Lancés en avril, les travaux de construction du campus définitif de l’Université de Kara (UK) progressent. Le chantier, actuellement à mi-parcours, a fait l’objet d’une visite d’une délégation du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Une délégation du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, conduite par le Ministre @kmnatchaba, a visité le site en construction de l’Université de Kara. Cette visite, qui intervient à mi-parcours des travaux, a permis :
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) November 18, 2024
? De sensibiliser les bénéficiaires… pic.twitter.com/fqamV706CX
Projeté sur une superficie de 250.000 m2, le nouveau campus aura à terme une capacité d’accueil d’au moins 30.000 étudiants. Les infrastructures prévues à l’issue de la première phase de travaux prévoient notamment des bâtiments pour la Faculté des sciences de la santé, l’Institut des métiers de l’agriculture, l’Institut polytechnique, et la Présidence de l’Université. L’ambition gouvernementale est de doter progressivement le site d’un campus moderne et fonctionnel.
Pour rappel, l’UK est actuellement basée sur le site de l’ancienne Ecole normale des instituteurs (ENI) de Kara. Depuis son ouverture en 2004, elle recense plus de 34.000 diplômés.
Le gouvernement maintient son rythme d’accélération des chantiers de réalisation des infrastructures sur le territoire. Dimanche 17 novembre, le ministre de l’accès aux soins et de la couverture sanitaire, Jean-Marie Tessi a achevé dans les Plateaux une tournée de suivi du chantier des 70 infrastructures sanitaires dans trois régions.
Le périple, entamé en début de semaine dans la Kara, visait à visiter les infrastructures en construction, constater l’avancement des travaux, et échanger avec les entreprises de construction et de contrôle. Lancées depuis mars dans le cadre du projet de Services de santé essentiels de qualité pour une couverture sanitaire universelle (SSEQCU), les manoeuvres doivent permettre de doter la Kara, la Centrale et les Plateaux de nouvelles formations sanitaires et d’infrastructures connexes, qui permettront de renforcer l’accessibilité aux soins sur le territoire. En tout, au moins 200 nouvelles formations sanitaires sont prévues dans les zones dépourvues.
“Le gouvernement a pris un engagement envers les communautés. Le niveau de réalisation est encourageant, mais il faut accélérer davantage”, a indiqué le ministre, qui a exhorté les différents acteurs à se mobiliser pour livrer les réalisations dans le nouveau délai actualisé.
Pour rappel, le projet SSEQCU comprend également une composante de renforcement des formations sanitaires en matériels. Début août, l’exécutif avait ainsi réceptionné un important lot d’équipements modernes dédiés aux centres de santé répartis dans toutes les régions.
Depuis plusieurs jours, un message relayé sur les réseaux sociaux attribue au ministère de l’économie et des finances des sessions d’investissement en ligne sur les cryptomonnaies. Dans un communiqué publié le samedi 16 novembre, le ministère a formellement démenti toute initiative dans ce sens et invité à la vigilance.
Depuis quelques jours, un faux message circulant sur diverses plateformes attribue au Ministère de l’Économie et des Finances une initiative visant à organiser des sessions d’investissement en ligne sur les cryptomonnaies. Les précisions dans ce communiqué ⬇️#GouvTg ?? pic.twitter.com/JJkfHqOgNe
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) November 16, 2024
“Il s’agit d’une tentative grossière d’escroquerie”, a indiqué le ministère, avant de rappeler que “les communications se font à travers les voies officielles dont notamment les médias publics”.
Quant aux auteurs des messages, “ils s’exposent à la rigueur des lois et règlements”, a en outre précisé le département ministériel.
Le Premier ministre, Victoire Tomégah Dogbé a effectué le jeudi 14 novembre dernier, une visite de terrain au sein de de plusieurs usines implantées dans les préfectures du Zio et des Lacs. Objectif, constater les activités et réitérer l’appui de l’exécutif en faveur des initiatives de production locale.
Mme le Premier ministre, @DogbeVictoire a effectué une visite de terrain ce jeudi 14 novembre 2024 dans la préfecture des Lacs. Elle était à l'industrie de manufacture des emballages premiums (IMEP) implantée dans la commune Lacs1.https://t.co/a9rAEVaeqN pic.twitter.com/k6Mz8Wnjbt
— Primature Togo (@PrimatureTogo) November 17, 2024
Des emballages de qualité pour soutenir l’exportation des produits togolais
A Aného, la cheffe du gouvernement s’est ainsi rendue sur le site de l’Industrie de manufacture des emballages premium (IMEP). L’infrastructure, démarrée en 2022 avec l’ambition de pallier le manque d’emballages de qualité, concentre notamment deux usines distinctes spécialisées dans la production de cartons et d’étiquettes.
“Nous fabriquons des cartons pour prendre des bouteilles d’eau, des savons, des bouteilles de cosmétique et sur les étiquettes, on est sur toutes les formes d’étiquettes. Nous faisons les étiquettes de la SNB, Rodis, Dodo. Sur la cartonnerie, on est sur une production de 25.000 cartons par heure et sur les étiquettes, on est sur le million par heure suivant les différents formats”, a détaillé le patron de l’entreprise, Namo Johnson.
A ce jour, l’usine emploie 128 personnes.
La SOPROEM, pionnière dans les équipements médicaux
A Tsévié, la cheffe du gouvernement a visité la Société de production des équipements médicaux (SOPROEM). L’unité, portée par une citoyenne togolaise de la diaspora de retour au pays, est spécialisée dans la production de lingerie stérile du bloc opératoire et des lingeries à usage unique.
La cheffe du @GouvTg @DogbeVictoire a poursuivi ses visites de terrain dans la préfecture de Zio à la Société de production des équipements médicaux #SOPROEM. Une société spécialisée dans la production de toute sorte d'équipements médicaux.https://t.co/V5cvos3QUB pic.twitter.com/64YlqyCy9K
— Primature Togo (@PrimatureTogo) November 17, 2024
“Ce sont les médecins des blocs opératoires qui utilisent nos kits de blocs chirurgicaux, nous en avons deux types : les kits universels et les kits gynéco. Nous produisons aussi des équipements comme les charlottes chirurgicales, les surchaussures et les masques chirurgicaux. Jusqu’à date, tous les chirurgiens qui ont utilisé nos équipements sont satisfaits. Aujourd’hui, nous sommes à plein régime, on a du stock, nous pouvons produire jusqu’à 2000 kits par jour. Pour certains équipements comme les charlottes et les surchaussures qui sont automatisés, on peut aller jusqu’à 100.000 quotidiennement”, a expliqué la directrice générale, Yolande Soukou.
L’entreprise, qui reçoit des commandes de toute la sous-région, et bientôt d’autres pays du continent, a reçu plusieurs certifications pour la qualité de ses dispositifs et produits. A ce jour, 80 personnes sont actives sur le site de production.
Le Togo marque un nouveau pas dans sa prise en charge du cancer. Le Premier ministre, Victoire Dogbé a procédé ce vendredi 15 novembre à Lomé, au nom du Président de la République, à la pose symbolique de la première pierre pour la construction du Centre national de traitement.
Ce 15 novembre, j’ai eu l’honneur de représenter le PR @FEGnassingbe à la pose de la première pierre du Centre public de Traitement du Cancer, une étape majeure dans la lutte contre cette maladie qui cause des millions de décès à travers le monde. Ce futur centre marquera un… pic.twitter.com/4Siau7RCce
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) November 15, 2024
Implantée dans l’enceinte du camp du 1er Bataillon d’Intervention Rapide (ex Camp FIR) dans la commune d’Agoè-Nyivé 1, l’infrastructure publique couvrira une surface de 1600 m2. Le centre, axé sur la radiothérapie et la médecine nucléaire, sera doté d’un plateau technique de pointe avec des équipements de dernière génération.
Une fois opérationnel, il permettra de renforcer la capacité du réseau d’établissements de santé pour l’amélioration du traitement des patients atteints de cancer, et d’améliorer la prévention, le diagnostic, le traitement et la réadaptation des patients.
Pour l’exécutif, qui a fait de la lutte contre le cancer l’un des axes majeurs de la politique sanitaire quinquennale du chef de l’Etat, il s’agit d’un “tournant décisif”. Depuis quelques années, le pays a en effet progressivement renforcé son engagement et multiplié les actions, avec notamment l’ouverture d’une unité de traitement infantile et d’un centre international de portée sous-régionale.
En début d’année, un conseil national de lutte a été créé par le gouvernement, afin d’orienter et de coordonner toutes les initiatives. Selon les études récentes, les cancers les plus fréquents au Togo sont ceux du sein et de l’utérus chez la femme, et pour l’homme, ceux de la prostate, du lymphome non hodgkinien, et de l’estomac.
En 2022, plus de 7000 cas ont été recensés dans le pays.
Après une suspension obligatoire de trois mois de repos biologique, destinée à régénérer les ressources halieutiques, les activités reprennent sur le Lac Nangbéto. L’annonce a été officiellement faite le vendredi 15 novembre par le ministre d’État, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame.
Cependant, cette reprise devra se faire dans le respect de certaines conditions. En effet, l’usage d'outils comme le filet maillant ou l’épervier de mailles inférieures à deux doigts et demi, la senne de rivage, la nasse de moins de trois doigts ainsi que le bambou, est interdit. De même, des pratiques comme l’acadja/attidja, le barré-barré, la palangre non appâtée et l’utilisation de produits toxiques sont prohibées.
Par ailleurs, « l’exercice de la pêche sur le lac est subordonné à l’obtention d’un permis délivré par la direction des pêches et de l’aquaculture », a rappelé l’officiel.
En rappel, le secteur halieutique au Togo emploie plus de 22.000 acteurs et contribue à environ 4,5 % du PIB.
L’Office togolais des recettes franchit une nouvelle étape dans la modernisation et la dématérialisation de ses procédures. Le fisc vient en effet de mettre en service des timbres fiscaux électroniques (e-timbres).
De fait, les contribuables peuvent désormais effectuer des achats de timbre via cette plateforme dédiée ou directement auprès des caisses de recouvrement du commissariat des impôts. L'initiative vise à simplifier les formalités liées à l'acquisition des droits de timbre, tout en facilitant leur accessibilité et leur utilisation.
Cette innovation, en lien avec la vision gouvernementale, marque un pas significatif dans l’amélioration du climat des affaires et l’optimisation des ressources publiques. Elle fait suite à la digitalisation de l’immatriculation des véhicules lancée il y a quelques jours par l'administration fiscale.
Pour rappel, l’objectif du gouvernement est de digitaliser et de rendre disponibles, au moins 75 % des démarches administratives d’ici à 2025.
L’Université de Lomé abrite désormais un centre d’études et de recherches turques. L’infrastructure a été inaugurée le mercredi 13 novembre par le 1er Vice-président de l’université, Komlan Batawila et l’ambassadeur Turc, Muteber Kılıç.
L’initiative portée par la Fondation Maarif de Türkiye, s’inscrit dans le cadre de la promotion des échanges culturels et éducatifs entre la Turquie et le Togo. De façon concrète, le centre se veut un pôle d’apprentissage de la langue et de découverte de la civilisation turque. L’objectif est de permettre aux étudiants togolais d’approfondir leurs connaissances et d’envisager des opportunités d’études en Turquie.
« Ce nouveau centre est une fenêtre unique sur l’histoire, la culture, et la société turque, établissant ainsi un pont entre nos deux nations », a indiqué le 1er Vice-président avant de préciser qu’il jouera un rôle stratégique dans la diversification des savoirs et le renforcement de la coopération internationale.
De son côté, le représentant de la Fondation Maarif, Hüseyin Sami Gök, a exprimé sa satisfaction quant à la réussite de ce projet et a souligné que l’ouverture du centre marquait une nouvelle étape dans la coopération éducative.
Il y a trois ans, l'école internationale Maarif a été inaugurée à Lomé. Ces dernières années, le partenariat entre le Togo et la Turquie s’est renforcé, en témoigne la nouvelle hausse des échanges commerciaux entre les deux pays en 2023.
Les préparatifs pour la 19ème foire internationale de Lomé sont presque achevés avant l’ouverture officielle prévue pour le 22 novembre prochain. Sur le site du Centre togolais des expositions et foires (CETEF), les installations sont en cours de finalisation, a constaté jeudi 14 novembre la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor-Sambiani.
« J’invite les visiteurs à venir, ils auront une expérience client inégalée. Nous avons digitalisé l’achat des tickets et aménagé un parking qui peut accueillir jusqu'à 800 véhicules », a indiqué l’officielle, qui a eu une séance de travail avec le personnel du CETEF.
Pour cette édition, placée sous le thème : « Normes et qualité des produits et services », plus de 500.000 visiteurs sont attendus, avec le Mali comme pays invité d’honneur. Une délégation malienne a d'ailleurs effectué la semaine dernière, une visite sur le site de l'événement.
Notons également que pour cette année, des espaces spécifiques à des tarifs préférentiels sont mis à la disposition des jeunes entrepreneurs. L’objectif est de faciliter leur participation à cette manifestation de grande envergure.
Après la Gouverneure du District Autonome du Grand Lomé (DAGL) il y a quelques jours, les gouverneurs des régions Maritime et des Plateaux sont à leur tour officiellement investis. Le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awate, a procédé les mardi 12 et mercredi 13 novembre derniers, à l’installation de Taïrou Bagbiegue et du Général Dadja Maganawé.
Les cérémonies d’installation publiques, organisées aux sièges des gouvernorats respectifs, Tsévié pour la Maritime et Atakpamé pour les Plateaux, ont mobilisé plusieurs officiels et acteurs de la décentralisation.
Désormais installés, les nouveaux gouverneurs seront les représentants de l’Etat et du pouvoir central, et faciliteront le processus de mise en route des conseils régionaux.