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Trois semaines après leur départ pour la Mecque (Arabie saoudite), les fidèles musulmans togolais retournent au pays. Une première vague de 349 fidèles a regagné Lomé en fin de semaine écoulée.

Ils ont été accueillis à l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba. Des dispositions ont été prises pour assurer leur retour dans de bonnes conditions, notamment en matière d’assistance médicale et de transport.

Le Hadj, cinquième pilier de la religion islamique, est le pèlerinage qu’effectuent les musulmans aux lieux saints de la ville de La Mecque, en Arabie saoudite.

 

Les candidats déclarés admis au concours général de recrutement de fonctionnaires pour le compte de l’administration publique, session du 26 février 2022, et qui n’ont toujours pas pris fonction, sont invités à rejoindre leur poste.

Les concernés sont « requis de le faire sans délai, sous peine d’être considérés comme ayant renoncé et d’être radiés définitivement de la liste des admis à compter du 1er juillet 2025 », a indiqué le ministère de la réforme du service public, du travail et du dialogue social dans un communiqué publié le mercredi 18 juin.

Pour rappel, la prise de fonction officielle avait eu lieu en mars dernier. Ils étaient en tout 3008 candidats à être affectés dans les ministères et institutions de la République. La liste des affectations peut être consultée sur le portail électronique du ministère.

 

Après les Nations Unies, le Qatar et l’UE, le Togo bénéficie d’un nouveau soutien dans sa mission de médiation dans la crise entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC). Mercredi 18 juin, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a affirmé sa volonté d’accompagner les efforts en cours en faveur de la paix dans la région des Grands Lacs.

C’était à la faveur d’une séance de travail entre le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, et une délégation de l’OIF conduite par Muriel Berset Kohen. La rencontre a permis de faire le point sur la médiation conduite par Lomé, en vue d’un apaisement durable dans la région.

L’OIF, après avoir salué l’engagement du Togo sur la question, a évoqué les recommandations issues d’expériences antérieures dans le domaine de la prévention des conflits et de la consolidation de la paix. L’organisation a également appelé les États membres à formuler des propositions concrètes susceptibles de renforcer cette médiation.

« Le Togo se réjouit de vous accueillir et de partager avec vous cette expérience de médiateur que le Président du Conseil est en train de conduire, afin d’aider au retour de la paix au Congo. Je vous remercie pour cette volonté et celle de la Secrétaire générale de l’OIF de contribuer à une paix durable dans la région des Grands Lacs », a indiqué Robert Dussey, à l’issue des échanges.

Pour rappel, depuis sa désignation comme médiateur, le Président du Conseil, Faure Gnassingbé, a multiplié les consultations et les missions de bons offices, en se rendant notamment auprès des différents acteurs à Luanda, Kinshasa, Kigali et Kampala.

C'est un nouveau pas pour la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA).  Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a inauguré hier mercredi 18 juin 2025, l’usine textile STAR GARMENTS TOGO, du groupe Komar. Ce fut à la faveur d'une cérémonie qui a rassemblé plusieurs personnalités institutionnelles, responsables de la PIA, acteurs du secteur privé national, et partenaires techniques et financiers. 

L’usine togolaise s’étend sur une superficie de 3,7 hectares et ambitionne de créer 2000 emplois directs en 2025, dont plus de 60 % pour les femmes, avec un objectif de 4520 emplois directs et indirects d’ici à 2030. L'infrastructure intègre des installations de coupe, de confection et de finition, et appliquera les normes environnementales les plus strictes, à l’instar des autres sites certifiés LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) du groupe à l’international.

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« Forte d'une expertise de plus de 40 ans dans le textile, la société Star Garments a choisi de s'implanter au Togo pour une expansion hors du Sri Lanka, un puissant indicateur pour notre pays et un gage de confiance envers notre vision industrielle », a déclaré la ministre Manuella Santos.

Pour sa part, le patron du conglomérat américain Charles Komar & Sons a insisté sur son engagement pour le Togo. « Ce n’est pas qu’une usine. C’est un engagement à long terme, un engagement de Komar envers le peuple togolais, pour l’emploi, la formation, et l’élévation des standards de production mondiale fondée sur la dignité et l’excellence », a-t-il relevé. 

« Le choix du Togo n’a rien de fortuit. Nous avons choisi le Togo parce que nous avons vu une nation en pleine ascension, un gouvernement engagé dans la stabilité économique, le développement des infrastructures et l’attractivité des investissements. », a-t-il ajouté.

Fondé en 1978 au Sri Lanka et filiale du conglomérat américain Charles Komar & Sons, Star Garments est le premier groupe mondial de fabrication de vêtements neutres en carbone. Il est spécialisé dans la production de vêtements de nuit, d’intérieur et superposés, distribués sous plus de 100 marques aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et sur d’autres marchés internationaux.

Rappelons que ce projet d’implantation du groupe Star Garments a bénéficié d'un investissement de 15 millions de dollars (soit environ 9 milliards de francs CFA) de la Société financière internationale (IFC), branche du Groupe de la Banque mondiale consacrée au secteur privé. 

Le Président du Conseil, Faure Gnassingbé, a personnellement procédé à la coupure symbolique du ruban, aux côtés de Charlie Komar, patron du groupe, avant de visiter les installations industrielles.

Au Togo, les efforts se poursuivent pour promouvoir la consommation des produits locaux et soutenir les acteurs de la chaîne de valeur « Made in Togo ». Le ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale vient de lancer un Avis de recrutement au profit de 100 jeunes et femmes entrepreneurs.

L’initiative cible les promoteurs de biens et services locaux dans les secteurs agroalimentaire, cosmétique, textile et artisanal. Elle vise à renforcer les capacités techniques et commerciales des bénéficiaires afin d’améliorer la compétitivité de leurs produits et d’encourager davantage la consommation locale.

Les postulants doivent être de nationalité togolaise et promouvoir une entreprise active dans la production, la transformation ou la commercialisation de produits estampillés « Made in Togo ». Ils doivent également justifier d’au moins cinq ans d’expérience et employer au moins deux personnes de façon permanente.

Pour les acteurs de l’agroalimentaire, une autorisation de mise sur le marché des denrées concernées est exigée. En outre, chaque candidat devra fournir une carte unique de création d’entreprise en cours de validité.

Les dossiers de candidature peuvent être déposés physiquement ou envoyés par //%Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.">courrier électronique, au plus tard le 30 juin 2025.

La fourniture d’électricité connaîtra des interruptions dans certains quartiers et zones périphériques de la capitale à partir de ce mardi jusqu’au samedi 21 juin, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.

Les coupures interviendront entre 9h et 14h au plus tard, selon les zones ciblées. À cet effet, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».

Programme des interruptions

Mardi 18 juin 2025

09h à 14h : Zone Kégué Zogbédji, Mosquée Tanko et leurs environs.

Jeudi 19 juin 2025

09h à 13h : Zone Moov Attiégou et ses environs.

Vendredi 20 juin 2025

09h à 14h : Zones École Privée Laïque Le Jourdain, Limousine et leurs environs.

Samedi 21 juin 2025

09h à 14h : Zone Abloganmé et ses environs.

Le nouveau poste de péage moderne d’Aného, situé sur la route nationale numéro 2, est désormais fonctionnel. « Les travaux de construction et d’équipement sont entièrement achevés », a annoncé mardi 17 juin, le ministre des Travaux publics et des infrastructures, Sani Yaya, dans un communiqué.

À ce titre, les opérations de perception des droits d’usage de la route, qui s’effectuaient au niveau de la plateforme provisoire en conteneurs, seront transférées au nouveau poste de péage à compter du jeudi 19 juin 2025.

La mise en service de cette nouvelle infrastructure devrait permettre à la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER), en charge de la gestion des péages, d’optimiser la collecte des recettes et de renforcer le financement des travaux d’entretien routier. Pour rappel, de nouveaux tarifs sont en vigueur aux péages depuis 2022.

 

Le Togo confirme sa volonté de promouvoir les droits de l’enfant à travers une meilleure prise en compte de ses besoins dans les politiques publiques. Une journée d’échange a eu lieu dans ce sens le lundi 16 juin à l’Assemblée nationale, autour du thème : « Planification et budgétisation pour les droits de l’enfant : Progrès depuis 2010 ».

La rencontre, organisée en collaboration avec le ministère de l’action sociale, l’Unicef et d’autres partenaires, s’inscrit dans le cadre de la Journée de l’enfant africain. L’objectif était de renforcer le dialogue entre les enfants et les pouvoirs publics, de faire le point sur les avancées depuis 2010 et d’identifier les actions prioritaires à mener pour garantir pleinement leurs droits.

L’occasion pour le président de l’Assemblée nationale de réaffirmer l’engagement du Parlement à faire des droits de l’enfant une priorité dans les textes législatifs et les arbitrages budgétaires. « Lorsqu’une loi vise la protection de l’enfant, nous veillons à ce qu’elle soit effectivement appliquée sur le terrain », a indiqué Sevon-Tépé Kodjo Adédzé

Le Togo consacre 16,29 % de ses dépenses budgétaires au secteur de l’éducation, un chiffre conforme aux standards internationaux qui recommandent entre 15 % et 20 %. Une orientation qui, selon la représentante résidente de l’Unicef, Erinna Corinne Dia, témoigne d’une budgétisation de plus en plus sensible aux droits de l’enfant. La responsable a également salué l’intégration progressive des droits de l’enfant dans les stratégies nationales, notamment à travers la feuille de route gouvernementale, qui promeut une éducation de qualité, une couverture santé universelle et une meilleure protection contre les violences.

À l’issue des échanges, un document de plaidoyer, fruit des réflexions des enfants, a été remis solennellement à l’Assemblée nationale. Il formule plusieurs propositions, relatives notamment à une budgétisation mieux adaptée aux besoins réels des enfants et à la création d’un parlement des enfants.

 

Le Togo s'apprête à franchir une nouvelle étape dans sa transition énergétique avec le lancement prochain d’un vaste programme solaire de 400 MW. Les travaux préparatoires de cet ambitieux chantier ont été enclenchés en milieu de semaine dernière à travers un atelier technique consacré à la conception du processus concurrentiel pour la mise en œuvre du projet.

Les travaux ont réuni les principaux acteurs concernés, notamment le ministère en charge de l’énergie, des agences de régulation, la CEET, ainsi que plusieurs partenaires techniques et financiers dont RELP, une organisation engagée dans la promotion et la mise en œuvre de projets d’énergies renouvelables.

Les discussions ont permis de poser les bases d’un cadre transparent et attractif pour l’attribution des futurs projets. Elles se sont également penchées sur l’analyse des risques liés au programme et les mécanismes à mettre en place pour assurer sa faisabilité et sa durabilité.

L’ambition est de favoriser l’investissement privé, de stimuler la création d’emplois verts, de promouvoir le contenu local et, plus largement, de renforcer l’autonomie énergétique du pays. Les résultats attendus incluent notamment la validation d’une feuille de route opérationnelle, la définition des critères de sélection des projets, ainsi qu’un engagement actif de l’ensemble des parties prenantes.

Cette rencontre s’inscrit dans la continuité de l'enquête sur les risques du marché solaire initiée en début de mois. L’ambition du pays, à travers ce programme de 400 MW, est d’asseoir une stratégie cohérente et progressive de déploiement des énergies renouvelables, en lien avec les engagements nationaux et internationaux en matière de développement durable et de lutte contre le changement climatique.

Après les produits de consommation courante, le Togo lance le marquage des produits pétroliers distribués sur le territoire national. Le ministère du commerce a tenu dans ce sens, en fin de semaine écoulée, une campagne d’information et de sensibilisation à l’endroit des acteurs concernés.

Les travaux ont permis de présenter les objectifs du programme, les enjeux pour l’économie ainsi que les avantages attendus pour les acteurs du secteur. Ils ont également servi de cadre à la société SICPA SA, partenaire technique du projet, pour présenter le dispositif de marquage et le cadre réglementaire en vigueur.

De fait, le marquage des produits pétroliers permettra de mieux protéger le secteur contre les importations illégales, le frelatage, les détournements de carburants subventionnés et les pratiques commerciales déloyales. Il s’agit d’un outil stratégique pour assurer la traçabilité des produits, renforcer la transparence dans la chaîne de distribution et garantir un carburant de qualité aux consommateurs.

Dans un premier temps, le marquage concerne le gasoil industriel, un produit exonéré à 50 % des droits de douane et destiné exclusivement aux machines et engins mobiles non routiers. Il est prévu que le dispositif soit progressivement étendu à d’autres produits comme le super sans plomb et le gasoil routier.

 

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