L’Université de Lomé (U.L) abrite depuis le lundi 21 juillet, une école thématique de recherche dédiée à la valorisation des déchets, de l’eau et de la biomasse. Les travaux ont été officiellement ouverts au cours d’une cérémonie présidée par le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba.
HELIOS 2025 : une école de recherche pour bâtir l’économie durable de demain La cérémonie d’ouverture de l’école thématique de recherche résidentielle CNRS HELIOS s’est tenue ce 21 juillet à l’Université de Lomé. Placée sous le thème : « Socialisation des procédés de traitement… pic.twitter.com/D8SlNHqxnX
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) July 22, 2025
Dénommée École thématique de recherche résidentielle CNRS-Afrique HELIOS, cette initiative s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités scientifiques face aux défis environnementaux et énergétiques. Elle réunit, pendant deux semaines, de jeunes chercheurs venus de plusieurs pays africains (Togo, Bénin, Côte d’Ivoire, Gabon, Sénégal) ainsi que des enseignants-chercheurs issus d’universités partenaires en France.
Les travaux portent sur des procédés innovants de traitement des déchets et de l’eau utilisant la lumière et l’électricité. L’école vise ainsi à stimuler la recherche appliquée et à favoriser l’émergence de solutions durables adaptées aux réalités africaines.
« L’Université de Lomé s’honore d’abriter pour la première fois l’école de recherche résidentielle avec le concours du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de la France. Pendant deux semaines, d’éminents enseignants-chercheurs venus d’universités diverses échangeront sur plusieurs sujets», a indiqué le président de l’UL, Adama Kpodar.
Pour sa part, le ministre de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, a salué la portée scientifique et stratégique de cette école et invité les jeunes chercheurs africains à saisir l’opportunité. L’officiel a en outre souligné que la démarche était en cohérence avec la vision du gouvernement de faire de la recherche scientifique un moteur du développement durable et de la transformation structurelle du pays.
Les travaux prennent fin le 3 août prochain.
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Le Togo poursuit ses efforts visant à garantir un accès universel à l’électricité. Le ministère en charge de l'énergie, à travers l’Agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables (AT2ER), vient de lancer un appel d’offres international pour l’électrification de 172 localités.
L’initiative qui bénéficie du soutien de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), vise à renforcer l’accès à l’énergie dans les zones reculées. Les travaux seront réalisés dans plusieurs régions du pays et consisteront en l’extension du réseau de distribution en moyenne et basse tension sur une durée de 18 mois. La date limite de soumission des offres est fixée au 5 septembre 2025, alors que le démarrage des travaux est prévu en novembre.
Dans le détail, le projet permettra d’améliorer l’accès à l’électricité pour plus de 35.000 personnes. Il prévoit une production supplémentaire estimée à 9,3 GWhs dès la première année d’exploitation, ainsi que la création de plus de 600 emplois directs et indirects.
Ces dernières années au Togo, plusieurs initiatives sont mises en œuvre pour accélérer l’électrification. Il s’agit entre autres de la construction d’infrastructures énergétiques et du déploiement d’actions comme le projet d’électrification de 317 localités par des mini-réseaux solaires et le Projet d’Extension du Réseau Électrique de Lomé (PEREL).
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Le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) s’ouvre davantage au public à l’occasion des fêtes traditionnelles Evala. L’institution organise des journées portes ouvertes dans son agence de Kara, afin de renforcer sa proximité avec les populations.
L’initiative qui a démarré depuis le début des festivités Evala et se poursuit tout au long de cette période, avec des horaires exceptionnels d’ouverture : de 07h30 à 20h00. Ces journées devraient permettre aux citoyens de découvrir l’ensemble des services offerts par le FNFI. Elles mettent en lumière les différents produits financiers inclusifs, les modalités d’accès au financement ainsi que les outils d’accompagnement disponibles.
Porté sur les fonts baptismaux en 2014, le FNFI s’est progressivement affirmé comme un levier essentiel d’inclusion financière pour les populations vulnérables et celles restées longtemps en marge des circuits financiers traditionnels. D’un crédit initial de 30.000 FCFA, les facilités du fonds ont augmenté au fil des différents produits et cycles proposés, pour atteindre un plafond de 50 millions FCFA. À fin janvier 2025, 113,55 milliards FCFA de financements ont été octroyés à 1,9 million de bénéficiaires.
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Lancé en 2024 dans le cadre du projet ELLIPSE, le programme de réhabilitation, de restructuration et de modernisation du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Kara évolue à grand pas. Lundi 21 juillet, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué une visite sur le site.
Dans le cadre du suivi rapproché des projets structurants de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025, le Président du Conseil, @FEGnassingbe, a effectué ce 21 juillet 2025 une visite de terrain au CHU de Kara, en pleine transformation.https://t.co/MPgCenqMlU pic.twitter.com/xoxIuyNuj5
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) July 21, 2025
Objectif, s’assurer de la mise en œuvre effective des engagements pris envers les populations, notamment en matière de santé, et d’inclusion sociale, et réitérer l’importance stratégique accordée aux régions de l’intérieur dans la politique d’équité d’accès aux soins spécialisés et de réduction des vulnérabilités sanitaires.
D’un coût total de 34 milliards FCFA financé par l’Etat et des partenaires techniques et financiers internationaux, le programme de transformation permettra à terme de porter la capacité du CHU à près de 400 lits, répartis entre les services de chirurgie, médecine, maternité, pédiatrie, urgences et soins intensifs.
Vers des standards hospitaliers internationaux
Les travaux, qui font, depuis leur démarrage, l’objet d’un suivi rigoureux et constant du gouvernement, concernent notamment l’édification de deux pôles techniques majeurs. D’une part, un plateau médico-technique de pointe, intégrant notamment six blocs opératoires, une unité de réanimation, un service de stérilisation centralisée, et des services d’imagerie médicale entièrement renouvelés (scanner, table télécommandée, radiologie mobile). De l’autre, un bâtiment mère-enfant dédié aux urgences gynéco-obstétricales et pédiatriques, doté d’équipements de néonatologie modernes (couveuses, rampes chauffantes, photothérapie), de blocs obstétricaux et d’espaces d’hospitalisation adaptés aux normes de soins maternels et infantiles.
En outre, le site accueillera un village d’accompagnement, composé de 30 chambres individuelles pour les proches des patients hospitalisés, contribuant à l’humanisation des soins et à la prise en charge globale des familles.
Renforcement des capacités du personnel
Par ailleurs, le programme intègre également une composante structurée de renforcement des capacités du personnel biomédical. Il est ainsi prévu une formation continue des ingénieurs et techniciens biomédicaux, la mise à niveau du personnel soignant à l’utilisation des nouveaux équipements de dernière génération, et l’instauration de protocoles qualité et de traçabilité, conformes aux standards internationaux.
La continuité du service est assurée
Tous ces efforts sont mis en œuvre dans le respect de la continuité de service : les travaux sont en effet réalisés en phasage maîtrisé, garantissant que l’hôpital reste fonctionnel tout au long du chantier.
A l’issue de sa visite, le Président du Conseil a salué l’avancement du chantier, la rigueur d’exécution et la qualité des partenariats engagés.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proclamé ce lundi 21 juillet les résultats provisoires des élections municipales du 17 juillet dernier. Le parti majoritaire au Parlement (Assemblée nationale et Sénat), Union pour la République (UNIR) arrive en tête avec 1150 conseillers élus sur les 1527 à pourvoir, soit 75,3% des sièges.
L’Alliance nationale pour le changement (ANC) obtient 51 sièges (3,3%), tandis que l’Union des forces du changement (UFC) et l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI) récupèrent respectivement 38 et 34 sièges. Le regroupement indépendant ‘Togolais, Viens Agir’ (TOVIA) s’illustre, avec 24 conseillers élus.
Conformément aux dispositions en vigueur, les résultats provisoires devront être confirmés par la Cour Suprême dans les jours à venir. Quant aux candidats et aux formations politiques, ils disposent d’un délai de cinq jours à compter de la publication des résultats pour introduire des recours.
L’Ordre national des médecins du Togo (ONMT) dispose désormais d’un effectif de 886 inscrits à son tableau pour l’exercice 2025. Ce chiffre a été dévoilé en fin de semaine écoulée par Dr Békéti Katanga Anthony, reconduit à la tête de cet ordre professionnel, lors d'une assemblée générale.
L’occasion pour le président réélu de rappeler les défis auxquels la profession reste confrontée, notamment la lutte contre la prolifération de praticiens non autorisés et l’exercice illégal de la médecine. « L’on ne peut prétendre garantir une qualité de soins aux populations sans une lutte sérieuse contre ce fléau », a-t-il déclaré, appelant à une action concertée entre les différents ministères concernés, dont ceux de la santé, de la justice et de la sécurité.
L’ONMT estime qu’un travail de fond reste nécessaire pour assainir le secteur et préserver la confiance entre patients et professionnels. Dans cette dynamique, plusieurs projets sont annoncés, dont la mise en place de groupes thématiques pour accompagner les praticiens, ainsi que la création d’un Centre de vulgarisation des bonnes pratiques médicales.
Pour rappel, l’Ordre national des médecins du Togo a été créé en 2004, après avoir évolué depuis 1966 au sein d’une entité mixte regroupant également des vétérinaires, pharmaciens et chirurgiens-dentistes.
Quelques semaines après avoir obtenu un nouvel appui budgétaire dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC), le Togo s’apprête à accueillir une mission du Fonds monétaire international (FMI). L’institution de Bretton Woods conduira en effet en août 2025, à la demande du gouvernement, une mission d’évaluation approfondie de la gouvernance du pays.
Cette sollicitation, une première du genre pour un pays d’Afrique francophone, vise à diagnostiquer l’environnement institutionnel national, afin d’améliorer le climat des affaires, la transparence publique et l’efficacité de l’action étatique. Dans les détails, le processus d’évaluation portera sur plusieurs piliers de la gouvernance, comme la lutte contre la corruption, la transparence budgétaire, la gestion des finances publiques, ou encore le cadre juridique des affaires.
En outre, des aspects critiques comme la déclaration des biens, les procédures de passation des marchés publics, et l’indépendance des organes de contrôle et de sanction, seront également scrutés. Pour le Togo, l’ambition est claire : identifier les priorités de réforme, combler les écarts par rapport aux standards internationaux, et asseoir des fondations solides pour une gouvernance plus vertueuse.
Quelques jours après le scrutin comptant pour les élections municipales, les résultats provisoires seront connus ce lundi. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) dévoilera en effet à la mi-journée, les premiers chiffres officiels.
55,02% de taux de participation
Selon les premières tendances communiquées au lendemain du vote, 2.552.039 électeurs se sont rendus aux urnes, sur les 4.637.998 inscrits. Soit un taux de participation de 55,02%, bien au-delà de la moyenne sous-régionale qui se situe autour de 35%.
Un scrutin apaisé et sécurisé
Samedi 19 juillet, deux jours après les élections, la mission d’observation électorale du Conseil de l’Entente a présenté ses premières conclusions, et salué un “scrutin calme, apaisé et sécurisé”.
Les observateurs, déployés dans 120 bureaux dans le Grand Lomé et la Région Maritime, ont noté le professionnalisme des différents acteurs, et formulé des recommandations à l’endroit de diverses institutions.
Des opérations foraines de collecte de données biométriques pour la délivrance de documents d’identité sont en cours à Kara. L’initiative, organisée en collaboration avec la Direction de la documentation nationale (DGDN), est dénommée “DGDN Mobile - Evala 2025”.
Elle s’inscrit dans le cadre des festivités des luttes traditionnelles Evala et vise à rapprocher les services de l’État des citoyens. Il s’agit en outre de permettre aux jeunes d’obtenir ou de renouveler leur carte d’identité.
Les opérations, prévues dans chaque canton, se déroulent dans les arènes des finales de lutte, sur des espaces spécialement aménagés. “Les retraits des cartes se feront au domicile des chefs de canton, dans un délai de moins de 48h à compter de la date de collecte des données”, a précisé le gouverneur de la région de la Kara, Adjitowou Komlan, dans un communiqué.
Pour rappel, la carte nationale d’identité sert à prouver l’identité de son détenteur. Elle est également requise pour réaliser des opérations financières, voyager et accéder à de nombreux services administratifs et sociaux.
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Les relevés de notes et attestations du baccalauréat deuxième partie ne seront plus légalisables. La mesure annoncée par le ministère de l’enseignement via communiqué, prendra effet à compter du 1er janvier 2026.
Retrouvez ci‑dessous le communiqué du Ministère apportant des precisions relatives à la sécurisation et à la délivrance des duplicata des attestations du baccalauréat : une mesure qui entrera en vigueur le 1er janvier 2026. Les services de l'Office du Baccalauréat à Lomé et à… pic.twitter.com/SyDinGTdtX
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) July 19, 2025
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De fait, pour les démarches nécessitant ces documents, les usagers devront solliciter des duplicatas auprès de la direction générale de l’Office du Baccalauréat. La décision vise non seulement à optimiser la sécurisation des documents délivrés, mais aussi à minimiser la détention et l’usage de faux documents.
« Dans l’intervalle, les attestations et relevés continuent à être délivrés comme habituellement », a précisé le ministère.
Pour rappel, le baccalauréat est le diplôme qui ouvre les portes de l’université. Cette année, le taux de réussite à l’examen est de 72,63 %, contre 46,71 % l’année précédente, témoignant d’une nette progression à l’échelle nationale.
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