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La capitale togolaise a accueilli mercredi 23 avril, la première session des consultations politiques entre le Togo et le Qatar. Cette activité s’inscrivait dans le prolongement du mémorandum d’entente signé à Doha en avril 2018, dans le sillage des relations diplomatiques établies officiellement en 1997. 

Les discussions, conduites par les secrétaires généraux des ministères des affaires étrangères des deux pays, Afo Salifou et Ahmed Bin Hassan Al Hammadi, ont été l’occasion de structurer davantage la coopération bilatérale autour de questions d’intérêt commun. Les deux parties ont ainsi procédé à une évaluation globale du cadre juridique de coopération, identifié les domaines prioritaires de collaboration et dessiné des perspectives concrètes pour renforcer le partenariat dans les années à venir. 

Sur le plan économique, la délégation qatarie a fait part de son intérêt pour le potentiel d’investissement qu’offre le Togo, à travers ses projets structurants comme la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA), entre autres. Plusieurs secteurs sont d’ailleurs dans le viseur de Doha, tels que les mines, l’agriculture, la logistique, l’industrie pharmaceutique et le textile. 

La session a en outre permis d’évoquer d’autres domaines de développement (éducation, santé, social, lutte contre le terrorisme) et de convergence de points de vue sur le plan international. 

Nouveau mémorandum

À l’issue des travaux, un nouveau mémorandum d’entente a été signé, dans le domaine de la jeunesse et des sports. Des manœuvres de renforcement de la coopération dans d’autres secteurs et sur des projets concrets (bourses d’études aux étudiants togolais, développement d’infrastructures éducatives, éducation numérique, partenariats universitaires), ont parallèlement été débattues et devraient faire l’objet de discussions, lors de la prochaine session prévue à Doha.

Bâtir un axe Lomé-Doha solide 

Pour les deux pays, la tenue de cette première session marque un jalon stratégique dans le raffermissement des relations bilatérales. Pour rappel, lors de sa dernière visite officielle dans le pays émirati en 2022, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé et son homologue, Son Altesse Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, avaient réaffirmé leur ambition de bâtir un axe bilatéral solide, structuré et résolument tourné vers une prospérité partagée.

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Les contrôles relatifs au paiement de la Taxe Professionnelle Unique (TPU) des transporteurs pour le compte des trois premiers mois de 2025 vont démarrer le 1er mai sur toute l’étendue du territoire national. L’annonce a été faite par l’Office togolais des recettes (OTR), via un communiqué.

La perception de cette taxe « se poursuit au titre du premier trimestre 2025 conformément aux dispositions de l’article 57 du Livre des procédures fiscales », indique l’Office, qui appelle les transporteurs à se conformer aux dispositions en vigueur.

Communément appelée “trimestre”, elle se calcule sur une base forfaitairement déterminée et sur le chiffre d'affaires estimé par l'administration fiscale.

Pour rappel, l’OTR a défini des grilles tarifaires selon le poids économique de chaque catégorie de véhicule, notamment le nombre de places et le tonnage, afin de préserver l’équité dans le paiement de la TPU.

Au Togo, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) a alerté sur l’organisation par certaines personnes ou associations, de formations non autorisées sur ses produits. Dans un communiqué, l’institution a rappelé les règles relatives à ses activités de formation et appelé la population à la vigilance.

De fait, les séances de formation “sont exclusivement conduites par le personnel du FNFI, les agents des institutions de microfinance partenaires (PSF), ainsi que les membres de la Fédération des Bénéficiaires des Services Financiers (FEBESEF)”, a rappelé le Fonds avant de préciser que “toutes ses formations, organisées sur l’ensemble du territoire, sont gratuites et font l’objet d’une inscription préalable”.

La population est invitée à se rapprocher des institutions de microfinance partenaires, des bureaux préfectoraux ou régionaux de la FEBESEF pour des informations sûres. Quant aux auteurs de ces actes, « le FNFI se réserve le droit d’engager des poursuites à leur encontre ».

Lancé en 2014, le FNFI totalisait, à fin janvier 2025, 113,55 milliards FCFA de financements octroyés à 1,9 million de bénéficiaires.

Au Togo, le processus d’admission à l’École de formation des officiers des Forces Armées Togolaises (EFOFAT) au titre de l’année 2025 se poursuit. Le ministère des Armées a, dans un communiqué, invité les candidats en lice à se présenter le samedi 10 mai pour les épreuves écrites.

Les candidats des régions Maritime et des Plateaux sont attendus à l’école du camp Général Gnassingbé Eyadéma à Lomé, tandis que ceux des régions Centrale, Kara et Savanes passeront leurs examens au lycée Kara 1. Ils devront être sur les lieux à 6h00, munis de leur pièce d’identité en cours de validité.

La liste des candidats retenus ainsi que le programme des épreuves peuvent être consultés dans le Quotidien national d’information Togo Presse et sur le portail du ministère.

L’EFOFAT, située à Pya (400 km au nord de Lomé), a pour mission de former les futurs officiers des FAT à travers un enseignement académique, militaire et moral rigoureux.

Au Togo, le Port de Lomé maintient sa dynamique de performance. En 2024, 30,6 millions de tonnes de marchandises ont été manutentionnées sur la plateforme portuaire, a annoncé le directeur général, le Contre-Amiral Fogan Adégnon.

Ce chiffre, dévoilé le mercredi 23 avril lors d’une journée de partage des performances avec les médias, révèle une progression de 1,85 % par rapport à l'année précédente.

Dans le détail, l'importation a diminué de 3,77 %. S’agissant des exportations, elles ont enregistré une régression notable de 19,72 %. En revanche, le transbordement a connu une hausse de 7,11 %, atteignant 20.233.379 tonnes en 2024, contre 18.890.485 tonnes en 2023.

Concernant les dessertes maritimes, le Port a accueilli 1525 navires en 2024 contre 1 554 en 2023, soit une légère baisse de 1,97 %. Toutefois, le nombre de navires commerciaux a progressé, passant de 1411 en 2023 à 1440 l’année écoulée.

Cette performance est portée par la poursuite des réformes en matière de digitalisation des procédures portuaires. Le Port de Lomé a en effet franchi un nouveau cap en dématérialisant totalement les processus d’enlèvement des marchandises et de paiement des factures. Ce palier franchi, les opérations sont désormais simplifiées et sécurisées.

Parmi les innovations majeures figurent l'intégration automatique des factures, ainsi que la mise en service d’un portail client destiné à centraliser les requêtes et réclamations. En parallèle, le règlement des factures peut désormais se faire en ligne, en lien direct avec les systèmes de paiement des banques partenaires.

Autre avancée significative : le déploiement de la plateforme “GUFORD”, qui centralise les formalités liées au commerce maritime. Cet outil vise à fluidifier les échanges de documents et à optimiser les déclarations, tout en renforçant la compétitivité du Port et en facilitant les échanges commerciaux à l’international.

« En 2025, nous restons résolument tournés vers l’innovation, la modernisation et la performance durable afin de répondre aux exigences du commerce maritime », a indiqué le directeur général.

Au Togo, la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) poursuit son expansion. Le Premier ministre, Victoire Dogbé a inauguré mercredi 23 avril, deux nouvelles usines sur le site : FHC Medica et NutriSource. 

Les médicaments essentiels désormais produits localement

Bâtie sur une surface de 7000 m2, FHC Medica est dédiée au secteur pharmaceutique. Elle dispose d’une capacité de production annuelle de 750 millions de comprimés, 150 millions de gélules et 30 millions de sirops, des médicaments génériques qui, a indiqué le top management, seront écoulés aussi bien sur le marché national que sous-régional. A ce jour, environ une centaine de jeunes togolais y sont déjà employés.

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Vers de meilleurs rendements agricoles, grâce à des engrais adaptés  

Spécialisée dans la fabrication des engrais, NutriSource dispose pour sa part d’une capacité de production de 200.000 tonnes annuelles et d’une capacité de stockage de 60.000 tonnes. L’usine, soutenue par l’entreprise internationale Fertistream, entend notamment réduire les coûts logistiques et répondre aux besoins spécifiques des sols togolais, avec des formules flexibles, en lots réduits.

Il s’agit de deux pas de plus vers un Togo plus fort et plus autonome”, a salué la cheffe du gouvernement, en inaugurant les deux infrastructures.

Le Togo poursuit sa marche vers l’électrification totale. Les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Dapaong ont officiellement démarré le mardi 22 avril, à la faveur d’une cérémonie dirigée par le Président du Sénat, Barry Moussa Barqué, représentant le chef de l’Etat. 

C’est parti pour 13 mois de travaux, conduits par l’entreprise chinoise TBEA International Engineering, spécialisée dans la fabrication d’équipements de transport et de distribution d’énergie. L’infrastructure, une fois opérationnelle, disposera d’une capacité de 25 mégawatts-crête (MWc) qui seront fournis par 36 000 panneaux solaires posés sur une surface de 52 hectares. Cette capacité de production sera renforcée par un système de stockage de 40 mégawattheures, qui permettra de prolonger l’approvisionnement en électricité au-delà des périodes d’ensoleillement.  

En tout, près de 29.000 ménages répartis dans une soixantaine de localités rurales non desservies de la région seront alimentés à travers cette centrale, inscrite dans le cadre du Projet régional d’intervention urgente dans le secteur de l’énergie solaire (RESPITE), et intégrée au Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS). 

En exploitant le soleil, ressource abondante et gratuite sur notre sol, nous réduisons notre dépendance aux importations de carburant fossile, nous protégeons notre balance commerciale et nous renforçons notre souveraineté. C'est un projet à la croisée des ambitions économiques, de souveraineté énergétique et de développement durable. Sans électricité, pas de santé, pas d’éducation, pas d’industrie et donc pas d’emploi”, a affirmé le ministre délégué, Mawussi Kakatsi, lors du lancement des travaux. 

En rappel, d’autres projets de centrales solaires sont en cours sur le territoire, notamment à Sokodé (64 MWc), Awandjelo (40 MWc) et Agoè-Nyivé (7 MWc)

Après les zones 1 et 2, les opérations de révision des listes électorales dans la troisième zone vont également se poursuivre pendant une journée supplémentaire. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officiellement prorogé les activités au jeudi 24 avril.

La décision vise à permettre à tous les citoyens de cette zone d'obtenir leur carte d'électeur. “Les heures d'ouverture et de clôture des centres de révision sont maintenues de 07h00 à 17h00”, a précisé la CENI.

Pour rappel, la zone 3 regroupe les préfectures d’Assoli, Bassar, Binah, Cinkassé, Dankpen, Doufelgou, Kéran, Kozah, Kpendjal, Mô, Oti, Tandjouaré, Tchaoudjo, et Tône.

Au Togo, les trois médecins assermentés pour valider l’aptitude des candidats aux postes de Président de la République et de Président du conseil des ministres ont prêté serment le mardi 22 avril, devant la Cour constitutionnelle à Lomé. Il s’agit respectivement de Dagnra Anoumou Yaotsè (bactériologue-virologue), Baragou Soodougoua (cardiologue) et Saka Bayaki (dermatologue-vénérologue), tous en service au CHU Sylvanus Olympio et enseignants à la Faculté des sciences de la santé de l’Université de Lomé.

« Je jure de bien et fidèlement remplir ma mission dans le respect des lois de la République, de faire le rapport et de donner mon avis en mon honneur et en ma conscience, et de respecter le secret professionnel », ont-ils déclaré, devant le président de la Cour constitutionnelle, Djobo-Babakane Coulibaley, qui leur a donné acte de leur serment.

La désignation et l’assermentation de ce collège médical s’inscrivent dans le processus de mise en œuvre des nouvelles dispositions de la Constitution. Leur mission consistera à établir un rapport d’expertise sur l’état physique et mental de chaque candidat, condition indispensable à la validation des candidatures.

Pour rappel, le 18 avril dernier, la Cour constitutionnelle a tenu une audience au cours de laquelle les trois médecins ont été désignés.

Au Togo, la commune Agoè-Nyivé 2 va bientôt abriter un centre d’accueil destiné aux jeunes filles de la rue et à leurs enfants. La ministre en charge de la promotion de la femme, Kossiwa Zinsou-Klassou, a procédé la semaine dernière à la pose de la première pierre, marquant le début des travaux de construction.

Baptisé « Centre Éclore », le projet est porté par l’association belge Éclore ASBL avec le soutien du gouvernement. Il vise à offrir un accompagnement global aux bénéficiaires : appui psychologique, accès à l’éducation et à la formation professionnelle, ainsi qu’un suivi après réinsertion. Une fois achevé, le centre pourra accueillir jusqu’à 80 jeunes filles et leurs enfants.

« Le projet Éclore s’inscrit pleinement dans les priorités du gouvernement en matière de justice sociale, de protection des droits humains et d’autonomisation des femmes. Il répond à un enjeu majeur de la société : la réinsertion digne et durable des jeunes filles confrontées à des parcours difficiles », a indiqué la ministre.

Cette initiative vient soutenir les actions du gouvernement en faveur des populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants. Elle bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires locaux engagés dans la protection de l’enfance et l’inclusion sociale.

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