RTG

RTG

Au Togo, une stratégie nationale de gestion de la transhumance pour la période 2026-2030 se prépare. Des actions ont démarré dans ce sens à travers des rencontres de pré-validation du nouveau plan qui se sont tenues simultanément cette semaine à Tsévié et à  Dapaong.

Concrètement, ces assises ont permis de présenter le contenu du projet aux parties prenantes locales, d’identifier les réalités, besoins, contraintes et opportunités spécifiques aux différentes régions, et de recueillir leurs propositions d’amendements. Il s’agissait en outre d’actualiser le PGT (Plan de gestion de la transhumance) adopté en 2014 afin de l’adapter aux évolutions récentes du secteur, aux nouveaux enjeux de cohabitation entre agriculteurs et éleveurs, ainsi qu’aux impératifs de sécurisation foncière.

« Le plan doit refléter les défis institutionnels et environnementaux actuels. L’objectif est d’aboutir à une transhumance apaisée et durable », a souligné l’expert filières animales de la FAO, Kohoe Yawovi à la rencontre de Tsévié.

Les travaux se poursuivront à Kara, Sokodé, Atakpamé et Kpalimé. L’ambition à terme est de disposer d’un Plan de gestion de la transhumance clair et réaliste, qui serve de référence pour toutes les parties prenantes et permette d’assurer une cohabitation pacifique entre agriculteurs et éleveurs sur l’ensemble du territoire.

Lire aussi :

Transhumance : un numéro vert pour signaler les incidents

Le Togo dispose désormais d’un référentiel national dédié à l’Education au développement durable (EDD-Togo). L’outil a été validé le mercredi 26 novembre au cours d’une rencontre qui a réuni plusieurs acteurs à Lomé.

L’initiative, portée par le ministère de l’Éducation en collaboration avec l’UNESCO, vise à renforcer le rôle de l’éducation dans la promotion de modes de vie durables, la protection de l’environnement et la gestion responsable des ressources naturelles. Elle s’inscrit dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable, notamment l’ODD 4, qui concerne l’accès de tous à une éducation de qualité et la promotion de l’apprentissage tout au long de la vie.

Une équipe sera chargée de coordonner la mise en œuvre du programme : former les personnels éducatifs et diffuser les bonnes pratiques dans les établissements scolaires. Parmi les actions prévues figurent la création d’environnements d’apprentissage innovants, l’évaluation de la durabilité des infrastructures scolaires et le soutien aux actions des jeunes et des collectivités locales engagés dans la promotion de l’éducation au développement durable.

« Cette démarche constitue une opportunité majeure pour harmoniser les actions existantes, renforcer leur efficacité et créer une synergie en faveur du développement durable. Elle permettra de doter les enfants, les jeunes et les adultes de connaissances, de compétences, de valeurs et de comportements nécessaires pour adopter des modes de vie durables », a souligné le secrétaire général du ministère de l’Éducation, Emmanuel Ahiya.

À l’horizon 2030, l’ambition est de faire de l’éducation un véritable levier du développement durable, en dotant tous les apprenants de connaissances, de compétences et de valeurs qui leur permettront d’adopter des modes de vie responsables et de contribuer activement à la protection de l’environnement.

Les commissions permanentes du Sénat, seconde chambre du Parlement, sont désormais opérationnelles. Les sénateurs ont procédé à leur ratification le mardi 25 novembre au cours d’une séance plénière.

En tout, sept commissions permanentes ont été installées, conformément au règlement intérieur de l’institution, et sont dédiées à des domaines spécifiques : les lois constitutionnelles, la législation et l’administration générale ; les droits de l’homme, la santé, la population et l’action sociale ; les finances et le développement économique ; l’agro-pastorale, l’aménagement du territoire, l’environnement, les changements climatiques et le développement local ; les relations extérieures et la coopération ; et enfin la défense et la sécurité.

1 reu

Chargées d’examiner en profondeur les projets et propositions de loi soumis à la seconde chambre du Parlement, ces commissions jouent un rôle central dans le fonctionnement du Sénat. Elles sont notamment chargées de formuler des avis et recommandations, et de veiller à la conformité des textes aux dispositions légales et réglementaires.

Avec la ratification de ces commissions, le Sénat s’apprête à son tour à se pencher sur le projet de loi de finances, exercice 2026, actuellement en examen à l’Assemblée nationale

Initialement prévu pour s’achever cette année, le mandat des délégués pays du Haut Conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE) va se poursuivre. Le ministère en charge des Togolais de l’extérieur a en effet prorogé leur mission d’un an. Ils sont en tout 48 délégués, à raison de 22 pour l’Afrique, 14 pour l’Europe, 7 pour l’Asie-Océanie et 5 pour l’Amérique.

La décision s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la stratégie nationale de mobilisation et d’engagement de la diaspora. L’ambition est de finaliser la relecture du statut du HCTE, afin d’adapter le rôle de l’institution et les missions des délégués pays aux exigences d’une mobilisation plus efficace et d’un engagement renforcé au service du développement national.

Pour rappel, le HCTE, mis en place en 2019, est un organe consultatif non lucratif. Interface entre le gouvernement et la diaspora togolaise, Il a pour mission de représenter tous les Togolais résidant à l’étranger, d’assurer leur pleine participation au développement économique, social et culturel du pays, de défendre leurs droits et intérêts et de faciliter leur intégration dans leurs pays de résidence.

Le Togo siège officiellement pour la première fois au Comité du patrimoine mondial de l’Unesco. Le pays a été élu le lundi 24 novembre à Paris à l’issue de la 25ème session de l’Assemblée générale des États parties à la Convention de 1972 sur la protection du patrimoine mondial culturel et naturel.

Installé pour une durée de quatre ans (2025-2029) aux côtés d'une douzaine de pays, parmi lesquels l’Arménie, le Koweït ou encore la Tanzanie, le Togo rejoint l’instance chargée de la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial. Le Comité, qui se réunit une fois par an, détermine également l'utilisation du fonds du patrimoine mondial et alloue l’assistance financière suite aux demandes des États parties. Il décide en outre de l’inscription des sites sur la Liste du patrimoine mondial et de leur retrait.

Le Togo s'engage à porter la voix de l'Afrique et à œuvrer pour une meilleure représentativité géographique et thématique de la Liste du patrimoine mondial, à promouvoir des approches innovantes en matière de conservation et de gestion des sites”, a indiqué le chef de la diplomatie, Robert Dussey, à l’annonce de l’élection, saluant ainsi cette victoire diplomatique et culturelle pour le pays.

Ces dernières années au Togo, des efforts significatifs ont été déployés pour la préservation et la valorisation des trésors culturels et naturels du pays. Plusieurs initiatives ont été lancées pour protéger le patrimoine architectural, les sites historiques et les zones naturelles, tout en sensibilisant les communautés locales à leur importance.

Au Togo, le gouvernement veut mieux comprendre et encadrer l’usage de l’intelligence artificielle (IA) dans la gestion publique. Un symposium axé sur le thème : « La démocratie à l’épreuve de l’intelligence artificielle (IA), quel rôle dans la gouvernance publique ? » a eu lieu dans ce sens le mardi 25 novembre à Lomé, réunissant des représentants des ministères, des institutions publiques et de la société civile

La rencontre, qui s’inscrivait dans le cadre de la célébration en différée de la journée internationale de la démocratie, observée chaque 15 septembre, a permis d’examiner les opportunités et les risques liés à l’usage croissant de l’IA dans l’action publique. L’objectif était d’analyser comment l’intelligence artificielle peut soutenir la gouvernance tout en préservant les principes démocratiques.

« La démocratie du XXIᵉ siècle ne pourra perdurer que si elle parvient à intégrer les mutations de son époque, tout en demeurant fidèle à ses fondements », a souligné le directeur du renforcement démocratique, Oubo M’bo.

L’initiative, portée par le ministère de la Justice et des Droits Humains, intervient dans un contexte où les technologies émergentes transforment profondément les modes de gouvernance et les interactions entre les citoyens et les institutions publiques. Une stratégie nationale d’intelligence artificielle est d’ailleurs en élaboration pour favoriser son adoption dans les politiques publiques et encourager la recherche ainsi que l’innovation dans divers domaines.

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part à Luanda en Angola, au septième sommet des dirigeants de l’Union européenne (UE) et de l’Union africaine (UA). L’événement, qui marquait le 25ème anniversaire du partenariat entre les deux entités, intervenait surtout à un moment crucial pour les deux continents, confrontés à plusieurs défis sécuritaires et majeurs. 

Intervenant au cours des travaux, le leader togolais a rappelé les enjeux de la collaboration entre l’Europe et l’Afrique, et appelé à une coopération structurée pour la paix et la stabilité. 

Dans un monde marqué par la défiance et la fragmentation, la paix est redevenue un enjeu global, elle n’est plus un acquis mais un combat quotidien et ce combat, l’Afrique et l’Europe doivent le mener ensemble. La sécurité africaine et la sécurité européenne sont indissociables” a-t-il d’abord souligné devant ses pairs. 

Pour orienter de manière cohérente ce paradigme de partenariat, Faure Gnassingbé a insisté sur l’importance de construire une architecture de paix commune entre l’Union européenne et l’Union africaine, fondée sur la coopération, la confiance mutuelle et la résilience des populations, avec une stabilité mondiale portée par l’Afrique : “Nous devons reconnaître que la paix et la sécurité sont des biens publics mondiaux dont la première prise en charge est, et reste africaine. La stabilité de l’Afrique conditionne celle du monde”, a-t-il clamé. 

afrique copy

Appel à un multilatéralisme rénové 

Pour faire face à la fragmentation du monde, le Président du Conseil a en outre appelé à une rénovation du multilatéralisme : “Le multilatéralisme ne doit pas être abandonné, mais il doit être rénové. C’est précisément le moment de défendre un multilatéralisme plus juste et plus représentatif. Nous ne défendons pas le multilatéralisme par nostalgie, mais par nécessité”, a-t-il détaillé, avant d'appeler “à une coopération renforcée entre l’Afrique et l’Europe pour préserver un ordre mondial stable et équitable".

Enfin, Faure Gnassingbé a invité les dirigeants africains et européens à affirmer une ambition simple : celle d’une Afrique et d’une Europe solidaires, qui privilégient la coopération plutôt que la compétition, la confiance plutôt que la peur. “Une Afrique souveraine et stable réduit les vulnérabilités européennes. Une Europe lucide et engagée renforce la sécurité et la souveraineté africaines”, a-t-il conclu, rappelant que les intérêts des deux continents sont profondément convergents.

La Société aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT) a lancé, le lundi 24 novembre, la “Semaine de la sécurité”, une initiative visant à consolider la culture de la sécurité à l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE). L'événement, qui en est à sa 3ème édition, est organisé cette année autour du thème : « Sécurité des vols, chaque geste compte ».

C’est donc parti pour cinq jours d’ateliers, de démonstrations, de campagnes d’information et d’activités interactives, destinés à promouvoir les bonnes pratiques et la coordination entre les différents acteurs de la plateforme aéroportuaire. Avec comme objectifs d’identifier les éventuelles lacunes, de proposer des recommandations et d’enraciner la culture de la sécurité aussi bien chez le personnel que chez les usagers.

« Face à l’évolution du trafic aérien et aux menaces de plus en plus complexes, notre priorité est de garantir un environnement sûr pour tous les usagers et le personnel de l’AIGE. La sécurité des vols ne dépend pas d’une seule personne, mais de l’engagement collectif de tous les acteurs impliqués », a indiqué le directeur général adjoint de la SALT, Michel Tchangani.

52584551

Pour rappel, des exercices de simulation d’urgence de sécurité sont régulièrement organisés afin de tester la réactivité des équipes, d’identifier les points à améliorer et de s’assurer que tous les protocoles sont maîtrisés en cas d’incident réel.

Au Togo, de nouveaux critères sont désormais appliqués pour l’évaluation de certaines matières dans le cadre de l’examen du Certificat d’études du premier degré (CEPD). La décision, actée par un arrêté du ministre de l’éducation, entrera en vigueur dès la session 2026 et concerne les épreuves de rédaction, de calcul mental, de problème et de dictée.

Dans le détail, la rédaction sera notée sur dix points, répartis entre compétences linguistiques, idées et contenu, structure organisationnelle, présentation et originalité. Le calcul mental comprendra désormais dix questions, chacune valant un point. L’épreuve de problème sera évaluée sur vingt points, tandis que la dictée attribuera 0,25 point par mot correctement écrit, avec un maximum de quarante mots pris en compte.

L’objectif de cette réforme, a expliqué le ministère, est « d’améliorer davantage la qualité des évaluations et l’objectivité dans la notation des compétences acquises par les apprenants ».

Pour rappel, le CEPD est l’examen qui ouvre les portes du collège. Cette année, il est prévu du 16 au 18 juin 2026.

Sur la route nationale 1, les conducteurs de poids lourds en direction du sud sont invités à emprunter le tronçon Sadori - Nali - Katchamba - Guérin Kouka - Kabou - Bassar - Sokodé (RN17). Ceci, en raison d’un accident survenu à l’entrée de la ville de Kanté, provoquant le blocage complet de la circulation.

La mesure annoncée par le gouvernorat de la région des Savanes vise à assurer la fluidité du trafic et la sécurité des usagers jusqu’à la réouverture complète de la RN1. “Des dispositions urgentes sont prises à cet effet”, a rassuré le gouverneur de la région, Affoh Atcha-Dedji.

Les usagers sont invités à faire preuve de vigilance et de prudence. En rappel, la RN1 relie Lomé à Cinkassé et est longue de 667 km.

Page 7 sur 951