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Le renforcement de la résilience des populations dans la partie septentrionale du pays se poursuit. 176 éleveurs issus de la région des Savanes ont récemment bénéficié d’un accompagnement du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP).

Au total, 704 géniteurs ovins et caprins ont été distribués aux éleveurs. L'initiative, menée en collaboration avec l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), s'inscrit dans le cadre du Programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS).

L’objectif est de renforcer la capacité des petits éleveurs à faire face aux défis sanitaires et sécuritaires qui affectent leur activité. La démarche devrait également permettre la modernisation de l’élevage traditionnel, souvent exposé à des risques de mortalité animale élevés en raison de maladies.

« Nous effectuons des tests de brucellose sur les géniteurs avant de les remettre aux bénéficiaires. Comme la brucellose est une zoonose (transmissible à l’homme) qui peut se propager facilement, les tests nous permettent non seulement de connaître l’état de santé de l’animal mais de aussi de nous assurer de ses capacités à se reproduire une fois remis au bénéficiaire », a expliqué Tchalon, biologiste à l’ITRA.

Pour rappel, en 2023, la région des Savanes a produit 597 000 ovins et 1,2 million de caprins.

Au Togo, la mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU) se poursuit. Dans ce sens, l’Institut national d’Assurance Maladie (INAM) a récemment rappelé les formalités pour l’obtention de l’attestation de traitement de pathologies chroniques (TPC), un document délivré pour certifier qu’une personne est prise en charge pour une maladie nécessitant un suivi continu.

Ainsi, pour les nouveaux patients admis sous le régime TPC, la demande d’attestation doit être effectuée au siège de l'INAM à Lomé ou dans l'un des bureaux des délégations régionales. Pour les anciens nécessitant un renouvellement ou une modification, plusieurs options sont disponibles. Ils peuvent se rendre soit au siège, dans les bureaux des délégations régionales, ou dans les bureaux de liaison ouverts dans plusieurs établissements de santé à travers le pays. Les formations sanitaires concernées incluent les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU), les Centres Hospitaliers Régionaux (CHR), ainsi que les Centres Hospitaliers Préfectoraux (CHP) d'Aného, de Kpalimé, de Sotouboua, de Blitta, de Bassar et de Mango, en plus de l'Hôpital d'Afagnan, Dogta Lafiè et la Clinique Autel d'Elie.

Pour rappel, dans le cadre de l’AMU, l’INAM gère les agents publics et assimilés, les titulaires de pensions civiles et militaires ainsi que les personnes vulnérables.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué ce mardi 12 novembre à Bakou, une intervention au sommet des leaders mondiaux sur l’action climatique. Devant ses pairs, le chef de l’Etat a appelé à plus d’engagement ainsi qu’à des actes concrets et innovants pour inverser la tendance. L’intégralité de l’intervention. 

Mesdames et Messieurs les Chefs de Délégation,

Distingués délégués, 

Mesdames et Messieurs,

Nous sommes ici pour rappeler une vérité simple : les promesses climatiques non tenues ne suffisent plus.

Chaque année, l'urgence s'accentue. Chaque année, l'inaction s'approche d'un point de non-retour. Il est temps que nos actions reflètent l'ampleur de l'urgence pour nous amener dans cette direction. 

Je voudrais faire deux observations ; la première, c'est qu'il faut une véritable justice climatique. C'est-à-dire une responsabilité partagée mais différenciée entre les pays. 

L’Afrique paye le plus fort de la crise climatique. Nous contribuons peu aux émissions globales. Nous en subissons néanmoins les impacts les plus sévères. Ce sont nos écosystèmes, notre sécurité alimentaire et nos économies qui sont en première ligne de cette crise. Notre besoin de justice climatique ne peut plus être ignoré. En tant que dirigeants, notre responsabilité à chacun est d'aller au-delà des promesses et d'agir concrètement.

Le Togo est prêt à faire sa part. Nous avons fait de la durabilité, le pilier de notre développement, avec des programmes de reforestation, de protection côtière contre l'érosion et une transition énergétique basée sur les énergies renouvelables.

Mais nous n'allons pas seuls, inverser la tendance mondiale. C'est la justice climatique qui doit être la boussole de toutes nos discussions ici. Elle demande à ce que des fonds de soutien conséquents soient déployés pour protéger nos populations et notre biodiversité. Elle exige aussi que les grands émetteurs reconnaissent enfin explicitement ce principe de justice climatique dans les accords internationaux.

Mon second point, c'est qu'il faut des solutions sur mesure aux défis climatiques africains. Il y a des spécificités africaines dues à la crise climatique en plus du fardeau disproportionné. Les profils de risques climatiques de nos pays sont souvent différents de ceux observés ailleurs.

Il faut aussi reconnaître que l'adaptation climatique présente des défis uniques pour des économies en développement et des sociétés largement rurales. Ces défis spécifiques appellent des réponses spécifiques. Il nous faut des solutions adaptées aux réalités africaines, mais aussi des mécanismes adaptés pour atteindre ces solutions. Nous ne pouvons pas nous contenter de discussions génériques ni de solutions standardisées. Cela signifie financer la régénération écologique de nos littoraux et développer des infrastructures rurales résilientes.

Cela implique aussi des modes de financement flexibles et accessibles dédiés aux pays vulnérables. Enfin, il faut veiller à ce que ces investissements se fassent de manière cohérente avec nos autres besoins et engagements.

J'appelle donc à une solidarité climatique authentique où les engagements financiers sont tenus et renforcés. Nos solutions pour le climat doivent être pensées comme des investissements dans notre avenir collectif, pas comme des aides temporaires. 

Je vous remercie. 

La Police nationale togolaise a un nouveau patron. Le Commissaire divisionnaire Akatao Babarime, nommé le 07 novembre dernier par décret présidentiel, a officiellement pris le commandement ce mardi 12 novembre à Lomé. 

Ceci, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba, en présence de plusieurs officiels, et de la hiérarchie militaire et civile. “Commissaires de police, officiers et sous-officiers, agents de police, de par le Président de la République, vous reconnaîtrez désormais pour DGPN, le Commissaire divisionnaire de Police Babarime Akatao ici présent, et vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service, l’exécution des règlements, l’observation des lois de la République du Togo”, a prononcé le ministre à l’issue de la remise solennelle des couleurs au nouveau responsable. 

5698nouveau chef de la police nationale

Diplômé en sécurité intérieure, Akatao Babarime dispose d’une riche expérience au sein des forces de l’ordre. Depuis 2021, il occupait le poste de Commissaire central de la ville de Lomé. “Nous mettrons toute notre énergie, notre expérience, et notre engagement au service de notre institution et de nos concitoyens”, a-t-il assuré avant d’exhorter tous les fonctionnaires de police à “un sens aigu du devoir et à une rigueur sans faille”.

Le nouveau directeur général s’est en outre engagé à améliorer la part contributive de la Police nationale dans la préservation de la paix et la sécurité, en renforçant notamment les actions de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, de modernisation et de proximité avec les populations. 

Akatao Babarim succède au Colonel Yaovi Okpaoul, en poste depuis avril 2019.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a activement pris part le mardi 12 novembre à Bakou (Azerbaïdjan), au sommet des dirigeants mondiaux sur l’action climatique. L’événement, organisé dans le cadre de la COP29 ouverte la veille, a réuni les leaders mondiaux sur l’urgence d’actions concrètes contre le changement climatique. 

Invité à la tribune pour une allocution, le n°1 togolais a invité ses pairs à renforcer leur engagement, et a proposé une série de mesures innovantes pour une lutte efficiente.

Nous n’allons pas seuls inverser la tendance mondiale. C’est la justice climatique qui doit être la boussole de toutes nos discussions. Elle demande à ce que des fonds de soutien conséquents soient déployés pour protéger nos populations et notre biodiversité”, a-t-il notamment affirmé. Pour le chef de l’Etat,  cette action humanitaire devra se mener dans une démarche inclusive, qui tient compte des spécificités climatiques de chaque pays, car, a-t-il poursuivi, “l’adaptation climatique présente des défis uniques pour les économies en développement et des sociétés largement rurales. Et ces défis spécifiques appellent des réponses spécifiques”.

Une finance climatique responsable

Revenant sur la question des soutiens aux pays, le Président de la République a de nouveau plaidé pour une finance climatique responsable en phase avec les besoins et engagements des communautés.

La lutte contre le changement climatique implique aussi des modes de financement flexibles et accessibles dédiés aux pays vulnérables. Que ces investissements se fassent de manière cohérente avec nos autres besoins et engagements”, a insisté Faure Gnassingbé, avant d’appeler à “une solidarité climatique authentique, où les engagements financiers sont tenus et renforcés”. 

Le Togo maintient son engagement 

Pour conclure, le leader togolais a une nouvelle fois réaffirmé l’engagement du pays à jouer pleinement sa partition. 

Le Togo est prêt à faire sa part. Nous avons fait de la durabilité, le pilier de notre développement, avec des programmes de reforestation, de protection côtière contre l’érosion et une transition énergétique basée sur les énergies renouvelables”, a-t-il notamment rappelé, avant d’énumérer quelques actions clés déployées dans ce sens : réduction des émissions de gaz, promotion des énergies renouvelables, reboisement massif, et préservation de l’écosystème, entre autres.

Le Togo s'apprête à se doter d’un document de certification des produits provenant de la transformation agroalimentaire. Les travaux de validation du nouvel outil réunissant plusieurs acteurs, ont démarré le lundi 11 novembre.

Portée par la Haute Autorité de la Qualité et de l'Environnement (HAUQE), l’initiative vise à améliorer la qualité des produits issus des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TPME), particulièrement celles dirigées par les femmes et les jeunes entrepreneurs. Pendant cinq jours, il s’agira pour les participants de contribuer à améliorer le document final.

La démarche, qui fait suite à une session de formation organisée la semaine dernière, s'inscrit dans le cadre du Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP).

L'objectif est de garantir la conformité des produits aux normes internationales.

« La qualité est indispensable dans la résilience du système alimentaire en Afrique de l'Ouest. Les produits qui sont en train d'être développés au niveau du programme ont besoin de la qualité pour être vendus sur le marché, pour la santé des consommateurs. C'est pourquoi il est important que la qualité soit associée à la mise en œuvre de ce programme, afin que ce programme puisse atteindre vraiment les objectifs qui lui ont été assignés lors de la signature du contrat pour le programme », a indiqué le directeur général du Comité Togolais d'Agrément (CoTag), Kofivi Lakoussan.

Le FSRP, financé par la Banque Mondiale, intervient, entre autres, dans l’amélioration des rendements et de la productivité agricole, la mise en place des infrastructures d’irrigation, le développement de la mécanisation agricole, et l’accès aux intrants.

Les préparatifs pour le 5ème recensement agricole se poursuivent. La formation des contrôleurs TIC aura lieu du 14 au 19 novembre, a annoncé le ministère de l’agriculture, de l’hydraulique villageoise et du développement rural.

La liste des retenus ainsi que les informations complémentaires peuvent être consultées sur le portail électronique de l’Inseed (Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques). Une fois déployés sur le terrain, ces contrôleurs TIC seront chargés de collecter les données en utilisant des outils numériques pour garantir leur précision et la rapidité des opérations.

Ce 5ème recensement permettra d'établir un état des lieux du secteur agricole et d'identifier les défis rencontrés par les agriculteurs, afin d'orienter les investissements futurs.

Au Togo, les eaux, les bières, les jus de fruits, les vins, les vermouths, les boissons alcoolisées ou non, et les produits du tabac « ne pourront sortir des lignes de production ou entrer sur le territoire sans porter la marque fiscale sécurisée ». Ce rappel a été effectué ce mardi 12 janvier via un communiqué conjoint des ministres en charge du commerce et de l’économie.

La mesure instituée par un arrêté pris en 2017, s’inscrit dans le cadre de la protection des consommateurs et la lutte contre le commerce illicite. Ainsi, les opérateurs sont invités à procéder sans délai au marquage fiscal sécurisé des produits avant leur mise en consommation sur le territoire.

En outre, l’exécutif « recommande aux importateurs des produits concernés par le marquage de se conformer scrupuleusement aux exigences du marquage à l'origine ». L’objectif est de garantir une égalité de traitement entre les produits fabriqués localement et ceux importés.

« A partir de cette date, les produits non marqués à l'origine et ceux mis en vente sans être marqués seront réputés issus des circuits illégaux et feront l'objet de saisie », ont précisé Mivedor-Sambiani et Georges Barcola avant d’annoncer que « des contrôles rigoureux seront régulièrement effectués au cordon douanier et sur le territoire national ».

Les populations sont exhortées à la vigilance et à dénoncer les anomalies via les numéros verts 8585 et 8280. Pour rappel, l’Office togolais des recettes (OTR) a récemment lancé une application permettant aux consommateurs de vérifier l’authenticité des produits.

Au Togo, aucune nouvelle disposition fiscale n’a été prise par le législateur à ce jour, exigeant des établissements financiers de nouveaux prélèvements pour le compte de l’administration fiscale. Cette précision faite le lundi 11 novembre par l’Office togolais des recettes (OTR) fait suite aux rumeurs selon lesquelles Orabank Togo opérerait des retenues sur les comptes de certains de ses clients au profit du fisc.

Selon le principe de la légalité, « seule la loi peut instaurer de nouvelles taxes ou prélèvements », a rappelé l’OTR. Ainsi, conformément aux dispositions du nouveau code général des impôts, « les conventions de crédits non assorties de garanties sont enregistrées aux droits fixes de cinq mille (5000) FCFA et aux droits de timbres de mille cinq cent (1500) FCFA par feuille ».

Ces frais d'enregistrement et de timbre font partie intégrante des frais de dossier et sont perçus au moment de la mise en place du crédit. À ce titre, les banques sont invitées à respecter strictement les dispositions légales en vigueur.

Pour rappel, le paysage financier a enregistré des évolutions encourageantes en 2023. Plusieurs banques et systèmes financiers décentralisés ont renforcé leur présence sur le territoire.

La 29ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) a officiellement démarré le lundi 11 novembre à Bakou en Azerbaïdjan. Le Togo, représenté au plus haut niveau par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, prend part aux travaux. 

Pendant deux semaines, délégués et officiels de 198 pays mèneront des discussions sur des questions cruciales. Les travaux, axés sur la finance climatique, seront l’occasion de faire le point sur les actions menées jusqu’alors, et d’intensifier l’engagement. Plusieurs décisions concrètes sont d’ailleurs attendues dans ce sens. 

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Pour le Togo, dont la dernière participation à Dubaï a été fructueuse avec notamment trois accords de financements conclus, le sommet de Bakou est une nouvelle opportunité pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de mobilisation d’investissements. Le Président de la République aura, en marge des activités officielles, des discussions avec ses pairs, des partenaires bilatéraux et multilatéraux sur l’urgence d’une action collective, les priorités portées par le pays ainsi que ses attentes. 

Pour rappel, le Togo, signataire de l’Accord de Paris, s’est engagé pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à travers une politique de promotion des énergies de renouvelables et de préservation de la biodiversité. 

Les travaux s’achèvent le 22 novembre. 

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