Le gouvernement veut renforcer la compétitivité et la transparence du marché des biens et services. . Le ministère du commerce a organisé le jeudi 28 août une session de renforcement des capacités des acteurs économiques et de la société civile du Grand Lomé et de la région maritime.
La rencontre a permis de sensibiliser les participants à l’importance de la concurrence comme régulateur du marché et de présenter la Solution automatisée de marquage (SAM) des produits. Les innovations telles que la digitalisation des services du commerce et le numéro vert 8585 pour signaler les pratiques commerciales frauduleuses ont également été expliquées.
« La bonne compréhension et la maîtrise de ces outils sont des prérequis indispensables pour bâtir un cadre commercial sain, équitable et performant », a souligné le directeur de cabinet du ministère, Koffi Vinyo Mensah, à l’ouverture des travaux.
Pour rappel, cette nouvelle session de formation fait suite à celles d’Atakpamé et de Kara. L'objectif est d'instaurer un environnement commercial plus compétitif, équitable et durable, contribuant ainsi à la modernisation de l’économie.
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Le ministère du développement à la base, de l’inclusion financière, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a lancé depuis le 27 août, un concours de Pitch pour l’année 2025. L’initiative, prévue en marge de la deuxième édition du Di-Kéti, la grande rencontre des entrepreneurs, vise à promouvoir l’innovation et à valoriser le potentiel entrepreneurial de la jeunesse togolaise.
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— Ministère inclusion financière et secteur informel (@IFSIPRtg) August 27, 2025
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Concrètement, le concours s’adresse aux jeunes entrepreneurs et porteurs d’idées innovantes, aux startups déjà lancées, en phase de lancement ou de développement, ou encore aux projets à fort potentiel dans des secteurs spécifiques (digitalisation, commerce, technologie, inclusion financière, santé, éducation, agriculture, et autres domaines porteurs de croissance). Pour le ministère, il s’agit d'encourager l’esprit d’innovation et de créativité des jeunes, d’offrir une plateforme de visibilité aux porteurs de projets à fort impact, et de mettre en relation les jeunes entrepreneurs avec des experts, des investisseurs et des partenaires institutionnels.
Les lauréats, qui seront connus à l’issue de la phase finale, bénéficieront entre autres de prix et distinctions sous forme de financement, d’incubation et de renforcement de capacités, d’un accompagnement technique et d’un mentorat, ainsi que d’une visibilité auprès des investisseurs et partenaires stratégiques.
L'inscription, qui s’achève le 1er septembre, est gratuite et se fait exclusivement en ligne.
La Chambre de commerce et d'industrie du Togo (CCI-Togo) a accueilli le jeudi 28 août, une délégation du groupe chinois Lesso, leader mondial dans l’industrie des matériaux de construction, notamment les tuyauteries. Le groupe est en mission de prospection au Togo, avec pour objectif d’identifier des opportunités de partenariat avec les opérateurs économiques locaux.
Au cours d’une séance de travail, les échanges ont porté sur plusieurs aspects, dont la distribution et la fabrication locale de produits, la fourniture de solutions adaptées aux besoins du marché, ainsi que les opportunités dans les secteurs des matériaux de construction. Les deux parties ont également discuté des moyens de renforcer les capacités locales et d’adapter les solutions technologiques du groupe aux spécificités du marché togolais.
“Notre visite au Togo s’inscrit dans notre stratégie d’expansion en Afrique de l’Ouest. Nous souhaitons identifier des partenaires fiables pour distribuer nos produits, développer la fabrication locale et proposer des solutions adaptées aux besoins spécifiques”, a indiqué la directrice régionale pour l’Afrique du groupe Lesso, Winnie.
L’occasion pour le président de la CCI-Togo, José Kwassi Symenouh, de saluer le dynamisme des relations économiques entre le Togo et la Chine, marquées par plusieurs accords de coopération. Il a en outre encouragé les opérateurs togolais à saisir cette opportunité pour établir des relations d’affaires solides avec le groupe chinois.
Fondé en 1986, le groupe Lesso est présent sur les cinq continents avec plus de 30 unités de production. Fort de plus de 1000 chercheurs et détenteur de plus de 3000 brevets, il propose un catalogue de plus de 10.000 produits.
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La capitale togolaise abritera du 1er au 03 septembre prochain, la deuxième grande rencontre des entrepreneurs, le Di-Kéti. L’événement, porté par le Ministère du Développement à la base, de l’Inclusion financière, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, se veut un espace d’échanges, d’apprentissage et de réseautage.
Du 1er au 3 septembre 2025, le Centre International des Conférences de Lomé (CICL) derrière l’hôtel 2 février vibrera au rythme du Di-kéti, un grand rendez-vous dédié à l’entrepreneuriat. Inscrivez-vous sur ce lien - https://t.co/TcikGzzRVu#Diketi2025 pic.twitter.com/5qPYijgI24
— Ministère inclusion financière et secteur informel (@IFSIPRtg) August 28, 2025
Pendant trois jours, des centaines d’acteurs de l’écosystème entrepreneurial, jeunes porteurs de projets, start-ups innovantes, PME, structures d’accompagnement, investisseurs, décideurs publics, ou encore partenaires techniques et financiers sont attendus au Centre international des conférences de Lomé. Plusieurs activités phares sont prévues, notamment des conférences animées par des experts nationaux et internationaux, des panels et débats autour des enjeux actuels de l’entrepreneuriat et de l’innovation, des ateliers pratiques pour renforcer les compétences des jeunes entrepreneurs, ou encore des sessions de networking pour favoriser des partenariats et opportunités d’affaires.
En marge des activités, un grand concours de pitch est également organisé, pour promouvoir l’innovation et valoriser le potentiel entrepreneurial de la jeunesse togolaise.
Pour le ministère, l’ambition est de faire du Di-kéti, “un catalyseur d’idées et un accélérateur de projets”, qui contribue à la construction d’un environnement propice au développement de l’entrepreneuriat au Togo et dans la sous-région.
Les élus du peuple, au-delà de leur mission de contrôle de l’action gouvernementale, s’intéressent aux questions de santé et de bien-être des populations. Une séance d’échange sur les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR) s’est ouverte dans ce sens le mercredi 27 août à Kpalimé.
Face à l’urgence en matière de santé sexuelle, l’Assemblée nationale, en partenariat avec l’ATBEF et Ipas Afrique Francophone, organise du 27 au 29 août 2025 à Kpalimé un atelier avec les députés sur les Droits en Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR). L’initiative vise à… pic.twitter.com/F3e62FJF5k
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) August 28, 2025
Organisée avec l’appui de la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (DSME), en partenariat avec l’Association togolaise pour le bien-être familial (ATBEF) et Ipas Afrique Francophone, cette rencontre qui prend fin ce vendredi 29 août, vise à renforcer la compréhension des députés et leur engagement en matière de DSSR. L’objectif est de promouvoir un environnement législatif favorable à l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive au Togo.
« Le rôle du parlement, au-delà du vote des lois, consiste à anticiper les besoins des concitoyens, à garantir l’effectivité de leurs droits, et à créer les conditions d’un développement humain durable. En matière de DSSR, cela signifie qu’il faut promouvoir un environnement juridique qui protège, qui informe, qui accompagne et qui ne stigmatise pas », a souligné le directeur de cabinet, Kissao Tchourou, représentant le Président de l’Assemblée nationale.
Au Togo, des résultats significatifs ont été enregistrés en matière de santé sexuelle et reproductive grâce aux actions gouvernementales. La mortalité néonatale est passée de 40 décès pour 1000 naissances vivantes en 1998 à 27 en 2013, puis à 21 pour 1000 naissances vivantes en 2023. La mortalité infantile (enfants de moins d’un an) a également connu une baisse, passant de 77 décès pour 1000 naissances vivantes en 1998 à 49 en 2013, puis à 41 en 2017 et à 35 en 2023.
En outre, la mortalité infanto-juvénile (moins de 5 ans) a régressé de 71 décès pour 1000 naissances vivantes en 2017 à 58 en 2022. Quant à la mortalité maternelle, elle a diminué de 478 pour 100.000 naissances vivantes en 1998 à 401 en 2013, puis à 362 pour 100.000 en 2023.
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Au Togo, l’élection des maires et adjoints aura finalement lieu à partir du 10 septembre. Le processus qui s’étendra jusqu’au 12 septembre, concerne l’ensemble des 117 communes du pays.
Ces élections permettront de renouveler les exécutifs communaux et de renforcer la gouvernance locale, un maillon essentiel dans la mise en œuvre des politiques publiques de proximité. Concrètement, les conseillers municipaux, élus lors des précédents scrutins locaux, sont appelés à désigner en leur sein les maires et leurs adjoints.
« Il est impératif que tous les conseillers élus répondent présents afin d’assurer la mise en place des exécutifs municipaux », a indiqué le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awate, dans une note.
À terme, chaque commune sera dotée d’une équipe dirigeante capable de porter les priorités locales et d’améliorer la gestion des services de base. Le processus de décentralisation engagé depuis 2019 permet de renforcer la participation des populations aux décisions locales et de promouvoir un développement équilibré des territoires.
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Le Togo dispose désormais d’un plan stratégique actualisé pour orienter les actions de prévention, de traitement et de prise en charge des affections visuelles sur la période 2025-2027. Le nouvel outil a été validé les mercredi 27 et jeudi 28 août à Kpalimé par les acteurs de la santé.
Le document qui s’aligne sur les priorités du Plan national de développement sanitaire (PNDS), ambitionne de réduire la prévalence des déficiences visuelles dans le pays. Il intègre une stratégie de mobilisation des ressources, un budget détaillé et un dispositif de suivi-évaluation afin de garantir son efficacité. Il prend également en compte les enseignements tirés du plan précédent (2019-2024), dont l’évaluation a permis d’adapter les priorités aux réalités locales.
« L’œil est un organe noble, sans lequel l’homme ne peut se mouvoir facilement. L’atelier de Kpalimé est donc crucial pour valider un document stratégique qui servira de boussole à l’action gouvernementale dans le domaine de la santé oculaire », a souligné le directeur régional de la Santé des Savanes, Tohoédé Kossi.
Ces dernières années, le gouvernement a intensifié ses actions en faveur de la santé oculaire afin d’améliorer l’accès des populations aux soins spécialisés. Des campagnes gratuites de chirurgie de la cataracte sont régulièrement organisées, offrant la possibilité à de nombreux patients de recouvrer la vue. Le pays a également franchi une étape en éliminant le trachome en tant que problème de santé publique.
L’alimentation en courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers et périphéries de la capitale jusqu’au dimanche 31 août, a annoncé la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.
Concrètement, les coupures interviendront entre 9h et 14h au plus tard, selon les zones ciblées. À cet effet, le distributeur public d’électricité « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».
Programme des interruptions
Jeudi 28 août 2025
09h à 14h : Zones Champ de Tir, Dikamé, Agence Kégué, Bernard Kopé et leurs environs.
Dimanche 31 août 2025
09h à 14h : Zones Togo Frigo, Seven Food, STM, Top Food, Techniplast et leurs environs.
Le concours d’entrée au Collège militaire Eyadema (CME) au titre de l’année 2025 ? entre dans sa dernière ligne droite. Les candidats admis sont invités à se présenter le samedi 30 août à l’état-major des Forces armées togolaises pour les formalités administratives.
L’annonce faite par le ministère des Armées via un communiqué, précise que “tous ceux qui ne se seront pas présentés seront considérés comme démissionnaires”. Ils sont au total 72 candidats (32 pour la classe de 6ème et 40 pour la seconde), tous sexes confondus, attendus sur les lieux à 08 h 00, accompagnés d’un parent et munis d’une pièce d’identité.
La liste des candidats retenus peut être consultée sur le portail électronique du ministère et dans le quotidien national d’information Togo-Presse.
Le Togo veut renforcer la place des exploitants familiaux dans la construction de systèmes alimentaires durables, résilients et inclusifs. Une initiative phare a été lancée dans ce sens le mardi 26 août à Lomé, avec l’organisation de la première édition des Journées de l’agriculture familiale (JAFaT).
La démarche, portée par la Coordination togolaise des organisations paysannes et de producteurs agricoles (CTOP), vise à créer un cadre d’échanges et de réflexions autour des grands défis du secteur agricole. Elle entend analyser les enjeux auxquels font face les producteurs familiaux.
L'événement qui prend fin ce jeudi 28 août, aborde des thématiques telles que l’accès au foncier, la mécanisation, le financement, l’organisation des marchés et l’innovation agricole. L’objectif est de formuler des recommandations concrètes et de plaider auprès des partenaires techniques et financiers pour renforcer la résilience et la durabilité des exploitations familiales.
"Loin d’être une fête de l’agriculture, ces journées se veulent un cadre d’échanges sur les grands défis du secteur, afin d’analyser les enjeux et de réfléchir ensemble à la manière dont les producteurs familiaux, au-delà de leur rôle historique de nourrir la population, peuvent contribuer de façon significative à la croissance économique du pays", a indiqué le président de la CTOP, Ayéfoumi Olou-Adara.
Pour rappel, l’agriculture familiale regroupe des exploitations agricoles gérées par des familles, où les membres constituent la principale main-d’œuvre et assurent la production alimentaire pour leurs ménages et les marchés locaux. Elle englobe la culture de céréales, légumineuses, tubercules, ainsi que l’élevage et la petite production maraîchère.
Au Togo, le gouvernement soutient ces exploitations à travers des initiatives telles que la mise en place des ZAAP (Zones d’Aménagement Agricole Planifiées), les centres régionaux de mécanisation et le forum des producteurs agricoles, afin de renforcer la productivité, la durabilité et la résilience des exploitations familiales.