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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part mardi 14 mai en France, au premier sommet mondial sur la cuisson propre en Afrique. L’événement, initié par le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’Agence internationale de l’énergie, a permis au chef de l’Etat de porter la voix du continent.

Devant un parterre de chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que de personnalités de premier plan, le n°1 togolais s’est félicité de l’organisation de cet événement consacré à un sujet crucial pour l’avenir du continent, avant d’exposer les raisons fondamentales de la transition vers une cuisson propre en Afrique. 

En effet, si sur le continent, la plupart des ménages utilisent des méthodes traditionnelles de cuisson (feux ouverts, fourneaux avec bois de chauffe, charbon de bois, combustibles), les effets nocifs des rejets de monoxyde de carbone entravent les perspectives d’une croissance verte et de développement social. 

Pour rompre avec cette pratique, Faure Gnassingbé a appelé à une vulgarisation accrue de la cuisson par gaz liquéfié, efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la cuisson électrique, ainsi que des foyers améliorés. En outre, le Président de la République a plaidé pour un financement des projets liés au crédit carbone.

Ma conviction est qu’à l’avenir, les avancées viendront avant tout, de l’implication de la puissance publique. Bien entendu, le secteur privé jouera un rôle important dans le succès de la cuisson propre en Afrique. Le fait que l’Afrique puisse représenter environ deux tiers de la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le passage à la cuisson propre ouvre des perspectives pour des solutions basées sur les crédits carbone”, a-t-il déclaré.

La présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Tsegan, a pris part dimanche 12 mai dernier à Kumasi (Ghana), aux festivités marquant le 25ème anniversaire de l’intronisation du Roi du royaume Ashanti, Asantehene Otumfuo Osei Tutu II. La cheffe du parlement y représentait, le président de la République.

La célébration de ce jubilé d’argent a réuni à la place publique du palais de Manhyia autour du roi, les dignitaires et hautes personnalités du Ghana et des pays voisins.

A l’entame des festivités, Yawa Tsegan a transmis les chaleureuses félicitations du Président de la République au Roi des Ashanti ainsi que ses vœux de santé et de prospérité. Les échanges ont été l’occasion de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Togo et le Ghana.

Intronisé le 26 avril 1999, Asantehene Otumfuo Osei Tutu II est le 16ème monarque du royaume ashanti, succédant à Otumfuo Opoku Ware II.

La capitale togolaise abrite depuis lundi 13 mai, une rencontre régionale sur l’éducation sociale et financière des enfants et des jeunes adultes. L’initiative portée par le ministère de l’inclusion financière en collaboration avec l'organisation Aflatoun et le ministère en charge de l’éducation, réunit les acteurs engagés dans l’autonomisation des enfants et des jeunes adultes par l’Éducation sociale et financière (ESF) autour du thème : « Développons le mouvement en faveur de l’Éducation Sociale et Financière des enfants ».

Durant cinq jours, il s’agira pour les parties prenantes de proposer et plancher sur les solutions innovantes pouvant permettre de promouvoir l’éducation sociale et financière des enfants dans la région de l'Afrique francophone.

Concrètement, l’accent sera mis sur les expériences réussies notamment au Togo, en matière d'intégration de l'ESF.

À l’ouverture des travaux, la ministre en charge de l'inclusion financière, Mazamesso Assih, a relevé les initiatives entreprises par le gouvernement ces dernières années, en matière d'inclusion financière. Entre autres, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) qui revendique 109 milliards de crédits accordés en 10 ans et la stratégie nationale d'inclusion financière 2021-2025, visant à garantir un accès élargi aux services financiers à la population.

« Cet événement de premier plan s'inscrit dans la continuité des partenariats établis par notre pays lors de la Semaine Africaine de la Microfinance (SAM) », a indiqué la ministre.

Pour sa part, la directrice générale adjointe d’Aflatoun, Lama Yazbeck, a souligné l’importance de cette assise de Lomé.

« La réunion régionale d’Aflatoun nous offre une occasion précieuse de nous réunir, de partager nos idées et de tracer la voie d’une action collective pour faire progresser l’éducation et l’autonomisation des jeunes », a-t-elle expliqué.

Pour rappel, Aflatoun est une organisation non gouvernementale qui se concentre sur l'éducation des enfants sur leurs droits et responsabilités et sur la gestion des ressources financières par le biais de l'éducation sociale et financière.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu lundi 13 mai à Lomé, le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop. Au menu de l’entretien, le point sur la situation économique de l’espace sous-régional. 

Selon les dernières estimations, la situation économique de l’Union est actuellement marquée par un dynamisme positif enclenché depuis deux ans et la reprise post-pandémie. 

Particulièrement, le Togo, qui a fait preuve de résilience, s’illustre par de bonnes performances, avec notamment pour cette année, “un taux de croissance remarquable de 6%, une réduction du taux d’inflation, du déficit budgétaire et une tendance haussière des indicateurs macro-économiques”.  

J’ai remercié encore une fois le Président de la République, pour le rôle important qu’il joue dans la marche de notre Union et aussi pour le soutien actif qu’il ne cesse de nous apporter pour que notre union puisse progresser davantage”, a indiqué Abdoulaye Diop à l’issue de la rencontre. 

Pour rappel, l’Uemoa, fondée il y a 30 ans, regroupe 8 pays de la sous-région : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé participe ce mardi à un sommet de l’UNESCO à Paris consacré à la cuisson propre en Afrique. Organisé par le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE), cet événement réunit des chefs d'État et de gouvernement, ainsi que des représentants d'institutions internationales, du secteur privé et de la société civile.

Les discussions portent sur la pollution de l'air liée à la cuisson des repas sur des feux ouverts et des fourneaux à bois ou au charbon de bois. L'objectif principal est de promouvoir l'accès à des méthodes de cuisson propres comme élément clé du développement durable. Au terme du sommet, l'objectif est de formuler des recommandations politiques, de mobiliser des engagements financiers et d'élaborer des stratégies concrètes, incluant le développement des marchés de crédits carbone et la promotion de l'égalité des sexes.

Ce sommet sera une opportunité pour le président Gnassingbé de présenter les efforts du Togo en matière de promotion des énergies renouvelables, de protection de l'environnement et d'amélioration des conditions de vie.

Au Togo, la campagne électorale pour le compte des élections des membres de l’assemblée consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) sera ouverte le samedi 15 juin à 0h et clôturée le 28 juin à 23h59. L’annonce a été faite lundi 13 mai par le président de la Commission électorale consulaire (CEC), Dindangue Kominte.

Ces opérations de campagne instituées pour permettre aux candidats de faire connaître leurs programmes, peuvent se dérouler dans les lieux publics « sous réserve des formalités administratives auprès des autorités locales ».

Par ailleurs, « toute opération de campagne doit être déclarée auprès de la mairie du ressort territorial au moins 48h d’avance », a précisé le président de CEC.

Ces élections consulaires fixées au 30 juin prochain, s’inscrivent dans le cadre d’une vaste restructuration de la Chambre, portée par le gouvernement. L'objectif est notamment de permettre au pays de se doter d’une entité inclusive, facilitant la représentation des divers acteurs des secteurs du commerce et de l’industrie.

Au Togo, plusieurs stations-services connaissent ces derniers jours des perturbations dans leur approvisionnement en carburant. En cause, des zones de tension observées sur le réseau de distribution des produits pétroliers sur le territoire, a expliqué ce lundi le ministère du commerce. 

Aucune modification des prix à la pompe 

Des dispositions diligentes sont prises pour un retour rapide à la normale”, a rassuré Rose Kayi Mivedor, qui a également précisé que “les prix des produits pétroliers à la pompe n’ont connu aucune modification et restent les mêmes sur toute l'étendue du territoire national”. Les tarifs en vigueur restent donc ceux fixés depuis le dernier réajustement effectué en juillet 2022.

Du reste, les gérants des stations-services sont invités au respect de la réglementation sur la concurrence, en particulier les dispositions qui régissent le refus de vente.

Au Togo, l’issue des élections législatives du 29 avril dernier est officiellement connue. La Cour constitutionnelle, réunie en audience solennelle, a proclamé ce lundi 13 mai à Lomé, les résultats définitifs du scrutin. 

Devant un parterre de présidents d'institutions de la République, de membres du corps diplomatique, de représentants des formations politiques et d’invités de marque, la plus haute juridiction du pays a confirmé les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI)

L’Union pour la République (UNIR) obtient ainsi une écrasante majorité avec 108 sièges sur 113, soit près de 96% des sièges de la prochaine législature. Les 5 sièges restants reviennent à l'Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), l'Alliance Nationale pour le Changement (ANC), la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), et les Forces Démocratiques pour la République (FDR). 

Dans l’ensemble, les opérations de vote se sont déroulées conformément aux procédures établies par le Code électoral. Le scrutin s’est globalement bien déroulé”, a indiqué le président de la Cour, Djobo-Babakane Coulibaley   

Selon les chiffres définitifs, le taux de participation s'est élevé à 61,76 %, avec 2.565.623 votants sur les 4.203 711 électeurs inscrits.

La prochaine étape sera la rentrée parlementaire, qui verra l’installation de la nouvelle législature. Quant aux résultats définitifs, ils sont affichés dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle, et seront également publiés au Journal Officiel de la République Togolaise conformément à la procédure. 

Le Togo s'apprête à franchir une nouvelle étape dans le domaine de la recherche et de l'innovation. Le vendredi 10 mai dernier, des experts, universitaires et entrepreneurs de 20 pays membres de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) se sont réunis à Lomé pour valider un important rapport en faveur de la création d'un fonds national de soutien à la recherche et à l'innovation. Ce document propose des mesures concrètes pour la mise en œuvre de ce fonds, destiné à encourager les projets innovants et à valoriser les résultats de la recherche.

Ce fonds, une fois opérationnel, aura pour mission de soutenir les chercheurs et innovateurs togolais. Les conclusions du rapport validé renforcent les liens entre le gouvernement, les universités, l'industrie et la société civile, tout en s'alignant sur les objectifs de la Feuille de Route gouvernementale Togo 2025.

« Ce rapport présente des recommandations pertinentes pour la mise en place d’un Fonds de Soutien à la recherche et à l’innovation. Ces recommandations sont complétées avec une feuille de route pour aller vers la mise en place de ce fonds », indique M. Kokou Tona, président du panel d'experts réunis pour la circonstance. « Le fonds dédié au ministère de l’Enseignement technique et de la Recherche, sous la supervision d’un directeur avec son équipe technique, va évoluer vers une agence gouvernementale. En ce moment, la structure de gouvernance va changer et peut encore évoluer vers une agence autonome et la structure gouvernementale va également changer », a-t-il ajouté.

Nathalie Bitho, présidente de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT-Togo), a souligné l'importance de la recherche et de l'innovation pour la compétitivité du Togo. Elle a également insisté sur la nécessité d'explorer de nouvelles approches de financement, notamment via des partenariats public-privé, pour surmonter les défis du secteur.

A Lomé, l’initiative est perçue comme une opportunité pour stimuler la croissance économique et renforcer la position du Togo sur la scène internationale de la recherche et de l'innovation

Le Togo et la France ont signé un accord pour faciliter l’obtention des visas professionnels pour les ressortissants togolais souhaitant se rendre en France et dans l’espace Schengen. Cette convention a été signée la semaine dernière à Lomé, en présence de l'Ambassadeur de France au Togo, Augustin Favereau, et les représentants des principales organisations patronales et consulaires togolaises.

Les organisations togolaises signataires de l’accord sont notamment le Conseil National du Patronat du Togo (CNP), l'Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET), la Chambre de Commerce et d'Industrie du Togo (CCIT), l'Union des Chambres régionales de Métiers du Togo (UCRM), EUROCHAM Togo et le Comité Togo des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCE).

Le partenariat prévoit la mise en place de mesures concrètes pour simplifier le processus de demande de visas professionnels. Parmi ces mesures, une « file rapide » sera instaurée pour les employés des entreprises référencées par les organisations partenaires, permettant ainsi un traitement accéléré de leurs demandes de visa.

De plus, une « messagerie directe » entre la section consulaire de l'ambassade de France et chaque organisation partenaire facilitera la résolution rapide des problèmes rencontrés lors du traitement des demandes et la fourniture d'informations supplémentaires, si nécessaire.

Ces initiatives visent à réduire les obstacles administratifs aux déplacements professionnels en France pour les dirigeants, cadres et employés des entreprises togolaises, favorisant ainsi la mobilité des travailleurs.

L’accord devrait dynamiser les échanges commerciaux et renforcer les liens économiques entre les deux pays.

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