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Les étudiants désirant poursuivre leurs études en Serbie sont invités à postuler pour le programme de bourses « World in Serbia » au titre de l’année académique 2025–2026. Ce programme, porté par le gouvernement serbe en partenariat avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, offre aux candidats retenus, la possibilité de poursuivre des études supérieures dans divers domaines dans les universités serbes.

Les informations détaillées sur le programme, les conditions d’éligibilité et les instructions relatives aux candidatures sont disponibles sur le site du ministère de l’éducation de la République de Serbie. Les candidatures se font en ligne via le portail dédié.

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 11 juillet 2025.

Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa politique de transport durable. Le pays vient en effet de se doter d’une stratégie nationale de mobilité électrique à bas carbone sensible au genre.

Le document, validé en fin de semaine écoulée, définit les grandes orientations visant à remplacer progressivement les véhicules thermiques par des alternatives électriques moins polluantes. Il prévoit notamment de porter à 30 % d’ici à 2030 la part des véhicules électriques dans les immatriculations annuelles de véhicules neufs, tout en encourageant l’innovation locale dans le secteur.

La stratégie intègre une approche genre. Elle vise à garantir aux femmes un meilleur accès à la mobilité et à encourager leur insertion dans les métiers liés à la mobilité électrique. Sa mise en œuvre est prévue sur la période 2026-2030 et devra mobiliser une enveloppe de 68 milliards F CFA.

« Cette stratégie s’inscrit dans le cadre du projet de soutien à la transition vers la mobilité électrique et répond à la nécessité de changer radicalement le paysage énergétique du secteur des transports routiers », a indiqué Awougnon Comlan, représentant le ministre de l'environnement, lors des travaux.

Pour rappel, depuis quelques années, le Togo multiplie des initiatives en faveur d’un transport plus respectueux de l’environnement. Le pays a même lancé sa mobilité verte, avec notamment l’assemblage local de véhicules électriques  sur place et l’adoption de mesures incitatives pour promouvoir les transports propres.

Au Togo, la campagne électorale en vue des élections municipales du 17 juillet est officiellement ouverte depuis ce mardi 1er juillet. 

C’est parti pour deux semaines d’activités électorales, au cours desquelles les formations politiques et les regroupements indépendants sillonneront le territoire national, afin de mobiliser les populations. En tout, 494 listes sont en compétition, pour 1527 sièges à pourvoir. Sur le terrain, une force de sécurisation sera déployée aux côtés des acteurs, afin de veiller au bon déroulement des activités. 

La campagne électorale s’achèvera le mardi 15 juillet à 23h59, au lendemain du vote par anticipation des forces de défense et de sécurité.

L’Office togolais des recettes (OTR) procédera mercredi 2 juillet et les jours suivants, à des ventes aux enchères publiques. Les opérations se dérouleront sur les sites de la Division des opérations douanières de l’aéroport et des colis postaux.

Elles concernent un lot de diverses marchandises. La participation est soumise au paiement d’une quittance non remboursable de 5000 FCFA.

Le paiement se fera au comptant et sur place, majoré de 12 %, avec enlèvement immédiat des biens adjugés. « Les adjudicataires qui n’auront pas acquitté le montant des effets qui leur sont adjugés avant 17 h 30, le jour de leur achat, verront leur adjudication annulée », a précisé l'Office.

Les ventes aux enchères, régulièrement organisées par l’OTR à travers le pays, portent généralement sur des marchandises saisies ou restées en instance sous douane.

Après trois mois de travaux parlementaires, la Représentation nationale a clôturé lundi 30 juin sa première session ordinaire de l’année 2025. Une séance spéciale s’est déroulée à cet effet au siège de l’hémicycle à Lomé, en présence du ministre chargé des relations avec les institutions de la République. 

L’occasion pour le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, de revenir sur les travaux effectués, et d’aborder les perspectives. Ouverte le 1er avril à Lomé, cette première session ordinaire a été marquée par plusieurs temps forts : la désignation du Président du Conseil, l’élection du Président de la République à la faveur d’un congrès avec le Sénat, des séminaires en plénière, ou encore des activités de diplomatie parlementaire.

Condamnation des actes de violence et appel à l’union nationale      

La Représentation nationale a par ailleurs au cours de cette séance, condamné les récentes scènes de violence survenues dans le pays : “Malgré des appels incessants du gouvernement, certains fauteurs de troubles et individus malintentionnés ont exploité la vulnérabilité de quelques jeunes en les incitant à commettre des actes de vandalisme”, a dénoncé Kodjo Adedze, qui a exprimé la compassion des élus envers les familles des victimes et annoncé que “dans les prochains jours, l’Assemblée nationale se penchera sur les réelles circonstances ayant conduit à la découverte et au repêchage de corps dans le 4e lac à Akodesséwa”.

Place à l’intersession 

Place désormais à une période d’intersession de trois mois, au cours de laquelle l’activité parlementaire sera réduite, et les députés seront appelés à poursuivre un travail de proximité avec les populations. Toutefois, ces derniers pourront être mobilisés pour des sessions extraordinaires convoquées à la demande du président du Conseil ou d’un certain nombre de députés, notamment en cas d’urgence nationale. 

mardi, 01 juillet 2025 08:43

Début des épreuves écrites du BTS

Au Togo, les épreuves écrites du Brevet de technicien supérieur (BTS) ont officiellement démarré le lundi 30 juin. Au total, 1576 candidats dont 814 filles, composent dans 30 spécialités sur toute l’étendue du territoire national.

Comme chaque année, une délégation gouvernementale, conduite par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Kanka-Malik Natchaba, a sillonné plusieurs centres d’écrit pour s’assurer du bon déroulement de l’examen et transmettre des encouragements aux étudiants.

« Le diplôme n’est qu’un point de départ. L’essentiel reste à démontrer sur le terrain, que ce soit à travers l’auto-emploi ou l’intégration dans le monde professionnel », a souligné le ministre chargé de l’enseignement technique, Isaac Tchiakpe.

Pour rappel, depuis l’an dernier, l’Office du brevet de technicien supérieur (OBTS) a changé de dénomination pour devenir l'Office des examens professionnels du supérieur (OEPS). L’objectif du gouvernement est de mettre tous les étudiants, qu’ils soient du public ou du privé, dans les mêmes conditions d’examen et de leur délivrer les mêmes diplômes.

La capitale togolaise abrite, du lundi 30 juin au 4 juillet 2025, la 6e réunion biennale d’information entre la Commission de l’UEMOA, les États membres et les firmes pharmaceutiques vétérinaires. L’événement, ouvert par le ministre d’État Yark Damehame en présence du Commissaire Mahamadou Gado de l’UEMOA, vise à faire le point sur les réformes communautaires liées à la régulation du médicament vétérinaire.

Selon le ministre d’Etat Yark, « le choix porté sur le Togo traduit la confiance de nos partenaires en notre engagement pour une santé animale renforcée et une sous-région plus prospère ». Il a par ailleurs rappelé l’importance stratégique du secteur de l’élevage dans la vie économique et sociale, représentant « plus de 16 % du PIB agricole et près de 7 % du PIB national » au Togo. Ce secteur, a-t-il précisé, constitue un levier essentiel pour la sécurité alimentaire, la création d’emplois ruraux et l’amélioration des revenus, conformément à la Feuille de route gouvernementale Togo 2025.

Depuis 2006, l’Union a mis en place un dispositif régional d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) des médicaments vétérinaires. Plus de 660 AMM ont été accordées, avec l’appui d’un cadre régional de contrôle qualité et de pharmacovigilance, soutenu par plus d’un milliard FCFA d’investissements.

Malgré ces avancées, la circulation persistante de médicaments vétérinaires illicites reste un défi. 

Cette rencontre biennale vise à améliorer les procédures AMM, renforcer les capacités des États membres, et garantir aux filières animales des intrants sûrs, efficaces et réglementés.

Les prestataires de soins peuvent désormais effectuer leur demande de conventionnement en ligne. Les organismes de gestion de l’Assurance maladie universelle (INAM et CNSS) viennent en effet de lancer une plateforme numérique destinée aux démarches.

Dénommé e-conventionnement AMU, le nouveau dispositif offre une solution simple, rapide et accessible, permettant aux centres de santé, pharmacies, cliniques, établissements de lunetterie et autres structures intéressées de soumettre leurs dossiers sans se déplacer. L’objectif poursuivi, conformément aux ambitions gouvernementales, est de faciliter l’accès au statut de prestataire conventionné, de réduire les délais de traitement des demandes et de renforcer l’efficacité des services. Une demande de conventionnement envoyée via la plateforme est valable pour AMU-CNSS et AMU-INAM.

Pour rappel, dans le cadre de l’Assurance maladie universelle (AMU), l’Institut national d’assurance maladie (INAM) gère, d’un côté, les agents publics et assimilés, les titulaires de pensions civiles et militaires ainsi que les personnes vulnérables. De l’autre, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a en charge les salariés et titulaires de pensions du secteur privé, les travailleurs indépendants des secteurs informels et agricoles, ainsi que les ministres des cultes.

Au Togo, la filière avicole bénéficie d’un nouveau souffle. Deux cents nouveaux professionnels ont reçu, en fin de semaine écoulée, leurs attestations de fin de formation à la faveur d’une cérémonie organisée en présence du ministre d’État, en charge des ressources animales, Yark Damehame, et de celui de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba.

Pendant deux semaines, ces acteurs venus de toutes les régions du pays ont été formés au Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA) à l’Université de Lomé. Ils ont renforcé leurs compétences dans plusieurs domaines clés, notamment les bonnes pratiques d’élevage, le management de la production avicole, la biosécurité, l’alimentation animale et les normes sanitaires.

« Je me réjouis de voir 200 acteurs avicoles repartir avec des compétences accrues, prêts à relever les défis du secteur. Le CERSA, fierté de notre université, joue un rôle pivot dans cette dynamique », a souligné le président de l’Université de Lomé, Adama Kpodar.

L'occasion pour le ministre d’État en charge des ressources animales de rappeler l’importance stratégique de la filière avicole dans la lutte pour l’autosuffisance alimentaire. Yark Damehame a également mis en avant la mesure qui réserve 10 % des importations de volaille à la production locale, soit environ 2,1 millions de poulets. L’objectif est de stimuler la production nationale, protéger les acteurs locaux et encourager les investissements.

Pour rappel, le CERSA est une initiative portée par l’Université de Lomé et soutenue financièrement par la Banque mondiale, dans le cadre du programme des Centres d’Excellence Africains (CEA). Spécialisé dans les sciences aviaires, le centre joue un rôle central dans la formation, la recherche appliquée et la valorisation des compétences dans le domaine de l’aviculture.

Depuis plusieurs semaines, des individus dont la grande majorité réside hors du territoire national ont entrepris, à travers les réseaux sociaux et certains médias, une campagne de désinformation et d'incitation à la haine, à la violence, à l'incivisme et à la désobéissance civile, en violation flagrante des lois de la République togolaise.

Utilisant la manipulation, la diffusion de fausses informations et images, parfois générées par le recours à l'Intelligence Artificielle ou importées de contextes sans aucun rapport avec le Togo, ces personnes visent clairement à semer le trouble, à perturber la vie socioéconomique du pays et à déstabiliser les institutions établies.

Face à ces appels relayés et soutenus par quelques acteurs politiques et de la société civile, le peuple togolais a répondu avec calme et responsabilité, poursuivant ses activités quotidiennes sur l'ensemble du territoire national, dans un esprit de maturité et de paix.

Le 19 juin 2025, le Gouvernement a rappelé, à travers un communiqué officiel, les règles régissant l'organisation des réunions et manifestations pacifiques publiques sur le territoire togolais.

Malgré ce rappel, certains fauteurs de troubles ont exploité la vulnérabilité de quelques jeunes et individus mal intentionnés en les incitant à commettre des actes de vandalisme, de destruction des biens publics et privés, de violence contre les personnes et à se livrer à des troubles à l'ordre public, notamment les 26, 27 et 28 juin 2025 dans certains quartiers de Lomé. Grâce à l'intervention des forces de sécurité, avec le concours des autorités locales et des populations, ces agissements ont été rapidement contenus et la situation maîtrisée avec efficacité et professionnalisme.

À ce jour, plusieurs personnes ont été interpellées parmi lesquelles l'on dénombre des personnes de nationalité étrangère entrées illégalement sur le territoire togolais.

Toutes les personnes interpellées font l'objet d'une procédure en flagrant délit, menée par les services de police judiciaire, sous l'autorité du Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Lomé, conformément à la législation en vigueur.

Quant aux instigateurs, donneurs d'ordre et aux auteurs des campagnes de désinformation, d'intoxication et de manipulation appelant ouvertement à la haine et à l'intolérance, à la violence, à l'affrontement et à la sédition, ils font déjà l'objet de poursuites judiciaires. Tous les canaux de coopération pénale internationale seront, à cet effet, utilisés en vue de leur traduction effective devant les juridictions compétentes.

Dans ce contexte, la découverte et le repêchage de corps dans le 4ème lac à Akodessewa et dans la lagune à Bè, les 26 et 28 juin, ont donné lieu à des tentatives de récupération malheureuses, démenties par les résultats des analyses médico-légales qui, aussitôt conduites, ont révélé que ces décès sont survenus par suite de noyade.

Le gouvernement exprime sa compassion aux familles éplorées et rappelle à tous les riverains les règles de prudence à observer aux abords des étendues et cours d'eau, surtout en cette saison pluvieuse.

Le Gouvernement condamne avec fermeté les actes de déstabilisation et de violence tendant à porter des atteintes graves à la tranquillité et l'ordre publics, à propager la violence sous toutes ses formes et à remettre en cause l'ordre constitutionnel.

Il félicite les forces de sécurité pour leur professionnalisme et leur sens de responsabilité et remercie les populations qui, avec civisme, ont refusé de céder aux actes de provocations et ont contribué à préserver la paix et la sécurité des personnes et des biens publics et privés.

Le Gouvernement réaffirme son attachement indéfectible à l'Etat de droit, aux libertés fondamentales et au pluralisme des courants d'expression, dans le strict respect du cadre légal et républicain.

Il continuera à œuvrer, dans un esprit d'écoute, en vue de la préservation d'un climat de paix, de stabilité et de cohésion nationale indispensable pour intensifier la marche de notre pays vers la prospérité et le bien-être partagés.

Fait à Lomé, le 29 juin 2025

Le Gouvernement

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