Au Togo, l’entrepreneuriat agricole des jeunes va connaître un nouvel élan. Le ministère de l’agriculture a en effet procédé, le mardi 22 avril, au lancement du projet : « Appui à la promotion de l’entrepreneuriat agricole des jeunes au Togo ».
Jadis synonyme de subsistance, l’#agriculture?? est aujourd’hui un levier de croissance grâce aux #agro_entrepreneurs .
— FAO au Togo (@FAOauTogo) April 23, 2025
Pour donner un nouvel élan, @FAOauTogo & @AgricultureTg ont lancé, ce 22/04/25, le projet « appui à la promotion de l’entrepreneuriat agricole des jeunes ».
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L’initiative qui bénéficie du soutien de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l’agriculture (FAO), vise à renforcer les micro et petites entreprises agricoles portées par des jeunes, en particulier dans les filières du riz, du sésame, de l’anacarde et du manioc. Elle ambitionne de promouvoir une agriculture plus compétitive, inclusive et résiliente, en misant sur la formation, l’appui technique, l’élaboration de plans d’affaires et l’accès facilité aux financements.
« L’entrepreneuriat des jeunes est un axe central de notre intervention. Ce projet vient compléter les efforts existants pour résoudre les défis liés au financement, à l’accès aux ressources et à la vulnérabilité climatique », a indiqué Djiwa Oyétoundé, chargé de programme à la FAO-Togo.
L’approche se veut intégrée : les jeunes sont accompagnés tout au long de la chaîne de valeur, de la production à la transformation, jusqu’à la commercialisation. À terme, l’objectif est de favoriser une dynamique collective, en faisant émerger des jeunes entrepreneurs capables d’inspirer et de motiver d’autres à s’engager dans le secteur agricole.
Pour rappel, le projet s’inscrit dans le Cadre de programmation pays (CPP) 2023-2026 de la FAO, qui met l’accent sur le renforcement de la sécurité alimentaire, la résilience des communautés rurales et la promotion de l’emploi des jeunes dans le secteur agricole.
Le parc textile de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) accueillera bientôt un nouvel opérateur, l’Africa Textile Management Services (ATMS). Le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a posé jeudi 24 avril, dans le cadre des festivités du 65ème anniversaire de l’indépendance, la première pierre de la future unité industrielle.
L’infrastructure, dont les travaux ont officiellement démarré dans la foulée, doit permettre de développer un pôle de textile et d’habillement à fort potentiel. En tout, 57 milliards FCFA seront injectés dans la réalisation de l’usine, qui table sur un objectif de 2000 emplois directs à terme.
“A travers ces projets, la PIA s’affirme comme le symbole de notre ambition industrielle”, a déclaré le chef du Parlement à l’issue de la cérémonie. Pour rappel, la plateforme abrite déjà d’autres investisseurs, attirés notamment par les politiques incitatives adoptées il y a quelques années par le gouvernement dans le secteur du textile et de l’habillement.
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Deux semaines après sa désignation comme Médiateur de l’Union Africaine dans la crise entre le Rwanda et la RDC, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé continue de recueillir les soutiens pour sa mission de médiation. Jeudi 24 avril, les Nations Unies ont officiellement affirmé leur volonté d’accompagner le Togo.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu, ce 24 avril 2025 à Lomé, avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs.https://t.co/HjYOqMXJ4r pic.twitter.com/shRj0CVeUs
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) April 24, 2025
L’annonce a été faite lors d’un entretien à Lomé entre le chef de l’Etat et l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général pour la Région des Grands Lacs, Huang Xia. Le diplomate en poste depuis janvier 2019, a notamment échangé avec le leader togolais sur les efforts régionaux de paix déjà entrepris, en vue de relever les défis de paix et de sécurité dans cette partie du continent, et assuré de la “disponibilité complète” de son bureau à appuyer les efforts des autorités togolaises.
Depuis sa désignation, Faure Gnassingbé a multiplié les consultations et les missions de bons offices, en se rendant notamment auprès des différents acteurs, à Luanda, Kinshasa, Kigali et Kampala.
Les activités officielles de la célébration du 65ème anniversaire de l’indépendance du Togo se poursuivent. Le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a inauguré jeudi 24 avril sur le site de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), l’usine Vivace Group.
Ce jeudi 24 avril 2025, j’ai eu le privilège, au nom du Président de la République, SEM @FEGnassingbe , de procéder à l’inauguration de l’usine Vivace Group et à la pose de la première pierre de Africa Textile Management Services (ATMS) sur la Plateforme industrielle d’Adétikopé. pic.twitter.com/XLAjvRNHWW
— Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE (@kodjo_adedze) April 24, 2025
Spécialisée dans la fabrication de matériaux de construction aluminium et plastique, l’unité industrielle est le fruit d’un investissement de plus de 8 milliards FCFA, initié depuis 2023. Implantée sur une surface de 30.000 mètres carrés au sein de la phase de la plateforme, l’usine ambitionne de devenir, à partir du Togo, un centre de fabrication de renommée d’aluminium moderne dans la sous-région.
Si une centaine de jeunes togolais sont employés à ce jour dans les installations, Vivace Group envisage de générer à terme, au moins 600 emplois directs. “Ce projet représente un symbole fort de l’attractivité et de la stabilité du Togo pour les investisseurs”, a salué la ministre de l’industrie et de la promotion de l’investissement, Manuella Santos, lors de la cérémonie.
Le Togo intensifie ses actions de gestion des inondations récurrentes dans certaines parties du territoire. Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a posé mercredi 23 avril à Adidomé (Golfe 1), la première pierre pour la construction des intercepteurs par micro-tunnelier dans le Grand Lomé, lançant ainsi le projet Réseau d'assainissement par intercepteurs pour la non-inondation de nos espaces (RAINE).
Dans l'après-midi du 23 avril, j'ai procédé à la pose de la première pierre pour la construction des intercepteurs par micro-tunnelier dans le Grand Lomé Plusieurs quartiers de Bè seront impactés par ce projet qui va contribuer à améliorer le cadre de vie des populations en… pic.twitter.com/oecpVUd4nc
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) April 24, 2025
Inscrit dans la feuille de route gouvernementale, le projet vise à collecter et rediriger, à travers une technologie de micro-tunnelier (dispositif de forage horizontal qui permet la création de galeries souterraines sans perturber la surface), les eaux vers le bassin du Zio. Au total, plus de 7 km de canalisations (collecteurs primaires) seront installées à travers plusieurs quartiers fréquemment inondés de la capitale, afin de faciliter une évacuation plus efficace des eaux.
Les travaux, qui dureront 33 mois, seront réalisés par des entreprises togolaises et françaises. “Nous sommes face à un environnement urbain extrêmement dense. Le micro-tunnelier est la solution idéale pour intervenir sans créer de nuisances majeures”, a d’ailleurs expliqué le responsable Afrique de BESSAC, l’une des entreprises engagées sur le chantier.
“Plusieurs quartiers seront impactés par ce projet qui va contribuer à améliorer le cadre de vie des populations en réduisant les risques de catastrophes et les inondations”, a assuré la cheffe du gouvernement.
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La capitale togolaise a accueilli mercredi 23 avril, la première session des consultations politiques entre le Togo et le Qatar. Cette activité s’inscrivait dans le prolongement du mémorandum d’entente signé à Doha en avril 2018, dans le sillage des relations diplomatiques établies officiellement en 1997.
Première session de consultations politiques entre le #Togo et le #Qatar : un jalon stratégique dans le raffermissement des relations bilatérales. ?? https://t.co/fmRahNkNu5 pic.twitter.com/fY026QltF6
— Ministère des Affaires Etrangères ?? (@Maeirte_Togo) April 24, 2025
Les discussions, conduites par les secrétaires généraux des ministères des affaires étrangères des deux pays, Afo Salifou et Ahmed Bin Hassan Al Hammadi, ont été l’occasion de structurer davantage la coopération bilatérale autour de questions d’intérêt commun. Les deux parties ont ainsi procédé à une évaluation globale du cadre juridique de coopération, identifié les domaines prioritaires de collaboration et dessiné des perspectives concrètes pour renforcer le partenariat dans les années à venir.
Sur le plan économique, la délégation qatarie a fait part de son intérêt pour le potentiel d’investissement qu’offre le Togo, à travers ses projets structurants comme la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA), entre autres. Plusieurs secteurs sont d’ailleurs dans le viseur de Doha, tels que les mines, l’agriculture, la logistique, l’industrie pharmaceutique et le textile.
La session a en outre permis d’évoquer d’autres domaines de développement (éducation, santé, social, lutte contre le terrorisme) et de convergence de points de vue sur le plan international.
Nouveau mémorandum
À l’issue des travaux, un nouveau mémorandum d’entente a été signé, dans le domaine de la jeunesse et des sports. Des manœuvres de renforcement de la coopération dans d’autres secteurs et sur des projets concrets (bourses d’études aux étudiants togolais, développement d’infrastructures éducatives, éducation numérique, partenariats universitaires), ont parallèlement été débattues et devraient faire l’objet de discussions, lors de la prochaine session prévue à Doha.
Bâtir un axe Lomé-Doha solide
Pour les deux pays, la tenue de cette première session marque un jalon stratégique dans le raffermissement des relations bilatérales. Pour rappel, lors de sa dernière visite officielle dans le pays émirati en 2022, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé et son homologue, Son Altesse Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, avaient réaffirmé leur ambition de bâtir un axe bilatéral solide, structuré et résolument tourné vers une prospérité partagée.
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Les contrôles relatifs au paiement de la Taxe Professionnelle Unique (TPU) des transporteurs pour le compte des trois premiers mois de 2025 vont démarrer le 1er mai sur toute l’étendue du territoire national. L’annonce a été faite par l’Office togolais des recettes (OTR), via un communiqué.
La perception de cette taxe « se poursuit au titre du premier trimestre 2025 conformément aux dispositions de l’article 57 du Livre des procédures fiscales », indique l’Office, qui appelle les transporteurs à se conformer aux dispositions en vigueur.
Communément appelée “trimestre”, elle se calcule sur une base forfaitairement déterminée et sur le chiffre d'affaires estimé par l'administration fiscale.
Pour rappel, l’OTR a défini des grilles tarifaires selon le poids économique de chaque catégorie de véhicule, notamment le nombre de places et le tonnage, afin de préserver l’équité dans le paiement de la TPU.
Au Togo, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) a alerté sur l’organisation par certaines personnes ou associations, de formations non autorisées sur ses produits. Dans un communiqué, l’institution a rappelé les règles relatives à ses activités de formation et appelé la population à la vigilance.
[ALERTE FNFI] De fausses formations payantes non autorisées circulent. Soyez vigilants ! Les vraies formations du FNFI sont GRATUITES et organisées par des agents habilités. Infos : 80 00 00 12#FNFI #Togo #InclusionFinancière #FormationFNFI #FormationGratuite pic.twitter.com/VNmIAybYTY
— Fonds National de la Finance Inclusive - FNFI (@fnfi_togo) April 23, 2025
De fait, les séances de formation “sont exclusivement conduites par le personnel du FNFI, les agents des institutions de microfinance partenaires (PSF), ainsi que les membres de la Fédération des Bénéficiaires des Services Financiers (FEBESEF)”, a rappelé le Fonds avant de préciser que “toutes ses formations, organisées sur l’ensemble du territoire, sont gratuites et font l’objet d’une inscription préalable”.
La population est invitée à se rapprocher des institutions de microfinance partenaires, des bureaux préfectoraux ou régionaux de la FEBESEF pour des informations sûres. Quant aux auteurs de ces actes, « le FNFI se réserve le droit d’engager des poursuites à leur encontre ».
Lancé en 2014, le FNFI totalisait, à fin janvier 2025, 113,55 milliards FCFA de financements octroyés à 1,9 million de bénéficiaires.
Au Togo, le processus d’admission à l’École de formation des officiers des Forces Armées Togolaises (EFOFAT) au titre de l’année 2025 se poursuit. Le ministère des Armées a, dans un communiqué, invité les candidats en lice à se présenter le samedi 10 mai pour les épreuves écrites.
Communiqué du Ministère des Armées relatif aux candidats retenus pour le concours d’entrée à l’#EFOFAT 2025. Les épreuves écrites auront lieu le samedi 10 mai 2025 selon le programme ci-dessous.https://t.co/BoKYJ0nbPb pic.twitter.com/OeXRaDkJx4
— Ministère des Armées |?? (@DefenseTg) April 23, 2025
Les candidats des régions Maritime et des Plateaux sont attendus à l’école du camp Général Gnassingbé Eyadéma à Lomé, tandis que ceux des régions Centrale, Kara et Savanes passeront leurs examens au lycée Kara 1. Ils devront être sur les lieux à 6h00, munis de leur pièce d’identité en cours de validité.
La liste des candidats retenus ainsi que le programme des épreuves peuvent être consultés dans le Quotidien national d’information Togo Presse et sur le portail du ministère.
L’EFOFAT, située à Pya (400 km au nord de Lomé), a pour mission de former les futurs officiers des FAT à travers un enseignement académique, militaire et moral rigoureux.
Au Togo, le Port de Lomé maintient sa dynamique de performance. En 2024, 30,6 millions de tonnes de marchandises ont été manutentionnées sur la plateforme portuaire, a annoncé le directeur général, le Contre-Amiral Fogan Adégnon.
Ce chiffre, dévoilé le mercredi 23 avril lors d’une journée de partage des performances avec les médias, révèle une progression de 1,85 % par rapport à l'année précédente.
Dans le détail, l'importation a diminué de 3,77 %. S’agissant des exportations, elles ont enregistré une régression notable de 19,72 %. En revanche, le transbordement a connu une hausse de 7,11 %, atteignant 20.233.379 tonnes en 2024, contre 18.890.485 tonnes en 2023.
Concernant les dessertes maritimes, le Port a accueilli 1525 navires en 2024 contre 1 554 en 2023, soit une légère baisse de 1,97 %. Toutefois, le nombre de navires commerciaux a progressé, passant de 1411 en 2023 à 1440 l’année écoulée.
Cette performance est portée par la poursuite des réformes en matière de digitalisation des procédures portuaires. Le Port de Lomé a en effet franchi un nouveau cap en dématérialisant totalement les processus d’enlèvement des marchandises et de paiement des factures. Ce palier franchi, les opérations sont désormais simplifiées et sécurisées.
Parmi les innovations majeures figurent l'intégration automatique des factures, ainsi que la mise en service d’un portail client destiné à centraliser les requêtes et réclamations. En parallèle, le règlement des factures peut désormais se faire en ligne, en lien direct avec les systèmes de paiement des banques partenaires.
Autre avancée significative : le déploiement de la plateforme “GUFORD”, qui centralise les formalités liées au commerce maritime. Cet outil vise à fluidifier les échanges de documents et à optimiser les déclarations, tout en renforçant la compétitivité du Port et en facilitant les échanges commerciaux à l’international.
« En 2025, nous restons résolument tournés vers l’innovation, la modernisation et la performance durable afin de répondre aux exigences du commerce maritime », a indiqué le directeur général.