RTG

RTG

Au Togo, depuis le 12 avril dernier, il n’est plus possible d’effectuer une demande de visa à la dernière minute ou d’en obtenir un à l’arrivée. La délivrance en ‘Mode Express’ du visa d’entrée a été suspendue jusqu’à nouvel ordre, a annoncé le jeudi 11 avril le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba. 

Cette procédure de traitement urgent des demandes de visa avait été instaurée en 2022 par la Direction générale de la documentation nationale (DGDN), dans le but de faciliter les démarches, particulièrement dans le cas d’une demande introduite dans un délai inférieur à 7 jours avant la date d’arrivée du voyageur. 

Désormais, a indiqué le ministre, “tous les voyageurs soumis au visa d’entrée au Togo sont tenus de prendre toutes les dispositions nécessaires pour effectuer leur demande de visa au moins 7 jours avant la date prévue pour le voyage, et s’assurer d’avoir obtenu en retour un code de confirmation électronique du visa avant leur départ”. 

Quant aux compagnies de voyage, elles sont également invitées à “s’assurer que chaque voyageur a satisfait à cette exigence avant d’embarquer”. 

Pour rappel, le visa électronique est disponible au Togo depuis 2022.  

Au Togo, la campagne électorale devant mener aux prochaines législatives et régionales a officiellement démarré ce samedi 13 avril à 0h sur toute l’étendue du territoire national. 

C’est parti pour deux semaines d’intenses activités (caravanes, meetings, animations, porte-à-porte, entre autres) au cours desquels les différentes formations politiques iront à la rencontre des populations et solliciter leurs voix. 

Pour rappel, près de 2.500 candidats sont en lice pour une place à l'hémicycle, tandis que 284 listes de candidats ont été retenues pour l’élection des conseillers régionaux

La campagne s’achèvera le samedi 27 avril 2024 à 23h59mn, 48h avant le scrutin.

Le Togo a bouclé ce vendredi 12 avril, une nouvelle opération sur le marché financier régional. En quête de 30 milliards FCFA via une émission simultanée de Bons (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), le Trésor public a finalement collecté 33 milliards FCFA, soit 110% du montant recherché.

En tout, les investisseurs ont proposé une enveloppe de 46 milliards FCFA, soit 155, 33 % de taux de couverture.

Selon le rapport de l’opération, 27,5 milliards ont été collectés sur les BAT émis sur les maturités de 91 et 364 jours aux taux d'intérêt multiples, tandis que 5,5 milliards ont été levés sur les OAT rémunérées au taux annuel de 6,40%, sur la maturité de 5 ans.

Au total, le Togo cumule 227 milliards FCFA d’emprunt sur les 607 milliards FCFA prévus cette année.

Au Togo, les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Dapaong (environ 610 km au nord de Lomé) vont bientôt démarrer. Un avis d’appel d’offres international vient d’être lancé pour sélectionner l’entreprise qui va exécuter les travaux. Les soumissions sont reçues jusqu'au 04 juin 2024.

Selon le document, l'entreprise assurera la conception, la fourniture et le montage de la centrale photovoltaïque et du système de stockage dans un délai d’exécution de douze (12) à seize (16) mois.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet régional d’intervention d’urgence en énergie solaire (RESPITE) appuyé par la Banque mondiale à hauteur de 311 millions $. Une convention de financement d’environ 40 milliards FCFA a été signée dans ce sens entre le Togo et l’institution de Bretton Woods.

La future centrale, projetée sur une superficie de plus de 115 hectares, disposera d’une puissance de 25 Mégawatt avec 40 Mégawatts-heures de stockage batteries. Elle permettra de fournir une électricité de qualité à plus de soixante localités de la région.

Cette nouvelle centrale qui viendra s’ajouter à celle de Blitta (50 Mwc) en cours d’extension à 70 Mwc et de deux autres prévues à Sokodé et à Kara, devrait permettre au Togo de mettre le cap sur son ambition de couverture universelle en énergie à l’horizon 2030.

En dehors du Togo, trois autres pays sont concernés par le RESPITE : le Tchad, le Liberia et la Sierra Leone. L’objectif final est d’augmenter rapidement la capacité d'énergies renouvelables connectée au réseau et de renforcer l'intégration régionale dans le secteur de l'électricité.

A la fin de l’année écoulée, l’état de mise en œuvre des réformes affichait un taux d’exécution physique de 73,6% et un taux d’exécution financière de 61,9%. C’est l’une des principales conclusions de la revue nationale de mise en œuvre des réformes dans les ministères et institutions de l’Etat.

L’activité effectuée il y a quelques jours par visioconférence, a été présidée par Kpowbié Tchasso Akaya, Secrétaire général du ministère de l’économie et des finances, représentant le ministre de tutelle. Elle a rassemblé une centaine de participants provenant des représentants des départements ministériels et des institutions de l’Etat, du secteur privé, des organisations de la société civile ainsi que des partenaires techniques et financiers.

Concrètement, l’exercice a porté sur les réformes prioritaires de la feuille de route et de la gestion des finances publiques.

En termes de pourcentage, ce résultat de 2023 est légèrement en baisse par rapport à 2022 où le taux d'exécution physique était de 75% et celui d'exécution financière à 68%.

Recommandations

Les échanges ont permis aux participants de faire des apports pour améliorer davantage la conduite des réformes. Il s’agit entre autres, de l’opérationnalisation de l’observatoire de la qualité des services financiers qui aura pour mission principale de s’assurer de la conformité du coût et de la qualité des services rendus aux citoyens par les acteurs du secteur bancaire et des assurances ; et du renforcement du suivi des entreprises publiques.

Au Togo, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Moustafa Mijiyawa, a présidé jeudi 11 avril, la première réunion ordinaire du Comité de coordination inter-agences (CCIA) pour le compte de l’année 2024. La rencontre, organisée en mode virtuel, a réuni les acteurs de la pyramide sanitaire ainsi que des partenaires techniques et financiers impliqués dans le domaine de la santé.

Au menu des échanges, la présentation de la demande soumise par le Togo à GAVI Alliance pour l’introduction du vaccin contre le paludisme en 2025. Cette initiative vise à renforcer la prévention et la lutte contre cette maladie dans le pays.

Autres sujets évoqués, la campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole en 2025, le rattrapage des enfants non ou insuffisamment vaccinés de 2019 à 2022 et les performances du Programme élargi de vaccination (PEV) en 2023 ainsi que les priorités pour 2024.

La réunion a permis de renforcer la coordination entre les différents acteurs de la santé et de définir des orientations stratégiques pour améliorer la santé publique dans le pays. Les engagements pris, contribueront à la réalisation des objectifs nationaux en matière de vaccination et de prévention des maladies.

Au Togo, un institut géographique national va voir le jour. Le projet de création de cette nouvelle entité a été présenté mardi 09 avril au gouvernement, par le ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière. 

L’initiative qui intervient dans un contexte d’amélioration de la gouvernance foncière, se veut une réponse aux défis liés au système d’information et à la production de documents cartographiques fiables, destinés à garantir aux propriétaires la sécurité des droits fonciers. Dans les faits, elle contribuera à promouvoir la géolocalisation, la numérisation, le stockage et le partage des données géospatiales dans tous les domaines.   

Selon le projet, le nouvel institut proposé devrait découler de la Direction générale de l’information géographique et de la cartographie, et sera doté d’une autonomie de gestion administrative et financière. 

Ces dernières années, le Togo a accéléré dans le domaine de la dématérialisation du cadastre et de la sécurisation du foncier

Au Togo, la mise en œuvre effective du sous-projet de lutte contre les inondations dans les localités riveraines du Lac-Togo, initié par le programme de résilience côtière WACA ResIP-Togo, se précise.  Les acteurs réunis en fin de semaine écoulée à Aného, ont procédé à la validation du rapport d’Étude d’Impact Environnemental et Social (EIES) et du Plan d’Action de Réinstallation (PAR).

Concrètement, le projet consistera en des travaux de curage, de dragage, de construction d’ouvrages, d'aménagement de bassins et de canaux.

Financés à hauteur de 2,8 milliards de FCFA par la Banque Mondiale, les travaux seront réalisés sur une période d’un an à compter du mois d’octobre. Ils devraient permettre non seulement de lutter contre les inondations dans la région maritime mais aussi d'améliorer les activités de pêche et de mareyage.

Pour rappel, le programme WACA ResIP est déployé dans six pays d'Afrique de l'Ouest. En dehors de la lutte contre les inondations, il aborde d’autres volets comme la protection côtière, les pollutions, et la préservation des écosystèmes.

Au Togo, le canton d’Atchangbadè dans la commune Kozah 4 sera bientôt doté d’un nouveau marché. L’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB) a en effet procédé le 03 avril dernier à la remise du site de construction des ouvrages marchands.

La nouvelle infrastructure sera réalisée dans le cadre du Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (PSMICO) piloté par la même agence gouvernementale.

Les travaux, prévus pour 4 mois, sont financés par le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV) à hauteur de 140 millions FCFA. A terme, le nouveau marché sera composé de hangars de type cantonal, de magasins de stockage et d’ouvrages connexes (forage photovoltaïque, dépotoir). Le tout, sur une superficie de deux hectares.

Pour rappel, plusieurs localités ont bénéficié de nouveaux ouvrages marchands dans le cadre du PSMICO.

Au Togo, le processus de digitalisation des services publics, lancé il y a quelques années par l’exécutif, va connaître un coup de boost. L’Agence Togo Digital (ATD), principale entité gouvernementale de coordination et d’exécution des projets digitaux, envisage en effet de mettre en route un plan d’accélération dans ce sens. 

Le plan dont les grandes lignes ont été présentées lors du dernier conseil des ministres par le ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson, vise à déployer des outils de gouvernance et des solutions technologiques. L’ambition est de permettre aux administrations d’offrir à leurs usagers, qu’ils soient des personnes physiques ou morales, la possibilité de remplir des formulaires en ligne, de soumettre leurs dossiers, de payer les frais de traitement et de prendre rendez-vous pour poursuivre éventuellement les formalités sur site.

Pour l’heure, le portail des services publics de l’administration, mis à jour en juin 2022 et opéré par l’ATD, poursuit l’enregistrement des procédures et démarches, tout en engrangeant des résultats significatifs. 

Un an après son déploiement, la nouvelle interface recensait plus de 100.000 demandes pour presque autant de comptes créés. 

Pour rappel, l’ambition du gouvernement est de digitaliser et de rendre disponibles, au moins 75% des démarches administratives d’ici 2025.

Lire aussi:

Cina Lawson : « 2023 a permis de poser de nouveaux jalons vers l’atteinte de nos objectifs »

Page 8 sur 736