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L’ancien Premier ministre et ex-Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Yawovi Agboyibo est décédé ce samedi 30 mai 2020 en France.

Avocat de formation et militant des droits humains, à l’origine de la création de la CNDH, l’illustre disparu est le fondateur du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), parti qu’il a dirigé de 1991 à 2008 avant d’en devenir le Président d’Honneur. En septembre 2006, il succéda à Edem Kodjo (décédé il y a quelques semaines) à la Primature en tant que Chef du gouvernement jusqu’en décembre 2007.

Acteur majeur de la politique togolaise, Yawovi Agboyibo avait également à son actif quelques ouvrages : Encyclopédie juridique pour l’Afrique (1982) et Combat pour un Togo démocratique (1999). L’ex-Premier ministre avait 77 ans.

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Quelques semaines après une première baisse en lien avec les mesures sociales du Gouvernement, les prix des produits pétroliers à la pompe connaîtront une nouvelle baisse à partir de ce samedi 30 mai.

Le super sans-plomb passe à 425 FCFA contre 508 FCFA, le Gas-Oil sera désormais à 450 FCFA contre 537 FCFA, le pétrole lampant qui connaît la plus forte baisse passe de 459 FCFA à 375 FCFA le litre, et le mélange est désormais à 532 FCFA contre 609 FCFA.

Les nouveaux tarifs (par litre) :

Super Sans Plomb : 425 FCFA

Pétrole lampant : 375 FCFA

Gas Oil : 450 FCFA

Mélange 2 Temps : 532 FCFA

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L’Organisation des Nations Unies célèbre ce vendredi la Journée Internationale des Casques Bleus. La commémoration, observée au siège de l’institution à New York sous le thème du rôle des femmes dans le maintien de la paix, a été l’occasion pour le Secrétaire Général Antonio Guterres de rendre hommage à tous les hommes tombés sous le drapeau de l’Organisation depuis 1948.

Une cérémonie de remise de la Médaille Dag Hammarskjöld s’est également tenue. La distinction a été décernée à titre posthume aux 83 militaires, policiers et personnels civils qui ont perdu la vie en 2019, et parmi lesquels deux Togolais : le Caporal Sedewuignan Kossi Agounwadje, décédé dans le cadre de sa mission au sein de la Minusma, et Elom Komi Akpalou, déployé en tant que personnel civil dans la Monusco. « Nous exprimons notre gratitude aux 95 000 civils, policiers et militaires actuellement déployés dans le monde entier. Le défi auquel ils font face aujourd’hui est l’un des plus grands qu’ils n’aient jamais eu à relever : s’acquitter de leurs mandats en matière de paix et de sécurité tout en aidant les pays à lutter contre la pandémie de la Covid-19 », a déclaré Antonio Guterres.

Le Coordonnateur du Système onusien au Togo, Damien Mama est également allé dans le même sens, en saluant « le dévouement des troupes et personnel de police togolais au service de la paix dans le monde ».

En rappel, près de 1500 casques bleus togolais sont actuellement déployés par le Gouvernement sur plusieurs théâtres d’opération, au Mali, en Centrafrique, au Soudan du sud, en RDC, etc, faisant du Togo le 16ème pays contributeur de troupes onusiennes dans le monde.

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Déjà soumis à une profonde transformation structurelle au cours des dernières années, le secteur agricole fera l’objet d’une attention encore plus particulière durant le nouveau quinquennat du Chef de l’Etat, Faure E. Gnassingbé.

En effet si le Président de la République a déjà martelé à maintes reprises son intention de consolider les acquis du Togo au cours de ce nouveau mandat, il entend surtout accélérer la cadence au niveau de l’agriculture qui reste l’un des piliers de l’économie togolaise (plus de 40% du PIB et près de 65% de la population active). Ceci notamment à travers des investissements ciblés et des projets d’envergure.

Mifa

Dans un premier temps, des mesures seront prises pour l’accélération et l’extension du MIFA à de nouvelles filières porteuses. Car le Mécanisme qui se veut la clé d’une agriculture plus professionnelle et orientée business, en dépit des résultats concluants engrangés et sa transformation en Société Anonyme, ne se limite pour le moment qu’à certaines filières prioritaires comme le riz, le maïs, le maraîchage ou l’aviculture.

A cela s’ajoutera le renforcement de l’accès des acteurs agricoles au financement privé, à l’assurance maladie et à la protection sociale.

Modernisation et entrepreneuriat agricole

Des projets seront développés pour l’acquisition d’infrastructures, d’équipements et d’intrants agricoles. Dans ce sens, le gouvernement poursuivra de concert avec le secteur privé, le programme de construction et d’aménagement des terres d’irrigation en faveur des jeunes et des entreprises de mécanisation agricoles dans toutes les régions. La mécanisation et la mise en place des aménagements hydro-agricoles seront renforcés, tout comme la modernisation des techniques productives et transformatrices au profit des communautés.

Principaux acteurs de cette politique, les producteurs agricoles bénéficieront d’une réduction conséquente des coûts et des prix liés à l’acquisition et à l’utilisation des engrais à travers la production locale, et de l’exonération des taxes et des droits fiscaux sur les équipements et matériels agricoles, s’engage Faure Gnassingbé.

La promotion de l’entrepreneuriat agricole et de l’agro-bio sera intensifiée, avec la création annoncée de 2000 entreprises agricoles, qui viendront s’ajouter à celles déjà promues par les différents projets gouvernementaux.

Elevage et Pêche

Dans le secteur de la production animale et halieutique, le gouvernement poursuivra sa politique en soutenant la création et la construction de ranchs, d’abattoirs modernes dans les régions et la mise en place d’installations frigorifiques adaptées. L’Etat accompagnera par ailleurs l’installation d’une zone de pâturage par commune rurale avec une aire d’abattage, afin de maîtriser la transhumance et d’assurer le contrôle et la traçabilité de la production locale.

Comme décliné dans le Plan National de Développement, notamment dans son axe 2, la mise en œuvre de cette vision exigera non seulement un partenariat public-privé, mais aussi une forte implication de tous les acteurs, afin de faire de l’agriculture un secteur prioritaire porteur de croissance économique et de progrès social dans les années à venir.

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La Coordination Nationale de Gestion de la Riposte à la COVID-19 (CNGR-C19) a salué mercredi l’important apport du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Plan national de riposte mis en œuvre depuis début mars par le gouvernement. C'était lors de son traditionnel point de presse hebdomadaire lié à la situation de la pandémie sur le territoire.

En effet, l’agence onusienne représentée au Togo par Aliou Dia, a contribué pour plus de 600 millions FCFA au renforcement du système sanitaire, et a aussi accompagné le renforcement de la résilience communautaire et la protection des Droits de l’Homme. En outre le Programme a aussi apporté son appui à la réponse des impacts économiques de la Covid-19.

D’autres actions solidaires ont été également été menées par l’institution en dehors du Plan national de riposte, la dernière en date étant la remise d’un important lot d’équipements de prévention et d’hygiène aux autorités judiciaires, destinés aux prisons du Togo.

Le PNUD soutient enfin des initiatives comme la production du million de masques locaux ou le Hackathon organisé par le NunyaLab.

La Banque Mondiale a officiellement lancé ce mercredi le « Prix WURI Afrique de l’Ouest », un challenge destiné à rechercher des solutions innovantes pour faciliter l’accès des travailleurs informels aux systèmes de protection sociale via des plateformes d’avantage sociaux et des systèmes d’identification flexibles.

La compétition, dotée d’une cagnotte globale de 150 000 $, veut recenser les propositions les plus prometteuses pouvant permettre aux pays d’inclure les travailleurs informels dans des programmes de protection sociale sensibles aux chocs.

Son lancement intervient donc dans un contexte particulier, qui met davantage en lumière la nécessité pour les Etats de disposer de solutions flexibles et adéquates pour apporter de l’assistance aux acteurs du secteur informel (un peu à l’image du Novissi togolais).

Les solutions qui seront proposées feront l’objet d’évaluations par des experts en plateformes de protection sociale, en identification numérique et en développement international, et les finalistes bénéficieront entre autres d’un mentorat avant d’exposer leurs solutions devant un panel de juges en octobre. La date limite pour candidater est le 14 août 2020 et les informations complémentaires sont à retrouver sur le site dédié au Challenge.

Pour rappel, le Programme WURI que le Togo a d’ailleurs rejoint fin avril, vise à mettre en place dans l’espace Cedeao, des systèmes d'identification de base qui incluent toute personne présente physiquement dans l’espace communautaire, indépendamment de sa nationalité, de sa citoyenneté ou de son statut juridique.

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Les textes qui régissent les marchés publics et délégations de service au Togo connaîtront bientôt un coup de neuf. L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a en effet relancé ce mardi le processus de relecture de ces textes, plus de 10 ans après le dernier exercice.

L’objectif indique l’institution est de les actualiser « en vue de les rendre conformes aux réalités du moment ». L’activité une fois achevée, poursuit l’ARMP, devrait améliorer le climat des affaires dans le pays et favoriser une plus grande célérité dans la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND 2018-2022).

Parallèlement, une évaluation complète du système des marchés publics (MAPS II) se tient, afin de doter le processus de relecture de référents crédibles.

Il est à rappeler par ailleurs que, toujours dans le cadre de la commande publique, le Président de la République envisage au cours de ce quinquennat d’optimiser l’initiative d’attribution des marchés réservés aux jeunes et femmes entrepreneurs.

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Suspendus depuis le 16 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les championnats nationaux de football de 1ère et 2ème division, saison 2019-2020 ne reprendront pas. Réuni lundi, le Comité Exécutif de la Fédération Togolaise de Football (FTF) a décidé l’arrêt définitif des compétitions. Ceci, en raison de « l’impossibilité d’organiser des matchs et de reprendre l’ensemble des championnats en cours ».

En conséquence et en application des règlements de compétitions, annonce la Fédération, « les clubs classés premier et deuxième à l'issue de la 20ème journée du championnat national de première division sont déclarés champion et vice-champion ; les clubs classés premiers des poules Sud et Nord, à l'issue de la 11ème journée du championnat national de deuxième division accèdent à la division supérieure. Par dérogation spéciale aux dispositions réglementaires, les clubs classés aux deux dernières places de la première division ainsi que les clubs classés aux deux dernières places des Zones Sud et Nord de la deuxième division sont maintenus ».

ASKO de Kara est donc déclaré vainqueur, suivi d’Unisport FC, et la D1 se jouera à 16 la saison prochaine. Les conditions de démarrage de cette nouvelle campagne seront d’ailleurs précisées dans les prochains jours.

Entre 2012 et 2019, la production halieutique sur le Lac Nangbéto est passée de 600 tonnes à 3200 tonnes, soit une augmentation de 433% en 07 ans. Cette performance significative est essentiellement attribuable à la mise en œuvre du Plan de Gestion des Pêcheries du Lac de Nangbéto.

En effet, adopté en 2013 dans le cadre du Projet d’appui au secteur agricole (PASA) sur le modèle des plans de gestion des pêcheries continentales, il visait à pallier urgemment à la problématique de l’épuisement de stocks des espèces de poissons dans le lac. Ceci, du fait de l’exploitation anarchique qui y régnait.

Une expérience réussie

Articulé autour d’axes majeurs comme le renforcement du cadre juridico-institutionnel, l’amélioration des moyens d’existence des communautés, la préservation et l’exploitation durable des ressources halieutiques ou la valorisation des produits de pêche, le Plan est devenu « une expérience réussie », selon la Direction des pêches et de l’aquaculture.

Des comités impliquant tous les acteurs communautaires ont été mis en place, des patrouilles de surveillance des activités de pêche organisées, et les pêcheurs et transformatrices de poissons mieux outillés (distribution de nappes de filets de pêche réglementaires, constructions de fours améliorés, formation en bonne pratique d’hygiène, de traitement, de conservation et de transformation de poisson, suivi médical, analyse des poissons…).  

Un changement immédiat

Résultat, la gestion des activités de pêche s’est améliorée, avec le quart des recettes issues du Lac dédié à la cogestion. Une prise de conscience est observée au niveau des pêcheurs quant à l’exploitation durable des ressources, et une promotion faite sur le maintien de la chaîne de froid (construction d’une unité de fabrique de glace). L’amélioration s’est également ressentie au niveau de la qualité des poissons fumés du fait de l’utilisation de fours améliorés qui ont le double avantage de produire des poissons de meilleure qualité et de protéger les femmes contre des maladies pulmonaires.

Par ailleurs, le projet a permis de diversifier les sources de revenus des pêcheurs, en attribuant à certains des volailles, ce qui leur permet de supporter les effets de la réglementation du repos biologique de 03 mois en vigueur sur le Lac.   

Pérennisation des acquis

Pour les acteurs du projet et le département en charge de la production halieutique, il est désormais question de pérenniser les acquis en misant notamment sur le renforcement de la cogestion et le suivi des activités de transformation et de commercialisation des poissons. Pour rappel, des plans de gestions similaires sont appliqués sur le barrage de Koumfab et le système lagunaire.

Le secteur halieutique au Togo emploie plus de 22 000 acteurs et contribue à environ 4,5% du PIB avec une fourniture annuelle de près de 25 000 tonnes de poissons.

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80 000 personnes, ciblées dans 300 quartiers de 04 préfectures du Grand Lomé, Tchaoudjo et Tône bénéficieront à partir de ce mardi d’une aide d’urgence et d’un appui à la résilience face au Covid-19.

L’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) lance en effet ce jour un Projet de sensibilisation et d’appui à la résilience des communautés à la base face au choc de la pandémie. Le projet, financé à hauteur de 65 millions FCFA par l’Union Européenne, a pour objectif de sensibiliser les populations de ces préfectures qui sont les plus touchées, sur la pandémie et sur les mesures barrières. Il vise en outre à offrir aux communautés ciblées des dispositifs de lavage des mains, et à apporter un appui en produits alimentaires de première nécessité aux plus vulnérables.

L’initiative, si elle est pilotée par l’Anadeb, sera exécutée dans une approche participative avec les communes et les communautés cibles.

Cette nouvelle action de la Délégation européenne intervient quelques semaines seulement après l’aide aux professionnels des médias et aux établissements de détention.