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L’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) vient de lancer un appel à candidature à l’intention des jeunes togolais âgés de 18 à 40 ans. En tout, 100 jeunes seront recrutés et formés dans trois domaines : la mécanique agricole, la soudure et fabrication d’équipements agricoles, ainsi que l’électricité d’engins agricoles.

Dans le détail, 60 places sont dédiées à la mécanique agricole, 20 à la soudure et à la fabrication d’équipements agricoles, et 20 à l’électricité d’engins agricoles. Cette formation intensive et pratique, d’une durée de six mois, est entièrement prise en charge par le gouvernement et sera sanctionnée par un Certificat de Compétence Professionnelle (CCP) reconnu par l’État.

Les postulants doivent être titulaires d’un Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA) et du BEPC, d’un Certificat de Qualification Professionnelle (CQP), d’un Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP), d’un Brevet de Technicien (BT) ou de tout autre diplôme équivalent. Les informations complémentaires peuvent être obtenues à travers le numéro vert 8384 de l’ANPE.

Le dépôt des dossiers s’effectue en ligne jusqu’au dimanche 14 décembre.

Une délégation du Tribunal du commerce de Guinée Conakry séjourne depuis quelques jours dans la capitale togolaise dans le cadre d’un stage d’immersion. La mission, conduite par le Président de section du Tribunal du commerce de Conakry, Kaman Kouadio, veut s’inspirer des bonnes pratiques togolaises dans le domaine de la justice commerciale.

Concrètement, il s’agit pour les membres de la délégation d’observer le fonctionnement quotidien du Tribunal du commerce de Lomé, d’échanger avec leurs homologues togolais et d’identifier les mécanismes qui contribuent à l’efficacité de la justice commerciale. Ils s’intéressent notamment aux procédures de traitement des dossiers, aux outils de gestion mis en place et aux pratiques visant à renforcer la célérité et la transparence des décisions.

« Ce stage d’immersion au Togo est une opportunité unique d’observer et d’apprendre des pratiques qui ont fait leurs preuves, afin de moderniser et professionnaliser notre justice commerciale », a indiqué Kaman Kouadio à l’issue d’une rencontre avec le ministre en charge de la Justice, Pacôme Adjourouvi, le jeudi 27 novembre.

Ces dernières années au Togo, plusieurs réformes ont été engagées pour moderniser la justice commerciale, notamment à travers la digitalisation des procédures et le renforcement des capacités des magistrats. Ces initiatives ont permis d’aboutir à une célérité dans le traitement des dossiers et de renforcer la confiance des acteurs économiques dans le système judiciaire.

Au Togo, 20.942 accidents de la circulation ont été recensés entre 2022 et 2024, entraînant 28.501 blessés et 1826 décès.

Ces chiffres, dévoilés le mercredi 26 novembre lors du lancement de la 14ème Journée africaine de la sécurité routière (JASR), mettent en lumière l’urgence de renforcer les actions de prévention et d’innovation pour réduire les risques sur les routes. Cette nouvelle édition, axée sur le thème : « Innover pour la sécurité routière : tirer parti de la technologie pour un avenir très sûr », a permis de rappeler l’importance des outils technologiques dans la prévention des accidents et d’encourager une mobilisation collective pour améliorer la sécurité des usagers.

« L’ambition nationale est de bâtir un écosystème où l’humain est soutenu par la technologie afin de réduire drastiquement les accidents », a expliqué Michel Tindano, secrétaire général du ministère des transports routiers, aériens et ferroviaires.

Pour sa part, le directeur des transports routiers et ferroviaires, Dermane Tadjudini, a insisté sur l’intégration des nouvelles technologies dans la sécurité routière.

« Le Togo a déjà entamé leur intégration à travers les simulateurs de conduite, les radars de vitesse et d’autres dispositifs en cours d’étude. L’objectif reste de déployer progressivement ces innovations pour réduire les accidents et promouvoir une conduite responsable chez tous les usagers », a indiqué Dermane Tadjudini.

Dans la région des Savanes, les spéculations observées sur les prix du ciment en fin d’année devraient être maîtrisées. Une rencontre de concertation a eu lieu dans ce sens le mercredi 26 novembre entre le gouverneur Atcha-Dédji Affoh et les distributeurs de ciment.

La réunion a permis de discuter des causes des hausses récurrentes, qui font parfois passer le prix de la tonne de ciment de 81.000 F CFA à 100.000 FCFA, ainsi que des mesures pour assurer le respect du prix conventionnel. L’occasion de rappeler aux distributeurs l’importance de se conformer aux tarifs officiels en vigueur.

Tout dépassement expose les contrevenants aux sanctions prévues par la réglementation nationale”, a précisé le gouvernorat.

Pour rappel, des contrôles de prix s’effectuent régulièrement sur tout le territoire national afin de garantir le respect des tarifs officiels et protéger le pouvoir d’achat des consommateurs. Ces actions visent à assurer un marché du ciment stable, transparent et équitable pour tous.

Au Togo, une stratégie nationale de gestion de la transhumance pour la période 2026-2030 se prépare. Des actions ont démarré dans ce sens à travers des rencontres de pré-validation du nouveau plan qui se sont tenues simultanément cette semaine à Tsévié et à  Dapaong.

Concrètement, ces assises ont permis de présenter le contenu du projet aux parties prenantes locales, d’identifier les réalités, besoins, contraintes et opportunités spécifiques aux différentes régions, et de recueillir leurs propositions d’amendements. Il s’agissait en outre d’actualiser le PGT (Plan de gestion de la transhumance) adopté en 2014 afin de l’adapter aux évolutions récentes du secteur, aux nouveaux enjeux de cohabitation entre agriculteurs et éleveurs, ainsi qu’aux impératifs de sécurisation foncière.

« Le plan doit refléter les défis institutionnels et environnementaux actuels. L’objectif est d’aboutir à une transhumance apaisée et durable », a souligné l’expert filières animales de la FAO, Kohoe Yawovi à la rencontre de Tsévié.

Les travaux se poursuivront à Kara, Sokodé, Atakpamé et Kpalimé. L’ambition à terme est de disposer d’un Plan de gestion de la transhumance clair et réaliste, qui serve de référence pour toutes les parties prenantes et permette d’assurer une cohabitation pacifique entre agriculteurs et éleveurs sur l’ensemble du territoire.

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Le Togo dispose désormais d’un référentiel national dédié à l’Education au développement durable (EDD-Togo). L’outil a été validé le mercredi 26 novembre au cours d’une rencontre qui a réuni plusieurs acteurs à Lomé.

L’initiative, portée par le ministère de l’Éducation en collaboration avec l’UNESCO, vise à renforcer le rôle de l’éducation dans la promotion de modes de vie durables, la protection de l’environnement et la gestion responsable des ressources naturelles. Elle s’inscrit dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable, notamment l’ODD 4, qui concerne l’accès de tous à une éducation de qualité et la promotion de l’apprentissage tout au long de la vie.

Une équipe sera chargée de coordonner la mise en œuvre du programme : former les personnels éducatifs et diffuser les bonnes pratiques dans les établissements scolaires. Parmi les actions prévues figurent la création d’environnements d’apprentissage innovants, l’évaluation de la durabilité des infrastructures scolaires et le soutien aux actions des jeunes et des collectivités locales engagés dans la promotion de l’éducation au développement durable.

« Cette démarche constitue une opportunité majeure pour harmoniser les actions existantes, renforcer leur efficacité et créer une synergie en faveur du développement durable. Elle permettra de doter les enfants, les jeunes et les adultes de connaissances, de compétences, de valeurs et de comportements nécessaires pour adopter des modes de vie durables », a souligné le secrétaire général du ministère de l’Éducation, Emmanuel Ahiya.

À l’horizon 2030, l’ambition est de faire de l’éducation un véritable levier du développement durable, en dotant tous les apprenants de connaissances, de compétences et de valeurs qui leur permettront d’adopter des modes de vie responsables et de contribuer activement à la protection de l’environnement.

Les commissions permanentes du Sénat, seconde chambre du Parlement, sont désormais opérationnelles. Les sénateurs ont procédé à leur ratification le mardi 25 novembre au cours d’une séance plénière.

En tout, sept commissions permanentes ont été installées, conformément au règlement intérieur de l’institution, et sont dédiées à des domaines spécifiques : les lois constitutionnelles, la législation et l’administration générale ; les droits de l’homme, la santé, la population et l’action sociale ; les finances et le développement économique ; l’agro-pastorale, l’aménagement du territoire, l’environnement, les changements climatiques et le développement local ; les relations extérieures et la coopération ; et enfin la défense et la sécurité.

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Chargées d’examiner en profondeur les projets et propositions de loi soumis à la seconde chambre du Parlement, ces commissions jouent un rôle central dans le fonctionnement du Sénat. Elles sont notamment chargées de formuler des avis et recommandations, et de veiller à la conformité des textes aux dispositions légales et réglementaires.

Avec la ratification de ces commissions, le Sénat s’apprête à son tour à se pencher sur le projet de loi de finances, exercice 2026, actuellement en examen à l’Assemblée nationale

Initialement prévu pour s’achever cette année, le mandat des délégués pays du Haut Conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE) va se poursuivre. Le ministère en charge des Togolais de l’extérieur a en effet prorogé leur mission d’un an. Ils sont en tout 48 délégués, à raison de 22 pour l’Afrique, 14 pour l’Europe, 7 pour l’Asie-Océanie et 5 pour l’Amérique.

La décision s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la stratégie nationale de mobilisation et d’engagement de la diaspora. L’ambition est de finaliser la relecture du statut du HCTE, afin d’adapter le rôle de l’institution et les missions des délégués pays aux exigences d’une mobilisation plus efficace et d’un engagement renforcé au service du développement national.

Pour rappel, le HCTE, mis en place en 2019, est un organe consultatif non lucratif. Interface entre le gouvernement et la diaspora togolaise, Il a pour mission de représenter tous les Togolais résidant à l’étranger, d’assurer leur pleine participation au développement économique, social et culturel du pays, de défendre leurs droits et intérêts et de faciliter leur intégration dans leurs pays de résidence.

Le Togo siège officiellement pour la première fois au Comité du patrimoine mondial de l’Unesco. Le pays a été élu le lundi 24 novembre à Paris à l’issue de la 25ème session de l’Assemblée générale des États parties à la Convention de 1972 sur la protection du patrimoine mondial culturel et naturel.

Installé pour une durée de quatre ans (2025-2029) aux côtés d'une douzaine de pays, parmi lesquels l’Arménie, le Koweït ou encore la Tanzanie, le Togo rejoint l’instance chargée de la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial. Le Comité, qui se réunit une fois par an, détermine également l'utilisation du fonds du patrimoine mondial et alloue l’assistance financière suite aux demandes des États parties. Il décide en outre de l’inscription des sites sur la Liste du patrimoine mondial et de leur retrait.

Le Togo s'engage à porter la voix de l'Afrique et à œuvrer pour une meilleure représentativité géographique et thématique de la Liste du patrimoine mondial, à promouvoir des approches innovantes en matière de conservation et de gestion des sites”, a indiqué le chef de la diplomatie, Robert Dussey, à l’annonce de l’élection, saluant ainsi cette victoire diplomatique et culturelle pour le pays.

Ces dernières années au Togo, des efforts significatifs ont été déployés pour la préservation et la valorisation des trésors culturels et naturels du pays. Plusieurs initiatives ont été lancées pour protéger le patrimoine architectural, les sites historiques et les zones naturelles, tout en sensibilisant les communautés locales à leur importance.

Au Togo, le gouvernement veut mieux comprendre et encadrer l’usage de l’intelligence artificielle (IA) dans la gestion publique. Un symposium axé sur le thème : « La démocratie à l’épreuve de l’intelligence artificielle (IA), quel rôle dans la gouvernance publique ? » a eu lieu dans ce sens le mardi 25 novembre à Lomé, réunissant des représentants des ministères, des institutions publiques et de la société civile

La rencontre, qui s’inscrivait dans le cadre de la célébration en différée de la journée internationale de la démocratie, observée chaque 15 septembre, a permis d’examiner les opportunités et les risques liés à l’usage croissant de l’IA dans l’action publique. L’objectif était d’analyser comment l’intelligence artificielle peut soutenir la gouvernance tout en préservant les principes démocratiques.

« La démocratie du XXIᵉ siècle ne pourra perdurer que si elle parvient à intégrer les mutations de son époque, tout en demeurant fidèle à ses fondements », a souligné le directeur du renforcement démocratique, Oubo M’bo.

L’initiative, portée par le ministère de la Justice et des Droits Humains, intervient dans un contexte où les technologies émergentes transforment profondément les modes de gouvernance et les interactions entre les citoyens et les institutions publiques. Une stratégie nationale d’intelligence artificielle est d’ailleurs en élaboration pour favoriser son adoption dans les politiques publiques et encourager la recherche ainsi que l’innovation dans divers domaines.

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