Depuis plusieurs jours, un message relayé sur les réseaux sociaux attribue au ministère de l’économie et des finances des sessions d’investissement en ligne. Dans un communiqué publié ce lundi 02 juin, le ministère a formellement démenti être à l’origine de cette note d’information.
Il s’agit d’une “tentative grossière d’escroquerie”, a indiqué le ministère avant de rappeler que “ses communications sont exclusivement diffusées à travers des voies officielles, notamment les médias publics”.
La population est invitée à faire preuve de vigilance face à ces pratiques. Quant aux auteurs des messages, “ils s’exposent à la rigueur des lois et règlements”, a en outre précisé le département ministériel.
Pour rappel, en janvier dernier, le département avait déjà fait l’objet d’une tentative similaire.
Au Togo, les nouveaux tarifs de vente de l’énergie électrique fixés depuis le 24 mars par arrêté, restent toujours en vigueur. C’est ce qu’a affirmé vendredi 30 mai, la Compagnie Energie Electrique (CEET), dans un démenti officiel et une mise au point, après la parution d’informations faisant état d’une suspension provisoire de la tarification.
? ??????????́ ?? ?? ???? (????????? ?́?????? ?́????????? ?? ????) Il nous a été donné de constater, juste après l'émission radiophonique de la CEET du 30 mai 2025 sur radio Lomé relative à l'application de la nouvelle… pic.twitter.com/8EaekMIDJs
— Ministère des Mines et des Ressources Énergétiques (@mineenergie_tg) May 31, 2025
Concrètement, le distributeur public a procédé à un réaménagement de son système de vente de crédits d'électricité prépayés. Ceci, a expliqué la direction générale, “afin de permettre aux clients d'effectuer de façon souple les opérations d'achat de crédits d'électricité prépayés et un règlement étalé sur le mois des charges fixes inhérentes aux nouveaux tarifs définis dans l'arrêté”. Dans ce sens, les nouveaux ajustements initiés par le ministère chargé des ressources énergétiques restent inchangés.
Pour rappel, la mesure s’inscrit dans un programme de redressement, destiné à d’optimiser le système national d’approvisionnement et de distribution de l’énergie, et à stabiliser la fourniture.
Quelques mois après un premier échange, les discussions se poursuivent entre l’Assemblée nationale et le Système des Nations Unies (SNU) pour accélérer la modernisation de l’institution législative. Le vendredi 30 mai dernier, le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Sevon-Tépé Adédzé, a reçu en audience la coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Togo, Coumba Sow.
Le Président de l’Assemblée nationale, SEM @kodjo_adedze, a eu des échanges fructueux, ce vendredi 30 mai 2025, avec Madame @CoumbaDSow, Coordonnatrice résidente du @UN_Togo.
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) May 30, 2025
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre les Nations Unies et le… pic.twitter.com/ZtuiZsDB7w
Au cœur des échanges, la modernisation des services publics, notamment par la digitalisation du travail parlementaire. Les deux personnalités ont évoqué les moyens d’introduire des outils numériques afin de simplifier les procédures, renforcer la transparence et rapprocher davantage le parlement des populations.
« La digitalisation permettrait aux députés de gagner en temps et en efficience dans la mise en œuvre régulière de leur travail et de leurs programmes », a indiqué la coordonnatrice du SNU, réaffirmant le soutien du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) dans la concrétisation de ce projet.
Un autre point essentiel abordé concerne la participation des jeunes à la vie politique et aux activités parlementaires. L’ambition est de stimuler leur engagement citoyen et de les familiariser avec le fonctionnement des institutions démocratiques.
Le Togo va boucler une nouvelle opération sur le marché des titres publics de l'Union monétaire ouest-africaine, le jeudi 5 juin prochain. Le Trésor public veut lever 20 milliards FCFA.
L’opération est une émission de Bons assimilables du Trésor (BAT). Dans le détail, le nominal est fixé à un million FCFA sur la maturité de 182 jours et stipulé à des taux d'intérêt multiples.
Notons que le Togo a déjà levé 209,5 milliards FCFA sur son objectif annuel fixé à 332 milliards FCFA.
Au Togo, l’édition 2025 de la campagne nationale de reboisement a été officiellement lancée le dimanche 1er juin, journée de l’arbre. Le ton a été donné à Lomé par le ministre de l'environnement et des ressources forestières, Katari Foli-Bazi.
Lancement de la #Campagnenationaledereboisement édition 2025 au ministère de l'environnement et des ressources forestières @MerfGouvtg@TogoOfficiel @presidencecstg @FEGnassingbe @GouvTg @CommunicationTg @ActuTogo @remapsentg @radiokaratg#Reboisementhttps://t.co/Y5gPMq7nGb
— Ministère en charge de l'Environnement Togo (@MerfGouvtg) June 1, 2025
C’est donc parti pour 12 mois de reboisement intensif. Si 2 millions d’arbres ont été mis en terre le 1er juin sur le territoire national, l’objectif de la campagne, a rappelé le ministre, est de rester engagé pour l’atteinte des ambitions nationales : planter un milliard d’arbres d’ici à 2030 et faire passer le taux de couverture forestière à 26 % sur la même période.
« Ce n’est plus une action d’un jour, mais une mobilisation continue », a insisté le ministre.
? Journée nationale de l’arbre | Ce 1er juin, la représentation nationale ?? a mis en terre 200 plants pour marquer sa contribution à l’ambition décennale d’un milliard d’arbres d’ici 2030.
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) June 1, 2025
Le Président de @assnatTogo @kodjo_adedze a donné l’exemple en plantant un araucaria… pic.twitter.com/N8D8R7OWeo
Pour rappel, des membres de l’exécutif et des officiels ont également participé à la journée de l’arbre.
Au Togo, Mansoor Hamayun a été officiellement nommé le vendredi 30 mai, conseiller auprès du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, avec effet immédiat.
Fondateur et président de Minexx, une entreprise spécialisée dans la mise en place de chaînes d’approvisionnement durables et transparentes pour les minéraux critiques, le nouveau conseiller est également cofondateur de BBOXX, une entreprise qui a contribué à électrifier des zones rurales non desservies grâce à des solutions d’énergie renouvelable, dans plusieurs pays dont le Togo.
Reconnu pour sa structuration de partenariats innovants avec des gouvernements africains, en appui à des politiques inclusives, durables et centrées sur les besoins des populations, Mansoor Hamayun a levé à ce jour plus de 200 millions de dollars de capitaux de développement, pour financer des projets d’envergure.
Sa nomination contribuera significativement à la mise en œuvre des initiatives phares du Togo, grâce à son expertise sur les questions de développement durable, d’entrepreneuriat et de promotion des partenariats public-privé à l’échelle continentale.
Après sept années d’exercice, l’ambassadeur de Chine, Chao Weidong, est arrivé en fin de mission au Togo. Le diplomate a fait ses adieux, vendredi 30 mai, au président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, lors d’une audience à Lomé.
Le point du partenariat entre le Togo et la Chine était ce 30 mai 2025 à Lomé, au cœur des échanges entre le Président du Conseil, @FEGnassingbe et le diplomate chinois Weidong Chao en fin de mission. Après sept ans de mission, l’ambassadeur chinois se réjouit de « l’hospitalité… pic.twitter.com/XanTOofpgA
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) May 30, 2025
Les échanges entre les deux personnalités ont notamment été l’occasion de faire le point de la coopération bilatérale entre le Togo et la Chine, qui s’est renforcée depuis le dernier sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) en 2024. « Je quitte le Togo avec beaucoup de satisfaction parce que la coopération sino-togolaise affiche un dynamisme exceptionnel à partir du sommet du FOCAC 2024 qui a ouvert un nouveau chapitre de l’amitié et du partenariat entre les deux pays. Des projets de coopération sont en cours d’exécution et bien d’autres en préparation », a indiqué Chao Weidong, à l’issue de la rencontre.
Établie depuis 1972, la coopération entre Lomé et Pékin a franchi une nouvelle étape décisive ces dernières années, avec la montée du partenariat au rang de partenariat stratégique global, soit, le niveau le plus élevé dans la hiérarchie diplomatique chinoise, impliquant un dialogue renforcé et une coordination accrue dans les domaines politique, économique, sécuritaire et multilatéral. Les deux pays partagent également une convergence de vues sur les grands enjeux internationaux, notamment ceux liés à la paix, à la sécurité, au climat et à la gouvernance mondiale.
Au siège de la représentation nationale, ce vendredi 30 mai 2025, le Président de l’Assemblée nationale, SEM @kodjo_adedze a accordé une audience à Son Excellence Monsieur Chao Weidong, Ambassadeur de la République populaire de Chine au Togo, en fin de mission diplomatique après… pic.twitter.com/4JZUrsd8Wa
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) May 30, 2025
Avant d’être reçu par le Président du Conseil, l’ambassadeur avait entamé sa tournée d’adieu en début de journée par une rencontre avec le président de l'Assemblée nationale, Kodjo Sevon-Tépé Adédzé.
Le secteur agricole togolais bénéficie d’un nouvel appui significatif. Le gouvernement, représenté par le ministre de l’économie et des finances, et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé mercredi 28 mai à Abidjan, deux accords de financement d’un montant cumulé de 38,90 millions de dollars US (environ 22,44 milliards FCFA), pour le développement d’infrastructures résilientes au climat dans les Zones spéciales de transformation agro-industrielle.
Le financement, paraphé en marge des assemblées annuelles de l’institution, est constitué d’un don de 16,73 milliards FCFA du Fonds vert pour le climat, administré par le groupe bancaire, et d’un prêt de 5,71 milliards FCFA de l’institution désormais présidée par le mauritanien Sidi Ould Tah. S’il marque une étape importante dans la coopération entre le Togo et la BAD, il s’agit surtout d’une première continentale. “Nous nous réjouissons d’avoir signé ces deux accords car il s’agit du premier financement du Fonds vert pour le climat destiné à soutenir la Zone spéciale de transformation agro-industrielle au Togo et même en Afrique. Il est opportun d’élargir notre soutien à la transformation du secteur agricole tout en tirant parti des technologies d’énergie renouvelable”, a d’ailleurs souligné la vice-présidente du Groupe bancaire chargée du Développement régional, de l'Intégration et de la Prestation de services, Nnenna Nwabufo.
L’aboutissement de ce projet du Fonds vert pour le climat est une nouvelle illustration de la volonté du pays de “promouvoir une croissance inclusive et durable, par la promotion d’une agriculture résiliente au changement climatique, conformément à la vision de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025”, a pour sa part affirmé Essowè Barcola.
Initialement fixées au 10 juillet, les prochaines élections municipales se tiendront une semaine plus tard, soit le jeudi 17 juillet 2025. Ce report, officialisé par un décret du Président du Conseil sur proposition de la CENI, fait suite aux sollicitations formulées récemment par les acteurs politiques.
Cette nouvelle convocation du corps électoral modifie légèrement le calendrier. Ainsi, la campagne électorale s’ouvrira désormais le mardi 1er juillet à 0 heure sur toute l’étendue du territoire national, et s’achèvera le mardi 15 juillet à 23h59. Quant aux forces de l’ordre qui seront déployées pour la sécurisation des opérations de vote, elles voteront par anticipation le lundi 14 juillet, soit trois jours avant le scrutin.
En outre, le nombre de conseillers municipaux et d’adjoints au maire à élire, modifié récemment à la faveur d’un nouveau décret, reste maintenu à son niveau initial de 1527 personnes, conformément aux dispositions légales de 2018.
Les dispositions du 21 mai dernier fixant ce nombre à 1667, entreront en vigueur à compter des élections municipales suivant celles de 2025, a précisé le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière, Hodabalo Awate.
Le Fonds monétaire international (FMI) et le gouvernement togolais ont trouvé un accord au niveau des services dans le cadre de la deuxième revue du programme économique soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC). Cet accord technique, conclu après des échanges à Lomé et à Washington, ouvre la voie à un nouveau décaissement de 44 millions de droits de tirage spéciaux (DTS), soit environ 58,4 millions de dollars, sous réserve de validation par le conseil d’administration du FMI.
Mis en place en mars 2024, le programme vise à renforcer la soutenabilité de la dette, appuyer une croissance inclusive et accélérer les réformes structurelles. Le FMI salue la résilience de l’économie togolaise, dont la croissance est estimée à 5,3 % en 2024, avec une projection à 5,2 % pour 2025. L’inflation a reculé à 2,6 % en avril 2025, contre plus de 7 % deux ans plus tôt.
Tous les critères de performance ont été atteints à l’exception de celui lié à l’équilibre budgétaire. Selon le FMI, des dépenses imprévues, liées notamment à des aides d’urgence en réponse aux inondations et à des subventions agricoles, ont entraîné une accumulation de dette plus rapide que prévue.
Malgré cela, l’institution reconnaît les avancées réalisées, notamment le renforcement de l’analyse des risques budgétaires et la recapitalisation de la dernière banque publique. Une réforme du cadre des marchés publics est en cours, avec l’engagement de publier les bénéficiaires effectifs. Un audit de gouvernance commandé par les autorités togolaises est également en préparation. La prochaine revue du programme est prévue pour le second semestre 2025.