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Le Togo dispose désormais d’une stratégie nationale de développement à long terme à faible émission de carbone et résiliente aux changements climatiques (LT-LEDS). Le nouvel outil a été adopté le mardi 22 avril au cours d’une rencontre organisée par le ministère de l'environnement.

Concrètement, la stratégie fixe un cap clair : atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, avec un scénario optimiste qui envisage cet objectif dès 2045. Elle repose sur trois axes majeurs : la promotion d’un développement sobre en carbone, le renforcement de la résilience face aux effets du changement climatique, et la mobilisation de ressources financières estimées à 12 317 milliards de dollars US.

Dans cette dynamique, le pays mise sur des initiatives concrètes, telles que le développement de projets d’énergies renouvelables, la reforestation à grande échelle, ainsi que l’adoption de technologies propres et de solutions énergétiques durables. La foresterie, en particulier, est un pilier stratégique de la stratégie, avec l'ambition de faire des forêts de véritables puits de carbone à l’horizon 2040.

La rencontre a en outre permis de soumettre à validation le rapport d’évaluation à mi-parcours des Contributions déterminées au niveau national (CDN) du Togo. Ce rapport révèle que le Togo a déjà franchi la barre des 50 % en termes de respect de ses engagements climatiques à l’horizon 2030. Bien plus, les discussions ont porté sur la consolidation de l’engagement du pays en faveur de la transition énergétique, en tenant compte des impacts sociaux et économiques pour les populations.

L’occasion pour le ministre en charge de l’environnement, Foli- Bazi Katari, de réaffirmer la volonté du gouvernement d’honorer ses engagements vis-à-vis de l'Accord de Paris sur le climat, tout en mettant en avant l’importance de ces discussions pour anticiper les effets néfastes du changement climatique.

Ces deux initiatives bénéficient de l’appui du Partenariat mondial des CDN à travers la seconde phase de la promesse climatique du PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement).

Le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a inauguré jeudi 24 avril à Lomé, le centre d’appel de Téléperformance, baptisé ‘Kékéli’. La cérémonie, organisée en présence de plusieurs officiels, s’inscrivait dans le cadre des festivités du 65ème anniversaire de l’indépendance du Togo. 

Porté et réalisé par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour le compte de la filiale nationale du groupe mondial Téléperformance, le nouveau bâtiment est érigé sur un espace de plus de 7000 m2 et s’élève sur trois niveaux. L’infrastructure, conçue sur la base d’un partenariat public privé, a nécessité un investissement de 7,5 milliards FCFA, incluant l’aménagement de rues connexes dans le périmètre. 

Le centre, dédié à la gestion de la relation client, abrite notamment des espaces de travail, de détente et de pause, avec des intégrations technologiques et ergonomiques. S’il emploie actuellement près d’un millier de jeunes togolais, l’ambition à terme du groupe se fixe à 2500 agents opérant dans divers secteurs de la relation client comme la gestion des réservations, la distribution de colis, le e-commerce, la logistique, ou encore les transports.  

Ce joyau illustre les avancées sociales et les progrès réalisés par notre pays, le Togo, dans la voie de son émergence”, a salué le ministre de la Réforme du service public, du travail et du dialogue social, Gilbert Bawara, lors de la cérémonie. 

Pour rappel, depuis quelques années, le Togo est devenu un acteur clé du secteur de la relation client dans la sous-région, en accueillant plusieurs opérateurs majeurs

Le ministre angolais des relations extérieures, Antonio Tété a effectué jeudi 24 avril, une visite de travail à Lomé. Ce déplacement, second du genre depuis le début de l’année, intervient à la suite de la récente mission diplomatique du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, à Luanda. 

Reçu par son homologue, Robert Dussey pour une séance de travail, le chef de la diplomatie angolaise a fait le point sur les efforts de la médiation menée par son pays dans le cadre de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC. Les deux personnalités ont également abordé les dernières évolutions sur le terrain et les perspectives d’une solution pacifique.

“Le Président Faure Gnassingbé a foi en l'expertise africaine en matière de gestion et de règlement pacifique et diplomatique des conflits. Nous saluons tout le sérieux du travail effectué par l’Angola depuis la désignation du Président Joao Lourenço en tant que médiateur entre la RDC et le Rwanda”, a indiqué Robert Dussey durant les échanges. 

Une démarche dialectique 

Le chef de la diplomatie a par ailleurs précisé au cours de la séance de travail, l’approche adoptée par Lomé dans le cadre de sa mission de médiation : “la démarche togolaise dans la poursuite de la médiation sera dialectique, c'est-à-dire qu’elle explorera de nouvelles solutions de résolution du conflit, tout en conservant les avancées et en s’appuyant sur les acquis des différents processus et efforts entrepris, particulièrement le Processus de Luanda”, a-t-il détaillé.

En rappel, depuis la désignation du chef de l’Etat, le Togo a multiplié les initiatives en se rendant auprès de différents acteurs dans la région. Jeudi, l’Envoyé Spécial du Secrétaire général de l’ONU a affirmé le soutien et la disponibilité de l’Organisation envers les autorités togolaises.

Au Togo, l’entrepreneuriat agricole des jeunes va connaître un nouvel élan. Le ministère de l’agriculture a en effet procédé, le mardi 22 avril, au lancement du projet : « Appui à la promotion de l’entrepreneuriat agricole des jeunes au Togo ».

L’initiative qui bénéficie du soutien de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l’agriculture (FAO), vise à renforcer les micro et petites entreprises agricoles portées par des jeunes, en particulier dans les filières du riz, du sésame, de l’anacarde et du manioc. Elle ambitionne de promouvoir une agriculture plus compétitive, inclusive et résiliente, en misant sur la formation, l’appui technique, l’élaboration de plans d’affaires et l’accès facilité aux financements.

« L’entrepreneuriat des jeunes est un axe central de notre intervention. Ce projet vient compléter les efforts existants pour résoudre les défis liés au financement, à l’accès aux ressources et à la vulnérabilité climatique », a indiqué Djiwa Oyétoundé, chargé de programme à la FAO-Togo.

L’approche se veut intégrée : les jeunes sont accompagnés tout au long de la chaîne de valeur, de la production à la transformation, jusqu’à la commercialisation. À terme, l’objectif est de favoriser une dynamique collective, en faisant émerger des jeunes entrepreneurs capables d’inspirer et de motiver d’autres à s’engager dans le secteur agricole.

Pour rappel, le projet s’inscrit dans le Cadre de programmation pays (CPP) 2023-2026 de la FAO, qui met l’accent sur le renforcement de la sécurité alimentaire, la résilience des communautés rurales et la promotion de l’emploi des jeunes dans le secteur agricole.

Le parc textile de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) accueillera bientôt un nouvel opérateur, l’Africa Textile Management Services (ATMS). Le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a posé jeudi 24 avril, dans le cadre des festivités du 65ème anniversaire de l’indépendance, la première pierre de la future unité industrielle.

L’infrastructure, dont les travaux ont officiellement démarré dans la foulée, doit permettre de développer un pôle de textile et d’habillement à fort potentiel. En tout, 57 milliards FCFA seront injectés dans la réalisation de l’usine, qui table sur un objectif de 2000 emplois directs à terme. 

A travers ces projets, la PIA s’affirme comme le symbole de notre ambition industrielle”, a déclaré le chef du Parlement à l’issue de la cérémonie. Pour rappel, la plateforme abrite déjà d’autres investisseurs, attirés notamment par les politiques incitatives adoptées il y a quelques années par le gouvernement dans le secteur du textile et de l’habillement.

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Deux semaines après sa désignation comme Médiateur de l’Union Africaine dans la crise entre le Rwanda et la RDC, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé continue de recueillir les soutiens pour sa mission de médiation. Jeudi 24 avril, les Nations Unies ont officiellement affirmé leur volonté d’accompagner le Togo.

L’annonce a été faite lors d’un entretien à Lomé entre le chef de l’Etat et l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général pour la Région des Grands Lacs, Huang Xia. Le diplomate en poste depuis janvier 2019, a notamment échangé avec le leader togolais sur les efforts régionaux de paix déjà entrepris, en vue de relever les défis de paix et de sécurité dans cette partie du continent, et assuré de la “disponibilité complète” de son bureau à appuyer les efforts des autorités togolaises.

Depuis sa désignation, Faure Gnassingbé a multiplié les consultations et les missions de bons offices, en se rendant notamment auprès des différents acteurs, à Luanda, Kinshasa, Kigali et Kampala.

Les activités officielles de la célébration du 65ème anniversaire de l’indépendance du Togo se poursuivent. Le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a inauguré jeudi 24 avril sur le site de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), l’usine Vivace Group. 

Spécialisée dans la fabrication de matériaux de construction aluminium et plastique, l’unité industrielle est le fruit d’un investissement de plus de 8 milliards FCFA, initié depuis 2023. Implantée sur une surface de 30.000 mètres carrés au sein de la phase de la plateforme, l’usine ambitionne de devenir, à partir du Togo, un centre de fabrication de renommée d’aluminium moderne dans la sous-région. 

Si une centaine de jeunes togolais sont employés à ce jour dans les installations, Vivace Group envisage de générer à terme, au moins 600 emplois directs. “Ce projet représente un symbole fort de l’attractivité et de la stabilité du Togo pour les investisseurs”, a salué la ministre de l’industrie et de la promotion de l’investissement, Manuella Santos, lors de la cérémonie.

Le Togo intensifie ses actions de gestion des inondations récurrentes dans certaines parties du territoire. Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a posé mercredi 23 avril à Adidomé (Golfe 1), la première pierre pour la construction des intercepteurs par micro-tunnelier dans le Grand Lomé, lançant ainsi le projet Réseau d'assainissement par intercepteurs pour la non-inondation de nos espaces (RAINE). 

Inscrit dans la feuille de route gouvernementale, le projet vise à collecter et rediriger, à travers une technologie de micro-tunnelier (dispositif de forage horizontal qui permet la création de galeries souterraines sans perturber la surface), les eaux vers le bassin du Zio. Au total, plus de 7 km de canalisations (collecteurs primaires) seront installées à travers plusieurs quartiers fréquemment inondés de la capitale, afin de faciliter une évacuation plus efficace des eaux. 

Les travaux, qui dureront 33 mois, seront réalisés par des entreprises togolaises et françaises. “Nous sommes face à un environnement urbain extrêmement dense. Le micro-tunnelier est la solution idéale pour intervenir sans créer de nuisances majeures”, a d’ailleurs expliqué le responsable Afrique de BESSAC, l’une des entreprises engagées sur le chantier. 

Plusieurs quartiers seront impactés par ce projet qui va contribuer à améliorer le cadre de vie des populations en réduisant les risques de catastrophes et les inondations”, a assuré la cheffe du gouvernement.

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La capitale togolaise a accueilli mercredi 23 avril, la première session des consultations politiques entre le Togo et le Qatar. Cette activité s’inscrivait dans le prolongement du mémorandum d’entente signé à Doha en avril 2018, dans le sillage des relations diplomatiques établies officiellement en 1997. 

Les discussions, conduites par les secrétaires généraux des ministères des affaires étrangères des deux pays, Afo Salifou et Ahmed Bin Hassan Al Hammadi, ont été l’occasion de structurer davantage la coopération bilatérale autour de questions d’intérêt commun. Les deux parties ont ainsi procédé à une évaluation globale du cadre juridique de coopération, identifié les domaines prioritaires de collaboration et dessiné des perspectives concrètes pour renforcer le partenariat dans les années à venir. 

Sur le plan économique, la délégation qatarie a fait part de son intérêt pour le potentiel d’investissement qu’offre le Togo, à travers ses projets structurants comme la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA), entre autres. Plusieurs secteurs sont d’ailleurs dans le viseur de Doha, tels que les mines, l’agriculture, la logistique, l’industrie pharmaceutique et le textile. 

La session a en outre permis d’évoquer d’autres domaines de développement (éducation, santé, social, lutte contre le terrorisme) et de convergence de points de vue sur le plan international. 

Nouveau mémorandum

À l’issue des travaux, un nouveau mémorandum d’entente a été signé, dans le domaine de la jeunesse et des sports. Des manœuvres de renforcement de la coopération dans d’autres secteurs et sur des projets concrets (bourses d’études aux étudiants togolais, développement d’infrastructures éducatives, éducation numérique, partenariats universitaires), ont parallèlement été débattues et devraient faire l’objet de discussions, lors de la prochaine session prévue à Doha.

Bâtir un axe Lomé-Doha solide 

Pour les deux pays, la tenue de cette première session marque un jalon stratégique dans le raffermissement des relations bilatérales. Pour rappel, lors de sa dernière visite officielle dans le pays émirati en 2022, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé et son homologue, Son Altesse Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, avaient réaffirmé leur ambition de bâtir un axe bilatéral solide, structuré et résolument tourné vers une prospérité partagée.

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Les contrôles relatifs au paiement de la Taxe Professionnelle Unique (TPU) des transporteurs pour le compte des trois premiers mois de 2025 vont démarrer le 1er mai sur toute l’étendue du territoire national. L’annonce a été faite par l’Office togolais des recettes (OTR), via un communiqué.

La perception de cette taxe « se poursuit au titre du premier trimestre 2025 conformément aux dispositions de l’article 57 du Livre des procédures fiscales », indique l’Office, qui appelle les transporteurs à se conformer aux dispositions en vigueur.

Communément appelée “trimestre”, elle se calcule sur une base forfaitairement déterminée et sur le chiffre d'affaires estimé par l'administration fiscale.

Pour rappel, l’OTR a défini des grilles tarifaires selon le poids économique de chaque catégorie de véhicule, notamment le nombre de places et le tonnage, afin de préserver l’équité dans le paiement de la TPU.

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