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mercredi, 06 novembre 2024 18:04

Conseil des ministres du 05 novembre 2024

L’équipe gouvernementale s’est réunie en conseil des ministres le mardi 05 novembre à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont permis l’examen et l’adoption de trois projets de loi, deux ordonnances et deux décrets.

Au titre des projets de loi

Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi modifiant la loi n° 2004-022 du 15 décembre 2004, portant régime juridique et fiscal harmonisé applicable au projet du gazoduc de l’Afrique de l’ouest en République togolaise.

Le traité du gazoduc de l’Afrique de l’ouest signé en 2003, et auquel notre pays est partie avec le Bénin, le Ghana et le Nigéria, vise la réalisation du projet du gazoduc de l’Afrique de l’ouest destiné au transport du gaz naturel du Nigéria pour approvisionner les trois autres pays.

Les changements intervenus depuis lors dans l’environnement du projet induisent la nécessité d’adapter les dispositions de la loi du gazoduc de l’Afrique de l’ouest relatives à trois aspects, à savoir : la période d’exemption fiscale accordée à la Société West African Gas Pipeline Company Limited (WAPCo), le taux d’imposition de WAPCo et la possibilité d’octroyer des licences à d’autres chargeurs.

Ces évolutions contribuent à améliorer la gouvernance du projet et à insuffler une nouvelle dynamique à la société Wapco et au réseau de gazoduc de l’Afrique de l’ouest. Elles permettent notamment aux États-parties de pouvoir diversifier les sources d’approvisionnement en gaz naturel, afin de mieux répondre aux besoins croissants.

Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi autorisant l’adhésion du Togo à la convention internationale de 1992 portant création d’un fonds international d’indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures (FIPOL).

Les atouts dont dispose notre pays en matière d’opérations portuaires, notamment le climat de sécurité et les bonnes performances du Port autonome de Lomé ont permis un important accroissement des opérations portuaires, notamment celles de transbordement en mer.

Outre le cadre réglementaire national, le Togo a transposé des conventions de l’Organisation maritime internationale (OMI) afin de conforter son positionnement comme un État du port et un État du pavillon. 

L’adoption de ce présent projet de loi permet de renforcer notre dispositif par l’adhésion à la convention internationale de 1992 portant création d’un fonds international d’indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures ; l’objectif visé étant la réhabilitation de l’environnement marin en cas de pollution et le dédommagement des populations riveraines.

Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi autorisant l’adhésion du Togo au protocole de 2000 sur la préparation, la lutte et la coopération contre les événements de pollution par les substances nocives et potentiellement dangereuses (OPRC-HNS 2000).

Les risques de pollution en mer ne se limitent pas aux cas de déversement accidentel d’hydrocarbures. Aussi des instruments internationaux ont-ils été élaborés pour couvrir les autres éventualités. Il en est ainsi du Protocole de l’OMI du 15 mars 2000, sur la préparation, la lutte et la coopération entre États membres contre les faits de pollution par les substances nocives et potentiellement dangereuses.

En adhérant à ce Protocole, notre pays va développer ses capacités opérationnelles pour préserver la santé humaine, protéger les ressources biologiques, la flore et la faune marines, et remédier aux éventuelles atteintes à l’agrément des sites en cas de pollution.

Au titre des ordonnances

Le Conseil des ministres a examiné et adopté l’ordonnance fixant le nombre de sénateurs, les indemnités, les conditions d’éligibilité ou de désignation, le régime des incompatibilités et les conditions dans lesquelles il est pourvu aux sièges vacants, ainsi que le statut des anciens sénateurs.

Dans le système parlementaire bicaméral prévu par la Constitution togolaise, le Sénat, deuxième chambre est composé pour deux tiers (2/3) de ses membres, de personnalités élues par les représentants des collectivités territoriales et d’un tiers (1/3) de personnalités nommées par le Président du conseil.

En vue de prendre en compte les nouvelles attributions du Sénat, il y a lieu de réviser la loi organique de 2003 en prenant la présente ordonnance, conformément à l’article 98 de la Constitution qui prévoit que la mise en place des institutions de la Vème République est faite par voie d’ordonnance.

Le texte, adopté après l’avis favorable de la Cour Constitutionnelle, fixe le nombre de sénateurs, leurs indemnités, les conditions d’éligibilité ou de désignation, le régime des incompatibilités et les conditions dans lesquelles il est pourvu aux sièges vacants, ainsi que le statut des anciens sénateurs.

Le Conseil des ministres a examiné et adopté l’ordonnance fixant le nombre de députés, les indemnités, les conditions d’éligibilité, le régime des incompatibilités et les conditions dans lesquelles il est pourvu aux sièges vacants, ainsi que le statut des anciens députés.

Les nouvelles attributions de l’Assemblée nationale, première chambre du Parlement, conformément à la Constitution de la Vème République doivent être prises en compte en même temps qu’il est procédé à l’intégration des évolutions antérieures.

C’est dans cette optique que la présente ordonnance est prise, après l’avis favorable de la Cour Constitutionnelle, pour consolider les modifications antérieures, arrimer les innovations avec celles du Sénat et permettre le fonctionnement harmonieux des deux chambres du Parlement.

Elle fixe, conformément à la Constitution, le nombre de députés, les indemnités, les conditions d’éligibilité, le régime des incompatibilités et les conditions dans lesquelles il est pourvu aux sièges vacants, ainsi que le statut des anciens députés.

Au titre des décrets

Le Conseil des ministres a adopté le décret portant approbation du nouvel accord de l’organisation interafricaine du café (OIAC), adopté le 20 novembre 2020 à Accra.

L’Organisation interafricaine du café (OIAC) a été créée le 07 décembre 1960 pour assurer le bon fonctionnement du secteur dont l’importance demeure notable dans l’économie des pays producteurs.

Le 20 novembre 2020, un nouvel accord a été adopté en remplacement de celui de 1960 et de ses modifications successives. Le présent décret permet à notre pays d’approuver ce nouveau texte qui va faciliter l’adoption de stratégies appropriées pour soutenir la production, la transformation et le commerce intra-africain du café ainsi que la promotion de la consommation nationale dans les États producteurs.

Au Togo, la priorité demeure l’amélioration durable des conditions de vie des producteurs et la rentabilité de la filière pour l’ensemble des acteurs de la chaîne, pour une caféiculture professionnalisée, compétitive et performante, créatrice de richesses et d’emplois décents, en particulier en milieu rural.

Sous l’effet conjugué des politiques publiques et des apports du secteur privé, la production du café, qui a longtemps connu une tendance baissière, est désormais en hausse au Togo, passant de 10.950 tonnes en 2013 à 27.336 tonnes en 2023, avec une progression du rendement du simple au double.

Le Conseil des ministres a adopté le décret portant approbation de l’accord international de 2022 sur le café, adopté le 09 juin 2022 à Bogota.

Notre pays est également membre de l’Organisation Internationale du café (OIC), créée en 1962. L’accord international a été plusieurs fois révisé et le nouvel accord a été adopté le 09 juin 2022, pour permettre à l’organisation de rechercher de nouveaux moyens et ressources pour développer davantage l’industrie du café, lutter contre les maladies qui s’attaquent à cette culture et contre les changements climatiques.

L’approbation du nouvel Accord par le Togo ouvre la voie à l’adoption de stratégies appropriées en vue de soutenir la production, la commercialisation, la transformation et la consommation locale du café, d’une part et, d’autre part, d’améliorer les conditions de vie et de travail des producteurs à travers l’accroissement des exportations.

Notre pays ambitionne de doubler la production nationale (de 25.000 tonnes à 50.000 tonnes) à l’horizon 2030 et d’accroître la transformation nationale qui devrait atteindre un volume de 20.000 tonnes soit une augmentation de 40%.

L’objectif est de procurer des revenus décents aux producteurs, d’assurer une répartition juste et équitable des revenus, d’améliorer la productivité et la qualité du café, de mobiliser des investissements conséquents dans le secteur et de promouvoir les initiatives entrepreneuriales des jeunes et des femmes sur toute la chaîne de valeur de la filière.

Fait à Lomé, le 05 novembre 2024

Le Conseil des ministres

Les demandes d’immatriculation des véhicules devront désormais s'effectuer en ligne. L’Office togolais des recettes (OTR) a récemment annoncé la mise en service de cette plateforme de requêtes.

Accessible via le système SYDONIA World, l’outil permet aux utilisateurs de soumettre leur demande et d’en faire le suivi. L’initiative vise à simplifier les formalités tout en garantissant un service rapide et transparent.

« Les opérateurs économiques sont dorénavant tenus de soumettre leurs demandes d'immatriculation des véhicules uniquement via SYDONIA World », a précisé le fisc.

Ces dernières années, le gouvernement s’est engagé dans un processus de numérisation des procédures. L’ambition fixée à l’horizon 2025 est de digitaliser et de rendre disponibles au moins 75 % des démarches administratives.

La capitale togolaise abrite jusqu’au 07 novembre, une rencontre régionale consacrée à la baisse des prix des vols. Les travaux réunissent les experts des différents pays de l’espace CEDEAO.

La rencontre, qui se tient en prélude à la réunion des ministres prévue le 8 novembre prochain, vise à relever les défis persistants dans le secteur de l’aviation. Pendant trois jours, les discussions porteront sur des mécanismes régionaux pour une réduction progressive des redevances et des taxes dans le secteur aérien ainsi que sur des mesures de sécurité harmonisées. L’objectif est d'accroître l’accessibilité et l’abordabilité des voyages aériens, conformément aux ambitions de l'organisation régionale.

« Le secteur du transport aérien constitue un des facteurs clés de l’intégration régionale et est un élément essentiel pour la croissance économique et le plein développement social de notre sous-région », a indiqué Ahabou Idrissou, directeur général de l’Agence nationale de l'aviation civile du Togo (ANAC-Togo).

Une baisse des coûts de transport pourrait ainsi ouvrir de nouvelles perspectives dans des secteurs clés tels que le tourisme, l’éducation, la santé et le commerce. Elle favoriserait également la libre circulation des personnes, en lien avec les objectifs du Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA) et de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf).

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a adressé ce mercredi 06 novembre, un message de félicitations au nouveau président élu des Etats-Unis d’Amérique (USA), Donald Trump. Le chef de l’Etat s’est exprimé, quelques minutes après la confirmation des principales tendances sur la barre des grands électeurs. 

Je vous adresse au nom du peuple togolais, de vives félicitations pour votre victoire ! Votre seconde accession à la présidence des États-Unis d’Amérique traduit la confiance des électeurs en votre leadership et en votre capacité à guider votre nation vers un avenir prospère. Cette nouvelle ère nous offre l’opportunité de consolider le partenariat entre nos deux pays, fondé sur des valeurs communes de paix, de progrès et de respect des droits humains”, a formulé Faure Gnassingbé. 

Déjà locataire de la Maison blanche entre 2017 et 2021, Donald Trump deviendra officiellement, à l’issue de son investiture, le 47ème président américain, succédant à Joe Biden.

Un mois après sa nomination, la nouvelle responsable du système des Nations Unies au Togo entame son mandat. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a officiellement reçu mardi 05 novembre à Lomé, les copies figurées des lettres de créance de Coumba Sow. 

Les échanges entre les deux personnalités, organisés en marge de la cérémonie de présentation, ont été l’occasion pour la nouvelle Coordonnatrice résidente de réaffirmer au gouvernement, l’engagement du système des Nations Unies, en vue de l’atteinte des objectifs de développement durable. 

La veille, la diplomate d’origine sénégalaise avait effectué sa prise de contact avec l’équipe en place à Lomé, et mobilisé les collaborateurs.

En rappel, avant sa nomination au Togo, Coumba Sow avait occupé plusieurs postes de responsabilité pour les Nations Unies au Rwanda, à Djibouti, ou encore pour la zone Afrique de l’Ouest et le Sahel.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu mardi 05 novembre à Lomé, le ministre des affairesétrangères du Nigéria et président du Conseil des ministres de la Cedeao, Yusuf Maitama Tuggar. La rencontre intervenait en prélude au prochain Sommet ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement 

Au cours des échanges, principalement axés sur la situation politique et sécuritaire de la sous-région, le président du conseil des ministres a félicité le leader togolais pour sa diplomatie agissante, particulièrement dans le dossier de la médiation avec les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), et son engagement en faveur de la paix et la stabilité sous-régionales. 

Le Président Faure Gnassingbé est l’un des dirigeants de la région qui joue un rôle très crucial dans la médiation en ce qui concerne les pays de l’AES, et son rôle s’est avéré très efficace. Nous consultons toujours le Président togolais pour ses conseils sur l’intégration de la communauté régionale et les défis, spécifiquement la lutte contre le terrorisme”, a d’ailleurs expliqué Yusuf Maitama Tuggar à l’issue de l’audience.

En outre, le chef de la diplomatie nigériane a saisi l’opportunité de cet entretien, pour faire le point sur la coopération bilatérale. Membres fondateurs de la Communauté, le Togo et le Nigeria entretiennent un partenariat historique basé sur plusieurs traités et accords d’amitié, dans les secteurs de la diplomatie, de l’économie, de la sécurité, des transports, des énergies et d’assistance mutuelle.

Les principaux textes en matière pénale et civile vont faire l’objet d’une révision pour se conformer à la nouvelle Constitution. Une rencontre a démarré dans ce sens, le mardi 5 novembre à Lomé.

Pendant trois jours, il s’agira pour les magistrats de tous les ordres et auxiliaires de justice de plancher sur la mise à jour des textes fondamentaux relatifs au système judiciaire afin de les adapter à la nouvelle législation en vigueur. De fait, les travaux porteront sur l’actualisation du code de l’organisation judiciaire, du code de procédure pénale, du code pénal, du code de procédure civile, ainsi que sur l’évaluation du principe de collégialité.

« Nous avons la responsabilité d’assurer que nos procédures respectent les droits de l’homme tout en garantissant la sécurité de notre pays », a indiqué Mipamb Nahm-Tchougli, avant de préciser qu’« une justice qui fonctionne bien est essentielle pour la confiance des citoyens. Il est de notre devoir de simplifier les procédures, d’améliorer l’accès à la justice et de garantir que chaque Togolais puisse faire entendre sa voix devant les tribunaux ».

Pour rappel, la nouvelle Constitution togolaise fait passer le pays à un régime parlementaire, destiné à renforcer l’ancrage démocratique.

L’apprentissage de l’orthographe chez les élèves devrait se consolider. Des instructions ont été données dans ce sens aux directeurs des écoles normales de formation des professeurs, inspecteurs, conseillers pédagogiques et chefs d'établissement par le ministre des enseignements primaire et secondaire à travers une note de service.

Concrètement, des dispositions d’ordre pédagogique seront prises pour renforcer toutes les activités qui concourent à la maîtrise de la langue. Ceci inclura par exemple, l’encouragement à la lecture des œuvres ou des textes qui serviront de supports pour développer les compétences en vocabulaire et en grammaire-conjugaison ainsi que l’introduction de méthodes d’apprentissage diversifiées, notamment les différentes formes de dictées (dictée progressive, dictée reconstituée, dictée à trous, dictée à pièges, dictée parlée ou commentée).

« La maîtrise de la langue par nos apprenants est un devoir qui incombe non seulement aux maîtres ou aux professeurs de Français, mais également à tous les enseignants, quelle que soit la matière apprise », a rappelé Dodzi Kokoroko avant de préciser que « désormais, les corrections des productions et les comptes rendus prendront en compte la forme et le fond des productions, quelle que soit la discipline ».

Cette décision fait suite à des fautes récurrentes constatées dans les productions écrites et orales des apprenants à tous les niveaux d’enseignement. Pour le gouvernement, l’objectif est de garantir une éducation de qualité.

Au Togo, les efforts en faveur d’une éducation inclusive, de qualité et équitable se confirment. Selon le dernier rapport de la Fondation Mo Ibrahim axé sur les besoins financiers de l’Afrique pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) et des objectifs climatiques, le pays se classe dans le Top 5 des meilleurs pays du continent en la matière. 

Avec un score de 80,1 points (sur 100) sur cet indicateur, le Togo se classe 5ème au général, 2ème dans la sous-région juste derrière le Ghana, et 1er dans l’Uemoa. 

Pour l’exécutif, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance des multiples actions engagées, afin d’améliorer significativement et durablement le secteur éducatif. Depuis plus d’une décennie, le pays s’est en effet lancé dans une série d’initiatives, aussi bien sur les plans infrastructurels, que pédagogiques et sociaux.

Depuis 2020, le budget alloué à l’éducation a ainsi connu une hausse de plus de 50%.   

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La certification des produits dans le domaine agricole devrait connaître une amélioration. Une formation a commencé dans ce sens ce lundi 4 novembre à l'endroit des acteurs impliqués

La session est initiée par la Haute Autorité de la Qualité et de l'Environnement (HAUQE), en collaboration avec le Comité togolais d'Agrément (COTAG). Pendant six jours, il s'agira de renforcer les connaissances des participants sur les procédures de validation des produits aux normes internationales et les méthodes d'échantillonnage selon le Niveau de Qualité Acceptable (NQA).

« Cette formation des acteurs de la certification va permettre de mettre en place le système de gestion de la sécurité sanitaire des aliments », a indiqué Koffivi Lakoussan, directeur général du COTAG, qui a invité les TPME (Très petites et moyennes entreprises) à adopter la certification, car « dans le contexte actuel de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), c’est une obligation de se mettre aux normes pour pouvoir être compétitive sur le marché »

L'initiative bénéficie du soutien du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l'Ouest (FSRP Togo), financé par la Banque mondiale.

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