Au Togo, la semaine de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (ETFP) tient ses promesses depuis quelques jours. L'événement, qui est à sa quatrième édition, est axé cette année sur le thème de la formation en alternance comme levier d’employabilité et de développement des compétences.
L’objectif est de renforcer l’adéquation entre la formation et les exigences du marché du travail en impliquant davantage les entreprises dans le processus d’apprentissage. « La formation en alternance est un levier stratégique qui permet de combler l’écart entre les compétences acquises en formation et les exigences du marché du travail », avait souligné le ministre de l'enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Isaac Tchiakpe, lors du lancement officiel de la semaine à Kara.
Jusqu’au 28 février, plusieurs activités sont prévues pour permettre aux jeunes et aux professionnels d’échanger sur les opportunités offertes par la formation en alternance. Les participants auront l’occasion de découvrir les différentes filières de formation disponibles, d’interagir avec des experts du secteur et d’explorer les perspectives d’insertion professionnelle à travers des témoignages et des partages d’expériences.
Initiée depuis 2022, la Semaine de l’enseignement technique s'inscrit dans une dynamique de valorisation des filières professionnelles et de renforcement des compétences des jeunes.
Le Togo abrite à partir de ce mardi 25 février, un forum régional sur l'éducation des filles et l’autonomisation économique des femmes. L’activité, organisée par le Groupe de la Banque mondiale en collaboration avec la Fondation Brazzaville, réunit dans la capitale togolaise les organisations de la société civile (OSC) de 22 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Mme le PM @DogbeVictoire a ouvert ce jour à Lomé, les travaux d'un Forum régional de la société civile sous le thème : "l'éducation des filles et l'autonomisation économique des femmes comme levier de développement en Afrique de l'Ouest et du Centre''.https://t.co/zp31Z2zRgc pic.twitter.com/rOQNbOlmxi
— Primature Togo (@PrimatureTogo) February 25, 2025
Pendant deux jours, les travaux, officiellement lancés par le Premier ministre, Victoire Dogbé, offriront une plateforme stratégique aux acteurs afin d'accentuer leur engagement et accélérer les actions pour l’égalité des genres et la réduction de l’extrême pauvreté. En outre, il s’agit d’explorer les possibilités d’une meilleure collaboration avec l’institution de Bretton Woods, également en première ligne sur la question à travers ses interventions dans les pays.
“L’égalité des genres est d’abord une question de justice, puis un levier essentiel pour le développement. Éliminer les barrières liées au genre favorise la productivité économique, réduit la pauvreté, et renforce la cohésion sociale. Cependant les progrès dans ce domaine restent trop lents, ce qui exige une action urgente. Ce forum est donc une étape clé de notre collaboration avec les organisations de la société civile pour changer la société en investissant dans l’éducation des filles”, a expliqué le vice-président régional de la Banque, Ousmane Diagana, devant un parterre composé d’officiels, de membres d’OSC et d’associations féminines.
“Le choix du Togo n’est pas fortuit”
Pour le Togo, retenu pour abriter l’événement en raison de “ses efforts sur les questions d’éducation et de promotion de l’autonomisation des femmes”, ces assises doivent permettre de franchir un palier significatif : “il est essentiel de développer des solutions constructives, efficaces et pragmatiques en s’appuyant sur les acquis déjà obtenus et en promouvant une approche inclusive du développement”, a souligné la cheffe du gouvernement, avant de rappeler les progrès probants obtenus ces dernières années.
En effet, sous l’impulsion de l’exécutif, et avec le concours de ses partenaires nationaux et internationaux, le pays a engagé plusieurs actions et initiatives, aussi bien en matière d’éducation des filles que d’autonomisation des femmes. Dans le domaine de l’accès à l’éducation, le taux net de scolarisation des filles au primaire est passé de 93,4% en 2015 à 98,5% en 2024 avec une parité fille/garçon de 1,01 montrant que les filles sont scolarisées dans les mêmes proportions que les garçons.
Dans l’enseignement secondaire, le taux net de scolarisation est passé de 40,08% en 2015 à 57,48% en 2024. Enfin, le taux d’achèvement au primaire pour les filles est passé de 83,3% en 2015 à 95,7 en 2024 et au collège, de 33,7% en 2015 à 59,3 en 2024.
Parallèlement, les programmes d’inclusion financière ont permis d’octroyer depuis la mise en place du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) en 2014, plus de 109 milliards de FCFA de crédits, dont 65% de bénéficiaires sont des femmes. D’autres mesures comme des projets dédiés aux femmes rurales, l’octroi d’une part de 25% des marchés publics aux femmes entrepreneures, ou encore la création des programmes présidentiels d’excellence (PPE et PEFA), sont également illustratives.
“Lorsqu’une fille reçoit une éducation, elle devient une source de transformation pour elle-même, pour sa famille et pour la communauté. L’éducation permet ainsi à une multitude de jeunes filles de réaliser leur rêve et de véritablement contribuer au développement de leur pays. De même, l’autonomisation des femmes est essentielle à la construction de sociétés plus justes, résilientes et prospères. Un exemple emblématique de cette contribution est celui des Nanas Benz, ces femmes courageuses et entrepreneuses qui ont non seulement soutenu leurs familles, mais aussi participé activement au développement socio-économique du Togo. Elles sont devenues des modèles inspirants pour les générations suivantes, démontrant la puissance de l’autonomisation féminine”, a déclaré Victoire Dogbé.
Le ministère du Commerce a démarré, ce mardi 25 février, une session de formation à l’endroit des PME/PMI sur les aspects pratiques du commerce électronique. L’initiative s’inscrit dans un programme de formations lancé il y a quelques mois.
Pendant trois jours (jusqu’au 27 février), les participants seront outillés sur les stratégies de vente en ligne, la gestion des paiements numériques, la logistique et la réglementation en vigueur. L'objectif est de permettre aux entrepreneurs de mieux exploiter les opportunités du numérique pour développer leurs activités, accroître leur visibilité et sécuriser leurs transactions en ligne.
"Le commerce électronique représente aujourd’hui un levier essentiel pour la croissance des entreprises. Cette formation vise à doter les entrepreneurs des compétences nécessaires pour tirer pleinement parti des opportunités qu’offre le numérique, en maîtrisant les outils de vente en ligne, la gestion des paiements et les aspects réglementaires", a indiqué Comlan Yakpey, Secrétaire général du ministère du commerce, représentant le ministre.
Au Togo, le secteur du commerce électronique est en pleine croissance. De nombreuses applications de vente et d'achat en ligne, des sites spécialisés dans la livraison et des startups émergent dans des domaines variés : agroalimentaire, électronique, cosmétique, construction.
Au Togo, le verdict du scrutin du 15 février dernier est désormais connu. La Cour constitutionnelle, réunie en audience lundi 24 février à Lomé, a proclamé les résultats définitifs des élections sénatoriales.
Tel que communiqué quelques jours plus tôt par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le parti Union pour la République obtient 34 sièges sur les 41 à pourvoir. Les 7 sièges restants se répartissent entre 4 autres formations politiques (BATIR, ADDI, UFC, et CLE) et deux indépendants (Le Togo Autrement et Robert Olympio).
“Aucun recours en contestation des résultats provisoires n’a été déposé”, a déclaré le président de la Cour, Babakane Coulibaley, qui a officiellement entériné les résultats. L’élection des sénateurs, auxquels se joindront 20 autres nommés par le Président de la République, marque une nouvelle étape dans le processus d’installation progressive des institutions de la 5ème République.
En rappel, les 41 sénateurs élus se répartissent comme suit : 10 pour la Région Maritime, 12 pour les Plateaux, 5 pour la Centrale, 7 pour la Kara et 7 pour les Savanes.
La fourniture d’électricité connaîtra des interruptions dans certains quartiers et zones périphériques de la capitale à partir du 26 février jusqu’au dimanche 02 mars, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.
Les coupures interviendront principalement en journée entre 8h et 14h au plus tard, selon les zones ciblées. À ce titre, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».
Programme des interruptions
Mercredi 26 février 2025
09h à 13h : Lycée technique Attiégou, Moov Attiégou, Portique Attiégou, Hôtel Ambassador et leurs environs.
10h à 13h : Gendarmerie Sagbado, Gbomamé, Planète Love, Togo Plastique et leurs environs.
Jeudi 27 février 2025
8h à 12h : Zones Yokoè, Yokoè the Winner et leurs environs.
9h à 13h : Sanyramé, Ogomédékpo et leurs environs.
9h à 14h : Zone Gatiglokopé et ses environs.
Vendredi 28 février
8h à 12h : Zones Zovadjin, Legbassito, Péage Aképédo, Aképédo Avinato, Kpala et leurs environs.
9h à 13h : Akato Démé et ses environs.
9h à 14h : Zone Echo de Zanguera, et ses environs.
Dimanche 02 mars 2025
9h à 11h : Bè Kpota Dépotoir et ses environs.
La capitale togolaise abrite depuis lundi 24 février, un forum international axé sur le rôle de la psychologie dans la gestion des crises et l’optimisation des performances sportives. L'événement, ouvert par la ministre des Sports et des Loisirs, Lidi Bessi-Kama, réunit plusieurs acteurs.
Durant deux jours, les participants planchent sur la contribution de la psychologie à la performance sportive et à la gestion des crises au sein des équipes. Ils analysent son impact sur la cohésion de groupe, la résilience des athlètes et l’amélioration des résultats individuels et collectifs.
“La performance sportive ne repose pas uniquement sur des paramètres physiques et techniques. La victoire se construit autant par l'entraînement du corps que par celui de l'esprit. C’est pourquoi ce forum invite à aller au-delà des performances brutes et des statistiques, afin de comprendre les mécanismes invisibles qui influencent les succès et les échecs sportifs”, a souligné la ministre Lidi Bessi-Kama.
À terme, ces travaux visent à intégrer durablement la psychologie dans le management sportif et à formuler des recommandations à l’endroit des acteurs du secteur.
Le ministère des armées a lancé, le lundi 24 février, pour le compte de l'École de formation des officiers des Forces Armées Togolaises (EFOFAT), un nouveau concours de recrutement prévu le 10 mai 2025 à l’école du camp Général Gnassingbé Eyadéma à Lomé et au Lycée de Kara. Ce concours est ouvert aux candidats de nationalité togolaise, âgés de 21 ans au minimum et de 26 ans au maximum au 31 décembre 2025.
Les postulants devront être titulaires d’une licence ou de tout autre diplôme équivalent délivré par des universités et établissements d’enseignement supérieur reconnus par le CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur). Les dossiers dont la composition est consultable sur le portail électronique du ministère des armées, sont à déposer du 26 février au 21 mars 2025 à 17 h dans les groupements de gendarmerie nationale des chefs-lieux des régions administratives.
L’EFOFAT, située à Pya (400 km au nord de Lomé), a pour mission de former les chefs militaires togolais
Au Togo, une vérification des autorisations d'occupation des bâtiments administratifs est en préparation dans la région des Plateaux. L’initiative, annoncée par le gouvernorat, vise à s’assurer de la conformité des occupations et à renforcer la gestion du patrimoine public.
À ce titre, les concernés sont invités à fournir les documents justifiant leur présence légale dans ces infrastructures au plus tard le 21 mars 2025. “Tout occupant n’ayant pas fourni la preuve de son habitation dans ce délai sera prié de libérer les lieux”, a précisé le gouvernorat.
Pour rappel, depuis l’an dernier, les occupants illégaux des propriétés et domaines de l’État, communément appelés “réserves administratives”, disposent d’un an pour les libérer.
Après Aného, la ville de Kpalimé dispose aussi d’un nouvel abattoir moderne. L’infrastructure, une annexe de l’Office National des Abattoirs et Frigorifiques (ONAF) dans la localité, a été inaugurée en fin de semaine écoulée par le ministre d’État, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame.
Le Ministre d’État a inauguré ce 21-02-2025 à Kpalimé un abattoir moderne annexe de l’ONAF.
— Ministère des ressources halieutiques, animales... (@transhumancetg) February 24, 2025
✅ Capacité : 4-5 tonnes de viandes par jour
✅ Viande saine & hygiène renforcée
✅ Conditions de travail améliorées#Togo #ONAF #AbattoirModerne #SécuritéAlimentaire #Kpalimé #Togo2025 pic.twitter.com/pdtT1tti66
Financé par le gouvernement avec le soutien de ses partenaires, l’ouvrage comprend, entre autres, une salle de traitement et une salle d’abattage aux normes sanitaires avec une production de 4 à 5 tonnes de viande. Sa réalisation répond à l’ambition d’améliorer les conditions de travail des acteurs et d’assurer aux populations, une alimentation plus saine, tout en facilitant l’activité des éleveurs, bouchers et commerçants.
En marge de l’inauguration, un camion frigorifique a été remis aux autorités locales afin de faciliter le transport de la viande dans des conditions optimales. En outre, un accord tripartite a été signé entre le ministère, la commune de Kloto 1 et l’Association des bouchers de Kpalimé afin de garantir une exploitation efficace de l’infrastructure.
Pour rappel, la revitalisation de la filière viande occupe une place importante dans les priorités de l'exécutif. Plusieurs chantiers d’abattoirs modernes sont ainsi en cours à Sokodé et Kara, tandis que d’autres sont prévus à Atakpamé, Niamtougou et Dapaong.
Au Togo, les membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) ont été outillés en fin de semaine écoulée sur le nouveau cadre de gestion des marchés publics. La formation, assurée par l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), avait pour objectif de renforcer leurs connaissances sur la gestion des acquisitions publiques et la mise en place des organes internes de gestion d’une autorité contractante.
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— ARCOP Togo (@ArcopTogo) February 21, 2025
Concrètement, les travaux ont porté sur les principes fondamentaux de la commande publique ainsi que sur le cadre légal et institutionnel en vigueur. Ils ont également permis de clarifier les rôles et responsabilités des organes chargés de la gestion des marchés publics.
« La rencontre de ce jour constitue la première phase de l’accompagnement que l’ARCOP apporte à la commission dans le processus de mise en place des différents organes de gestion des marchés publics et s’inscrit dans l’axe 1 du plan stratégique 2021-2025 relatif au développement institutionnel », a indiqué le président de la CNDH, Ohini Sanvee.
Pour rappel, plusieurs innovations ont été introduites dans la réforme des textes de la commande publique, notamment la réduction des délais de passation des marchés publics et du taux de la redevance de régulation des marchés publics.