Au Togo, les préparatifs ont démarré pour la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme national de développement du secteur de l’Eau au Togo (PND Eau). Une réunion conjointe de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et de l’Agence Française de Développement (AFD) a eu lieu dans ce sens, le 4 mars dernier à Lomé.
Au cours des échanges, la BEI a exprimé sa volonté d’accompagner la mise en œuvre de cette phase 2, qui s’étendra jusqu’au 31 décembre 2026. Un accent particulier sera mis sur le renforcement de l’approvisionnement en eau potable dans les centres urbains de la région des Savanes, ainsi que dans les centres semi-urbains des régions de la Kara et des Plateaux.
La rencontre a également été l'occasion de faire le point sur l'avancement de la première phase du programme, financée par l’Agence Française de Développement (AFD) à hauteur de 40 millions d’euros (26 milliards FCFA). Cette phase a permis l’extension des réseaux d’eau potable dans les zones non couvertes par la TdE et la réalisation d’études stratégiques essentielles pour la suite du projet.
Pour rappel, l’objectif global du projet est de contribuer significativement à l’amélioration de la qualité de vie et au développement économique dans les centres urbains de la région des Savanes et les zones semi-urbaines de la région des Plateaux et de la Kara. L'ambition du Togo qui a enregistré des progrès significatifs au cours des dix dernières années, est d’atteindre un taux d’accès de 80% d’ici à la fin de l’année 2025.
L’Association des grandes entreprises du Togo (AGET) a présenté vendredi 07 mars à Lomé, la 5ème édition de son ‘Livre Blanc’, principal document d’expression du secteur privé sur l’économie nationale. La nouvelle mouture, qui intervient après celles de 2008, 2011, 2015 et 2020, a été élaborée autour de trois piliers essentiels (innovations, investissements et politiques publiques), à l’issue de consultations multisectorielles.
Dans ses grandes lignes, le Livre Blanc 2024 prend en compte les nouveaux défis, analyse 22 secteurs clés, et propose 181 recommandations structurées autour de quatre axes stratégiques : la modernisation des infrastructures, l’inclusion sociale, la compétitivité des entreprises et le renforcement de l’attractivité du pays. En outre, le document met particulièrement en lumière des problématiques récurrentes liées au foncier, à l’énergie, ou encore au financement des entreprises, et énumère des pistes de solutions pour doter le Togo d’une « économie diversifiée, moderne, et compétitive à l’échelle nationale ».
« Nous avons choisi comme thème spécial cette année l’innovation, l’investissement et la politique publique, car ces trois éléments sont essentiels pour réinventer notre développement et notre force économique », a expliqué le président de l’AGET, Jonas Daou, lors de la présentation. Le gouvernement, représenté par la ministre en charge du commerce, Rose Kayi Mivedor, a salué la publication du Livre, qui est désormais une tradition, et qui illustre la « vitalité du dialogue public-privé et de l’engagement du secteur privé de continuer à jouer, aux côtés des pouvoirs publics, un rôle déterminant dans la construction d’une économie dynamique, résiliente et compétitive ».
Pour rappel, l’AGET recensait en fin d’année écoulée, 89 entreprises membres évoluant dans divers secteurs, représentant un chiffre d’affaires de 1456,42 milliards FCFA (en 2023) et employant 14.658 employés. Quant à sa contribution aux recettes fiscales nationales, elle était estimée à 1312,83 milliards FCFA.
Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari, a tenu en fin de semaine écoulée une séance de travail avec une mission d’inspection de la commission européenne, conduite par l’ambassadeur de la délégation de l’Union européenne (UE), Jones Gwilym. La rencontre a permis d’évaluer l’état d’avancement des projets financés par l’UE et d’explorer de nouvelles stratégies de coopération.
Les échanges ont porté sur plusieurs sujets, notamment le Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique (PALCC+), la gestion des aires protégées, le rôle des ONG et l’assistance technique. S’agissant du PALCC+, le ministre a évoqué quelques difficultés rencontrées au début, avant d’assurer que des ajustements ont été apportés et que le projet se déroule désormais normalement.
Sur la gestion des aires protégées, l’officiel a mis en avant l’engagement du gouvernement à mieux structurer ces espaces naturels, notamment les parcs Oti-Kéran, Fazao-Malfakassa et Togodo, à travers une nouvelle loi et l’opérationnalisation très bientôt de l’Office national des aires protégées. Foli-Bazi Katari a en outre insisté sur l’implication des communautés riveraines et la nécessité pour les ONG engagées dans le domaine de respecter la réglementation en vigueur.
“La priorité du gouvernement est d’organiser et d’aménager les aires protégées afin qu’elles soient bien entretenues et surveillées, avec l’implication des populations riveraines”, a indiqué le ministre.
Financé à hauteur de 30 millions d’euros, soit environ 19,6 milliards FCFA, le PALCC+ vise à mieux gérer les aires protégées de Fazao-Malfakassa, d’Abdoulaye et de Togodo. Il ambitionne également de renforcer la résilience des populations face aux effets du changement climatique.
En rappel, le Togo et l’UE sont liés depuis 2021 par un nouveau cadre de partenariat.
La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) renforce son ancrage territorial. L’institution a officiellement activé jeudi 6 mars, ses représentations régionales consulaires à la faveur d’une rencontre à Kpalimé.
L’initiative s’inscrit dans une stratégie de décentralisation visant à rapprocher la CCI-Togo des opérateurs économiques et à dynamiser l’activité du secteur privé à l’échelle nationale. De fait, les représentations régionales consulaires auront pour mission d’assurer la présence de la CCI-Togo auprès des acteurs économiques et des pouvoirs publics locaux.
Dans cette dynamique, des journées portes ouvertes seront organisées dans chaque région afin de mieux faire connaître l’institution consulaire et ses représentations régionales. Le but est de renforcer la collaboration avec les autorités locales et de mobiliser davantage d’opérateurs économiques autour des actions de la CCI-Togo.
Pour rappel, la CCI-Togo est la principale interface entre le secteur privé et les pouvoirs publics. Elle a pour mission de soutenir le développement des entreprises et de promouvoir l’investissement.
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La Représentation nationale a adopté vendredi 07 mars à Lomé, les projets de loi de règlement du budget de l’Etat, pour les exercices 2020 et 2021. Le vote, qui s’est déroulé en présence de commissaires du gouvernement, est intervenu lors de la troisième séance plénière de la première session extraordinaire de l’année, ouverte en début de semaine.
Ce 7 mars 2025, les députés de la première législature de la Ve République ont adopté à l'unanimité les projets de loi de règlement du budget de l'État pour les exercices 2020 et 2021.
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) March 7, 2025
Ce vote traduit la volonté de garantir une gestion efficace et responsable des finances… pic.twitter.com/fDYwlmRBQE
Les textes, soumis par l’exécutif, visaient notamment à présenter et analyser l’exécution du budget de l’État pour les exercices 2020 et 2021, et à démontrer comment les recettes fiscales et non fiscales ont été mobilisées.
Concrètement, il ressort, pour l’exécution des deux lois de finances, des résultats positifs respectifs de 102,8 milliards FCFA et 27,3 milliards FCFA. Dans le détail, on note pour l’exercice 2020, un montant total de 1612,6 milliards FCFA de ressources réellement perçues sur des prévisions initiales de 1676,8 milliards, soit un taux d’exécution de 96,2%. Quant aux charges exécutées au titre des programmes et dotations, il s’élève à 1509,9 milliards FCFA contre une prévision de 1676,8 milliards, soit un taux d’exécution de 90%.
En ce qui concerne l’exercice suivanr, le montant total des ressources réellement perçues est de 1641,2 milliards FCFA, sur des prévisions initiales de 1702,9 milliards. Soit, un taux d’exécution de 96,4%. Le montant des charges exécutées est, au titre des programmes et dotations, d’une valeur de 1 613,9 milliards sur une prévision de 1702,9 milliards, soit un taux d’exécution de 94,8%.
« L’exercice de ce jour traduit la volonté commune du gouvernement et de la représentation nationale à œuvrer dans le sens de la démocratie et de la transparence financières en vue du développement et du bien-être des populations, une gestion rigoureuse malgré les contingences, une amélioration notable de la qualité des documents budgétaires, un respect méticuleux des procédures d’exécution budgétaire, une meilleure mobilisation des ressources internes ainsi qu’une meilleure traçabilité des ressources publiques », a déclaré le président de l’assemblée nationale, Kodjo Adedze lors des discussions législatives.
Outils essentiels de reddition des comptes de la nation, les lois de règlement permettent de constater les résultats définitifs de l’exécution budgétaire et d’assurer un contrôle rigoureux a posteriori.
Une délégation du National Defense College (NDC) du Nigéria a effectué mercredi 5 mars, une visite d’études à l’Office Togolais des Recettes (OTR) à Lomé. La mission s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale d’études menée dans six pays africains, dont le Togo, afin de mieux comprendre les enjeux économiques et sécuritaires dans la sous-région.
Les échanges ont porté sur les missions de l’OTR, son rôle dans le développement socio-économique du pays, ainsi que les efforts déployés pour lutter contre la fraude et les trafics illicites. La collaboration entre l’administration fiscale et les forces de sécurité a également été au cœur des discussions.
Créé en 1992, le National Defense College est la plus haute institution de formation militaire du Nigéria, spécialisée dans la formation stratégique des officiers supérieurs. Depuis son ouverture, il a formé de nombreux cadres militaires et civils, y compris des officiers issus de plusieurs pays africains.
Au Togo, l’OTR est chargé de la mobilisation des recettes fiscales et douanières. Pour l’année en cours, 1208 milliards de FCFA de recettes sont attendues.
En prévision de la saison des pluies qui est imminente, le gouvernement se mobilise. Une rencontre présidée par le Premier ministre, Victoire Dogbé, a réuni, mardi 4 mars, à la Primature, les ministres, préfets, maires et organes chargés de la gestion des risques. Objectif : faire le bilan des actions mises en œuvre en 2024 dans le cadre du Plan de préparation et de réponse (PPR) aux inondations et définir les mesures à renforcer pour l’année en cours.
Concrètement, dans le Grand Lomé, sur les 38 activités prévues dans le PPR, 37 ont été réalisées, avec un financement de 50 millions FCFA complété par un appui additionnel de 1,69 milliard FCFA. Il s’agit entre autres de l’évaluation des sites d’accueil des sinistrés, l’entretien des équipements d’intervention, l’acquisition de motopompes et de la mise en place d’un dispositif de drainage des eaux. Parallèlement, des campagnes de sensibilisation ont été menées à travers les médias et sur le terrain afin d’inciter les populations à adopter des comportements préventifs.
Des mesures renforcées pour 2025
Pour l’année en cours, 26 nouvelles actions viennent compléter les efforts déjà engagés. Elles portent sur l’intensification des travaux d’assainissement, l’amélioration du matériel d’intervention et le renforcement des activités de sensibilisation. Le curage des caniveaux, le dragage des bassins de rétention et l’installation d’équipements de pompage figurent parmi les priorités identifiées.
Dans cette dynamique, un comité de suivi sera mis en place pour assurer une meilleure coordination des interventions. L’occasion pour la cheffe du gouvernement d’insister sur la nécessité d’une mobilisation et d’une synergie entre tous les acteurs impliqués, notamment l’Agence nationale pour la protection civile (ANPC), l’Agence nationale d’assainissement et de salubrité publique (ANASAP) et l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET).
« Nous devons continuer à agir avec anticipation, engagement collectif et réactivité. Des mesures préventives robustes doivent être mises en place pour renforcer la résilience du pays face aux inondations », a indiqué Victoire Dogbé.
Pour rappel, depuis l’an dernier, une étude est en cours pour élaborer un modèle de gestion des inondations dans le Grand Lomé, avec le soutien de la Banque mondiale.
Au Togo, le Sénat est désormais installé. Les 61 membres de la seconde chambre du Parlement (41 élus et 20 nommés) ont ouvert jeudi 06 mars à Lomé, leur première session, dite de droit.
Cet événement historique, organisé au Palais des Congrès rénové, s’est tenu en présence de plusieurs personnalités de premier plan, parmi lesquelles le Premier ministre, le Président de l’Assemblée nationale, les présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, et le corps diplomatique.
La mise en place du Sénat marque une étape décisive dans la consolidation de notre démocratie et la mise en œuvre de la Cinquième République. Fière de voir une belle représentativité des femmes parmi les sénateurs ! Leurs parcours riches et variés constituent un véritable atout… pic.twitter.com/7PMQS4mFVV
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) March 6, 2025
Au menu de cette session, présidée par le doyen d’âge Dogo Koudjolou, l’élaboration et l’adoption du règlement intérieur, ou encore l’élection du bureau de la Chambre. “En ce jour, nous écrivons une page solennelle de l’histoire du Togo. Notre pays ose en effet poser un jalon majeur dans sa grande quête d’une réponse institutionnelle adaptée à ses ambitions. Ce moment n’est pas une simple cérémonie, c’est l’aboutissement d’un cheminement démocratique”, a déclaré le doyen d’âge en ouvrant les travaux.
Pour le ministre chargé des relations avec les Institutions de la République, Pacôme Adjourouvi, “cette première session de droit inaugure le bicaméralisme au niveau du pays, qui va permettre aux législateurs des deux chambres de pouvoir légiférer au service des togolais”.
Après Mô (Région Centrale), la ville de Dapaong accueille à son tour, une campagne de vaccination contre la rougeole. L’initiative s'inscrit dans le cadre des efforts déployés pour renforcer l’immunisation des enfants face à cette maladie hautement contagieuse.
? Mobilisation contre la #rougeole à Tône ! ?
— OMS TOGO (@OMSTogo) March 6, 2025
La riposte vaccinale est en cours dans la ville de Dapaong, au nord du #Togo, pour endiguer l'épidémie de rougeole. ?? Parents, faites vacciner vos enfants pour les protéger ! #SantéPourTous #Vaccination #Rougeole pic.twitter.com/Xtk2aWKTj5
Organisée en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’opération cible les enfants de 9 mois à 14 ans, considérés comme les plus vulnérables. Des équipes mobiles sont déployées dans les centres de santé pour assurer une couverture vaccinale optimale.
Pour rappel, la rougeole est une maladie infectieuse qui se manifeste très souvent par une forte fièvre, un écoulement nasal, des yeux rouges et une éruption cutanée.
Le Togo s'apprête à célébrer le 08 mars prochain, la Journée internationale de la femme. La ministre en charge de la promotion de la femme, Kossiwa Zinsou-Klassou a officiellement lancé, le mercredi 05 mars à Lomé, les activités y relatives, en présence de quelques membres du gouvernement et des partenaires.
En prélude à la date du 08 mars, #JourneeDesDroitsDesFemmes, le ministère de l'Action sociale, de la Solidarité & de la Promotion de la Femme a lancé ce matin les activités de l'édition 2025.
— Pnud Togo (@PnudTogo) March 5, 2025
La cérémonie a été présidée par Mme la ministre, Prof Kossiwa Zinsou-Klassou. 1/3 pic.twitter.com/3EaTRA6QFn
Cette année, la commémoration au plan national met l’accent sur “l’accès des femmes aux documents d’identité pour une meilleure participation au développement”. L’occasion de sensibiliser à l'importance de l'état civil et des pièces officielles, dans la garantie aux femmes de leurs droits civiques, économiques et sociaux.
Notamment à travers des campagnes d’information, des sessions d’enregistrement et particulièrement la délivrance de jugements supplétifs à 1000 femmes vulnérables, prévues par le gouvernement, avec l’appui de ses partenaires.
Objectif : lever les barrières administratives et sociales à l’émancipation de nombreuses femmes, en particulier en milieu rural.
"La célébration de l’édition de cette année revêt une importance particulière, car elle coïncide avec le 30ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing", a souligné la ministre Kossiwa Zinsou-Klassou.
Au Togo, depuis quelques années, les questions de promotion de la femme sont au cœur des priorités gouvernementales, avec la mise en place de diverses initiatives visant à renforcer l'égalité de genre et à favoriser l'autonomisation des femmes.