Le gouvernorat de la région des Savanes a procédé le samedi 10 mai à la destruction publique d’une quantité de boissons frelatées, saisies lors d’opérations menées dans plusieurs localités. En tout, 50 fûts et 131 bidons contenant notamment du sodabi et diverses boissons énergisantes non conformes ont été détruits à Dapaong sous la supervision des forces de l’ordre.
Sur instruction du Gouverneur de la Région des Savanes, Affoh Atcha Dédji, les forces de police et de gendarmerie ont procédé ce samedi à Dapaong, à la destruction d’une importante quantité de boissons frelatées saisies. L’opération a permis de détruire 50 fûts et 131 bidons .. pic.twitter.com/GdOnTEVxDi
— Gouvernorat Région Savanes (@Gouvernorat_RS) May 10, 2025
L’action s’inscrit dans le cadre des dispositions annoncées il y a quelques semaines par le gouvernorat, dans le but de protéger les populations contre les dangers liés à la consommation de boissons impropres à la santé, souvent produites dans des conditions non réglementées.
Pour rappel, depuis trois ans, la région des Savanes est en état d’urgence sécuritaire. Cette mesure exceptionnelle vise à renforcer la sécurité des populations et à assurer un meilleur encadrement des actions de contrôle sur le territoire.
Au Togo, les efforts se poursuivent pour garantir une participation équitable des femmes à tous les niveaux de la société. Un nouveau projet dénommé « ƉEZƆ », qui signifie « implique-toi » en langue éwé, a été lancé à cet effet, en fin de mois dernier à Lomé.
J’ai présidé le lancement du projet #ƉEZƆ, initiative conjointe de la Coopération Allemande via la #GIZTogo et du gouvernement togolais. Ce projet ambitieux vise à faire progresser l’égalité de genre, les droits des femmes et renforcer le cadre légal pour une société plus juste. pic.twitter.com/RFyrj92cJN
— Prof. Kossiwa ZINSOU-KLASSOU (@DaMaguy20) May 10, 2025
L’initiative, portée par le gouvernement en collaboration avec la Coopération allemande à travers la GIZ, vise à promouvoir l’égalité et l’équité de genre sur l’ensemble du territoire. L'objectif est de favoriser une meilleure représentativité des femmes dans les sphères de décision.
Doté d’un financement de 3,9 milliards FCFA (6 millions d’euros) pour une durée de trois ans, le projet contribuera à améliorer le cadre juridique et à renforcer les capacités des acteurs impliqués. Il mobilise plusieurs parties prenantes, notamment les leaders religieux, la chefferie traditionnelle, les maisons de justice, les cellules focales genre des ministères, les organisations de la société civile, les universités, ainsi que les ONG et réseaux féminins.
« Ce projet incarne notre volonté de faire de chaque femme togolaise une actrice à part entière du développement national. L’autonomisation passe par l’action, la collaboration et un engagement concret sur le terrain », a indiqué la ministre en charge de la promotion de la femme, Kossiwa Zinsou-Klassou
Ces dernières années, plusieurs actions concrètes ont été engagées pour l’émancipation et la promotion de la femme. Dernière action phare en date, la nomination de 10 sénatrices sur un total de 20 personnalités.
La capitale togolaise abrite cette semaine (du 12 au 14 mai), la Conférence de l’Union africaine (UA) sur la dette. L'événement, placé sous le thème de l’agenda africain de gestion de la dette publique, réunira en dehors des leaders du continent et invités de marque, des personnalités et institutions du monde économique et financier.
Lomé accueille du 12 au 14 mai 2025, la Conférence de l’Union africaine sur la dette, placée sous le thème : « L’Agenda africain de gestion de la dette publique : restaurer et préserver la viabilité de la dette ».#ConferenceUALomé#SommetSurLaDette#SommetUA pic.twitter.com/ZAvsnWNQJ1
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) May 11, 2025
Objectif : poser les bases d’une gouvernance responsable et souveraine de la dette en Afrique. A Lomé, les travaux devront ainsi permettre de mener une réflexion concertée sur les réformes nécessaires, et de plancher sur des mécanismes innovants de financement. Les assises devraient en outre déboucher sur l’adoption d’une position africaine commune, matérialisée par une Déclaration.
Suivez en direct la cérémonie d’ouverture de la Conférence de l’UA sur la dette et restez informés des échanges majeurs qui façonneront les politiques économiques de demain.#SommetUALomé#PresidencecsTg ??#FinancesPubliques pic.twitter.com/QT2VDtcQu8
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) May 11, 2025
La cérémonie d’ouverture de ce sommet stratégique sera retransmise en direct sur les canaux officiels de la Présidence du Conseil.
Après les Nations Unies il y a quelques semaines, le Togo bénéficie d’un nouveau soutien dans sa mission de médiation dans la crise entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC). Vendredi 09 mai, le Qatar a en effet affirmé sa disponibilité à collaborer avec le pays dans ses missions diplomatiques en faveur de la paix dans la région des Grands Lacs.
L’annonce a été faite par le ministre d’Etat qatari aux Affaires étrangères, Mohammed bin Abdulaziz Al Khulafi, lors d’un entretien à Lomé avec le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé.
Le Président du Conseil, @FEGnassingbe s’est entretenu ce 09 mai 2025, avec une délégation du Qatar conduite par le ministre d’Etat aux Affaires étrangères, Dr Mohammed bin Abdulaziz Al Khulafi.https://t.co/mxNxdYK9jW pic.twitter.com/qBHMLr9yrQ
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) May 9, 2025
Le chef de la diplomatie qatarie a salué le travail accompli jusqu’alors par Lomé, dans la continuité des précédents efforts entrepris : « Nous apprécions et saluons le travail que Son Excellence le Président accomplit en tant que médiateur de l’Union africaine dans le conflit entre le Rwanda et la RDC. Nous travaillons en étroite collaboration avec nos frères au Togo, dans une pleine coordination, pour trouver une solution appropriée et faciliter les pourparlers entre les deux parties en conflit, en espérant parvenir à un accord dans les plus brefs délais. Il s’agit d’un dossier très important pour nous et nous souhaitons vraiment renforcer cette collaboration dans tous les aspects, afin d’aboutir à des résultats positifs », a-t-il indiqué.
African Union mediation and Qatari support. @_AfricanUnion #qatar pic.twitter.com/PqJPNqlr21
— Robert Dussey (@rdussey) May 10, 2025
Pour rappel, l’émirat s’était également engagé dans des manœuvres de résolution du conflit entre les deux pays. Mi-mars, le Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani avait ainsi reçu à Doha Paul Kagamé et Félix Antoine Tshisekedi, pour une rencontre tripartite.
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La spécialité « anthropologie » est désormais prise en compte dans le cadre du concours de recrutement direct régional de personnel médical, paramédical, administratif et d’appui. L’annonce faite le vendredi 9 mai par le ministère en charge du travail via un communiqué, concerne le niveau Licence LMD ou la maîtrise classique.
À cet effet, le délai de dépôt des candidatures, initialement fixé au 9 mai, est prolongé au vendredi 16 mai à 17h. L'objectif est de permettre aux nouveaux profils de constituer leurs dossiers et de participer au concours dans les meilleures conditions.
Pour rappel, le concours aura lieu le samedi 31 mai dans les centres de Lomé, Kara et Dapaong. En tout, 2235 postes sont à pourvoir, dont 202 pour le personnel médical, 1420 pour le personnel paramédical et 613 pour le personnel administratif et d’appui.
Le Togo a bouclé, ce vendredi 9 mai, une nouvelle sortie sur le marché des titres publics de l’Uemoa. En quête de 20 milliards FCFA via des Bons assimilables du Trésor (BAT), le pays a retenu 22 milliards FCFA.
Au total, 60,3 milliards FCFA de soumissions ont été recueillis auprès des investisseurs, soit un taux de couverture de 301,51 %. Selon le compte rendu de l'opération, le Trésor public a collecté 7 milliards FCFA sur la maturité de 182 jours et 15 milliards sur celle de 364 jours. Le tout à des taux d'intérêt multiples.
Cette nouvelle mobilisation porte à 187,5 milliards FCFA, le total des fonds levés par le Togo sur le marché financier depuis le début de l’année.
Au Togo, une quarantaine de commissionnaires en douane agréés, issus de plusieurs organisations (Uprad, Acad et Convergence), ont pris part les mardi 6 et mercredi 7 mai à une session de formation à Lomé sur les dispositifs clés de l’accord sur la ZLECAf (Zone de Libre-Echange Continentale Africaine).
L’initiative, portée par le ministère en charge du commerce, s’inscrit dans le cadre du programme ProComp, soutenu par la coopération allemande et l’Union européenne (UE). Il s’agissait de doter les participants d’outils pratiques afin qu’ils maîtrisent mieux les procédures liées aux échanges intra-africains. Les travaux ont permis d’approfondir leurs connaissances sur les règles d’origine, les documents commerciaux requis, les concessions tarifaires, ainsi que l’utilisation des codes additionnels propres à la ZLECAf.
Pour rappel, la ZLECAf est un vaste espace de commerce intra-africain, entré en vigueur en 2021 sous l’égide de l’Union africaine. Elle vise à créer un marché unique de plus de 1,3 milliard de consommateurs pour les marchandises et les services.
Après la région des Savanes, la campagne nationale de recensement biométrique va se poursuivre dans d’autres zones. Les enregistrements de masse démarrent officiellement le lundi 12 mai dans la préfecture du Golfe, a annoncé l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) dans un communiqué rendu public le jeudi 8 mai.
L’opération, conduite en collaboration avec l’Agence nationale d’identification (ANID), s’inscrit dans le cadre du projet e-ID Togo, appuyé par la Banque mondiale à travers le programme WURI. Elle vise à établir un registre national fiable et sécurisé, fondé sur des données biométriques et démographiques.
Pour rappel, le recensement biométrique est l’un des projets phares du gouvernement. L’ambition est de doter chaque personne résidant sur le territoire national d’un numéro unique d’identification, lui permettant d’accéder à tous les services essentiels.
La construction de la centrale solaire photovoltaïque de Sokodé (Tchaoudjo) se précise. Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé jeudi 08 mai à Abidjan un financement de 26,5 millions d’euros (environ 17,4 milliards FCFA), en faveur du projet.
La facilité, déclinée en deux volets, un prêt de 18,5 millions d’euros de la Banque et un prêt concessionnel de 8 millions d’euros du Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA), doit permettre au Togo de matérialiser un peu plus ses ambitions énergétiques. D’un coût global de 61 millions d’euros, le projet, développé par le géant français EDF, comprend la conception, la construction et l’exploitation d’une centrale solaire et d’une ligne de transport de 11 kilomètres. Une fois opérationnelle, l’infrastructure devrait produire 87 gigawattheures d’électricité par an, fournissant ainsi une énergie propre, fiable et abordable à plus de 700.000 personnes, tout en comblant le déficit énergétique de la région.
En outre, l’initiative devrait contribuer à réduire les émissions annuelles de CO₂ d’environ 13.600 tonnes, participant ainsi au respect des engagements climatiques pris par le Togo dans le cadre de l’Accord de Paris. “Le projet solaire de Sokodé est une réalisation historique qui souligne l’engagement fort du Togo en faveur de la transition vers les énergies renouvelables”, a d’ailleurs souligné le vice-président du groupe de la BAD, Kévin Kariuki.
Pour rappel, une autre centrale solaire est déjà en cours de construction à Dapaong, dans la région septentrionale du pays.
Au Togo, les examens de fin d’année dans l’enseignement technique et la formation professionnelle se profilent à l’horizon. Une rencontre a eu lieu dans ce sens entre les acteurs le jeudi 08 mai à Lomé, pour renforcer l’organisation et garantir un déroulement transparent et sécurisé des épreuves.
? Examens 2025
— Ministère de l'Enseignement Technique & Formation (@EdutechGouvTg) May 8, 2025
Le Ministre Isaac TCHIAKPE engage les acteurs pour une gestion rigoureuse et transparente.
? Le 12 mai approche...
? À l’INFPP, acteurs réunis pour préparer chaque détail : centres, surveillants, jurys, copies, corrections.
#ETFP #Examens2025 #Education #?? pic.twitter.com/vV8N1m9Apd
Les travaux, présidés par le ministre en charge du secteur, Isaac Tchiakpe, avaient pour objectif de dresser un état des lieux du dispositif en place. Il s’agissait en outre d’identifier les éventuelles failles et de proposer des améliorations concrètes en vue d’une meilleure coordination des examens.
Quatre axes majeurs ont structuré les discussions : les préparatifs logistiques (centres d’examen, sécurité, disponibilité des matières d’œuvre), les rôles des responsables de centres, les procédures d’évaluation (passation, correction, anonymat, saisie et contrôle des notes), ainsi que les mesures de lutte contre la fraude. À ce titre, plusieurs dispositions ont été rappelées, notamment la permutation des surveillants et des copies, la mise en place d’équipes distinctes à chaque étape et la sécurisation des données.
Dans son allocution, le ministre a souligné la nécessité d’adapter les méthodes de gestion aux évolutions technologiques, tout en assurant la rigueur et la fiabilité du processus. L’officiel a exhorté l’ensemble des acteurs à un engagement total afin de préserver la crédibilité des examens et la valeur des diplômes délivrés.
Pour rappel, le sous-secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle organise chaque année, 23 examens, répartis en deux phases : la première, consacrée à la pratique et la seconde, aux épreuves écrites.
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