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Le Togo accueille depuis jeudi 07 novembre, une délégation belge en mission de prospection. La mission, composée d’opérateurs économiques, est à Lomé pour découvrir les opportunités d’affaires et définir les termes de futures collaborations avec les entreprises togolaises.

Dans ce sens, une séance de travail a eu lieu, axée sur les atouts économiques du Togo et ses infrastructures. Les discussions ont notamment porté sur l'amélioration du climat des affaires, la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) et le Port de Lomé (PAL).

« Aujourd’hui, plus que jamais, le Togo offre un environnement d’affaires favorable, soutenu par des réformes ambitieuses pour faciliter l’investissement et renforcer la croissance des secteurs clés », a indiqué la ministre en charge de la promotion des investissements, Manuella Modukpe Santos, avant de préciser qu’ « en 2023, nos échanges commerciaux ont atteint près de 58 millions d’euros d’importations togolaises depuis la Belgique et 4,6 millions d’euros d’exportations ».

Pour sa part, l’ambassadrice de Belgique, Sandrine Platteau, a exprimé son enthousiasme quant aux perspectives de collaboration entre les deux pays. Elle a souligné l’intérêt croissant des entreprises belges pour le marché togolais, en raison de sa position stratégique en Afrique de l’Ouest.

Les secteurs concernés par cette mission sont, entre autres, l’agriculture, l’assainissement, les infrastructures et l’énergie. Avant les Belges, le Togo avait accueilli d'autres opérateurs économiques, notamment des Marseillais, des Britanniques et des Canadiens. Objectif : attirer davantage d’investissements étrangers.

Après une progression significative enregistrée durant la dernière décennie malgré de nombreux défis (10.950 tonnes en 2013 à 27.336 tonnes en 2023), le Togo veut booster davantage sa production de café. A l’horizon 2030, le gouvernement ambitionne de doubler le rendement, avec un objectif fixé à 50.000 tonnes. 

Le nouveau cap a été dévoilé il y a quelques jours, lors du dernier conseil des ministres au cours duquel le pays a marqué, à travers deux décrets, son approbation à deux accords internationaux : le texte d’Accra et celui de Bogota.  Pour y parvenir, plusieurs stratégies sont envisagées, en soutien aux politiques publiques et aux apports du secteur privé déjà en cours. 

Entre autres pistes, la professionnalisation accrue du secteur, l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs, le renforcement de l’appui à la productivité, ou encore la mobilisation d’investissements conséquents. Par ailleurs, il est prévu d’accroître la transformation nationale, qui devrait atteindre un volume de 20.000 tonnes, soit une augmentation de 40%, toujours à l’horizon 2030.

La priorité demeure l’amélioration durable des conditions de vie des producteurs et la rentabilité de la filière pour l’ensemble des acteurs de la chaîne, pour une caféiculture professionnalisée, compétitive et performante, créatrice de richesses et d’emplois décents, en particulier en milieu rural”, a souligné dans ce sens l’exécutif.

Pour rappel, le Togo occupe depuis octobre 2023 la présidence de l’Organisation internationale du café (OIC).

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Au Togo, plusieurs quartiers de villes et localités connaissent depuis quelques jours des perturbations dans la fourniture de l’énergie électrique. En cause, la perte de la tension provenant du Nigéria.

Face à cette situation, les moyens de production de la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) ont été mobilisés pour réduire au minimum les interruptions. En outre, les équipes techniques de la CEB (Communauté Électrique du Bénin), de la CEET et de la Transmission Company of Nigeria, sont à pied d'œuvre pour la restauration du système électrique.

« En attendant le rétablissement de la tension provenant du Nigeria, des interruptions de service pourront être observées dans certaines zones du réseau de distribution », prévient la compagnie publique qui présente ses excuses pour les désagréments.

La capitale togolaise abritera du 13 au 15 novembre prochain une série d’activités liées à l’intelligence artificielle. L’initiative, dénommée ‘La rencontre autour de l’IA’ est propulsée par le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale, avec le concours de plusieurs entités. 

Pendant trois jours, il sera question d’ateliers, de panels, de sessions de présentations, de plénières et de networking autour de thématiques en lien avec l’IA et ses applications. L’ambition est notamment de renforcer l’engagement du pays sur le sujet, et de poursuivre la création d’un écosystème digital dynamique, inclusif et compétitif, capable de répondre aux défis actuels et futurs en s’appuyant sur les innovations technologiques. 

Il y a quelques mois, le pays, qui a entamé des manœuvres pour se doter d’une stratégie nationale, a accueilli un salon inédit dédié à l’IA. 

Participer à l’événement.

Trois mois après leur nomination, les gouverneurs des régions s’installent officiellement. La Gouverneure du District autonome du Grand Lomé (DAGL), Zouréhatou Kassah Traoré a officiellement pris ses fonctions le mercredi 06 novembre, lors d’un cérémonial au Gouvernorat du district, présidé par le ministre de l’administration territoriale. 

Sous l’autorité des ministères de tutelle, la nouvelle responsable du District aura pour mission de coordonner les services déconcentrés des administrations civiles. “Vous êtes désormais la représentante de l’Etat, du pouvoir central”, a déclaré Awate Hodabalo, qui a salué une nouvelle étape pour la capitale et ses environs. 

Vaste de 425,6 km², le District autonome du Grand Lomé a été créé par la Loi du 26 juin 2009. Il regroupe 13 communes, représentant la première communauté de communes dans l’histoire du Togo depuis l’effectivité de la décentralisation. 

Au cours des cinq dernières années, le DAGL était administré de façon intérimaire par Tagba Tchalim.

Un partenariat renforcé pourrait bientôt naître entre les administrations fiscales du Togo et du Burkina Faso. Le sujet a été évoqué mardi 5 novembre au cours d’une rencontre entre le commissaire général de l’Office togolais des recettes (OTR), Philippe Tchodie et Eliane Djiguemde-Ouedraogo, directrice des impôts du Burkina Faso, également actuelle présidente du Conseil du Forum des administrations fiscales ouest-africaines (FAFOA), en visite à Lomé.

Au cours des échanges, les deux parties ont exploré les possibilités d'accompagnement de l'OTR afin de soutenir le Burkina Faso sur certains de ses projets stratégiques. Les discussions ont également porté sur la redynamisation du FAFOA et l'harmonisation fiscale dans la sous-région. L’objectif est d’optimiser les mécanismes fiscaux à travers le partage d’expertise et l’adoption de meilleures pratiques.

« Aucun pays ne peut se suffire dans un contexte de mondialisation des systèmes fiscaux », a indiqué le commissaire général de l’OTR.

Composé de 15 pays dont le Togo, le FAFOA (WATAF en anglais) contribue à l’amélioration de la qualité des administrations fiscales de ses pays membres. Il œuvre aussi pour de meilleures prestations en matière de services publics dans les pays d’Afrique de l’Ouest.

Les usagers de la Société Togolaise des Eaux (TdE) sont invités à renseigner leurs informations afin d’une mise à jour des profils dans la base de données. Cet exercice s’inscrit dans le cadre de la poursuite du processus de digitalisation et partant, d’amélioration des services offerts par le distributeur d’eau.

Concrètement, les clients devront communiquer le numéro à 14 chiffres figurant à gauche sur les factures TdE, ainsi que les noms, prénoms et contacts du propriétaire ou de l’usager du branchement, accompagnés d’une pièce d’identité en cours de validité. Le tout transmis via l’application WhatsApp (92 28 44 44 / 99 99 26 56) ou par Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

« Ces informations sont essentielles pour garantir une meilleure gestion des abonnements et offrir des services plus rapides et plus personnalisés dans un environnement digitalisé », a précisé la TdE.

Ces dernières années, la numérisation des services publics s’accélère. L’objectif de l’exécutif est de digitaliser au moins 75 % des démarches administratives d’ici à 2025.

Six mois après s’être doté d’une nouvelle constitution, le Togo poursuit la mise en place progressive des nouvelles institutions prévues. Le gouvernement, après avis favorable de la Cour constitutionnelle, a pris mardi en conseil des ministres, deux nouvelles ordonnances essentielles à la mise en place et au fonctionnement du système parlementaire bicaméral. 

Le premier texte, relatif au Sénat, fixe le nombre de sénateurs, leurs indemnités, les conditions d’éligibilité ou de désignation, le régime des incompatibilités et les conditions dans lesquelles il est pourvu aux sièges vacants, ainsi que le statut des anciens sénateurs.

Quant à la seconde ordonnance, relative à l’Assemblée nationale, elle précise, conformément à la Constitution, le nombre de députés, les indemnités, les conditions d’éligibilité, le régime des incompatibilités et les conditions dans lesquelles il est pourvu aux sièges vacants, ainsi que le statut des anciens députés. L’objectif poursuivi par l'exécutif est de consolider les modifications antérieures, d’arrimer les innovations avec celles du Sénat et de permettre le fonctionnement harmonieux des deux chambres du Parlement.

Pour rappel, le Sénat, deuxième chambre du Parlement, sera composé pour deux tiers (2/3) de ses membres, de personnalités élues par les représentants des collectivités territoriales et d’un tiers (1/3) de personnalités nommées par le Président du conseil des ministres.

Il y a quelques semaines, des discussions ont été initiées par les acteurs politiques, afin de modifier le code électoral et baliser la voie aux prochaines élections sénatoriales.

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Le Togo améliore son dispositif dans le domaine de la gestion des situations de pollutions et de catastrophes environnementales. Le gouvernement, réuni mardi en conseil des ministres, a en effet adopté deux projets de loi dans ce sens. 

Le premier texte, lié à la pollution par les hydrocarbures, autorise l’adhésion du pays à la convention FIPOL de 1992 sur la création du Fonds international d’indemnisation pour les dommages. Pour le Togo, dont les atouts dans le secteur maritime ont boosté les opérations portuaires (comme le transbordement en mer), il s’agit de garantir la réhabilitation de l’environnement marin en cas de pollution, ainsi que le dédommagement des populations riveraines.

Le second de projet de loi adopté porte pour sa part sur l’adhésion du pays au protocole de 2000 sur la préparation, la lutte et la coopération contre les événements de pollution par les substances nocives et potentiellement dangereuses (OPRC-HNS 2000). Concrètement, il s’agira pour le Togo de se prémunir de toutes les éventualités de pollution en mer, autres que celles liées au déversement accidentel des hydrocarbures en mer. 

L’adhésion, si elle est approuvée par la Représentation nationale, permettra au pays de développer ses capacités opérationnelles, pour préserver la santé humaine, protéger les ressources biologiques, la flore et la faune marines, et remédier aux éventuelles atteintes à l’agrément des sites en cas de pollution. 

Pour rappel, ces dernières années, le gouvernement s’était déjà penché sur la question de la pollution, à travers la ratification des conventions MARPOL et SNPD, portant respectivement sur les pollutions par les navires et le transport en mer, de substances nocives et potentiellement dangereuses.

 
 

Le Togo a enregistré des avancées significatives dans la gestion de ses finances publiques selon le dernier rapport du Programme d'Évaluation des Performances des Finances Publiques (PEFA) couvrant la période de 2019 à 2021. Le document présenté le mardi 05 novembre à Lomé, souligne les progrès réalisés par le pays.

Concrètement, le PEFA 2023, révèle que le système de gestion des finances publiques a considérablement évolué depuis l’évaluation de 2016. En effet, sur 31 indicateurs, 17 (soit 55 %) ont vu leur note progresser, témoignant d’un renforcement des pratiques budgétaires et de la transparence. Des progrès ont été également observés dans la préparation du budget malgré des marges d’amélioration qui subsistent, notamment dans la supervision et l’audit externes en fin de cycle budgétaire. En outre, cette évaluation a intégré des volets sur le genre et le climat, faisant du Togo le premier pays d'Afrique à inclure ces dimensions dans son rapport PEFA

« Face aux nombreux besoins de notre population et aux chocs mondiaux récents, tels que la crise sanitaire et la guerre en Ukraine, les objectifs de développement et de réduction de la pauvreté ne pourront être atteints qu'à travers une gestion rigoureuse de nos finances publiques », a indiqué le ministre de l’économie et des finances, Essowè Georges Barcola.

Pour sa part, Gwilym Jones, ambassadeur de l’Union Européenne (UE), a exprimé sa satisfaction au regard des résultats de cet examen et salué les efforts du gouvernement dans la mise en œuvre des réformes. Dans cette dynamique, le diplomate a réaffirmé l’engagement de l’UE à accompagner le Togo dans ses initiatives de consolidation des finances publiques.

Conçu en 2005 et amélioré en 2016 pour mieux répondre aux attentes, le PEFA est un cadre d’évaluation international des systèmes de gestion des finances publiques. Ce nouveau rapport sur le Togo fait suite à ceux des agences Moody’s et de Standard and Poor's (S&P) qui ont confirmé le regain de confiance en l’économie nationale.

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