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Le ministère en charge de l’action sociale a lancé récemment une vaste opération d’assistance en faveur des populations touchées par les récentes catastrophes naturelles. Le coup d’envoi a été donné à Atakpamé, dans la région des Plateaux.

L’initiative, en cours, vise à soutenir les ménages ayant subi d’importants dommages à la suite d’inondations, de tornades, d’incendies ou d’autres aléas climatiques. Des vivres et non-vivres seront distribués aux sinistrés, afin de leur permettre de subvenir à leurs besoins essentiels et de reconstruire progressivement leur quotidien.

L’opération prend en compte l’ensemble des victimes de catastrophes naturelles recensées à travers le pays pour le compte de l’année 2025. Elle s’inscrit dans une dynamique de solidarité nationale portée par le gouvernement, en réponse aux impacts de plus en plus visibles des changements climatiques.

« L’État ne vous abandonnera pas, la solidarité continuera de se manifester ici et partout dans le pays », a indiqué le préfet de l’Ogou, Noël Ekpe, à l’étape d’Atakpamé.

Ces dernières années, le gouvernement a multiplié les initiatives pour renforcer la résilience des populations face aux aléas climatiques, à travers des actions de prévention, de sensibilisation et de réponse rapide aux urgences. Des mécanismes d’alerte précoce ainsi que des programmes d'accompagnement des communautés vulnérables ont été mis en place.

Les soutiens à la médiation togolaise dans la crise de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) se multiplient. Après les Nations Unies ou encore le Qatar il y a quelques jours, l’Union Européenne (UE) a, à son tour, apporté son soutien au Togo, lors d’un échange jeudi à Abidjan entre le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé et António Luís Santos da Costa, le Président du Conseil européen. 

L’entretien, organisé en marge de la cérémonie solennelle de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO pour la Recherche de la Paix 2024, a été l’occasion pour les deux personnalités d’évoquer des sujets bilatéraux, mais surtout d’examiner les questions de paix et de sécurité sur le continent, particulièrement en RDC, et d’échanger sur l’état d’avancement des efforts de médiation engagés par Lomé. A l’issue des discussions, les deux leaders ont notamment convenu de renforcer la coordination des initiatives diplomatiques et d’unir les efforts pour parvenir à une solution durable dans cette région.

Pour rappel, l’harmonisation des différentes initiatives a également été au cœur d’une rencontre le weekend écoulé à Lomé, entre le Médiateur de l’Union africaine et le Panel des facilitateurs du continent. 

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a assisté jeudi 22 avril 2025 à Abidjan, à la cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO pour la Recherche de la Paix 2024. Le leader togolais y était en qualité d'invité d’honneur du président ivoirien Alassane Ouattara, aux côtés de personnalités de premier plan. 

A cette 35è édition, la distinction a été décernée au Président du Conseil européen et ancien Premier ministre du Portugal, António Luís Santos da Costa,  pour son engagement en faveur de la paix, du multilatéralisme, du dialogue et du développement durable. En outre, un Prix spécial a été attribué à la fondation équatorienne AZUCAR, pour son action en faveur des droits des Afro-descendants et son engagement pour une société plus inclusive et équitable.

Au cours de son intervention, le n°1 ivoirien a salué la présence du Président du Conseil, qui œuvre inlassablement au rapprochement des peuples, à la recherche de la paix et la stabilité dans la sous-région et sur le continent, en témoigne son engagement pour la résolution de la crise dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Au nom du gouvernement et du peuple ivoiriens ainsi qu’à mon nom personnel, je voudrais exprimer mes sincères remerciements à mon frère et ami le Président Faure Gnassingbé qui a effectué spécialement le déplacement pour être avec nous et participer à cette cérémonie. Votre présence est le témoignage de la fidélité de votre amitié et de votre fraternité avec le peuple de Côte d’Ivoire”, a-t-il indiqué.

Créé en 1989, le Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO récompense des personnalités, institutions ou organisations ayant apporté une contribution significative à la promotion, à la recherche et au maintien de la paix, en accord avec les valeurs de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et les principes de la Charte des Nations unies.

Le Togo va bientôt disposer d’une plateforme internationale dédiée à la recherche en santé mondiale. Une rencontre d’échange a eu lieu dans ce sens le mercredi 21 mai à Lomé, entre le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et une délégation de l’Agence nationale de recherche sur le sida, les hépatites virales et les maladies infectieuses émergentes (ANRS | MIE), basée en France.

Baptisée PRISME (Plateforme de Recherche Internationale en Santé Mondiale), cette initiative vise à renforcer la coopération scientifique entre le Togo et les institutions partenaires à l’international, tout en mobilisant les chercheurs nationaux autour des enjeux majeurs de santé publique. Il s’agit en outre d’un cadre structurant pour la recherche biomédicale, capable de soutenir la production de connaissances sur des pathologies telles que le VIH/sida, les hépatites virales et les maladies infectieuses.

L’occasion pour le ministre de l’Enseignement supérieur Kanka-Malik Natchaba de saluer l’engagement des chercheurs mobilisés pour ce projet, en particulier les chercheurs togolais, et d’exprimer la disponibilité du gouvernement à accompagner sa réalisation.

La démarche devrait contribuer à positionner durablement le pays dans le concert des réseaux scientifiques internationaux et à renforcer son rôle dans la lutte contre les grandes menaces sanitaires.

Un peu plus de cinq ans depuis son opérationnalisation, le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) poursuit sa mission de soutien au développement local. De 2020 à 2025, un total de 41,8 milliards FCFA a été alloué aux collectivités territoriales à travers ce mécanisme mise en place par le gouvernement.

Ces chiffres, dévoilés le mercredi 21 mai par la commission de gestion du fonds à la faveur d’une rencontre avec la presse, révèlent une progression constante des dotations annuelles. De 2,63 milliards FCFA en 2020, l’enveloppe est passée à 9,5 milliards en 2025, soit une augmentation globale de plus de 260 % en cinq ans.

Cette augmentation s’inscrit dans la stratégie du gouvernement pour la mise en œuvre progressive de la décentralisation, notamment avec l’installation des premiers conseils régionaux. Elle vise à doter les collectivités territoriales de moyens nécessaires pour exercer pleinement leurs compétences et assurer les investissements de base au profit des populations.

Ces ressources servent à financer des projets prioritaires dans les domaines de l’eau, de l’assainissement, de l’éducation ou encore de l’aménagement urbain, en réponse aux besoins des communautés.

« Le FACT est un outil de développement mis en place par l’État pour rendre visibles les actions réalisées dans les collectivités territoriales. Il continuera à accompagner les communes et les régions afin de consolider les acquis et répondre aux besoins des populations à la base », a indiqué Siangou Koumtchane, secrétaire technique de la commission de gestion du FACT.

Initialement fixé à 50.000 FCFA par personne (la moitié pour les femmes), le cautionnement à verser par les candidats aux élections locales du 10 juillet prochain est revu à la baisse. Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris mercredi 21 mai, un décret fixant le nouveau montant à 25.000 FCFA. 

Pour les candidatures féminines, il est également réduit de moitié, et passe à 12.500 FCFA. La décision intervient, au lendemain d’une nouvelle concertation entre les acteurs politiques, qui ont effectué un plaidoyer dans ce sens. 

Pour rappel, le financement public alloué aux partis politiques est de 500 millions FCFA, à répartir selon des critères spécifiques. La campagne électorale s’ouvre le 24 juin.

Les élèves titulaires d’un baccalauréat première partie (BAC I), actuellement en classe de terminale (toutes séries confondues) et désirant poursuivre leurs études au Maroc, sont invités à postuler pour des bourses au titre de l'année universitaire 2025–2026. L’annonce a été faite le mercredi 21 mai par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, via un communiqué.

Les bourses, mises à disposition par l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), sont destinées aux élèves âgés de 23 ans au plus (nés en 2002). Ils doivent “avoir obtenu la mention Bien et plus au BAC I”, a précisé le communiqué.

Le dossier de candidature doit être soumis au plus tard le vendredi 30 mai 2025 à 17h à la Direction des bourses et stages (DBS) à Lomé. Les informations complémentaires peuvent être consultées sur le portail dédié.

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Au Togo, le financement des PME/PMI va se renforcer. L’Agence nationale de promotion et de garantie de financement des PME/PMI (ANPGF) et la Société des postes du Togo (SPT) ont signé, le mercredi 21 mai, un partenariat dans ce sens.

L’entente paraphée par les responsables des deux institutions, Naka Gnassingbé De Souza, directrice générale de l’ANPGF et Kwasi Kwadzo Dzodzro, Directeur Général de la Poste, vise à faciliter l’accès des petites et moyennes entreprises à du financement. Concrètement, le réseau d’agences de la Poste sera mis à contribution pour assurer le déploiement des financements et le suivi des projets sur toute l’étendue du territoire national. Cette approche de proximité permettra d’atteindre plus efficacement les porteurs de projets, y compris dans les zones rurales, et de garantir un accompagnement plus rigoureux dans la mise en œuvre des initiatives soutenues.

Notons qu’à fin 2024, l’ANPGF, créée en 2006, affichait un bilan de 17,5 milliards FCFA mobilisés au profit de 1400 petites et moyennes entreprises (PME) opérant dans divers secteurs d’activité à travers le pays. L’ambition du gouvernement via cette structure, est de créer un écosystème propice à l’essor des PME/PMI, en leur offrant un accompagnement adapté et des solutions de financement durables.

La fourniture du courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers et périphéries de la capitale, du jeudi 22 mai au dimanche 25 mai, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ces perturbations attendues sont dues à des travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.

De fait, les coupures interviendront entre 8h30 et 16h au plus tard selon les zones concernées. Comme de coutume, les recommandations de prudence et de gestion des appareils restent en vigueur lors des interruptions.

Programme des interruptions

Jeudi 22 mai 2025

09h à 13h : Togocel Zogbétonou, Zogbétonou, Afiadégnigban, Aképédo, Aképé, Ehlikopé, Aképé Master Eoul, Assama Gbléta, Aklikopé, Aképé Adjokopé et leurs environs.

09h à 13h : Marché Atchanvé, Adjougba, Adjougba Avémé et leurs environs.

Vendredi 23 mai 2025

09h à 14h : Zones Adidogomé, Ecole Privée Laïque Evénac et leurs environs.

Dimanche 25 mai 2025

08h 30 à 16h : H61 Victago seul.

09h à 13h : Quartier Bassin d’eau, Pharmacie Orchidée, Télessou et leurs environs.

09h à 14h : Caisse, Cité OUA 2000, Caisse Cité Millénium et leurs environs.

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Une délégation camerounaise séjourne depuis le mardi 20 mai à Lomé dans le cadre d’une rencontre d’échange sur la Budgétisation Sensible au Climat (BSC). La visite s’inscrit dans une dynamique de partage d’expériences entre les deux pays, avec pour ambition de renforcer la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques budgétaires.

Jusqu’au 22 mai, les experts camerounais auront l’opportunité d’échanger avec les praticiens budgétaires du Togo, de visiter des projets intégrant les considérations climatiques et d’approfondir leurs connaissances sur les mécanismes de budgétisation sensible au climat. Ce cadre d’échange vise aussi à renforcer la coopération Sud-Sud sur les enjeux de développement durable.

Cette mission constitue un voyage d’expérience et de partage dans le but de s’inspirer des réformes togolaises en matière de budgétisation verte”, a indiqué le chef de la délégation camerounaise, Patrick Kevin Mzogang.

Pour sa part, le Secrétaire général du ministère des finances, Stéphane Akaya, a salué l’initiative et exprimé le souhait de voir cette collaboration s’étendre à d’autres domaines liés à la gestion des finances publiques.

En rappel, depuis quelques années, le Togo a mis en place un cadre innovant d’intégration des enjeux climatiques dans la gestion des finances publiques. Cette démarche permet d’orienter les ressources budgétaires vers des actions prioritaires en matière d’environnement et de résilience.

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