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Le groupe audiovisuel panafricain New World TV maintient son statut de diffuseur de grandes compétitions sportives internationales. La chaîne basée à Lomé a en effet obtenu les droits de diffusion de la Coupe du Monde des clubs de la FIFA 2025 en Afrique subsaharienne, grâce à un partenariat avec deux diffuseurs de renom, DAZN et IRIS Sport Media.

Concrètement, du 14 juin au 13 juillet 2025, tous les matchs du tournoi seront retransmis en direct et en intégralité sur les plateformes de télévision de New World TV. Les commentaires seront disponibles en français et dans plusieurs langues locales, afin de permettre à un large public de vivre pleinement cet événement d’envergure mondiale. « Ce partenariat est une belle reconnaissance de notre excellence éditoriale, de notre savoir-faire technique et de notre capacité à offrir des compétitions majeures avec accessibilité et innovation », a salué le directeur général de la télévision, Nimonka Kolani.

Pour New World qui s’est brillamment illustré ces dernières années en diffusant notamment la Coupe du Monde masculine 2022 au Qatar et son équivalent féminin l’année suivante (organisé conjointement par l’Australie et la Nouvelle Zélande), il s’agit d’une nouvelle reconnaissance internationale. Première du genre sous un format réunissant 32 équipes issues des six confédérations de la planète, la compétition mobilisera sur le sol américain les clubs les plus prestigieux du paysage footballistique, et servira de répétition générale avant le grand raout prévu l’an prochain aux USA, au Canada et au Mexique. 

Au Togo, le vainqueur du championnat national de première division (D1 Lonato) de football, saison 2024-2025, est connu. L'Association sportive des chauffeurs de la Kozah (ASCK) a été sacrée championne dimanche 8 juin à l'issue de la 26ème et dernière journée.

Le match qui opposait les Chauffeurs de la Kozah à l'AS Binah s'est soldé par un score de 3-0. Il s'agit du deuxième sacre national pour le club de Kara, après celui décroché en 2019.

Derrière le nouveau champion, l'AS Gbohloe-su réalise une belle performance en terminant à la deuxième place. Les Requins mâles se sont imposés 1-0 face à l'AS OTR lors de cette dernière journée, validant ainsi leur qualification pour la prochaine compétition continentale.

« Nous souhaitons bonne chance à ces deux clubs qualifiés pour les compétitions africaines, en espérant qu'ils fassent honneur au football togolais », a indiqué le président de la FTF, Guy Akpovy.

 

Deux ans après sa reprise totale par l’Etat, le gisement de manganèse de Nayega (Région des Savanes) va désormais entrer dans sa phase opérationnelle. La société britannique Keras Resources, partenaire technique du Togo dans le cadre du projet, a en effet annoncé le début de la production à partir de la fin juin. 

Selon les détails techniques fournis par le spécialiste minier, cette production démarrera avec un objectif initial de 4000 tonnes de minerai commercialisable pendant les trois premiers mois à compter de juillet, avant de passer à une capacité nominale de 8000 tonnes mensuelles. En vertu de l’accord de coopération stratégique scellé avec l’Etat en mai 2023, Keras recevra des honoraires de conseil de 1,5% des revenus bruts générés par la mine pendant 3 ans, et de 6% pour la fourniture de services de courtage pendant la plus courte de deux périodes convenues : 3,5 ans ou 900.000 tonnes de minerai de manganèse enrichi produites et vendues à partir de Nayega.

Un cap significatif pour le Togo 

Pour le Togo, qui s’est doté en amont d’une société publique pour valoriser et mieux gérer l’exploitation de ce minerai critique, le démarrage de la production marquera un cap significatif dans la mise en œuvre des ambitions déclinées dans la feuille de route quinquennale. 

Avec des réserves estimées à 8,5 millions de tonnes et une durée de vie d’un peu plus d’une décennie, la mine de Nayega doit permettre au pays de diversifier son portefeuille extractif et de se positionner comme un acteur majeur sur le marché du manganèse, quatrième métal le plus utilisé dans le monde, et fortement demandé pour des besoins électriques et électroniques. 

Les populations de Kovié, localité située dans la préfecture de Zio (Commune Zio 2), ont célébré lundi 9 juin, la 24ème édition de leur fête traditionnelle “Kovié Dukɔ Kpedazã”. L’apothéose a enregistré la présence du président de l’Assemblée nationale, Sévon-Tépé Kodjo Adedze, de membres du gouvernement ainsi que d’une délégation venue d’Akoviépé, au Ghana.

Cette nouvelle édition a été l’occasion pour les filles et fils de Kovié de rendre grâce à Dieu pour les progrès accomplis, tant au niveau local que national. L'événement a également permis de mettre en valeur les richesses culturelles et les produits du terroir, à travers des expositions, des prestations artistiques et des dégustations.

« Kovié Dukɔ Kpedazã nous rappelle que lunité, la foi et laction collective sont les piliers du développement durable », a souligné le président de l’Assemblée nationale.

Des distinctions honorifiques ont été décernées à certaines personnalités pour leur engagement en faveur du développement de la localité.

 

mardi, 10 juin 2025 09:59

Début des épreuves du BEPC

Au Togo, l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) a officiellement démarré ce mardi 10 juin sur tout le territoire. Au total, 155.944 candidats (80.898 garçons et 75.046 filles) se sont lancés à l’assaut de ce diplôme qui ouvre les portes du lycée.

Comme chaque année, les responsables éducatifs régionaux, entourés des autorités locales et administratives, effectuent des visites dans plusieurs établissements scolaires. Les objectifs sont doubles : s’assurer du bon déroulement de l’examen et transmettre des encouragements aux élèves.

Les épreuves s’achèveront le jeudi 12 juin 2025.

 

Au Togo, la campagne cotonnière 2024-2025 s’est soldée par une production de 60.403 tonnes de coton-graine, avec un rendement moyen de 797 kg par hectare. Les chiffres ont été dévoilés récemment par la Nouvelle Société Cotonnière (NSCT) à l’occasion d’une rencontre bilan organisée à Kara. 

Si ce volume traduit une certaine résilience de la filière dans un contexte difficile lié surtout aux difficultés pluviométriques, il demeure en deçà des attentes, notamment la prévision initiale de 66.000 tonnes. Également, il s’agit d’une baisse de presque 10%, comparé aux 67.000 tonnes récoltées lors de la précédente campagne. 

Face à cette situation, de nouvelles orientations, allant dans le sens du renforcement des actions de proximité avec les producteurs, ou encore l’amélioration des pratiques culturales, ont été approuvées par les acteurs. Objectif : inverser la tendance, et permettre à la filière de retrouver ses beaux-jours. 

93.000 tonnes ambitionnés pour la nouvelle campagne

Pour la nouvelle campagne, le cap est déjà fixé : emblaver 110.000 hectares pour une production minimale de 93.000 tonnes de coton-graine.

Pour y arriver, les cotonculteurs pourront notamment compter sur les mesures d’accompagnement annoncées par les pouvoirs publics. En effet, pour la campagne 2025/2026, l’État a décidé de maintenir le prix d’achat du coton-graine à 300 FCFA/kg, ainsi que le prix des engrais NPKSB et Urée à 14.000 FCFA le sac, malgré le contexte économique difficile et la flambée du prix des intrants sur le marché international.

Le Grand Lomé sera bientôt renforcé en infrastructures hydrauliques. Le ministère de l’eau a récemment lancé un avis d’appel d’offres pour la réalisation de neuf (09) forages, dont six (06) en système autonome dans la capitale.

Les intéressés doivent soumettre leurs offres au plus tard le mercredi 09 juillet 2025. Les travaux seront exécutés en lot unique.

L'initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’amélioration de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT). Financé par la Banque mondiale, ce projet vise à renforcer l’accès au service de l’eau et de l’assainissement dans le Grand Lomé, ainsi que la performance opérationnelle des fournisseurs du système d’approvisionnement.

 

Au Togo, bonne nouvelle pour les usagers des compteurs électriques prépayés. La Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) a suspendu depuis le 28 mai dernier le prélèvement unique des frais fixes pour les achats de crédits Cash Power. 

La mesure, décidée conformément aux instructions gouvernementales, vise à soulager les ménages, quelques semaines après le réajustement des tarifs de l’électricité sur toute l’étendue du territoire national. Un nouveau mécanisme de perception, plus avantageux pour les abonnés, est d’ores et déjà à l’étude pour répondre aux préoccupations soulevées par les usagers, a d’ailleurs annoncé le distributeur public. 

Pour rappel, l’ajustement tarifaire en vigueur depuis le 15 mai ne s’applique pas aux 230.000 foyers qui ont bénéficié de la baisse du coût du kilowattheure en décembre 2024, à la faveur d’une mesure sociale prise par l’exécutif. Toujours dans la même optique, les abonnés Cash Power relevant de la tranche sociale conservent les tarifs précédemment en vigueur.

Le Togo a enregistré le jeudi 5 juin, un nouveau succès pour sa première sortie au titre du mois de juin sur le marché des titres publics de l’Umoa. En quête de 20 milliards FCFA via des Bons assimilables du Trésor (BAT), le pays a finalement levé 22 milliards FCFA.

Au total, les investisseurs ont proposé une enveloppe de 53,09 milliards FCFA, soit 265,47 % de taux de couverture. Selon le compte rendu de l’opération, les fonds ont été mobilisés à travers des titres publics d’une maturité de 182 jours, émis à taux d’intérêt multiple.

Ce nouveau succès porte à 231,5 milliards FCFA, le total des fonds levés par le Togo, soit 69,7 % de son objectif annuel, fixé à 332 milliards FCFA.

Le ministère des enseignements primaire et secondaire a ouvert le mercredi 4 juin, la 10ème revue sectorielle conjointe du Plan sectoriel de l’éducation (PSE). Organisée en collaboration avec le Secrétariat technique permanent du PSE, la rencontre constitue un cadre d’évaluation, d’analyse et d’orientation des politiques éducatives en lien avec les priorités du PSE 2020–2030.

Jusqu’au vendredi 6 juin, les participants (des représentants des ministères en charge de l’éducation et de l’action sociale, ainsi que les partenaires techniques et financiers tels que l’Unicef) se pencheront sur l’exécution physique et financière des activités menées en 2023 et 2024. Ils examineront également les indicateurs de performance des différents sous-secteurs : éducation de base, enseignement technique et formation professionnelle, enseignement supérieur et alphabétisation.

« Le PSE est plus qu’un plan. Il est un engagement collectif pour faire de l’éducation, un pilier de notre développement. Cette revue nous offre l’opportunité d’ajuster notre trajectoire et d’unir nos forces autour d’objectifs communs », a indiqué Dodzi Kokoroko, ministre des Enseignements primaire et secondaire.

À l’issue des travaux, un aide-mémoire sera élaboré et validé conjointement par le gouvernement et les partenaires techniques et financiers. Ce document formalisera les engagements pris pour renforcer la mise en œuvre du PSE 2020–2030.

Pour rappel, le Plan sectoriel de l’éducation constitue un instrument de référence qui donne les grandes orientations du système éducatif. Il est subdivisé en cinq chapitres : la stratégie sectorielle, le financement et la mobilisation des ressources, le coût de la mise en œuvre du plan ainsi que les prévisions de financement des partenaires.

 

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