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Le Togo dispose désormais d’une stratégie nationale assortie d’un plan d’actions pour encadrer et dynamiser le développement du secteur du bambou et du rotin. Le nouvel outil a été officiellement remis au ministre de l'environnement, Foli-Bazi Katari, en fin de semaine écoulée à Lomé.

Élaboré avec l’appui de l’Organisation internationale pour le bambou et le rotin (INBAR), ce document stratégique couvre la période 2025-2029 et fixe les grandes orientations en matière de production, de valorisation et de gouvernance de la filière. Il s’articule autour de quatre axes principaux : un diagnostic sur l’état actuel du secteur, l’amélioration du cadre politique et institutionnel, la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie, et enfin, une estimation budgétaire évaluée à 4,3 milliards de FCFA.

L’occasion pour le directeur régional de l’Afrique de l’Ouest de l’INBAR, Kwaku Yaw, de saluer l’engagement du Togo en faveur du développement durable et de la préservation des ressources naturelles. Le responsable a en outre exprimé le souhait de voir la stratégie rapidement mise en œuvre et a annoncé la finalisation prochaine de deux documents complémentaires : une analyse de la chaîne de valeur et une cartographie nationale des ressources en bambou et en rotin.

Pour sa part, le ministre a plaidé pour la mobilisation des financements nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie, “une initiative porteuse d’emplois et de perspectives économiques pour les jeunes artisans et entrepreneurs”.

Pour rappel, depuis quelques années, le Togo accorde une attention croissante à la valorisation durable de ses ressources forestières, en diversifiant les essences exploitées et en promouvant des filières alternatives.

Au Togo, malgré les incertitudes qui pèsent sur l’économie mondiale, notamment en raison de l’intensification des tensions commerciales et de l’émergence de nouveaux conflits, l’activité économique continue d’afficher des signes positifs. C’est l’une des conclusions de la deuxième session de l’année du Conseil national du crédit (CNC), tenue en fin de semaine écoulée à Lomé.

« Les réformes entreprises ces dernières années ont permis à l’économie de démontrer des signes de résilience. En effet, comme annoncé au début de l’année,le taux de croissance économique est projeté à 6,2 % en 2025, après 6,3 % en 2024 », a indiqué le ministre de l’économie et des finances, Georges Barcola. L’officiel a en outre souligné le caractère favorable de la conjoncture macroéconomique au premier trimestre, illustré notamment par une hausse de 5,2 % de l’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands, en glissement annuel.

Le financement de l’activité économique a également connu une progression. Selon les données présentées, les nouvelles mises en place de crédits par les banques sont portées à 286 milliards de francs CFA entre janvier et mars 2025, soit une augmentation de 19 % par rapport à la même période en 2024. Cette dynamique bénéficie particulièrement aux Très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) dont la part dans les financements est passée de 37 % à 44 % en un an.

Les travaux du CNC ont par ailleurs permis d’aborder des questions relatives à la situation monétaire, au fonctionnement du système bancaire et aux mécanismes innovants de recouvrement des créances, notamment dans le secteur de la microfinance.

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu vendredi 27 juin à Lomé, le Représentant Résident par intérim de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Togo, Dr Amadou Baïlo Diallo. Au cœur des échanges, le partenariat entre le Togo et l’institution spécialisée des Nations unies en matière de santé publique.

Les deux personnalités ont notamment passé en revue les réalisations du pays dans le domaine sanitaire, en particulier dans l’assurance maladie universelle (AMU). “Nous avons passé en revue la qualité de cette coopération, les progrès accomplis par le système sous le leadership du Président du Conseil notamment en matière de la couverture maladie universelle, de lutte contre les maladies à potentiel épidémique et de mobilisation des ressources pour rendre le système de santé plus résilient au Togo”, a précisé Amadou Baïlo Diallo, qui a en outre salué le leadership du Président du Conseil.

Établie depuis plusieurs décennies, la coopération entre le Togo et l’OMS est axée sur plusieurs priorités stratégiques : le renforcement du système de santé vers l’équité et la couverture santé universelle, l’amélioration de la santé tout au long du cycle de la vie, le renforcement de la sécurité sanitaire, ou encore la lutte contre les maladies transmissibles et non-transmissibles ainsi que la promotion de la santé.

Malgré les mises en garde récurrentes liées à des escroqueries en ligne, les messages frauduleux continuent de circuler sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué publié ce vendredi 27 juin, le ministère des finances a de nouveau attiré l’attention du public sur la diffusion de faux documents relatifs à une prétendue opération d’investissement.

L’occasion pour le département dirigé par le ministre Georges Barcola d’inviter la population à demeurer vigilante et de rappeler que « ses communications sont exclusivement diffusées à travers des voies officielles, notamment les médias publics ».

Quant aux auteurs des messages, « ils s’exposent à la rigueur des lois et règlements », a en outre précisé le département ministériel.

Quelques semaines après les épreuves écrites, la session 2025 du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) rendra son verdict le samedi 28 juin. En attendant la proclamation dans les différents centres d’écrit à partir de 9h, les résultats peuvent être consultés dès ce vendredi 27 juin, à partir de 18h, a annoncé le ministère des enseignements primaire et secondaire.

Ils seront en effet disponibles, soit par SMS au 8998, soit en ligne sur la plateforme de publication des résultats des examens nationaux.

En rappel, 155.944 candidats ont participé cette année à cet examen qui ouvre les portes du lycée.

La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) vient de lancer “Entrepreneurs Mag”, un magazine dédié à la valorisation des acteurs du secteur privé. Le nouvel outil a été présenté le jeudi 26 juin à la faveur d’une cérémonie organisée à Lomé.

Pensé comme un outil stratégique d’information et de promotion, Entrepreneurs Mag s’adresse aux entrepreneurs, investisseurs, décideurs publics et partenaires au développement. Il met en lumière les initiatives, projets innovants, parcours inspirants et tendances qui façonnent l’économie.

« Ce magazine n'est donc pas un simple support de communication. C’est un outil stratégique, pensé non seulement comme un pont entre les institutions, les entreprises et l’opinion publique, mais aussi comme une source d’inspiration pour la jeunesse, les femmes entrepreneures, les start-up, et tous ceux qui font vivre notre économie au quotidien », a indiqué José Kwassi Symenouh, président de la CCI-Togo.

Au menu de ce premier numéro : un focus sur la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), sur le Programme d’accompagnement et de valorisation des résultats de l’industrie togolaise (PAVRIT), une analyse des dix premiers mois d’activités de la CCI-Togo, ainsi qu’une présentation du projet PRODIGIT, consacré à la transformation digitale de l’économie togolaise.

Le ministère en charge de l’artisanat a lancé, conjointement avec celui de l’apprentissage, en début de semaine, une opération foraine de remise des diplômes du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA). L’initiative, menée en collaboration avec l’Union des chambres régionales des métiers, a débuté le lundi 23 juin sur le site du Centre togolais des expositions et foires de Togo 2000 à Lomé.

Cette opération fait suite à la digitalisation du processus d’examen du CFA engagée par le gouvernement depuis l’an dernier. Désormais, les candidats peuvent s’inscrire aux examens et recevoir leurs diplômes de manière simplifiée et rapide, grâce à une plateforme numérique dédiée. Ce changement structurel permet aujourd’hui à plus de 45.000 apprentis, admis lors de la dernière session, d’entrer en possession de leur attestation quelques mois après la proclamation des résultats.

Au-delà de la remise de diplômes, cette démarche vise à renforcer l’accès des jeunes diplômés aux programmes publics de soutien au secteur de l’artisanat. Elle facilite leur intégration dans les dispositifs d’appui à l’entrepreneuriat et au développement des entreprises artisanales.

L’opération, qui a débuté dans le district du Grand Lomé, se poursuivra dans les autres régions du pays, afin de permettre à l’ensemble des bénéficiaires de recevoir leurs diplômes dans les meilleurs délais.

Les rideaux sont tombés jeudi 26 juin à Lomé sur la 2ème édition des Rencontres africaines pour les ressources éducatives (RARE). Les travaux, ouverts mardi, ont mobilisé quelque 200 participants, représentants des ministères de l’Éducation nationale, de la Culture et acteurs professionnels de la chaîne du livre (éditeurs, libraires, auteurs), issus de treize pays francophones d’Afrique subsaharienne. 

A l’issue des différentes sessions plénières et des panels axés sur des thématiques spécifiques, les acteurs ont relevé plusieurs défis et points saillants, et mis en lumière la nécessité de mieux coordonner et diffuser les ressources éducatives au profit des principales cibles. La structuration de la chaîne du livre de jeunesse, le rôle des festivals et salons du livre, le renforcement des bases de données documentaires, ou encore le développement continu des capacités des ministères a également été souligné.

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La 2e édition des Rencontres Africaines pour les Ressources Éducatives à Lomé a été un succès retentissant, consolidant le rôle du Togo comme acteur clé dans l'innovation éducative continentale. Au-delà des retombées immédiates en termes de visibilité, de renforcement des capacités et d'opportunités de partenariat, ces assises ont surtout affirmé la nécessité d'une transformation profonde et durable des systèmes éducatifs africains”, a synthétisé Koffi Séna Agbozoh, le Directeur des Programmes et des innovations pédagogiques du ministère des Enseignements Primaire et Secondaire, à l’issue des travaux.

Les examens pratiques du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ont officiellement démarré au Togo depuis le mardi 24 juin sur tout le territoire national. En tout, 7632 candidats composent dans 52 centres. 

Plusieurs spécialités sont concernées, comme l’hôtellerie, l’agroalimentaire, l’artisanat ou encore les services. Mercredi 25 juin, le ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, Isaac Tchiakpe a visité plusieurs centres d’examen dans la capitale. Objectif, s’assurer du bon déroulement des épreuves, assurer de l’attention du gouvernement pour la formation professionnelle, et encourager les candidats, les formateurs et les équipes pédagogiques. 

Le CAP constitue une réponse concrète aux défis de l’employabilité et de la qualification des jeunes”, a rappelé le ministre lors de sa tournée.

Accessible après la classe de troisième, le Certificat d’Aptitude Professionnelle est un diplôme d’État qui atteste de la maîtrise d’un métier.  Il se prépare en trois ans et concerne aussi bien les jeunes que les adultes en reconversion professionnelle, et est conçu pour permettre une insertion rapide sur le marché du travail, tout en gardant la porte ouverte à une poursuite d’études.

Au Togo, l’évaluation des politiques publiques et budgétaires va se renforcer. Une session de formation a démarré dans ce sens le mercredi 25 juin à l’endroit des cadres du ministère des finances, des ministères sectoriels ainsi que des organes de contrôle, notamment l’inspection générale des finances, l’inspection générale d’État et la Cour des comptes.

L’initiative soutenue par le Fonds monétaire international (FMI) et l’Union européenne vise à outiller les participants à l’utilisation de méthodes et outils d’évaluation. Jusqu'au 27 juin, les travaux permettront de diagnostiquer les pratiques existantes, de combler les lacunes et de bâtir une culture de l’évaluation au sein de l’administration.

« Cette formation marque une étape importante dans notre engagement à promouvoir une gestion publique axée sur les résultats. Elle permettra de doter nos cadres des compétences nécessaires pour évaluer avec rigueur, l’efficacité des politiques mises en œuvre, conformément à la vision du gouvernement en matière de bonne gouvernance financière », a indiqué la directrice de cabinet du ministère de l’économie et des finances, Mawussé Adetou Afidenyigba.

Pour rappel, depuis 2020, le Togo est passé au budget-programme. Un outil qui permet d’instaurer une cohérence entre les objectifs de développement et les capacités budgétaires du pays.

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