

(Togo Officiel) - La capitale togolaise a abrité, le jeudi 4 septembre, une rencontre sous-régionale consacrée au renforcement de la protection des jeunes filles et à l’abandon des mariages d’enfants. L’événement, organisé en collaboration avec le réseau Women in Law and Développent in Africa-Afrique de l’Ouest (WiLDAF-AO), a réuni plusieurs acteurs des pays d’Afrique de l’Ouest.
Les travaux ont permis d’échanger des expériences et de bonnes pratiques, et de réfléchir à l’harmonisation des cadres juridiques nationaux avec les instruments internationaux et régionaux sur les droits de l’enfant. Les participants ont également discuté des stratégies de plaidoyer à renforcer au niveau national et sous-régional pour assurer la protection effective des jeunes filles et favoriser l’abandon des mariages précoces.
« Le mariage des enfants constitue une violation grave des droits humains. La lutte contre ce phénomène « nécessite une action concertée et une écoute attentive des communautés, notamment des filles elles-mêmes », a indiqué la représentante de la ministre en charge de la promotion de la femme, Zouwè Passim Tchangaï.
Pour sa part, la coordinatrice de WiLDAF-AO, Antoinette Yawavi Mbrou, a souligné l’importance de la rencontre pour renforcer la protection des jeunes filles et lutter contre le mariage des enfants.
Pour rappel, au Togo, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures pour protéger les enfants et les jeunes filles. Parmi elles, l’adoption et la modification du Code de l’enfant et du Code des personnes et de la famille, qui interdisent toute forme de mariage précoce ou forcé. Des initiatives comme la ligne verte « Allo 1011 » et les structures communautaires de protection des enfants viennent compléter ces dispositifs, témoignant de l’engagement de l’État à garantir l’égalité des chances et le respect des droits des mineures.
Lire aussi :
Droits de l’enfant : Le Togo enregistre des avancées significatives