Le Togo a pris part la semaine dernière au 28ème congrès de l’Union postale universelle (UPU) à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Le pays, représenté par une délégation de la Société des postes, a remporté le prix du meilleur service client 2024.
La récompense est obtenue grâce à l’Express Mail Service (EMS), un service de la Société des Postes du Togo qui permet d’expédier et de recevoir les courriers express, à destination et en provenance de l’étranger. Elle vient souligner la qualité, la rapidité et la fiabilité des services offerts par EMS-Togo, ainsi que l’engagement et le professionnalisme des équipes qui travaillent quotidiennement à répondre aux attentes des clients.
« Nous sommes honorés par cette reconnaissance internationale qui reflète le travail acharné de nos équipes et la confiance de nos clients », a indiqué le directeur général de la Société des Postes du Togo, M. Kwasi Kwadzo Dzodzro.
Notons que le 28ème congrès a rassemblé 192 représentants des pays membres de l’UPU autour du thème : « Repenser l’avenir des services postaux dans un monde en profonde mutation et renforcer la coopération internationale ».
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Le peuple togolais a commémoré ce mardi le 39ème anniversaire de l’agression terroriste du 23 septembre 1986. Comme de coutume, plusieurs cérémonies d’hommage et de recueillement ont été organisées sur l’ensemble du territoire national.
En ce jour de mémoire nationale, j’ai déposé une gerbe à la Place des Martyrs, au nom du Président du Conseil, @FEGnassingbe en hommage aux victimes du 23 septembre 1986. Leur sacrifice reste gravé dans notre mémoire et guide notre engagement pour la paix et la souveraineté. pic.twitter.com/QGQw9JpJUv
— AWATE Hodabalo (@HodabaloAwate) September 23, 2025
A Lomé, le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière, Hodabalo Awate a effectué au nom du Président du Conseil, le traditionnel dépôt de gerbes à la Place des Martyrs. Plusieurs membres du gouvernement, ainsi que des autorités politiques, administratives, militaires, religieuses et locales ont pris part à cette activité solennelle.
Des cérémonies similaires se sont également déroulées de façon simultanée dans les chefs de lieux de région, sous la direction des gouverneurs et préfets.
Pour mémoire, le 23 septembre 1986, un commando lourdement armé s’était infiltré dans la capitale et avait pris d’assaut des points névralgiques, avant d’être neutralisé par les Forces Armées Togolaises (FAT). De nombreux militaires et civils togolais avaient perdu la vie dans cette attaque.
Le Togo maintient sa dynamique d’amélioration de son indice de développement humain (IDH). Après plusieurs années consécutives d’efforts, le pays est officiellement passé dans la catégorie des pays à développement humain moyen.
C’est l’une des principales conclusions du rapport 2025 du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), dévoilé lundi 22 septembre à Lomé par la ministre, Secrétaire générale de la Présidence du Conseil, Sandra ablamba Johnson.
Fidèle à son ambition d’un développement centré sur l’humain, le Togo vient de franchir un cap décisif : notre pays est désormais passé de la catégorie des nations à « indice de développement humain faible » à celle à « indice de développement humain moyen ».⤵️ pic.twitter.com/IOZm88MG4C
— Sandra ABLAMBA JOHNSON (@SandraA_JOHNSON) September 22, 2025
Avec un Indice de développement humain (IDH) de 0,571, contre 0,567 dans le précédent rapport, soit au-dessus du seuil de 0,550 qui distingue les pays à faible IDH de ceux à IDH moyen, le Togo se classe désormais au 161ᵉ rang mondial. Dans la sous-région ouest-africaine (Cedeao), le pays maintient sa 4ème place, et n’est devancé que par la Côte d’Ivoire (0,582) dans l’espace Uemoa.
Le #Togo passe dans la catégorie des pays à développement humain moyen ! Son indice de développement humain #IDH atteint 0⃣,5⃣7⃣1⃣. Le #RapportDH2025 du #PNUD explore les enjeux de l’#IA : inclusion, innovation, éthique. #HDR2025 #DéveloppementHumain pic.twitter.com/Af6ejlsnlF
— Pnud Togo (@PnudTogo) September 22, 2025
Placer l’humain au centre des priorités nationales
“Les fondements de cette progression ne sont que les résultats du choix stratégique du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé de placer l’humain au centre des priorités nationales. Les réformes ambitieuses impulsées ont permis d’améliorer les indicateurs de santé, d’éducation et le Revenu National Brut (RNB) par habitant”, a expliqué Sandra Johnson.
Pour rappel, le rapport sur le développement humain publié depuis 1990 par le PNUD est l’une des contributions phares de l’institution aux débats sur les problématiques de développement dans le monde. Le document dresse à travers un thème central, l’état des lieux des dimensions multisectorielles, en mettant en lumière les défis qui entravent le développement humain durable. Cette année, le document explore les enjeux de l’intelligence artificielle (IA) et propose plusieurs priorités aux Etats.
Le Togo dispose désormais d’un nouveau manuel pour l’enregistrement des faits d’état civil. Le document, une version actualisée, a été validé en fin de semaine écoulée au cours d’une rencontre qui avait réuni plusieurs acteurs.
L'initiative, soutenue par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), vise à renforcer les capacités des officiers et agents d’état civil, afin d’améliorer la qualité des actes délivrés et de sécuriser les données personnelles des citoyens. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour moderniser le système d’état civil et garantir l’accès aux droits fondamentaux de tous, dès la naissance.
« Ce guide pratique contribuera à renforcer la qualité du service public en matière d’état civil et à garantir une meilleure sécurisation des données personnelles », a souligné le directeur de l’administration territoriale et des frontières, Kadanga Patchassi.
Pour rappel, l’état civil constitue la mémoire juridique de la vie des citoyens, enregistrant les événements essentiels tels que la naissance, le mariage et le décès. Ces enregistrements sont indispensables pour garantir les droits fondamentaux des populations, faciliter l’accès aux services publics et permettre une planification efficace des politiques publiques.
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Le gouvernement togolais, à travers l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), a présenté à Lomé la nouvelle version de l’Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC). Cet outil, désormais calculé sur la base 2023, est au cœur du suivi de l’inflation dans l’espace UEMOA et constitue un instrument de référence pour l’élaboration et l’évaluation des politiques publiques.
Un outil rénové
L’IHPC est produit mensuellement depuis 1998 selon une méthodologie commune aux pays de l’UEMOA. Il avait été rénové en 2008 puis en 2014. Avec l’adoption de la base 2023, le Togo modernise son dispositif et s’aligne sur les normes internationales de classification (COICOP 2018).
« Le nouvel indice prend en compte les évolutions récentes de la consommation des ménages et s’aligne sur les standards internationaux. Il intègre plus de produits, plus de points de vente et repose sur des méthodes de collecte modernisées », a souligné Akoly Gentry, Directeur général de l’INSEED, lors de la présentation officielle.
Le nouveau panier couvre désormais 810 produits contre 647 auparavant, soit plus de 20 000 variétés suivies dans 4 790 points de vente, contre 1 520 en 2014. Chaque mois, près de 36 000 relevés de prix sont collectés par sept équipes couvrant tout le territoire. La collecte est désormais digitalisée via l’application Phoenix-UEMOA, pour garantir la fiabilité des données et leur comparabilité au niveau régional.
Une consommation en mutation
Les pondérations, issues de l’Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM 2021), révèlent une recomposition des habitudes de consommation. La part de l’alimentaire, bien que toujours dominante, recule de 32,8 % à 27,9 %. Les services progressent : restaurants et hébergement passent à 16,5 %, le transport à 12,1 %, l’information et la communication à 8,1 %, et la santé à 5,7 %. À l’inverse, le logement et l’énergie baissent de 12 % à 8,3 %, tandis qu’une nouvelle rubrique, « assurances et services financiers », apparaît pour la première fois.
Inflation sous contrôle
Les données montrent que l’inflation a atteint un pic en 2022, autour de 7 à 8 %, avant de ralentir à 5 % en 2023 puis à environ moins de 3 % en 2024. En 2025, elle pourrait tomber sous les 1% selon l’INSEED. Ce repli reflète la normalisation progressive des prix internationaux et l’effet de la politique monétaire menée par la BCEAO, ainsi que les mesures de soutien mises en place par le gouvernement depuis 2022.
Un instrument stratégique
Au-delà de la statistique, l’IHPC sert à indexer salaires, pensions et contrats, à ajuster les agrégats macroéconomiques et à suivre le respect des critères de convergence de l’UEMOA.
La rénovation de l’indice a été rendue possible grâce au soutien de la Commission de l’UEMOA, de la BCEAO, de la Banque mondiale, d’AFRISTAT et du FMI. Elle marque une étape importante dans la modernisation du système statistique national et renforce la crédibilité du Togo dans le pilotage de ses politiques économiques et sociales, selon
La Société des Postes du Togo (SPT) suspend provisoirement l’envoi de colis à destination des États-Unis. Ceci, en raison de la nouvelle réglementation douanière américaine qui impose désormais le paiement des droits avant le départ des marchandises.
Dans ce contexte, les compagnies aériennes et les prestataires agréés, chargés de percevoir et de reverser ces droits, ont été contraints d’interrompre leurs opérations en direction des États-Unis. Des solutions susceptibles d’alléger les contraintes actuelles devraient être bientôt trouvées, a rassuré la SPT.
Pour rappel, depuis avril dernier, les exportations togolaises vers les États-Unis sont soumises à un tarif de base de 10 %, dans le cadre d’une nouvelle vague de droits de douane appliqués à plusieurs pays africains.
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Le Haut Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) s'apprête à lancer le 29 septembre prochain, une nouvelle session d’indemnisation. L’activité, prévue jusqu’au 3 octobre, concerne les victimes non vulnérables de la région Centrale.
Les opérations se dérouleront dans les locaux de la préfecture de Sotouboua. Elles prendront en compte les populations des cantons d’Adjengré, Aouda, Boudjoundé, Fazao, Kasaboua, Kériadé, Cessaro, Sotouboua, Tabindé, Tchébébé, Tittigbè pour la préfecture de Sotouboua et les cantons de Blitta, Niki Niki pour la préfecture de Blitta.
Les victimes, dont la liste est disponible sur le portail électronique de l’institution et affichée dans les bureaux des mairies et préfectures concernées, sont invitées à se munir de pièces d’identité en cours de validité. S’agissant des victimes dont les noms ne figurent pas sur la liste, elles sont invitées à « faire preuve de patience et de compréhension en attendant leur tour d’indemnisation ».
Cette nouvelle opération fait suite à celles déjà organisées dans les Plateaux, la Kara et les Savanes.
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La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) poursuit l'extension de la couverture de l’Assurance maladie universelle (AMU) à de nouvelles catégories de bénéficiaires. Une campagne nationale de mise à jour des informations et de production de cartes uniques d’assurance est en cours au profit des bénéficiaires de pensions viagères et de rentes ayant travaillé hors du pays (Bénin, Burkina-Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Sénégal) mais étant régulièrement payés par la CNSS.
L’opération, en cours jusqu’au 15 octobre au siège de l'institution à Lomé concerne également leurs ayants droit, les veuves, veufs et orphelins. L'objectif est de garantir un accès facilité aux prestations de l’Assurance maladie universelle (AMU) et d’assurer une meilleure gestion et une meilleure traçabilité des informations personnelles au sein de la CNSS.
De fait, les pensionnés sont invités à se présenter avec la carte nationale d’identité, le passeport ou la carte consulaire, la photocopie légalisée de leur acte de naissance et une photo d’identité récente sur fond blanc. Les conjointes et conjoints, veuves ou veufs, doivent quant à eux, se munir de l’acte de mariage légalisé, de leur acte de naissance légalisé et d’une photo d’identité récente, tandis que les orphelins fournissent leur acte de naissance légalisé et une photo d’identité récente.
« Une période de carence de trois mois, s'étendant d'octobre à décembre 2025, sera observée avant la jouissance effective des prestations de l'AMU, à compter du 1er janvier 2026 », a précisé la CNSS.
Pour rappel, l'assurance maladie universelle, opérationnelle depuis l'an dernier, vise à étendre la couverture des soins de santé à toutes les catégories de la population et à renforcer la protection sociale sur l’ensemble du territoire.
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Au lendemain de leur nomination, les nouveaux présidents des universités de Lomé et de Kara ont officiellement pris leur fonction. Des cérémonies de passation de service avec les présidents sortant ont en effet été organisées au sein des deux institutions.
Récemment nommés, les nouveaux présidents des Universités de Lomé et de Kara ont pris fonction ce jour. Les deux Présidents sortants, Professeurs Kokou Tcharrie et Adama Kpodar, ont adressé leurs remerciements au Président du Conseil pour la confiance et remercié l’ensemble des… pic.twitter.com/0ObGy5VzQ0
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) September 21, 2025
A Lomé, le Professeur Kossivi Hounaké a pris les commandes en présence du ministre de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, et s’est engagé à poursuivre les réformes engagées. Le successeur du Professeur Adama Kpodar, qui entend inscrire son mandat dans une dynamique de modernisation, d’inclusion et de rayonnement académique, a notamment insisté sur la nécessité de consolider les acquis, d’améliorer les conditions de vie et d’étude sur le campus de Lomé et de renforcer les liens entre l’université et les secteurs socio-économiques.
A Kara, la Professeure Grâce Prénam Houzou-Mouzou a officiellement pris le relais du Professeur Kokou Tcharie, à l’issue d’une cérémonie en présence du conseiller technique du Ministre à Kara. La nouvelle responsable, première femme au Togo à présider une université, s’est dite prête à relever les défis, et faire rayonner davantage la seconde université publique du pays.
Le Togo a été élu vendredi 19 septembre au sein du Conseil des Gouverneurs de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA). Ceci, à l’issue de la 69ᵉ session de la Conférence générale de l’institution, organisée à Vienne, en Autriche.
Le Togo a été élu ce vendredi au sein du Conseil des Gouverneurs de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique @iaeaorg, à l’issue de la 69ᵉ session de la Conférence générale qui s’est tenue à Vienne, en République d’Autriche. Cette élection marque une avancée diplomatique… pic.twitter.com/nYv7D8dGzi
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) September 20, 2025
Élu pour une durée de deux ans (2025-2027) aux côtés de dix autres pays parmi lesquels l’Arabie Saoudite, la Belgique, ou encore le Niger (l’autre pays africain de la liste), le Togo rejoint une instance de décision stratégique pour la politique nucléaire civile mondiale.
Principal organe exécutif de l’AIEA, le Conseil des gouverneurs joue en effet un rôle central dans la gouvernance de l’Agence. Il supervise notamment ses activités opérationnelles, approuve son budget, évalue les accords de garanties nucléaires et soumet des recommandations à l’Assemblée générale des Nations unies. En rejoignant cette entité, le pays renforce sa diplomatie d’ouverture, de paix et de partenariat, et dispose d’une nouvelle tribune à la résonance internationale pour faire entendre sa voix, contribuer aux grandes décisions internationales, et renforcer ses capacités nationales dans des domaines scientifiques et technologiques majeurs.
“Cette avancée est l’illustration concrète de la vision d’un Togo moderne, souverain, et moteur d’initiatives multilatérales portée par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé”, a commenté la Présidence du Conseil, après l’annonce de l’élection.
#IAEAGC | The countries newly elected to serve on the IAEA’s 35-member Board of Governors for 2025–2027 are:
— IAEA - International Atomic Energy Agency ⚛️ (@iaeaorg) September 20, 2025
?? Belgium
?? Chile
?? Jordan
?? Lithuania
?? Niger
?? Peru
?? Philippines
?? Portugal
?? Romania
?? Saudi Arabia
?? Togo
Congratulations! ?https://t.co/ROOaEwCr4Z pic.twitter.com/ZgylQ9x26v
Pour rappel, le Togo, membre de l’Agence depuis 2012, a fait le choix d’une utilisation pacifique du nucléaire pour répondre à ses ambitions de développement. Depuis 2020, le pays s’est, dans cette logique, doté d’un arsenal législatif, d’une autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaires, et d’un commissariat à l’énergie atomique.