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Au Togo, la dotation de l’Etat pour le financement des activités des formations politiques dans le cadre des prochaines élections est désormais connue. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a fixé ce lundi 15 avril par décret, le montant global du financement public pour la campagne électorale pour le compte des législatives et régionales du 29 avril prochain à 650 millions FCFA. 

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Dans le détail, 325 millions FCFA sont alloués au financement de la campagne de chacun des scrutins. Selon les modalités de l’allocation, 65% du montant de la contribution de l’Etat sont répartis à égalité entre toutes les listes de candidats, tandis que les 35% restants seront répartis proportionnellement aux suffrages obtenus, entre les listes ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés. 

Toutes les dispositions sont prises pour la mise à disposition des montants correspondant”, a annoncé lundi le ministre de l’administration territoriale,

L’Institut national d’assurance maladie (INAM) a entamé depuis le 08 avril dernier une campagne foraine de consultation médicale gratuite dans le Grand Lomé. L’activité, organisée en collaboration avec l’Ordre National des Médecins du Togo (ONMT), s’inscrit dans le cadre de la politique d’action sanitaire et sociale de l’Assurance maladie universelle (AMU) en cours de mise en œuvre.

Concrètement, il s’agit d’apporter des soins de santé de qualité aux citoyens et disposer de données sanitaires probantes des populations vulnérables pour la mise en œuvre du régime d’assistance médicale.

Outre les soins médicaux, les populations bénéficieront de tests de dépistage de l’hypertension artérielle et du diabète ainsi que des conseils sur la santé.

Pour rappel, selon les orientations gouvernementales, la gestion de l’AMU est opérée par deux entités. L’INAM pour les agents publics et assimilés et la CNSS pour les salariés et titulaires de pensions du secteur privé.

Au Togo, les efforts se poursuivent contre les pratiques commerciales illicites. Un comité technique de la commission chargée de la mise œuvre de la Solution Automatisée de Marquage (SAM) a été mis en place en fin de semaine écoulée à Lomé.

Composé d’experts de l’Office togolais des recettes (OTR) et du ministère du commerce, cet organe aura pour mission d’appuyer la commission, en matière de lutte contre les fausses déclarations et la concurrence déloyale.

« Le comité technique est considéré comme la béquille de la commission. C’est elle qui fera en sorte que la commission puisse jouer pleinement son rôle » a indiqué Essowavana Adoyi, président de la commission.

Pour sa part, le président du comité, Peter Kponor a assuré que les membres se chargeront d’accompagner les opérateurs économiques dans le marquage sécurisé des articles « Nous avons également le rôle de fournir des informations à la commission. L’objectif principal est de promouvoir l’économie légitime et de lutter également pour la santé de la population, en lui évitant de consommer des produits falsifiés, fabriqués hors normes. Sur le terrain, le contrôle consiste, au niveau des articles importés, à inspecter ou à contrôler les vignettes apposées sur les emballages de ces articles. Cela se fait surtout au niveau de l’entrée sur le territoire, donc au niveau de la douane », a-t-il expliqué.

Pour rappel, le marquage sécurisé obligatoire est en vigueur au Togo depuis septembre 2020. L'objectif est d'améliorer la sécurité et l'authenticité des produits, de faciliter leur traçabilité et d'identifier leur origine lors de leur entrée sur le territoire.

Au Togo, le gouvernement recrute, dans le cadre de la mise en œuvre du programme national de construction des 21 ponts ruraux. Le ministère chargé du désenclavement a lancé dans ce sens un appel à candidatures, afin d’enrôler des ingénieurs et techniciens expérimentés en génie civil, ainsi que des ingénieurs stagiaires compétents de nationalité togolaise. 

Sont ainsi recherchés pour le compte de la société Matière, titulaire du marché des travaux, des ingénieurs QHSE (Qualité-Hygiène-Sécurité-Environnement), des géomètres et topographes, des conducteurs de travaux et leurs assistants, ainsi que des assistants aux monteurs de charpente métallique. Soit, un total de 25 postes à pourvoir.

Pour leur part, les stagiaires une fois recrutés, bénéficieront d’un apprentissage opérationnel sur le terrain et d’un transfert de compétence par des formations spécifiques au cours de l’exécution des travaux. 

L’objectif poursuivi par le ministère, est de les solliciter, à la fin de leur contrat, pour servir dans le secteur public ou privé national, afin de contribuer à la construction du pays.

Le recrutement dont les modalités sont consultables en ligne, s’achève le 10 mai prochain.

Pour rappel, la construction de ces 21 ouvrages de franchissement en acier modulaires mixtes de type Unibridge, doit permettre d’augmenter significativement la productivité agricole du Togo et l’accessibilité des populations aux services socio-économiques de base en milieu rural. Au total, 17 préfectures sont concernées par le projet. 

Au Togo, depuis le 12 avril dernier, il n’est plus possible d’effectuer une demande de visa à la dernière minute ou d’en obtenir un à l’arrivée. La délivrance en ‘Mode Express’ du visa d’entrée a été suspendue jusqu’à nouvel ordre, a annoncé le jeudi 11 avril le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba. 

Cette procédure de traitement urgent des demandes de visa avait été instaurée en 2022 par la Direction générale de la documentation nationale (DGDN), dans le but de faciliter les démarches, particulièrement dans le cas d’une demande introduite dans un délai inférieur à 7 jours avant la date d’arrivée du voyageur. 

Désormais, a indiqué le ministre, “tous les voyageurs soumis au visa d’entrée au Togo sont tenus de prendre toutes les dispositions nécessaires pour effectuer leur demande de visa au moins 7 jours avant la date prévue pour le voyage, et s’assurer d’avoir obtenu en retour un code de confirmation électronique du visa avant leur départ”. 

Quant aux compagnies de voyage, elles sont également invitées à “s’assurer que chaque voyageur a satisfait à cette exigence avant d’embarquer”. 

Pour rappel, le visa électronique est disponible au Togo depuis 2022.  

Au Togo, la campagne électorale devant mener aux prochaines législatives et régionales a officiellement démarré ce samedi 13 avril à 0h sur toute l’étendue du territoire national. 

C’est parti pour deux semaines d’intenses activités (caravanes, meetings, animations, porte-à-porte, entre autres) au cours desquels les différentes formations politiques iront à la rencontre des populations et solliciter leurs voix. 

Pour rappel, près de 2.500 candidats sont en lice pour une place à l'hémicycle, tandis que 284 listes de candidats ont été retenues pour l’élection des conseillers régionaux

La campagne s’achèvera le samedi 27 avril 2024 à 23h59mn, 48h avant le scrutin.

Le Togo a bouclé ce vendredi 12 avril, une nouvelle opération sur le marché financier régional. En quête de 30 milliards FCFA via une émission simultanée de Bons (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), le Trésor public a finalement collecté 33 milliards FCFA, soit 110% du montant recherché.

En tout, les investisseurs ont proposé une enveloppe de 46 milliards FCFA, soit 155, 33 % de taux de couverture.

Selon le rapport de l’opération, 27,5 milliards ont été collectés sur les BAT émis sur les maturités de 91 et 364 jours aux taux d'intérêt multiples, tandis que 5,5 milliards ont été levés sur les OAT rémunérées au taux annuel de 6,40%, sur la maturité de 5 ans.

Au total, le Togo cumule 227 milliards FCFA d’emprunt sur les 607 milliards FCFA prévus cette année.

Au Togo, les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Dapaong (environ 610 km au nord de Lomé) vont bientôt démarrer. Un avis d’appel d’offres international vient d’être lancé pour sélectionner l’entreprise qui va exécuter les travaux. Les soumissions sont reçues jusqu'au 04 juin 2024.

Selon le document, l'entreprise assurera la conception, la fourniture et le montage de la centrale photovoltaïque et du système de stockage dans un délai d’exécution de douze (12) à seize (16) mois.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet régional d’intervention d’urgence en énergie solaire (RESPITE) appuyé par la Banque mondiale à hauteur de 311 millions $. Une convention de financement d’environ 40 milliards FCFA a été signée dans ce sens entre le Togo et l’institution de Bretton Woods.

La future centrale, projetée sur une superficie de plus de 115 hectares, disposera d’une puissance de 25 Mégawatt avec 40 Mégawatts-heures de stockage batteries. Elle permettra de fournir une électricité de qualité à plus de soixante localités de la région.

Cette nouvelle centrale qui viendra s’ajouter à celle de Blitta (50 Mwc) en cours d’extension à 70 Mwc et de deux autres prévues à Sokodé et à Kara, devrait permettre au Togo de mettre le cap sur son ambition de couverture universelle en énergie à l’horizon 2030.

En dehors du Togo, trois autres pays sont concernés par le RESPITE : le Tchad, le Liberia et la Sierra Leone. L’objectif final est d’augmenter rapidement la capacité d'énergies renouvelables connectée au réseau et de renforcer l'intégration régionale dans le secteur de l'électricité.

A la fin de l’année écoulée, l’état de mise en œuvre des réformes affichait un taux d’exécution physique de 73,6% et un taux d’exécution financière de 61,9%. C’est l’une des principales conclusions de la revue nationale de mise en œuvre des réformes dans les ministères et institutions de l’Etat.

L’activité effectuée il y a quelques jours par visioconférence, a été présidée par Kpowbié Tchasso Akaya, Secrétaire général du ministère de l’économie et des finances, représentant le ministre de tutelle. Elle a rassemblé une centaine de participants provenant des représentants des départements ministériels et des institutions de l’Etat, du secteur privé, des organisations de la société civile ainsi que des partenaires techniques et financiers.

Concrètement, l’exercice a porté sur les réformes prioritaires de la feuille de route et de la gestion des finances publiques.

En termes de pourcentage, ce résultat de 2023 est légèrement en baisse par rapport à 2022 où le taux d'exécution physique était de 75% et celui d'exécution financière à 68%.

Recommandations

Les échanges ont permis aux participants de faire des apports pour améliorer davantage la conduite des réformes. Il s’agit entre autres, de l’opérationnalisation de l’observatoire de la qualité des services financiers qui aura pour mission principale de s’assurer de la conformité du coût et de la qualité des services rendus aux citoyens par les acteurs du secteur bancaire et des assurances ; et du renforcement du suivi des entreprises publiques.

Au Togo, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Moustafa Mijiyawa, a présidé jeudi 11 avril, la première réunion ordinaire du Comité de coordination inter-agences (CCIA) pour le compte de l’année 2024. La rencontre, organisée en mode virtuel, a réuni les acteurs de la pyramide sanitaire ainsi que des partenaires techniques et financiers impliqués dans le domaine de la santé.

Au menu des échanges, la présentation de la demande soumise par le Togo à GAVI Alliance pour l’introduction du vaccin contre le paludisme en 2025. Cette initiative vise à renforcer la prévention et la lutte contre cette maladie dans le pays.

Autres sujets évoqués, la campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole en 2025, le rattrapage des enfants non ou insuffisamment vaccinés de 2019 à 2022 et les performances du Programme élargi de vaccination (PEV) en 2023 ainsi que les priorités pour 2024.

La réunion a permis de renforcer la coordination entre les différents acteurs de la santé et de définir des orientations stratégiques pour améliorer la santé publique dans le pays. Les engagements pris, contribueront à la réalisation des objectifs nationaux en matière de vaccination et de prévention des maladies.

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