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Le Président de la République, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové a reçu jeudi 02 octobre à Lomé, les lettres de créance du nouvel ambassadeur du Sénégal au Togo, Mamadou Moustapha Loum.

A l’issue du cérémonial, le diplomate a eu un premier entretien avec le chef de l’Etat. L’occasion de faire le point sur le partenariat entre les deux pays frères, et de se féliciter de l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre Lomé et Dakar. 

Au Président de la République, Moustapha Loum a affirmé sa volonté d'œuvrer au renforcement de ce partenariat notamment dans les domaines économique, agricole, du commerce et de la culture. “Ma mission s’inscrit dans la continuité des relations bilatérales. Son Excellence Monsieur le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a récemment effectué une visite d’amitié et de travail ici. Avec le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, il s’est entendu pour renforcer l’axe Dakar-Lome. Mon action s’inscrira dans cette optique et l’accent sera principalement mis sur les aspects économiques, le développement des échanges dans les secteurs agricoles, du commerce et de la culture”, a-t-il déclaré. 

Juriste et administrateur civil de formation, le nouvel ambassadeur possède une expérience de près de trente ans au service de la diplomatie sénégalaise. Avant sa nomination au Togo, il a notamment occupé des postes à Madrid (Espagne), Kingston (Jamaïque), New York et Washington D.C (USA).

Une enquête nationale sur la qualité de l’éducation dans les écoles primaires s'ouvre le 13 octobre prochain. L’initiative, portée par le Centre national d’évaluation des apprentissages (CNEA), vise à recueillir des données fiables pour mesurer les acquis scolaires des élèves et évaluer le fonctionnement global du système éducatif primaire.

La collecte des informations se déroulera en deux vagues : du 13 au 24 octobre 2025 et du 3 au 7 novembre 2025. Elle couvrira l’ensemble des établissements primaires du pays, afin de garantir une représentation complète et fidèle du fonctionnement du système éducatif national.

Cette enquête constitue un levier majeur pour améliorer la qualité de l’éducation, conformément au Plan sectoriel de l’éducation 2020-2030 et à la feuille de route gouvernementale”, a indiqué la directrice du CNEA, Pyahalo Kebina.

Notons qu’une formation en cours vise à outiller des agents enquêteurs sur les techniques de collecte des données et à garantir la fiabilité ainsi que la précision des informations qui seront recueillies.

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Près de deux ans et demi après son inauguration par Faure Essozimna Gnassingbé, à l’époque président de la république mais Président du Conseil depuis le basculement du Togo dans la 5ème république, l’Hôpital de référence Dogta–Lafiè accueille ce jeudi 02 et vendredi 03 octobre, ses Premières Journées Médicales. Un événement qui réunit praticiens de la santé, autorités politiques, administratives, équipe dirigeante de Dogta–Lafiè, en présence de Ingrid Awadé, Directeur Général de la CNSS, structure qui a financé la construction de l’hôpital, et du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Professeur Tchin Darre, autour du thème : « Innovations médicales en Afrique : défis et opportunités ».

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Un thème d’autant plus en cohérence avec l’actualité que relève le Prof Tchin Darre, à l’occasion de son discours inaugural, l’innovation « est la clé pour améliorer la prise en charge des patients » et « naît du dialogue et de la collaboration ».

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De fait, souligne le ministre, les Premières Journées Médicales de l’Hôpital Dogta–Lafiè ne sont pas « une simple rencontre avec une série de conférences » ; mais « la concrétisation d’une vision et le témoignage de l’engagement indéfectible de l’Hôpital Dogta–Lafiè envers l’innovation, l’excellence clinique, la recherche et la formation ».

Ces rencontres surviennent dans un contexte où l’Afrique est confrontée à un double fardeau : celui des maladies transmissibles persistantes (VIH/Sida, paludisme, tuberculose) et celui croissant des maladies non transmissibles (hypertension, diabète, cancers) ; et où l’innovation s’impose comme une nécessité absolue. Notamment avec au niveau de la logistique, par exemple, « l’utilisation des drones de livraison des médicaments et vaccins, des applications mobiles » pour la téléconsultation, « des outils de dépistage rapide, simple, abordable et sans besoin de laboratoire central à l’instar des « Point of Care » ».

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Pour le Directeur Général de l’Hôpital Dogta-Lafiè, Lt-colonel Eyouvei Akata, pour qui « l’innovation ne se décrète pas, mais se construit », ces Premières Journées Médicales permettront « non seulement de faire connaître le plateau technique d’exception, les domaines de compétence, mais aussi de célébrer la rencontre de l’excellence, de la performance et de la solidarité à travers l’invitation d’illustres praticiens du domaine ».

Au cours de ces deux journées, il s’agira plus concrètement, de sensibiliser les professionnels de santé aux dernières avancées applicables dans le contexte africain, de créer des synergies entre les structures sanitaires publiques et privées, renforcer les capacités techniques des praticiens à travers des ateliers. Également, d’encourager la mise en réseau des experts, d’inspirer des projets de collaboration interhospitalière et enfin, de positionner l’Hôpital Dogta-Lafiè comme un catalyseur d’innovation et un élément scientifique régional au bénéfice de l’ensemble du système de santé.

Dogta-Lafiè s’inscrit dans la volonté des autorités togolaises de doter le pays d’infrastructures sanitaires modernes, répondant aux standards internationaux, et capables de fournir des soins de haute qualité à tous les Togolais, à des coûts abordables, tout en réduisant les évacuations médicales.

 

Le Togo veut disposer d’informations fiables sur les changements climatiques pour mieux anticiper les risques. Une rencontre de renforcement des capacités des différents acteurs impliqués se tient dans ce sens depuis le mercredi 1er octobre à Lomé.

Pendant trois jours, les participants, issus de plusieurs structures, seront outillés sur les instruments de collecte, l’utilisation et la publication des données climatiques. Les échanges permettront ainsi de consolider un système national solide, capable de diffuser efficacement les informations sur les changements climatiques.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet : « Renforcement des Capacités pour la Transparence Renforcée (CTR) », soutenu par la CEDEAO. L’ambition à terme est d’harmoniser les formats de collecte de données et de renforcer le suivi-évaluation du système national.

« Cette session marque une étape clé dans la mise en place du système national de données climatiques, qui doit permettre à notre pays de disposer d’informations fiables et actualisées pour orienter efficacement les décisions en matière de lutte contre les changements climatiques », a indiqué le Secrétaire général du ministère en charge de l’environnement, Aoufoh Koffi Dimizou, à l’ouverture des travaux.

Pour rappel, au Togo, l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET) publie régulièrement des bulletins et prévisions climatiques, essentiels pour la gestion des risques et la mise en œuvre des stratégies d’adaptation.

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jeudi, 02 octobre 2025 15:25

Le Togo célèbre la consommation locale

Le Togo organise du 1er au 31 octobre le « Mois du Consommer Local ». L'événement, qui en est à sa 6ème édition, est placé cette année sous le thème : « Compétences et innovations au service de la compétitivité des produits locaux ».

Pendant un mois, plusieurs activités, dont le coup d’envoi officiel sera donné le 9 octobre prochain à Lomé, seront menées. En début de semaine, à la faveur d’une rencontre avec les médias, la ministre en charge de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor, a évoqué les résultats positifs des cinq dernières éditions et invité les Togolais à donner la priorité aux produits nationaux dans leurs achats.

« Chaque fois que nous achetons un produit local, nous investissons dans notre économie, nous créons de l’emploi et nous renforçons notre indépendance », a souligné l’officielle.

Pour rappel, le Mois du « Consommer local » est une initiative de la Commission de l’Uemoa visant à encourager la transformation des produits primaires et à redresser la balance commerciale des États membres de l’Union par la réduction des importations. Il a été initié en 2020.

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Le Togo dispose désormais d’une matrice de répartition des recommandations du Comité des droits des personnes handicapées des Nations Unies. Le document a été validé le mardi 30 septembre au cours d’une rencontre qui a réuni plusieurs acteurs à Lomé.

L’initiative, portée par la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) en collaboration avec la Fédération togolaise des associations de personnes handicapées (FETAPH), vise à faciliter la mise en œuvre effective des recommandations émises à l’issue de l’examen du rapport initial du Togo sur la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH). La matrice précise les responsabilités de chaque acteur institutionnel, définit les délais de mise en œuvre et établit des indicateurs de suivi, constituant ainsi un outil stratégique pour un suivi coordonné et efficace.

« La validation de cette matrice est une étape cruciale pour passer de la parole aux actes. Elle permet de définir clairement les responsabilités, les délais de mise en œuvre et les indicateurs de suivi », a souligné le président de la CNDH, Me Kwao Ohini Sanvee.

Au Togo, le gouvernement multiplie les efforts pour renforcer l’inclusion des personnes handicapées. Des politiques publiques et des programmes spécifiques sont mis en place pour améliorer l’accès aux services sociaux, à l’éducation, à la santé et à l’emploi. Ces actions s’inscrivent dans une volonté de respecter les engagements internationaux du pays et de garantir l’égalité des chances pour tous.

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Au Togo, les dates des différents examens et concours de l’année scolaire 2025-2026 sont connues. Les ministères en charge de l’Éducation nationale et de la Formation ont dévoilé, via une décision conjointe, le chronogramme officiel.

Comme chaque année, le bal sera à nouveau ouvert par le BAC 1 (Probatoire), à partir du 18 mai 2026. La saison des examens sera clôturée en novembre 2026 avec les épreuves du Certificat d’aptitude professionnel (CAP).

Le BEPC est fixé au 9 juin 2026 tandis que le CEPD et le BAC 2 démarrent le 16 juin 2026, ainsi que le BTS le 29 juin 2026. Les inscriptions, pour la plupart des examens, débuteront le 6 octobre 2025.

Les dates clés

BAC I : 18 au 22 mai 2026

BEPC : 9 au 11 juin 2026

CEPD : 16 au 18 juin 2026

BAC II : 16 au 20 juin 2026

BTS : 29 juin au 3 juillet 2026

CFA : 31 août au 5 septembre 2026

CAP/BT : 23 juin au 19 novembre 2026

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Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Campus de Lomé va bientôt disposer d’un Projet d’établissement hospitalier (PEH) sur la période 2026-2030. Les manœuvres pour l’élaboration de ce nouvel outil ont été lancées le mardi 30 septembre à Lomé.

De fait, le projet, qui sera mis en œuvre sur cinq ans, prévoit deux évaluations intermédiaires et s’inscrit dans la dynamique nationale de réforme hospitalière. L’objectif est de redéfinir le positionnement du CHU Campus, moderniser ses infrastructures, améliorer la qualité des soins et optimiser le fonctionnement des services hospitaliers.

« Ce plan quinquennal nous permettra de mieux organiser nos services, d’anticiper les besoins futurs et d’assurer une qualité de soins optimale pour nos patients », a indiqué le directeur général du CHU Campus, Dr Essotom Assina Kalao.

Créé en 1988 avec une capacité initiale de 200 lits, le CHU Campus emploie aujourd’hui plus de 540 agents. Sa modernisation répond à la demande croissante de soins, liée à la transition démographique et épidémiologique.

Pour rappel, le Centre bénéficie également de deux initiatives : le Projet d’Investissement Public (PIP), lancé en 2022 et le Projet de Réhabilitation Ellipse.

Le Togo, représenté par le directeur général de l'Institut national d’assurance maladie (INAM), Pilante Tchilabalo, participe depuis le mardi 30 septembre, à la 35ème Assemblée générale de l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS) à Kuala Lumpur, en Malaisie. L'événement, qui s’inscrit dans le cadre du forum mondial de la sécurité sociale, réunit des représentants de pays membres et des experts internationaux autour du thème : « Façonner la sécurité sociale pour un monde en transition ».

Dans son intervention, le DG de l’INAM a présenté la stratégie nationale d’universalisation progressive de la couverture maladie au Togo. Le responsable a expliqué comment le pays œuvre pour élargir l’accès aux soins de santé à tous les citoyens, tout en mettant l’accent sur la qualité des services et la prévention de la fraude. Pilante Tchilabalo a en outre partagé les avancées réalisées, les défis rencontrés et les solutions mises en place pour renforcer l’efficacité du système d’assurance maladie.

Fondée en 1927, l’Association internationale de la Sécurité sociale (AISS) regroupe des organismes de sécurité sociale de nombreux pays et œuvre pour promouvoir des systèmes de protection sociale adaptés aux défis contemporains. L’organisation facilite les échanges d’expériences, encourage l’innovation et soutient l’amélioration des pratiques dans le domaine de la sécurité sociale à l’échelle mondiale.

Les travaux prennent fin le 3 octobre prochain.

Au Togo, malgré les risques qui pèsent sur la conjoncture économique mondiale, l’économie demeure résiliente. C’est l’une des conclusions de la troisième session de l’année du Conseil national du crédit (CNC), tenue le mardi 30 septembre à Lomé.

Dans le détail, le taux de croissance est attendu autour 6,3 % en 2025, avec une contribution soutenue de l’ensemble des secteurs, en particulier le tertiaire. Par ailleurs, le secteur financier maintient son dynamisme, avec une progression notable de 22 % des crédits bancaires nouvellement octroyés.

La dette publique, quant à elle, continue d’être contenue, représentant 65 % du PIB à fin juin 2025, contre 69 % en décembre 2024, et se situe donc en dessous du plafond communautaire de 70 %. Ces performances s’accompagnent d’un impact positif sur le plan social, illustré par le bond de l’Indice de Développement Humain (IDH) qui place le pays au deuxième rang de l’Uemoa et au quatrième rang de la CEDEAO.

Toutefois, plusieurs défis restent à relever, notamment l’amélioration de la qualité des services rendus à la clientèle, la prise en charge rapide des réclamations et la consolidation du secteur de la microfinance, dont les portefeuilles de crédit connaissent encore des fragilités. L’occasion pour le ministre de l’économie et des finances, Georges Barcola, d’exhorter les acteurs financiers à poursuivre leurs efforts afin de maintenir la stabilité et renforcer la confiance dans le système.

Les travaux du CNC ont en outre permis d’examiner la situation du rapatriement des recettes d’exportation à fin juin 2025, ainsi que l’évolution du système bancaire et financier national.

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