RTG

RTG

Au Togo, la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) poursuit son expansion. Le Premier ministre, Victoire Dogbé a inauguré mercredi 23 avril, deux nouvelles usines sur le site : FHC Medica et NutriSource. 

Les médicaments essentiels désormais produits localement

Bâtie sur une surface de 7000 m2, FHC Medica est dédiée au secteur pharmaceutique. Elle dispose d’une capacité de production annuelle de 750 millions de comprimés, 150 millions de gélules et 30 millions de sirops, des médicaments génériques qui, a indiqué le top management, seront écoulés aussi bien sur le marché national que sous-régional. A ce jour, environ une centaine de jeunes togolais y sont déjà employés.

15486a

Vers de meilleurs rendements agricoles, grâce à des engrais adaptés  

Spécialisée dans la fabrication des engrais, NutriSource dispose pour sa part d’une capacité de production de 200.000 tonnes annuelles et d’une capacité de stockage de 60.000 tonnes. L’usine, soutenue par l’entreprise internationale Fertistream, entend notamment réduire les coûts logistiques et répondre aux besoins spécifiques des sols togolais, avec des formules flexibles, en lots réduits.

Il s’agit de deux pas de plus vers un Togo plus fort et plus autonome”, a salué la cheffe du gouvernement, en inaugurant les deux infrastructures.

Le Togo poursuit sa marche vers l’électrification totale. Les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Dapaong ont officiellement démarré le mardi 22 avril, à la faveur d’une cérémonie dirigée par le Président du Sénat, Barry Moussa Barqué, représentant le chef de l’Etat. 

C’est parti pour 13 mois de travaux, conduits par l’entreprise chinoise TBEA International Engineering, spécialisée dans la fabrication d’équipements de transport et de distribution d’énergie. L’infrastructure, une fois opérationnelle, disposera d’une capacité de 25 mégawatts-crête (MWc) qui seront fournis par 36 000 panneaux solaires posés sur une surface de 52 hectares. Cette capacité de production sera renforcée par un système de stockage de 40 mégawattheures, qui permettra de prolonger l’approvisionnement en électricité au-delà des périodes d’ensoleillement.  

En tout, près de 29.000 ménages répartis dans une soixantaine de localités rurales non desservies de la région seront alimentés à travers cette centrale, inscrite dans le cadre du Projet régional d’intervention urgente dans le secteur de l’énergie solaire (RESPITE), et intégrée au Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS). 

En exploitant le soleil, ressource abondante et gratuite sur notre sol, nous réduisons notre dépendance aux importations de carburant fossile, nous protégeons notre balance commerciale et nous renforçons notre souveraineté. C'est un projet à la croisée des ambitions économiques, de souveraineté énergétique et de développement durable. Sans électricité, pas de santé, pas d’éducation, pas d’industrie et donc pas d’emploi”, a affirmé le ministre délégué, Mawussi Kakatsi, lors du lancement des travaux. 

En rappel, d’autres projets de centrales solaires sont en cours sur le territoire, notamment à Sokodé (64 MWc), Awandjelo (40 MWc) et Agoè-Nyivé (7 MWc)

Après les zones 1 et 2, les opérations de révision des listes électorales dans la troisième zone vont également se poursuivre pendant une journée supplémentaire. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officiellement prorogé les activités au jeudi 24 avril.

La décision vise à permettre à tous les citoyens de cette zone d'obtenir leur carte d'électeur. “Les heures d'ouverture et de clôture des centres de révision sont maintenues de 07h00 à 17h00”, a précisé la CENI.

Pour rappel, la zone 3 regroupe les préfectures d’Assoli, Bassar, Binah, Cinkassé, Dankpen, Doufelgou, Kéran, Kozah, Kpendjal, Mô, Oti, Tandjouaré, Tchaoudjo, et Tône.

Au Togo, les trois médecins assermentés pour valider l’aptitude des candidats aux postes de Président de la République et de Président du conseil des ministres ont prêté serment le mardi 22 avril, devant la Cour constitutionnelle à Lomé. Il s’agit respectivement de Dagnra Anoumou Yaotsè (bactériologue-virologue), Baragou Soodougoua (cardiologue) et Saka Bayaki (dermatologue-vénérologue), tous en service au CHU Sylvanus Olympio et enseignants à la Faculté des sciences de la santé de l’Université de Lomé.

« Je jure de bien et fidèlement remplir ma mission dans le respect des lois de la République, de faire le rapport et de donner mon avis en mon honneur et en ma conscience, et de respecter le secret professionnel », ont-ils déclaré, devant le président de la Cour constitutionnelle, Djobo-Babakane Coulibaley, qui leur a donné acte de leur serment.

La désignation et l’assermentation de ce collège médical s’inscrivent dans le processus de mise en œuvre des nouvelles dispositions de la Constitution. Leur mission consistera à établir un rapport d’expertise sur l’état physique et mental de chaque candidat, condition indispensable à la validation des candidatures.

Pour rappel, le 18 avril dernier, la Cour constitutionnelle a tenu une audience au cours de laquelle les trois médecins ont été désignés.

Au Togo, la commune Agoè-Nyivé 2 va bientôt abriter un centre d’accueil destiné aux jeunes filles de la rue et à leurs enfants. La ministre en charge de la promotion de la femme, Kossiwa Zinsou-Klassou, a procédé la semaine dernière à la pose de la première pierre, marquant le début des travaux de construction.

Baptisé « Centre Éclore », le projet est porté par l’association belge Éclore ASBL avec le soutien du gouvernement. Il vise à offrir un accompagnement global aux bénéficiaires : appui psychologique, accès à l’éducation et à la formation professionnelle, ainsi qu’un suivi après réinsertion. Une fois achevé, le centre pourra accueillir jusqu’à 80 jeunes filles et leurs enfants.

« Le projet Éclore s’inscrit pleinement dans les priorités du gouvernement en matière de justice sociale, de protection des droits humains et d’autonomisation des femmes. Il répond à un enjeu majeur de la société : la réinsertion digne et durable des jeunes filles confrontées à des parcours difficiles », a indiqué la ministre.

Cette initiative vient soutenir les actions du gouvernement en faveur des populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants. Elle bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires locaux engagés dans la protection de l’enfance et l’inclusion sociale.

mercredi, 23 avril 2025 11:24

Visite du chef de l’Etat en Ouganda

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué mardi 22 avril une visite de travail en Ouganda. Le chef de l’Etat a été reçu à Kampala par son homologue, Yoweri Museveni. 

Au centre des échanges, des sujets d’intérêts communs entre les deux pays, et surtout des questions de sécurité régionale. Pays enclavé d’Afrique de l’Est, l’Ouganda se situe dans la Région des Grands Lacs, et est notamment entouré par la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, les deux pays actuellement opposés dans la crise dans l’Est de la RDC. 

Depuis sa désignation en tant que Médiateur de l’Union Africaine dans ce dossier, le leader togolais a initié une série de consultations diplomatiques et de missions de bons offices auprès des différentes parties.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) célèbre son cinquantième anniversaire cette année. Les célébrations de ce jubilé d'or ont été officiellement lancées mardi 22 avril à Accra (Ghana), en présence du Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, représentant le chef de l'État, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Placées sous le thème ‘ensemble plus forts pour un avenir meilleur’, ces célébrations seront déclinées en plusieurs activités organisées dans les divers États membres. L’occasion pour l’Organisation de mettre en lumière ses réalisations depuis sa création le 28 mai 1975, et de se pencher sur ses défis contemporains. 

Le Togo, membre fondateur de la Communauté, sera notamment l’hôte de plusieurs temps forts de cette célébration.

Au Togo, une cérémonie marquant la réception définitive des 2400 tonnes de riz offertes par la Chine au Togo s’est tenue le mardi 22 avril  à l’Agence Nationale pour la Sécurité Alimentaire du Togo (ANSAT) à Lomé. Le don, estimé à 20 millions de Yuans, soit environ 1,74 milliard de FCFA, s’inscrit dans le cadre du projet d’assistance alimentaire d’urgence et des engagements pris par l’Empire du Milieu lors du dernier Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC).

Les actes officiels de réception ont été signés par le Secrétaire général du ministère des affaires étrangères, Salifou Afo, et l’ambassadeur de Chine, Chao Weidong. Le riz, conditionné en 48.000 sacs de 50 kg, a été livré en quatre phases entre janvier et avril.

« Depuis le Sommet du FOCAC, il y a une dynamique exceptionnelle qui s’affiche dans le partenariat entre la Chine et le Togo, notamment sur le plan commercial », a souligné le diplomate chinois.

Pour sa part, le Secrétaire général du ministère a salué ce geste de solidarité, qui vient renforcer les efforts nationaux en matière de sécurité alimentaire, en particulier au profit des populations les plus vulnérables.

Après plusieurs décennies de coopération fructueuse, fondée sur l’amitié, la solidarité et le respect mutuel, le Togo et la Chine s’apprêtent à franchir un nouveau cap. L’an dernier, les deux pays sont convenus d’élever leurs relations bilatérales au rang de partenariat stratégique global.

Au Togo, le poste de pesage de Djéréhouye (Atakpamé) a été certifié conforme aux normes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). La certification, délivrée par l’Agence togolaise de métrologie (ATOMET), fait suite à une opération de vérification technique menée la semaine dernière.

L’infrastructure a été testée selon les standards internationaux de la métrologie légale (OIML), garantissant la fiabilité des contrôles effectués sur les véhicules en circulation. Cette conformité s’inscrit dans le cadre du règlement communautaire de l’Uemoa, qui harmonise les pratiques de pesage dans les pays membres de l’Union.

Afin d’assurer la continuité et la rigueur du dispositif, un contrôle métrologique sera effectué tous les six mois, accompagné d’un suivi technique trimestriel assuré par la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER). Ces mesures visent à préserver les infrastructures nationales de la surcharge routière, l’un des principaux facteurs de détérioration prématurée des chaussées.

« Lorsqu’un camion circule avec un chargement conforme, il consomme moins, pollue moins et endommage moins la route. Cela profite à tous : transporteurs, usagers, et surtout à l’environnement », a expliqué Tchandine Koffi, assistant chargé de l’informatique à la SAFER.

Situé à la sortie nord d’Atakpamé, le poste de Djéréhouye joue un rôle stratégique dans la régulation du trafic routier, notamment sur les corridors commerciaux reliant le sud et le nord du pays. Il permet de détecter les cas de surcharge, contribuant ainsi à renforcer la sécurité routière et à préserver les infrastructures. Ces dernières années, le Togo s’est fortement engagé dans la lutte contre la surcharge routière, en mettant en place des mesures strictes pour garantir la durabilité du réseau routier.

Au Togo, le ministère de l’industrie et de la promotion des investissements vient de lancer via l’Institut national de la propriété industrielle et de la technologie (INPIT), un concours destiné à encourager la créativité et à valoriser les innovations locales. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale de la créativité et de l'innovation, célébrée chaque 21 avril.

Le concours est ouvert aux jeunes innovateurs, inventeurs, chercheurs, artisans, startups et entrepreneurs, résidant au Togo ou issus de la diaspora, dont les projets ont un impact local. Les candidatures seront évaluées selon plusieurs critères, notamment le caractère innovant de la solution proposée, son impact potentiel, sa faisabilité technique et son originalité dans le contexte togolais.

Les meilleures innovations seront récompensées lors d’une cérémonie officielle prévue en août 2025. En plus de cette reconnaissance, les lauréats bénéficieront d’un accompagnement technique et juridique gratuit de l’INPIT, incluant des conseils en matière de valorisation, de structuration de projet et de protection juridique.

Les candidatures dont les modalités sont disponibles en ligne, sont ouvertes jusqu’au 21 juin.

Page 6 sur 876