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Le Togo dispose désormais d’un outil numérique innovant pour faciliter les démarches commerciales. Le ministère en charge du commerce a officiellement lancé, le jeudi 27 mars, le “Togo Trade Portal”, une nouvelle plateforme numérique dédiée à la facilitation des échanges commerciaux.

Accessible via ce lien dédié, la plateforme vise à améliorer la transparence des procédures administratives liées au commerce et à renforcer l’accès des petites et moyennes entreprises aux marchés régionaux et internationaux. Elle rassemble les réglementations, les formalités d’importation et d’exportation, ainsi que les documents requis, les frais applicables et les délais de traitement.

Conçu avec le soutien du Centre du Commerce International (ITC), l’outil centralise toutes les informations relatives aux démarches d’importation et d’exportation, en particulier pour 12 produits prioritaires. Il offre une description détaillée, étape par étape, des procédures à suivre et met à disposition des formulaires téléchargeables pour simplifier les démarches administratives.

Ce portail reste un atout majeur dans la mise en œuvre des principaux objectifs de l’accord portant création de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), de l’accord sur la facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce (AFE-OMC) et permet au Togo d’améliorer ses performances en matière de climat des affaires et des investissements dans la sous-région”, a indiqué la ministre chargée du commerce, Kayi Mivedor-Sambiani.

Pour sa part, Aissatou Diallo, cheffe du bureau Afrique de l’ITC, a souligné l’importance de cette plateforme qui renforce la compétitivité du Togo sur les marchés internationaux.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du Programme pour la promotion de la compétitivité du secteur privé au Togo (ProComp), financé par l’Allemagne et l’Union européenne et mis en œuvre par la GIZ. 

Les préparatifs pour la participation du Togo à l’Exposition Universelle Osaka 2025, prévue du 13 avril au 13 octobre 2025, se poursuivent. Les inscriptions sont désormais ouvertes pour les opérateurs économiques désireux de participer à cet événement mondial.

L’information a été dévoilée ce vendredi 28 mars à la faveur d’une séance d’information axée sur les opportunités qu’offre cette exposition aux opérateurs économiques et startups. Les travaux, organisés par le ministère de l'industrie et de la promotion des investissements en collaboration avec la CCI-T (Chambre de commerce et d’industrie du Togo), ont permis d’éclairer les acteurs économiques sur les avantages d’une participation à cette rencontre, et les modalités d’inscription.

Cette exposition représente une opportunité unique pour les entreprises togolaises de se faire connaître à l’international, de nouer des partenariats stratégiques et d’explorer de nouveaux marchés”, a indiqué José Kwassi Symenouh, président de la CCI-Togo.

Pour rappel, trois journées caractériseront la participation du Togo à cet événement : la journée économique le 19 août, la journée culturelle le 20 août et la journée nationale du Togo le 21 août. Le pays qui s’est inscrit dans la section “Sauver des vies”, effectuera un exposé thématique sur “la politique d’inclusion et de protection sociale pour une croissance économique forte”.

Au Togo, la politique de décentralisation franchit un nouveau cap. Le ministre en charge de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté, a en effet procédé le mercredi 26 mars, au lancement officiel de e-learning, une plateforme dédiée à la formation des acteurs de la décentralisation.

L'initiative, soutenue par la coopération allemande à travers la GIZ, vise à renforcer les capacités des élus locaux et des agents des collectivités territoriales. Elle leur offre un accès simplifié à des formations adaptées aux réalités de la gouvernance locale.

Accessible en ligne, la plateforme e-learning met à disposition des modules couvrant des thématiques essentielles telles que la gestion financière des communes, la planification du développement local ou encore l’organisation des services municipaux. L’objectif du gouvernement est de doter les acteurs locaux des compétences nécessaires pour assurer une gestion efficace et transparente des collectivités.

Avec cette plateforme, chaque acteur local pourra désormais se former à son rythme, accéder à des contenus actualisés, échanger des expériences et renforcer son expertise dans un environnement d’apprentissage interactif et convivial”, a indiqué le ministre Hodabalo Awaté.

Pour sa part, le directeur de l’Agence nationale de formation des collectivités territoriales (ANFCT), Denyo Komi Dodzi, a souligné l’importance du nouvel outil, en ce qu’il permettra aux élus et agents des collectivités territoriales de mieux maîtriser les enjeux de leur fonction.

En rappel, l'ANFCT organise régulièrement des sessions de formation à l’endroit des élus locaux et des agents des collectivités territoriales. La création de la plateforme e-learning vient ainsi compléter ces efforts en offrant un cadre d’apprentissage flexible et accessible à tous.

Les gares routières du Grand Lomé disposent désormais d’un commissariat spécial de police. L’infrastructure a été inaugurée le mercredi 26 mars par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Batossie Madjoulba.

Basé dans la commune Golfe 5, le nouveau commissariat a pour mission de renforcer la présence policière dans ces espaces stratégiques et de lutter contre l’immigration clandestine ainsi que la prolifération des gares routières “sauvages”. Il vise également à garantir l'ordre public et à assurer la sécurité des personnes et des biens.

Outre ces missions, le commissariat spécial des gares routières du Grand Lomé (CSGRGL) est chargé de faire respecter les réglementations en matière de transport et de circulation. Il est doté d'un poste d’accueil et d’orientation des usagers, d’un secrétariat pour la gestion administrative, ainsi que de deux divisions opérationnelles dédiées aux interventions de terrain et aux enquêtes.

Les gares routières du Grand Lomé, autrefois des carrefours stratégiques de développement, sont devenues des lieux où l'anarchie et l'insécurité ont pris le dessus. Ce commissariat est donc un moyen concret de rétablir l'ordre et de restaurer la confiance des usagers, tout en garantissant la sécurité de chacun”, a indiqué le directeur général de la Police nationale, Akatao Babarime.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu le jeudi 27 mars à Lomé, le ministre des relations extérieures de l’Angola, Antonio Tete. L’officiel était porteur d’un message du président João Manuel Gonçalves Lourenço, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA).

Au cours de l’entretien, le diplomate angolais a passé en revue avec le chef de l’Etat, les relations d’amitié et de coopération entre Lomé et Luanda, ainsi que les perspectives de leur renforcement. Les échanges ont également porté sur les questions de paix et de stabilité sur le continent.

« Le Président angolais occupe aujourd’hui la présidence de l’Union africaine, et la concertation avec ses pairs est un exercice presque quotidien. Nous sommes venus auprès du Président de la République togolaise pour le rôle important qu’il joue dans la région, pour relever les défis de notre continent, en ce qui concerne la recherche de la paix. Le Président João Lourenço, désigné par l’Union africaine pour la paix et la réconciliation en Afrique, ne peut que s’appuyer sur le rôle de ses pairs dont le Président de la République du Togo », a expliqué Antonio Tete à l’issue de l’audience.

Le Togo franchit une nouvelle étape dans la réforme de son enseignement supérieur. Une rencontre de validation des programmes harmonisés de licence professionnelle se tient depuis le 26 mars pour trois jours à Lomé.

Au total, 69 programmes ont été revus parmi les plus de 400 formations existantes, couvrant divers domaines tels que l’agronomie, l’informatique, le génie industriel, le cinéma et l’audiovisuel. Ainsi, dès l’année académique 2025-2026, les diplômes de licence professionnelle seront délivrés exclusivement par l’Office des examens professionnels du supérieur (OEPS).

L’initiative vise à évaluer tous les étudiants selon les mêmes standards et au même moment, assurant ainsi une équité dans l’obtention du diplôme de licence professionnelle. Elle permettra en outre d’améliorer la qualité des formations et de renforcer leur adéquation avec les besoins du marché de l’emploi.

Ce processus, piloté par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, bénéficie de l’implication des universités publiques et privées, des ordres professionnels ainsi que de partenaires internationaux comme le Pnud et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). L’ambition du gouvernement est de renforcer l’attractivité du système universitaire togolais en garantissant des formations de qualité et en facilitant l’insertion professionnelle des diplômés.

Le ministère de l’Enseignement technique a lancé un recrutement à l’intention des jeunes togolais âgés de 18 à 45 ans. L’initiative qui s’inscrit dans le cadre de son programme de formations de courte durée, vise à renforcer l’insertion socioprofessionnelle des jeunes en leur offrant des compétences adaptées aux réalités du marché de l’emploi.

En tout, 175 jeunes sont recherchés, en raison de 25 dans la Région des Savanes, 35 dans la Région de la Kara, 20 dans la Région Centrale, 20 dans les Plateaux-Est, 25 dans les Plateaux-Ouest, 30 dans la Région Maritime et enfin 20 dans le District Autonome de Grand Lomé (DAGL).

Les candidats retenus suivront une formation pratique d’une durée de deux à quatre mois, soit en entreprise, soit dans des centres spécialisés, selon la filière choisie. Le programme couvre plusieurs secteurs tels que l’élevage de volailles, la pisciculture, le maraîchage et le compostage, la transformation de viande et de poisson, la cordonnerie, les techniques d’irrigation ainsi que les soins corporels.

Les candidatures sont entièrement gratuites et ouvertes jusqu’au 31 mars 2025 dans les bureaux régionaux de l’enseignement technique.

Trente-cinq ans après l’adoption de la loi sur la réforme du cadre institutionnel et juridique des entreprises publiques, le Togo dispose d’une nouvelle mouture. L’assemblée nationale a adopté le mardi 25 mars un nouveau projet de loi relatif au régime juridique.

Proposé par l’exécutif dans le cadre de la modernisation de la gouvernance des entreprises publiques, le texte vise à améliorer la performance de ces dernières et à accroître leur compétitivité, tout en dotant le pays d’un dispositif cohérent, en phase avec les nouvelles exigences communautaires et internationales.

Concrètement, le nouveau régime propose plusieurs innovations comme une nouvelle définition plus claire du champ d’application, l’introduction de la fonction d’administrateur indépendant, la possibilité de création, de gestion d’une entreprise publique offerte aux collectivités territoriales, le renforcement de la représentation de l’Etat dans les entreprises privées à participation publique, ou encore la clarification du rôle des tutelles techniques et des procédures de nomination.

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L’intérêt, a assuré la Représentation nationale, est d’accroître la confiance des citoyens en améliorant la performance, la transparence et la rigueur de la gestion des entreprises publiques, de faciliter les partenariats publics privés, de stimuler l’investissement, et d’augmenter les ressources publiques.

« En adoptant cette loi, vous permettez au gouvernement de disposer d’instruments essentiels pour la mise en œuvre de sa nouvelle vision concernant la gestion de ses structures publiques », a déclaré le ministre de l’économie et des finances, Essowè Barcola, présent lors du vote à l’hémicycle.

Un an après la mise en œuvre de la contractualisation dans le cadre de la phase 2 du projet national de reboisement, l’heure est au bilan d’étape. Une rencontre a eu lieu dans ce sens en fin de semaine dernière à Sokodé.

Les travaux, présidés par le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Foli-Bazi Katari, ont permis d’évaluer les résultats obtenus et d’identifier les défis rencontrés. Ils ont également servi à définir les ajustements nécessaires pour améliorer l’efficacité des opérations de reboisement.

Les premières données révèlent qu’après un an de contractualisation, les prestataires ont reboisé une superficie globale de 461,5 hectares, avec des taux de réussite de 51 % dans la région Centrale et 82 % dans la région de la Kara. Pour le projet bois énergie, 83,63 hectares ont été reboisés, avec des performances de 52 % dans la région Maritime et 83,33 % dans la région Centrale.

Une analyse comparative des résultats obtenus en 2023 par les directeurs régionaux et préfectoraux de l’environnement et de ceux réalisés en 2024 par les prestataires a mis en lumière des disparités. Si les structures publiques ont obtenu de meilleurs résultats dans les régions Maritime, Plateaux et Centrale, les performances des prestataires ont été plus mitigées dans les régions de la Kara et des Savanes.

Les défis évoqués incluent la rareté de la main-d’œuvre, les feux de végétation criminels, la transhumance ainsi que les périodes de sécheresse prolongées. Face à cette situation, plusieurs recommandations ont été formulées, allant de la reprise du reboisement sur les sites où les résultats ont été insuffisants, au renforcement de la collaboration entre les prestataires et les directeurs régionaux et préfectoraux de l’environnement, pour un meilleur suivi. Pour l’année en cours, il a été convenu de privilégier des sites de reboisement d’au moins 7 hectares par préfecture, avec une attention particulière portée aux zones communautaires et aux aires protégées nécessitant une restauration.

Un outil de géolocalisation des surfaces reboisées

Au cours de la rencontre, un nouvel outil de géolocalisation des surfaces reboisées a été présenté. Cette application innovante a été conçue pour permettre un suivi en temps réel des opérations de reboisement à travers le pays. L’objectif est de localiser précisément les zones reboisées, de suivre leur état de santé et de s’assurer du respect des engagements pris par les prestataires.

Pour rappel, l’ambition du gouvernement est de planter un milliard d'arbres à l’horizon 2030.

Au Togo, le processus de modernisation et de renforcement de l’administration publique, engagé depuis quelques années, s’apprête à franchir une étape significative. Le gouvernement a en effet initié dans ce sens un projet de construction d’une cité ministérielle à Lomé.

Porté par le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation et aligné sur les objectifs de la feuille de route gouvernementale qui visent à moderniser le pays et ses structures, le futur parc immobilier administratif doit permettre d'améliorer la gestion des affaires publiques et les conditions de travail des fonctionnaires, à travers notamment la création d’infrastructures modernes, fonctionnelles et écologiques.

En tout, 18 immeubles, dont 8 tours, seront érigés sur un espace d’une superficie globale de 90.000 m² situé dans la commune du Golfe 3. La cité ministérielle envisagée devrait également comprendre d’autres infrastructures, qui permettront de soutenir l’économie nationale. Mercredi 25 mars, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) réunie en conseil d’administration a approuvé un financement de 20 milliards FCFA, pour la construction et l’exploitation de la cité.

Une fois lancés, les travaux devraient faciliter la création de plus d’un millier d’emplois et générer à terme des milliards FCFA de valeur ajoutée indirecte ou induite, selon les projections de l’institution.

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