A la suite des échanges de Luanda avec son homologue angolais, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a entamé le mercredi 16 avril les consultations diplomatiques pour la résolution de la crise dans l’Est de la RDC. Le nouveau médiateur de l’Union africaine s’est rendu dans ce sens à Kinshasa, pour une première discussion avec le dirigeant congolais, Félix Antoine Tshisekedi-Tshilombo.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a entamé, ce 16 avril 2025, des consultations diplomatiques de haut niveau pour la résolution durable de la crise entre la République Démocratique du Congo (RDC), le Mouvement du 23 mars (M23) et le Rwanda, en vue d’un… pic.twitter.com/9406PCGyCd
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Cette mission de bons offices s’inscrit dans une démarche progressive de consultation des différentes parties prenantes, en vue de poser les bases d’un processus de paix et de réconciliation durable.
Au cours de l’entretien, Faure Gnassingbé a réitéré sa disponibilité à œuvrer pour la restauration d’un dialogue constructif entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo, en vue d’un retour de la paix dans l’Est du pays.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué mercredi 16 avril, une visite de travail à Luanda en Angola. Ce déplacement intervenait quelques jours après la désignation du chef de l'État comme Médiateur de l’Union africaine (UA) entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC).
À peine désigné Médiateur de l’Union africaine entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC), le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est rendu ce 16 avril 2025 à Luanda en Angola dans le cadre de cette mission de médiation pour trouver une… pic.twitter.com/U8wvoNMun4
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Accueilli dans la capitale angolaise, Faure Gnassingbé a eu des entretiens avec son homologue, João Lourenço, actuel Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, sur l’évolution de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Les deux dirigeants ont également passé en revue les initiatives en cours pour le retour au dialogue entre Kinshasa et Kigali, ainsi que le rôle du Togo en tant que Médiateur africain pour la paix et la stabilité entre les deux pays.
Le leader angolais a, au cours des échanges, réaffirmé son plein soutien à la mission confiée au Président de la République, et salué sa diplomatie active sur l’échiquier continental.
Au Togo, la 8ᵉ édition du Festival national des danses traditionnelles (FESNAD) connaîtra son apothéose le 26 avril prochain au Centre togolais des expositions et foires (CETEF). L'annonce a été faite par la ministre en charge de la Culture, Yawa Kouigan.
L'événement, organisé en collaboration avec le Conseil de l’Entente et placé sous le haut parrainage du président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’inscrit dans le cadre de la célébration du 65ème anniversaire de l’indépendance. Les groupes folkloriques issus des différentes régions administratives du pays prendront part aux manifestations, autour du thème : « Nos danses, notre identité, notre fierté ».
Le festival représente un cadre d’expression authentique de la richesse culturelle. Il met en valeur la diversité des rythmes et des pas de danse propres à chaque communauté, tout en favorisant la transmission intergénérationnelle du patrimoine immatériel.
Au Togo, la Direction des transports routiers et ferroviaires (DTRF) organise du 23 au 25 avril prochains, une formation théorique et pratique à l’intention des conducteurs d’engins à deux roues. L’initiative qui se déroulera dans l’enceinte de l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové (Kpalimé), vise à faciliter l’obtention du permis de conduire catégorie A, dédié aux motos.
Cette action s’inscrit dans une démarche de professionnalisation et de sécurisation du secteur du transport routier. Elle permettra aux participants de se familiariser avec le code de la route, d’améliorer leur conduite et de se mettre en règle vis-à-vis de la législation en vigueur.
Les intéressés devront fournir une photocopie de la carte d’identité ou de la carte d’électeur, une photocopie de l’acte de naissance, deux photos passeport, ainsi qu’un montant de 15.500 F CFA couvrant les frais d’inscription, de formation et d’examen. Pour rappel, la DTRF organise également des opérations d’immatriculation des motos dans le but de régulariser leur situation administrative et d’assurer une meilleure traçabilité des véhicules en circulation.
Initialement prévues pour s’achever ce mercredi 16 avril, les opérations de révision des listes électorales dans la deuxième zone vont se poursuivre jusqu’au jeudi 17 avril. Ceci, à la suite d’une prorogation de 24h desdites opérations par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Objectif : permettre à tous les citoyens de cette zone d'obtenir leur carte d'électeur. “Les heures d'ouverture et de clôture des centres de révision sont maintenues de 07h00 à 17h00”, a précisé la CENI.
Pour rappel, la zone 2 regroupe les préfectures de Tchamba, Sotouboua, Blitta, Anié, Ogou, Est-Mono, Moyen-Mono, Agou, Kloto, Kpélé, Danyi, Wawa et Akébou.
Au Togo, l’État renouvelle son engagement en faveur du développement du sport et des activités de loisirs. Trente-neuf fédérations et associations ont bénéficié, en fin de semaine dernière, d’une subvention de 364 millions FCFA.
Dans le détail, 309 millions FCFA sont destinés aux 31 fédérations sportives, tandis que 55 millions FCFA reviennent aux 8 fédérations de loisirs. Les fonds, mis à disposition à travers le ministère des sports et des loisirs, visent à appuyer l’organisation des compétitions, renforcer les capacités techniques, améliorer les conditions de préparation des athlètes et promouvoir la participation aux événements internationaux.
Outre cette subvention, le département dirigé par Lidi Bessi Kama prévoit de doter les fédérations d’équipements et de matériels adaptés à leurs disciplines. Il est également prévu l’achat de titres de voyage pour accompagner les différentes fédérations nationales qui participent aux compétitions internationales, « si cela s’avère nécessaire, en fonction de l’importance de la compétition ».
Ces dernières années, le gouvernement a multiplié les initiatives en faveur de la promotion du sport sur l’ensemble du territoire. En ce qui concerne les loisirs, des efforts sont également déployés pour valoriser les pratiques culturelles et récréatives.
Deux ans après le début des manœuvres, le Togo dispose désormais de sa carte des investissements orientés vers les objectifs de développement durable (ODD). Le nouvel outil stratégique fait l’objet d’un atelier d’exploration depuis le mardi 15 avril à Lomé.
Le #Togo fait désormais partie des 14 pays africains à disposer de leur Carte d'Investissement orienté vers les Objectifs de #DéveloppementDurable. 70 participants issus de différents secteurs d'activités explorent cet outil stratégique pour un dév. inclusif, durable & équitable. pic.twitter.com/PhbcOeb9Pb
— Pnud Togo (@PnudTogo) April 15, 2025
Fruit d’un partenariat entre le gouvernement et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la carte a été conçue pour identifier les opportunités d’investissement alignées sur les priorités nationales et les ODD. Concrètement, elle vise à orienter les efforts du pays vers des transformations sectorielles durables et résilientes, favorisant ainsi une mobilisation accrue des ressources.
Sept secteurs prioritaires, incluant dix domaines d’opportunités d’investissements sont particulièrement ciblés : l’agroalimentaire, la transformation industrielle, les infrastructures, les énergies renouvelables, l’éducation, la finance, ou encore les télécommunications. L’ambition, a rappelé Yawo Sikpa, directeur général de l’Agence de promotion des investissements et de la Zone franche (API-ZF), est “d’accélérer l’émergence d’entreprises durables et compétitives” sur le territoire national.
Pour rappel, avant le Togo, 13 autres pays du continent s’étaient également dotés de leur carte d’investissements orientés vers les ODD.
Après une réhabilitation en 2016, l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé connaît de nouveaux travaux d’extension. Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a effectué mardi 15 avril, une visite sur la plateforme, pour constater l’avancement des opérations.
Lors de ma visite ce jour à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema, j’ai pu constater la bonne avancée des travaux qui y sont effectués (extension parking, extension du terminal etc..).
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) April 15, 2025
Ces aménagements et les investissements à venir traduisent la volonté affirmée du PR FEG… pic.twitter.com/iAulDJekR2
Ces travaux d’extension, qui concernent notamment le terminal et les parkings, visent à accroître les capacités de l’infrastructure aéroportuaire, et à renforcer le positionnement de l’AIGE comme un hub régional de référence. Une fois achevées, les manœuvres permettront de fluidifier le trafic des passagers, au départ, en correspondance, ou à l’arrivée.
Pour rappel, en 2024, l’aéroport a franchi un cap significatif, en enregistrant plus de 1,5 millions de passagers.
Au Togo, la dynamique de gestion durable des forêts domaniales se renforce. Une rencontre d’information et de sensibilisation s’est tenue dans ce sens le lundi 11 avril à Atakpamé, à l’intention des acteurs impliqués, autour du projet AGEDUFORD-TOGO (Appui à la gestion durable des forêts domaniales du Togo).
Financé à hauteur de 1,3 milliard FCFA (2 millions d’euros), le projet AGEDUFORD-TOGO est une composante du Programme d’Appui à la Lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité et l’agroécologie (PALCC+). Il vise à restaurer la couverture forestière et à renforcer les capacités locales en matière de reboisement et de gestion durable des forêts.
L’initiative intervient dans un contexte de dégradation avancée des forêts domaniales, notamment celles situées autour des aires protégées de Fazao-Malfakassa, Togodo et Abdoulaye. Les pressions anthropiques, combinées aux effets du changement climatique, ont fragilisé ces écosystèmes, mettant en péril leurs fonctions écologiques et socio-économiques.
Le projet ambitionne ainsi de restaurer ces espaces à travers des actions concrètes et inclusives, tout en encourageant la participation active des communautés riveraines. Les réalisations prévues incluent l’installation de deux pépinières modernes, le reboisement de 400 hectares, l’élaboration de plans d’aménagement pour les forêts de Sokodé, Blitta et Sotouboua, la création de dix forêts communales ainsi que le renforcement des capacités de soixante producteurs de plants forestiers.
« AGEDUFORD-TOGO n’est pas seulement un programme technique, c’est une opportunité citoyenne. Chacun de nous, par sa sensibilisation, son action ou sa vigilance, peut être acteur de la reforestation nationale », a indiqué Yao Toyo, deuxième adjoint au maire de la commune Ogou 1, représentant le gouverneur de la région des Plateaux.
Pour rappel, l’ambition du Togo est d'atteindre une couverture forestière de 30 % d'ici à 2050.
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Au Togo, un nouveau projet d’appui à la formation professionnelle va bientôt être lancé. L’initiative qui bénéficie du soutien de l'Agence Française de Développement (AFD), visera à renforcer l’employabilité des jeunes à travers une amélioration significative de l’offre de formation professionnelle.
Une nouvelle étape du processus a été franchie le lundi 14 avril à Lomé, avec la validation du rapport final de l’étude de faisabilité du projet. L’exercice a permis de diagnostiquer les défis structurels du système de formation et de mieux comprendre les besoins du marché du travail. Trois secteurs ont été identifiés comme prioritaires pour le projet : l’industrie et les métiers techniques, l’agriculture et le développement rural, ainsi que l’agro-industrie. Des solutions concrètes ont été proposées pour adapter la formation à ces secteurs clés, afin de mieux préparer les jeunes aux exigences du marché.
« Ce projet est en parfaite cohérence avec la feuille de route gouvernementale. Il représente un levier essentiel pour la création d’emplois durables et la modernisation de notre système de formation professionnelle », a souligné le ministre en charge de la Formation professionnelle, Isaac Tchiakpe.
À travers ses différentes initiatives dans le domaine de la formation professionnelle, le gouvernement entend bâtir un système éducatif résolument tourné vers les réalités socio-économiques du pays. Sa vision : doter la jeunesse de compétences utiles, valoriser les métiers techniques et encourager une croissance fondée sur le capital humain.