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Présent depuis le début de la semaine à New York (USA) où se déroulent les activités de la 80ème Assemblée générale des Nations Unies, le Togo, s’est présenté à son tour vendredi 26 septembre à la tribune de l’Organisation. Le pays, représenté par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a livré son appréciation du thème retenu pour cette 80ème session, dans un contexte de tensions multiformes internationales, et détaillé les progrès significatifs réalisés ces dernières années dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD).

Soyez rassurés, le Togo va bien, le Togo va même mieux. Au bénéfice de nos populations, mon pays le Togo a enregistré ces dernières années, des avancées significatives, largement reconnues dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable. Le gouvernement a fait de l’Agenda 2030 non pas un simple cadre de référence, mais la véritable boussole des politiques publiques”, a déclaré le chef de la diplomatie togolaise.

Plus de 70 % des cibles des ODD sont désormais intégrées dans les stratégies nationales, en particulier à travers la feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui s’articule autour de quatre piliers essentiels : le social, l’économique, l’environnemental et la gouvernance”, a-t-il précisé.

Tour à tour, l’officiel a ainsi énuméré les principales actions menées dans l'amélioration des systèmes de gestion des finances publiques et de pilotage des investissements publics, le climat des affaires, la santé, l’assurance maladie, l’accès à l’eau potable et à l’électricité, l’inclusion financière, l’agriculture, la logistique les infrastructures, les transports ou encore les investissements. 

Ces résultats témoignent de la détermination du gouvernement togolais à conjuguer résilience économique, stabilité sociale et ambition de développement durable, dans un contexte mondial marqué par de multiples défis. Mon pays se modernise et se projette avec confiance vers l’avenir. Mais les efforts ainsi consentis ne sont pas à l’abri des menaces terroristes qui pèsent sur le Sahel et l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest”, a souligné Robert Dussey, qui a par ailleurs abordé la question de la justice réparatrice exigée par le continent. 

Intégralité de la déclaration

Le gouvernement multiplie les efforts pour soutenir le développement des Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME). Le ministère en charge du commerce a organisé le jeudi 25 juillet une formation à l’endroit des entrepreneurs sur le crowdfunding (financement participatif).

Axée sur le thème : « Levée de fonds par le crowdfunding : une solution alternative de financement pour les TPME/Startups », la formation a permis aux participants de découvrir les principes du financement participatif et les plateformes disponibles au niveau local, régional et international. Elle a également permis de présenter les étapes clés pour réussir une campagne de levée de fonds en ligne.

« Cette formation vise à outiller les entrepreneurs afin qu’ils puissent tirer pleinement parti des opportunités offertes par le financement participatif », a expliqué Mona Ayélé Ekué Amégnran, directrice de la Facilitation des conditions opérationnelles des entreprises au ministère du commerce.

Concrètement, le crowdfunding permet à un porteur de projet de collecter des ressources directement auprès du public via des plateformes numériques, sans recourir aux banques ou investisseurs traditionnels. Ce modèle apparaît comme un moyen efficace de mobilisation de fonds pour les entreprises.

Pour rappel, au Togo, les TPME représentent plus de 90 % du tissu entrepreneurial formel.

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Le Togo poursuit ses efforts pour consolider son système de prévention, de répression du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme. Une session de renforcement des capacités s’est tenue dans ce sens à l’endroit des différents acteurs impliqués les jeudi 25 et vendredi 26 septembre à Lomé.

L’initiative, portée par le ministère de l’économie et des finances, a permis d’aborder les questions liées à l’application des sanctions financières. L’objectif est de clarifier les rôles, d’harmoniser les procédures et de renforcer la coordination pour une mise en œuvre plus efficace du dispositif national.

« Les sanctions sont un outil indispensable pour protéger notre système financier et prévenir le financement du terrorisme. Leur efficacité dépend de la rapidité et de la coordination de nos actions », a souligné le président de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), Tchaa Bignonsi Aquiteme.

Pour rappel, le Togo multiplie les initiatives pour renforcer son cadre national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Le pays veille à l’adoption de textes législatifs et réglementaires conformes aux standards internationaux, notamment ceux du GAFI (Groupe d’Action Financière) et du GIABA (Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest).

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Liés par plusieurs années de partenariat, le Togo et l’Alliance Gavi vont porter leur coopération à un échelon supérieur. Une rencontre s’est tenue dans ce sens le mardi 23 septembre à Lomé entre le ministre de l’accès aux soins et de la couverture sanitaire, Jean-Marie Koffi Tessi, et une délégation de l’organisation internationale basée à Genève.

Les échanges ont porté sur le mécanisme de cofinancement vaccinal et les perspectives de coopération. L'occasion pour Riswana Soundardjee, représentant l’Alliance Gavi, de rappeler le principe de cofinancement selon lequel chaque pays doit participer à l’acquisition des vaccins ainsi qu’aux activités du Programme Élargi de Vaccination (PEV). L'objectif est de garantir l’appropriation nationale et d’atteindre tous les enfants, y compris les plus vulnérables ou dits « zéro dose ».

Pour le Togo, qui a atteint une couverture vaccinale de base supérieure à 90 %, l’ambition désormais est de préserver ces acquis et d’étendre l’accès aux enfants encore non vaccinés. La vaccination constitue également un levier important pour réduire la mortalité infantile, alléger la charge financière des ménages et soutenir durablement l’Assurance Maladie Universelle (AMU).

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Le Togo confirme sa position de hub aérien stratégique en plein essor. Le pays a obtenu mardi 23 septembre, le certificat de reconnaissance du Conseil de l’Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), l’une des plus hautes distinctions dans le domaine de l’aviation civile mondiale. 

La distinction a été remise au directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC-Togo), Idrissou Abdou Ahabou, à l’occasion de la 42ᵉ Assemblée de l’OACI, qui se tient à Montréal, au Canada.

Concrètement, le Togo est distingué pour ses efforts en matière de sûreté aérienne et dans la mise en œuvre des normes et pratiques recommandées (SARP) de l’OACI. Le pays a en effet, passé avec brio, l’audit de sûreté mené par l’organisation entre février et mars 2025, enregistrant un taux de conformité aux normes de sûreté supérieur à 90 %. 

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Dans les faits, le Togo est 1er en Afrique de l’Ouest et du Centre, 2ème en Afrique, et 3ème mondial, derrière le Kenya (91 %) et Israël (99 %)

Cette distinction de l’OACI est avant tout une victoire collective pour le Togo. Si ce prix nous honore, il nous engage également à maintenir et à renforcer ce niveau d’excellence, afin de consolider la place de Lomé comme hub aéronautique de référence en Afrique et dans le monde. Cette reconnaissance internationale nous motive à aller encore plus loin, à innover et à garantir aux compagnies aériennes, aux passagers et à nos partenaires un environnement aéronautique sûr et fiable”, a affirmé Idrissou Abdou Ahabou, après la réception du certificat. 

Plus d’une décennie après avoir identifié ses besoins dans le domaine de la propriété intellectuelle, le Togo franchit une nouvelle étape. Une rencontre nationale d’évaluation de la stratégie s’est ouverte mercredi 24 septembre à Lomé. 

Les travaux, qui réunissent des scientifiques, industriels, artistes, innovateurs, et autres experts du secteur, visent à analyser les progrès réalisés et opérer les ajustements nécessaires. L’ambition est notamment de faire de la propriété intellectuelle un levier de développement au cœur des politiques publiques pour le pays. 

Ces réflexions doivent nous permettre de mieux valoriser nos produits locaux”, a indiqué Adja Tchandikou, Directrice générale par intérim de l'Institut national de la propriété intellectuelle (INPIT), qui a rappelé la volonté du Togo d’explorer davantage ses capacités en la matière. Une feuille de route nationale, tenant des nouvelles avancées en termes d’innovation et de créativité est attendue à l’issue des concertations. 

Pour rappel au Togo, la gestion de la propriété intellectuelle est assurée depuis 2001 par l’INPIT, relais du pays auprès des instances continentale (OAPI) et mondiale (OMPI)

Le Togo et le Kazakhstan poursuivent le renforcement de leurs relations bilatérales. Les ministres des affaires étrangères des deux pays, Robert Dussey et Murat Nurtleu ont signé mercredi 24 septembre à New York (USA), un accord réciproque d’exemption de visas, pour les titulaires de passeports diplomatiques et de services des deux pays. 

L’acte, intervenu en marge des activités de la 80ème AG des Nations Unies, marque un nouveau pas dans la coopération entre Lomé et Astana. Établies il y a plus d’une décennie, les relations diplomatiques entre le Togo et le géant asiatique ont connu une avancée significative en 2023, à la faveur d’une visite du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, marquée par des engagements forts avec son homologue, Kassym-Jomart Tokayev. 

Depuis, les deux pays ont multiplié les contacts et posé plusieurs jalons comme la signature d’un protocole d’accord dans le domaine de la transformation digitale, et la nomination d’un ambassadeur à Lomé

Cet accord ouvre des perspectives intéressantes pour la coopération le long de l’axe Astana-Lomé dans divers secteurs de développement, tels que l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’éducation et les transports”, a d’ailleurs indiqué le chef de la diplomatie togolaise à l’issue de la cérémonie.

Avec cette exemption de visas, le Kazakhstan rejoint une longue liste de pays avec lesquels le Togo a conclu des ententes similaires. 

Le ministère des armées a dévoilé mercredi 24 septembre la liste définitive des candidats déclarés admis au concours d’entrée à l’école du service de santé des armées de Lomé (ESSAL), session 2025. Au total, 26 candidats, parmi lesquels 4 filles, ont été retenus à l’issue du processus de sélection

Ces derniers, dont la liste peut être consultée en ligne ou dans le quotidien officiel Togo Presse, sont d’ores et déjà attendus dès le vendredi 26 septembre à l’école, pour les formalités administratives. 

Pour rappel, l’ESSAL est l’une des principales structures de formation en santé des Forces armées togolaises (FAT).

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey s’est entretenu mardi 23 septembre à New York (USA), la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo. La rencontre s’est déroulée en marge des travaux de la 80ème Assemblée Générale des Nations Unies. 

Les discussions ont notamment porté sur la situation politique régionale, ainsi que le rôle constructif joué par le Togo sur le continent et au sein de la francophonie. Les deux personnalités ont par ailleurs évoqué les grandes échéances à venir, en particulier la prochaine conférence ministérielle de la Francophonie prévue en novembre à Kigali au Rwanda. 

Membre de la Francophonie depuis 1970, le Togo entretient une relation “exemplaire” avec l’Organisation. Le pays prend part régulièrement aux diverses activités initiées par l’institution francophone, et abrite le plus ancien bureau régional de l’Organisation.  

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Le Centre d'entraînement aux opérations de maintien de la paix (CEOMP) des Nations unies au Togo a abrité mardi une conférence publique dédiée à un hommage aux forces de défense et de sécurité (FDS). L’activité, organisée dans le cadre des activités des 20 ans du décès de Gnassingbé Eyadema, s’inscrivait par ailleurs dans la commémoration du 39ème anniversaire de l’agression terroriste du 23 septembre 1986.

Devant un parterre de personnalités et d’acteurs de la vie sociopolitique dont le Président du Sénat, le Médiateur de la République, des membres du gouvernement et des différentes composantes des forces armées togolaises (FAT), plusieurs conférenciers, professeurs des universités publiques du pays, sont revenus sur les sacrifices consentis par les FDS dans la recherche et le maintien de la paix et de la stabilité, ainsi que le rôle joué par le Général Gnassingbé Eyadema dans le renforcement des liens entre l’Armée et la Nation. 

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En dehors de leurs missions régaliennes, la conférence a également été l’occasion de souligner et de débattre sur la présence constante des forces de défense et de sécurité sur d’autres fronts, aussi bien sur le plan national qu’international, en particulier sur des questions de santé, d’éducation, d’environnement, ou encore de construction d'infrastructures à travers le génie militaire. 

Nous sommes tous appelés à un engagement collectif au service de la stabilité, de la cohésion sociale et du développement durable”, a exhorté lors des échanges, le ministre de l’administration territoriale et président du comité d’organisation des hommages au Père de la Nation, le Colonel Hodabalo Awate.  

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