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Le Togo réorganise sa sûreté portuaire et aéroportuaire. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a institué récemment, via décret, l’Autorité de Sûreté de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma et du Port Autonome de Lomé. 

Rattachée au Président du Conseil, la nouvelle entité, dénommée ASAIGE-PAL, aura désormais pour mission d’assurer la sûreté des personnes, des biens, des aéronefs, des navires et des installations sur la plateforme aéroportuaire, le port autonome et leurs dépendances. A ce titre, elle veillera entre autres à appliquer les procédures et consignes de sûreté au sein des deux plateformes, et le respect des règles nationales et internationales visant la sécurité et la sûreté des installations. 

Mercredi 09 avril à Lomé, le nouveau coordonnateur de l’ASAIGE-PAL, le Colonel Bouwakibé Ali a officiellement pris fonction à la tête de l’autorité. Il sera assisté par deux coordonnateurs adjoints, qui seront également nommés par décret. 

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Tous les acquis seront capitalisés, consolidés et utilisés à bon escient”, a rassuré Bouwakibé Ali à l’issue de la cérémonie de prise de service.

 

Les préparatifs pour le prochain pèlerinage aux lieux saints de l’Islam se poursuivent. Des consultations médicales sont prévues à l’endroit des candidats jusqu’au 30 avril, a annoncé le ministre de l’administration territoriale, président de la Commission nationale du Hadj (CNH), Hodabalo Awate.

Les opérations se déroulent dans les centres de santé sur toute l’étendue du territoire national. L’objectif est de s’assurer que les candidats au pèlerinage remplissent les conditions sanitaires requises avant leur départ. Les personnes concernées sont invitées à accomplir cette formalité dans les structures sanitaires selon leur zone de résidence.

Comme l’an dernier, le quota réservé au Togo est de 2425 pèlerins attendus en terre sainte islamique. En outre, chaque fidèle musulman devrait, comme l’année écoulée, débourser 3.270.000 FCFA pour sa participation. Les départs sont prévus à partir du 22 mai.

Initialement prévues pour s’achever ce mercredi 9 avril dans la première zone, les opérations de révision des listes électorales vont se poursuivre pendant une journée supplémentaire. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officiellement prorogé les activités au jeudi 10 avril.

La décision vise à permettre à tous les citoyens de cette zone d'obtenir leur carte d'électeur. “Les heures d'ouverture et de clôture des centres de révision sont maintenues de 07h00 à 17h00”, a précisé la CENI.

Pour rappel, la zone 1 regroupe les communes des Lacs, du Bas-Mono, de Vo, de Zio, de Yoto, de l’Avé, du Haho, d’Agoè-Nyivé et du Golfe. La révision concerne les citoyens ayant égaré ou abîmé leurs cartes, ceux ayant des modifications à effectuer, ou encore toutes les personnes n’ayant pas pu s’enregistrer lors du dernier recensement, en raison d’une indisponibilité ou de l’âge requis (18 ans révolus).

Lancés il y a quelques mois dans le cadre du programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA-ResIP), les travaux de restauration du chenal de Gbaga, frontière naturelle entre le Togo et le Bénin, sont déjà à mi-parcours. A fin mars, les opérations affichaient un niveau de progression de 52%, a révélé la coordination nationale du projet en début de semaine écoulée. 

Les travaux, exécutés par l’entreprise TC Marines Zilla Group sous la supervision du Togo, consistent en le dragage, le faucardage et le reboisement du chenal. Objectif : fluidifier à nouveau la navigation des personnes et des marchandises, et permettre à cet espace de redevenir un lieu d’échange commercial. Également, il s’agit d’améliorer les conditions de vie des populations riveraines, en limitant notamment les inondations, devenues alors récurrentes. 

Le dragage est réalisé avec des équipements modernes permettant d’extraire efficacement les sédiments sans perturber l’équilibre écologique du chenal. Nous veillons aussi à la réutilisation des matériaux extraits, notamment pour la stabilisation des berges”, a expliqué l’opérateur, avant de préciser que les plantes aquatiques retirées et transformées en compost, ainsi que le sable extrait, sont mis à la disposition des populations riveraines. “Le chenal de Gbaga était un poumon économique et social pour les communautés riveraines. Sa réhabilitation est stratégique pour redonner vie à cette zone”, a indiqué pour sa part le coordinateur du projet, Assimiou Adou Rahim Alimi. 

Les travaux doivent s’achever vers la fin mai.

Au Togo, 600 personnes vont bientôt bénéficier d'une formation dans les métiers du numérique. Le ministère en charge de la transformation digitale vient de lancer un appel d’offres international ouvert jusqu'au 14 avril pour recruter une structure de formation accréditée.

Le futur prestataire aura pour mission de former et certifier les 600 personnes dans trois domaines clés : le marketing digital, la data science et l'analytique des données, ainsi que le support IT et la digitalisation. Ces formations permettront aux bénéficiaires d’acquérir les compétences nécessaires pour répondre aux besoins du marché du travail numérique, tant au niveau national qu’international.

La société sélectionnée devra également garantir la qualité des contenus pédagogiques, en les alignant sur les standards internationaux et en les adaptant aux spécificités locales. Elle sera, en outre, chargée d’accompagner les participants tout au long de leur parcours pour assurer leur succès et leur certification finale.

L’initiative qui sera mise en œuvre par l’Agence Togo Digital (ATD), bénéficie de l’appui du ProDigiT (cofinancé par la coopération allemande (GIZ), l’Union européenne et le Luxembourg). L’ambition du gouvernement est de renforcer les capacités humaines dans le domaine numérique afin de soutenir la transformation digitale du pays, d’encourager l’innovation, et de favoriser l’émergence de talents locaux.

Le portail électronique du Bureau de restructuration et de mise à niveau (BRMN) des entreprises fait peau neuve. Le ministère en charge de l’Industrie a dévoilé, mardi 8 avril, la nouvelle plateforme.

Avec une interface plus intuitive et un contenu enrichi, ce nouvel outil digital vise à améliorer l’expérience utilisateur et à rendre les services du BRMN plus accessibles. Les entreprises peuvent désormais obtenir en ligne des informations précises sur les accompagnements disponibles, qu’il s’agisse de diagnostics techniques, de propositions de plans de restructuration ou d’un appui dans la mise en œuvre de ces plans.

Pour rappel, le BRMN, placé sous la tutelle du ministère de l’industrie et de la promotion des investissements, joue un rôle clé dans la mise en œuvre du Programme de restructuration et de mise à niveau (PRMN) des entreprises. Une initiative de l’Uemoa qui vise à renforcer la compétitivité des entreprises industrielles en les aidant à s’adapter aux exigences du marché régional et international.

Au Togo, l’exécutif multiplie les efforts pour créer un environnement propice à l’épanouissement du secteur privé. Une nouvelle rencontre d’échange a eu lieu dans ce sens le mardi 8 avril entre le gouvernement, les représentants du secteur privé (l’AGET, le Patronat, la Chambre de Commerce) et les syndicats.

Les travaux présidés par le ministre de l’économie et des finances, Georges Barcola, ont porté sur plusieurs thématiques majeures liées à la fiscalité et à la protection sociale. Il était question de la simplification du système fiscal, plus précisément de la réduction des formalités administratives, et de la mise en place de mesures incitatives pour soutenir les entreprises en croissance.

S’agissant de la protection sociale, la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) était au cœur des discussions. Des propositions ont été faites pour renforcer l’accès aux soins de santé et garantir une couverture plus équitable pour tous, en particulier les travailleurs les plus vulnérables.

À l’issue des échanges, le ministre a réaffirmé l’importance de ces rencontres et de l’engagement du gouvernement envers le secteur privé.

« Il y a trois mois, nous avons organisé un atelier sur la thématique : "pour une administration publique plus favorable aux affaires". Nous revenons à la charge aujourd'hui pour souligner l'intérêt d'une administration publique plus agile et plus performante, tout en répondant concrètement aux attentes du secteur privé concernant l'OTR et la CNSS », a expliqué l’officiel.

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Le Togo disposera bientôt d’un Centre technique national de football (CNTF). La ministre en charge des Sports, Lidi Bessi-Kama, a procédé ce mardi 08 avril, à la pose de la première pierre du nouvel établissement à Gbavé, dans la commune Zio 2.

Financé par le programme FIFA Forward, le futur centre, dont le coût est estimé à 1,2 milliard de FCFA, s’étendra sur une superficie de près de 20 hectares, à une vingtaine de kilomètres de Lomé. Il comprendra un bâtiment d’hébergement de 68 chambres, deux salles polyvalentes, un bloc administratif, une pelouse synthétique, ainsi qu’un aménagement complet de la voirie. Le complexe se veut un véritable pôle de formation et de performance au service de toutes les composantes du football national.

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« La construction de ce centre symbolise non seulement le dynamisme de notre pays dans le domaine sportif, mais aussi son engagement résolu en faveur d’un avenir plus innovant. Bien plus qu’une simple infrastructure, ce projet constitue un véritable investissement dans le développement de notre football », a indiqué la ministre Lidi Bessi-Kama.

Pour sa part, le président de la Fédération Togolaise de Football (FTF), Guy Kossi Akpovy, a rappelé l’importance de ce centre, qui contribuera à renforcer les capacités des acteurs, à promouvoir la formation continue et à accompagner l’émergence de talents sur l’ensemble du territoire.

Ces dernières années, le gouvernement a multiplié les initiatives en faveur de la promotion du sport sur l’ensemble du territoire. Ces efforts portent notamment sur la professionnalisation du football, la formation des cadres et l’accompagnement des fédérations.

La fourniture du courant électrique continuera d’enregistrer des interruptions dans certains quartiers et périphéries de la capitale, du mercredi 9 au dimanche 13 avril, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.

Concrètement, les coupures interviendront essentiellement du mercredi au dimanche, entre 08h00 et 15h00 au plus tard, selon les zones ciblées. Comme de coutume, les recommandations de prudence et de gestion des appareils restent en vigueur lors des interruptions.

Programme des interruptions

Mercredi 9 avril 2025

09h à 13h : Zone Kégué Retrouvailles et ses environs.

Jeudi 10 avril 2025

08h à 15h : Marché Atchanvé, Kitidjan, Adjouba, Adjougba Avémé et leurs environs.

Vendredi 11 avril 2025

09h à 13h : Zones Adidogomé Yopougon, Sagbado Agotimé et leurs environs.

Dimanche 13 avril 2025

09h à 13h : Zones Sogbossito, Anokui et leurs environs.

09h à 14h : OPTT, Pressing du Golf, Garde présidentielle, EP Jean Paul II, CNSS Novissi et leurs environs.

Au Togo, les populations de la région des Savanes victimes des conséquences du débordement de la crise du Sahel continuent de bénéficier de l’attention du gouvernement. La ministre en charge de l’action sociale, Kossiwa Zinsou-Klassou, a en effet procédé récemment au lancement des opérations d’assistance pour le compte de l’année 2025 aux personnes déplacées.

D’un coût global de 140 millions de francs CFA, cette nouvelle phase d’assistance vise à soutenir 2400 ménages répartis dans les sept préfectures de la région. Les bénéficiaires recevront des vivres, des produits de première nécessité et d’hygiène, afin de répondre à leurs besoins immédiats. L’initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS).

« Le gouvernement restera toujours sensible aux douleurs des femmes, des enfants et des hommes confrontés à cette situation difficile du débordement de la crise du Sahel », a indiqué la ministre.

Pour rappel, le PURS, déployé depuis trois ans par l'exécutif, vise à renforcer la résilience des populations de la région septentrionale du pays, confrontées à la menace sécuritaire.

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