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Le ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage a bénéficié, jeudi 12 juin, d’un lot de matériels informatiques. Ceci, en prélude au lancement de la deuxième phase des formations de courtes durées (FCD).

Le don, composé d’onduleurs, de rallonges électriques, d’ordinateurs portables et de bureau ainsi que de livrets pédagogiques, a été offert par la coopération allemande à travers la GIZ. Il s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique entre le ministère et la GIZ, visant à améliorer la qualité des formations professionnelles.

« Ce don vient à point nommé. Il s’inscrit parfaitement dans nos objectifs d’assurer une formation de qualité et de renforcer l’infrastructure numérique de notre administration. Il témoigne également d’une vision partagée : celle d’un avenir fondé sur l’accès au savoir, l’innovation technologique et l’inclusion numérique », a indiqué Assedi Kossi Ikélé, directeur de cabinet du ministère en charge de la formation professionnelle.

Initiées par le gouvernement, les formations de courte durée ont pour objectif de doter rapidement les jeunes, en particulier les femmes et les personnes vulnérables, de compétences pratiques dans des secteurs porteurs tels que l’agriculture, le maraîchage, la couture, la coiffure ou encore les technologies numériques. La première phase avait permis de former 100 jeunes.

Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) lancera le 16 juin prochain, une nouvelle session d’indemnisation. L’activité, programmée pour durer six jours (jusqu’au 21), concerne les victimes non-vulnérables de la préfecture de Dankpen.

Les opérations se dérouleront dans les locaux des Affaires Sociales de la préfecture de Dankpen. Les victimes dont la liste est disponible sur le portail électronique de l’institution, ainsi que dans les bureaux des mairies et de la préfecture, sont invitées à se munir d’une pièce d’identité en cours de validité.

Depuis son installation, le Haut-commissariat a accompagné et indemnisé plus de 30.000 personnes dans le cadre de son processus de réparations communautaires.

 

Lomé accueille, les 12 et 13 juin 2025, la première édition des BOAD Development Days, un forum stratégique initié par la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), autour du thème : « Financement de la transition énergétique et de l’agriculture durable : défis, opportunités et solutions ». Cette rencontre réunit décideurs politiques, partenaires techniques et acteurs économiques de l’espace UEMOA, en présence du ministre de l’Économie et des Finances du Togo, M. Essowe Georges Barcola, du président de la BOAD, M. Serge Ekué, et du ministre d’État chargé des Ressources halieutiques, animales et de la Réglementation de la transhumance, le Général Damehame Yark.

Dans son discours d’ouverture, le ministre Barcola a salué une initiative « appelée à catalyser des solutions concrètes et régionales aux défis climatiques, énergétiques et alimentaires ». « Plus qu’une rencontre, ces journées sont un carrefour d’idées et un catalyseur d’actions concrètes pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il déclaré. Il a rappelé que le Togo, sous le leadership du Président du Conseil, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, s’est engagé dans une transformation structurelle portée par la Feuille de route gouvernementale 2020–2025, axée sur l’inclusion, l’énergie et la souveraineté alimentaire.

La rencontre s’inscrivait dans un contexte de profonde mutation des priorités de financement dans l’Union. Le président de la BOAD, Serge Ekué, a défendu une approche plus proactive et structurée du financement du développement. « Le changement climatique, l’urbanisation rapide, l’insécurité alimentaire nous obligent à repenser notre manière de produire, d’investir, de consommer », a-t-il déclaré devant un parterre d’acteurs publics et privés, parmi lesquels figuraient les anciens Premiers ministres du Bénin et du Burkina Faso.

À six mois de l’échéance de son plan stratégique Djoliba (2021–2025), la BOAD affiche des résultats notables. Sur un objectif initial de 3351 milliards de francs CFA, l’institution a accordé plus de 3310 milliards FCFA de financements, atteignant 98,8 % de sa cible. Elle revendique par ailleurs avoir mobilisé à ce jour 4510 milliards FCFA de ressources. Ces ressources ont permis, entre autres, d’installer 1440 mégawatts de capacité énergétique, de construire ou réhabiliter 3800 kilomètres de routes, de porter la production d’eau potable à 308 240 m³ par jour, de financer 8195 salles de classe, de soutenir plus de 23 000 PME, et d’allouer 158 milliards FCFA au développement du numérique, au bénéfice direct de 1,8 million de personnes.

Le Togo figure parmi les principaux bénéficiaires de cette dynamique. Le pays représente environ 9 % du volume total des financements approuvés sur la période 2021–2025, avec près de 308 milliards FCFA alloués, notamment dans les secteurs de l’énergie solaire, des infrastructures rurales, de l’agro-industrie et de l’éducation.

Par ailleurs, la banque annonce avoir investi 163,4 milliards FCFA dans des projets d’atténuation climatique et 79 milliards FCFA dans des programmes d’adaptation, alors qu’elle a levé 2064 milliards FCFA de ressources extérieures, soit 137 % de son objectif initial.

Enfin, le ministre Barcola a souligné la nécessité d’intégrer pleinement la dimension sécuritaire dans les politiques de développement. « Pas de développement sans sécurité. Si nous ne préservons pas la paix, tous nos efforts risquent d’être vains », a-t-il rappelé. Le Togo, pionnier dès 2012 avec la mise en place de la Politique de Paix et de Sécurité de l’UEMOA sous la présidence tournante de S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, entend poursuivre activement son engagement pour la stabilité régionale.

Le Togo s’affûte pour structurer des financements durables à travers les obligations vertes, un instrument qui permet de mobiliser des capitaux en faveur de projets à fort impact environnemental. Une formation à l’endroit des cadres nationaux a démarré dans ce sens le mardi 10 juin à Lomé pour quatre jours.

L’initiative, soutenue par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), vise à renforcer les compétences techniques des acteurs nationaux afin de garantir une bonne compréhension des exigences liées à l’émission des obligations vertes, conformément au Cadre ESG (environnemental, social et de gouvernance) du pays. Jusqu’au 13 juin, les participants seront outillés sur les standards internationaux en matière d’obligations durables, les étapes de structuration d’une émission verte, ainsi que les mécanismes de suivi et de transparence exigés par les investisseurs.

« Les obligations vertes apparaissent comme un instrument stratégique pour mobiliser des capitaux à long terme à des conditions favorables », a indiqué la représentante résidente du PNUD, Binta Sanneh, à l’ouverture des travaux.

Cette session intervient dans un contexte où le Togo ambitionne de diversifier ses sources de financement tout en intégrant les enjeux environnementaux dans sa stratégie de développement. En se dotant des compétences nécessaires pour accéder au marché des obligations vertes, le pays entend financer durablement ses projets prioritaires, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de la gestion des ressources naturelles, de l’assainissement et de la résilience climatique.

 

719 nouveaux personnels ont officiellement rejoint, ce jeudi 13 juin, les rangs de la Gendarmerie nationale. La nouvelle vague, issue de la classe 2023, a prêté serment au Tribunal de Grande Instance de Lomé.

Devant un parterre d’officiels dont le procureur de la République, ils ont juré « obéissance et respect à la hiérarchie » et « de ne faire usage de la force que pour le maintien de l’ordre et pour l’exécution de la Loi ». Avant leur intégration, les nouveaux gendarmes ont suivi une formation au Centre National d’Instruction (CNI) de Kara, et à l’École Nationale de Gendarmerie à Lomé, où ils ont obtenu le Certificat d’Aptitude à la Gendarmerie (CAG).

Ces nouveaux agents prennent fonction dans un contexte marqué par des défis sécuritaires multiples, tant sur le plan national que régional.

En rappel, la Gendarmerie nationale fait partie intégrante des Forces Armées Togolaises (FAT). Elle a pour mission de veiller à la sûreté et à la sécurité publiques, d’assurer le maintien de l’ordre, l’exécution des lois et de participer à la défense de la nation. En outre, elle exécute spécialement les missions de police administrative, de police judiciaire et de police militaire dans les conditions fixées par les lois et règlements en vigueur.

Au Togo, il est désormais possible d’effectuer en ligne les formalités liées au laissez-passer des véhicules immatriculés à l’étranger. L’Office Togolais des Recettes (OTR) a en effet lancé, le mercredi 11 juin, une nouvelle plateforme numérique dédiée à la gestion de ce document.

Accessible via le portail officiel de l’office, le nouvel outil permet aux opérateurs étrangers, notamment aux importateurs de véhicules, de réaliser leurs démarches à distance, avant même leur entrée sur le territoire togolais. L’objectif est de fluidifier les opérations aux postes frontaliers, réduire les délais de traitement et renforcer le suivi des mouvements de véhicules entre les pays de la sous-région.

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« Le laissez-passer électronique est conçu pour répondre à des besoins concrets : permettre aux usagers de soumettre leurs demandes en ligne, assurer le suivi des informations et gagner en célérité dans le traitement des dossiers », a expliqué le Lieutenant-Colonel Donko Bileyô, directeur du renseignement et de la lutte contre la fraude à l’OTR.

Notons que le laissez-passer numérique s’applique exclusivement aux véhicules immatriculés à l’étranger. Il est délivré pour une durée de 30 jours, renouvelable deux fois, soit un maximum de 90 jours.

Cette innovation s’inscrit dans le vaste chantier de modernisation engagé par l’OTR, visant à dématérialiser ses services et à renforcer l’efficacité de l’administration douanière.

Les relations économiques entre le Togo et la Côte d’Ivoire devraient bientôt connaître un nouvel élan. Une rencontre a eu lieu dans ce sens le mercredi 11 juin à Lomé entre le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo), José Kwassi Symenouh, et l'ambassadeur de Côte d’Ivoire, Félix Tanon.

Les discussions entre les deux personnalités ont notamment porté sur les moyens de dynamiser les échanges commerciaux, d’accroître les investissements réciproques et de renforcer les partenariats entre les opérateurs économiques des deux pays. L’objectif est de lever les barrières existantes, connecter efficacement les secteurs privés togolais et ivoirien, et créer des partenariats durables, bénéfiques pour les deux économies.

Pour rappel, le Togo et la Côte d’Ivoire partagent depuis plusieurs décennies une relation étroite, illustrée par des concertations régulières entre les dirigeants des deux pays.

Le Togo s’apprête à participer à l’Expo Belgrade, qui se tiendra en Serbie du 15 mai au 15 août 2027. Le pays, représenté par son commissaire général Alexandre de SOUZA, prend part jusqu'au 12 juin à la première réunion internationale de planification de l’événement, organisée dans la capitale serbe.

La rencontre qui réunit les pays participants ainsi que les organisateurs de l’exposition, marque le lancement officiel des préparatifs de cette manifestation internationale placée sous le thème : « Jouons pour lhumanité - Sport et musique pour tous ». Elle vise à poser les bases d’une collaboration entre les différentes délégations, à définir les orientations logistiques et à préciser les exigences techniques en vue de la tenue de l’Expo.

Pour le Togo dont la présence est régulière à de grands événements internationaux, cette participation vient consolider sa volonté de promouvoir sur la scène mondiale son identité culturelle, ses valeurs et ses initiatives en matière de développement inclusif. L’Expo Belgrade 2027 offre ainsi une tribune de choix pour mettre en lumière des traditions comme les luttes Evala, tout en illustrant l’engagement du pays en faveur de la paix, de l’unité et du vivre-ensemble.

L’Expo Belgrade 2027 est organisée sous l’égide du Bureau international des expositions (BIE) et devrait accueillir plus de 120 pays. Ce rendez-vous mondial s’annonce comme un espace d’échanges et d’innovations autour du sport et de la musique, où chaque nation aura l’occasion de partager son savoir-faire, son patrimoine et sa vision d’un avenir plus inclusif et durable. Plus de 4 millions de visiteurs sont attendus durant les trois mois de l’exposition.

 

Les autorités américaines ont enclenché depuis le lundi 09 juin, une suspension temporaire de l’entrée sur leur territoire, des ressortissants de plusieurs pays du monde parmi lesquels le Togo. La mesure, actée via un décret présidentiel, s’inscrit dans un contexte de politique de restrictions migratoires, et fait suite, selon l’administration Trump, à un taux élevé de dépassement de séjour constaté parmi certains détenteurs togolais de visas (c’est-à-dire des personnes demeurant sur le sol américain au-delà de la période autorisée).

A travers un communiqué publié mardi 10 juin à l’endroit de l’opinion nationale et internationale, le ministère des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur a apporté des précisions. 

Concrètement, cette suspension concerne les ressortissants relevant des catégories de visas non-immigrant B-1/B-2 (voyages d’affaires, tourisme, soins médicaux), d’études et d’échange F, M et J (étudiants, stagiaires, programmes d’échange culturel ou académique), et d’immigration

Toutefois, précise la diplomatie togolaise, plusieurs catégories de personnes sont exemptées de ces restrictions. Il s’agit notamment des titulaires de visas diplomatiques et officiels (A et G), des conjoints, enfants et parents de citoyens américains (visas de regroupement familial pour proches immédiats), des adoptions d’enfants togolais par des citoyens américains, des résidents permanents légaux des États-Unis (détenteurs de carte verte), des détenteurs de visas spéciaux d’immigrant, notamment les employés ou anciens employés du gouvernement américain, des binationaux togolais voyageant avec un passeport d’un pays non concerné par les restrictions, ou encore des participants officiellement accrédités à certains événements sportifs internationaux majeurs.

Chaque pays a droit au respect de ses frontières et de ses lois. Les Togolais qui dépassent la durée de validité de leur visa nuisent aux relations avec l'un de nos partenaires les plus solides, tout comme leurs compatriotes dont l'accès aux États-Unis est désormais restreint. Nous nous efforcerons de surmonter ce défi”, a indiqué le ministre, Robert Dussey, qui a en outre précisé qu’un dialogue constant est maintenu avec les autorités américaines, dans l’optique d’un rétablissement rapide et durable de l’accès normal au territoire américain pour les citoyens togolais.

Les acteurs du secteur des assurances renforcent leur engagement dans la lutte contre les crimes financiers. Une rencontre de deux jours, ouverte le mardi 10 juin à Lomé, réunit compagnies d’assurances et intermédiaires autour des enjeux liés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme.

Organisée par la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), cette session vise à améliorer la compréhension des risques, à rappeler les obligations légales et à promouvoir une meilleure coordination entre les parties prenantes. Les échanges permettront aux participants de mieux cerner les techniques utilisées par les criminels pour intégrer des fonds illicites dans le circuit financier via les produits d’assurance.

Le secteur des assurances, en raison de sa forte liquidité, présente des vulnérabilités particulières face aux risques de blanchiment et de financement du terrorisme. L’ambition est de renforcer les capacités des compagnies d’assurances et de leurs partenaires à prévenir ces risques, en mettant en place des mécanismes efficaces de détection, de surveillance et de déclaration.

« Le blanchiment et le financement du terrorisme ne sont pas des infractions comme les autres. Ce sont des menaces qui sapent les fondements de notre économie, fragilisent la stabilité financière et exposent notre pays à des risques de réputation, ainsi qu’à des sanctions internationales », a souligné Stéphane Akaya, Secrétaire général du ministère des finances à l’ouverture des travaux.

Pour sa part, le président de la CENTIF, Tchaa Bignossi Aquiteme, a invité les dirigeants des compagnies d’assurances et les intermédiaires à « prendre pleinement conscience de leur rôle stratégique et de leurs responsabilités dans l’identification des opérations suspectes et dans la mise en œuvre de mécanismes efficaces pour contrer ces risques ».

Les travaux prennent fin ce mercredi 11 juin.

 

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