La capitale togolaise a abrité les 11 et 12 février, un forum consacré à l’intégration du genre dans l’action climatique en Afrique de l’Ouest. La rencontre, organisée par la Communauté de pratique régionale des femmes (CPF), a réuni des délégués du Ghana, de la Gambie, du Libéria et du Togo autour du thème : « Identifier et comprendre les opportunités pour le genre dans l’accélération des priorités climatiques nationales ».
Les discussions ont porté sur la participation des femmes à la gouvernance climatique, leur leadership, ainsi que l’intégration du genre dans les politiques environnementales. L'objectif est d'accroître l'implication des femmes dans les prises de décision et de renforcer la résilience des communautés face aux défis climatiques.
« L’intégration du genre en général et la prise en compte des femmes en particulier devront être placées au cœur de l’action gouvernementale dans le contexte d’un programme transversal qui garantit une lutte efficace contre les changements climatiques », a souligné le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Katari Foli-Bazi, à l’ouverture des travaux.
Pour le Togo qui est très engagé dans la cause environnementale, ces assises doivent permettre de sensibiliser les femmes, en particulier celles en milieu rural, à leur impact sur l’environnement, afin de les encourager à adopter de nouveaux comportements et à agir en faveur de sa préservation.
Au Togo, plusieurs quartiers de villes et localités connaissent depuis quelques jours, des perturbations dans la fourniture de l’énergie électrique. En cause, les travaux de maintenance sur le gazoduc de WAPCo.
Ces perturbations, qui se sont intensifiées le 12 février, sont dues à la perte de la tension provenant du Nigéria. Face à cette situation, les moyens de production de la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) ont été mobilisés pour réduire au minimum les interruptions. En outre, les équipes techniques de la CEB (Communauté Électrique du Bénin), de la CEET et de la Transmission Company of Nigeria sont à pied d'œuvre pour la restauration du système électrique.
En attendant le rétablissement de la tension, de nouvelles interruptions sont à prévoir, a prévenu la Compagnie publique.
Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a reçu, le mardi 11 février à Lomé, une délégation d’émissaires de la République de Madagascar. La mission, conduite par Rafaravavitafika Rasata, ministre malgache des affaires étrangères, est venue solliciter le soutien du Togo à la candidature de son pays à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA).
L’occasion pour la responsable d’exposer à la cheffe du gouvernement les priorités de son pays pour une Afrique unie, solidaire et prospère, afin de renforcer la voix du continent sur la scène internationale. "Nous avons également des objectifs au sein de l’Union africaine, c’est la sécurité régionale, la stabilité, l’intégration économique et surtout la valorisation de la jeunesse africaine. Ce sont, pour nous, des valeurs similaires, identiques, qui annoncent une nouvelle page de notre coopération bilatérale avec le Togo", a-t-elle indiqué.
Pour rappel, les élections se tiendront en février lors du sommet de l’Union africaine. Le processus de candidature, ouvert depuis plusieurs semaines, concerne les huit postes de haute responsabilité de la Commission (président, vice-président et commissaires).
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Au Togo, les usagers de la Route nationale 4 (RN4) sur le tronçon Tsévié-Tabligbo sont invités à la prudence et au respect des signalisations durant les prochains jours. Le trafic sera en effet dévié à partir du vendredi 14 février à Tsévié, au niveau du stade Dr Kaolo, a annoncé le ministère des travaux publics et des infrastructures.
La mesure se justifie par les travaux urgents de construction d’un ponceau à la sortie nord du CHR de Tsévié. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du programme annuel d’entretien routier.
Pour rappel, depuis quelques années, le Togo déroule un vaste programme de modernisation et d’agrandissement de son réseau routier. D’importants chantiers ont ainsi été ouverts sur tout le territoire national.
Au Togo, la protection du patrimoine culturel devrait se renforcer avec le projet de création d’un musée virtuel dédié aux objets volés .Une session de formation a eu lieu dans ce sens les 11 et 12 février à l’endroit des techniciens des musées publics.
Organisés par le ministère en charge de la culture, les travaux s’inscrivent dans le cadre du projet financé par l’Unesco et structuré en deux volets. Le premier concerne la formation des techniciens à l’inventaire des objets culturels et à l’utilisation de l’application ID Art, un outil innovant pour identifier les biens culturels. Le second volet vise à renforcer le cadre légal national afin de mieux encadrer et protéger ces objets.
L’initiative prévoit également un inventaire participatif, portant sur au moins 50 pièces majeures issues des musées publics, qui servira de base à la constitution du musée virtuel. L’objectif est de garantir une documentation précise et standardisée des objets culturels selon les normes internationales, facilitant ainsi leur identification et leur protection.
“Le patrimoine culturel est un vecteur de développement économique, en plus de son rôle central dans la cohésion sociale et le dialogue interculturel”, a souligné le directeur de cabinet du ministère en charge de la Culture, Franck Missité.
Pour rappel, le Togo dispose de plusieurs musées. Il s’agit, entre autres, du Musée national au Palais des Congrès de Lomé et des musées régionaux à Aného, Sokodé, Kara et Savanes.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mardi 11 février à Lomé le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop. Au centre des échanges, le point sur la situation de l’organisation dans divers secteurs et ses perspectives.
La situation et les perspectives de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) étaient, ce 11 février 2025, au centre des échanges entre le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé et le président de la Commission de cette organisation sous-régionale.… pic.twitter.com/lXQDqJCliM
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) February 11, 2025
Le responsable a partagé avec le chef de l’Etat les derniers développements sur la vision cadre et le plan stratégique ‘Impact 2030’ de l’Union, deux documents appelés à changer la configuration de l’espace communautaire. Abdoulaye Diop, qui a salué les performances du Togo en termes de résilience et de dynamique économique, malgré le contexte mondial difficile (taux de croissance au-delà des 6%), s’est en outre félicité des orientations du n°1 togolais.
Enfin, le responsable de la Commission a rendu hommage au Président Eyadema, l’un des pères fondateurs de l’Union et l’un des champions de son intégration économique depuis 1994. Pour rappel, l’Uemoa, qui regroupe huit Etats, a pour mission l’édification, en Afrique de l’Ouest, d’un espace économique harmonisé et intégré.
Au Togo, la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) a démarré, le lundi 10 février, une rencontre d’échange avec les opérateurs économiques à Lomé. L’activité, prévue jusqu’au 13 février, se déroulera également dans d’autres villes du pays et vise à sensibiliser ces acteurs aux nouvelles mesures fiscales.
Dénommées « Sessions d’information dédiées aux opérateurs économiques de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo sur la nouvelle loi de finances 2025 », ces séances devraient permettre d’éclairer les participants sur les implications des nouvelles dispositions fiscales et d’améliorer leur compréhension des obligations en vigueur.
« Il est essentiel que les chefs d’entreprise comprennent ce que sont les impôts. (...) Ce que nous attendons, c’est une attitude préventive pour éviter de commettre des erreurs qui pourraient entraîner des redressements », a souligné le président de la CCI-Togo, José Kwassi Symenouh.
Pour rappel, la CCI-Togo joue un rôle d’interface entre le monde des affaires et les pouvoirs publics. Elle représente les opérateurs économiques dans les secteurs du commerce, de l’industrie et des services auprès des partenaires publics, privés, nationaux et internationaux.
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Le 7ème art togolais sera en vedette cette année à Ouagadougou. Six productions nationales ont été retenues en sélection officielle au 29ème Festival panafricain du cinéma et de la télévision (FESPACO 2025), prévu du 22 février au 1er mars prochain.
#TogoCulture??#Cinéma Le ministère de la @CommunicationTg a le plaisir d’annoncer, à la population togolaise et à tous les amoureux du 7ème art, que six (06) productions togolaises sont en sélection officielle au prestigieux @FESPACO3 de Ouagadougou. ➡️https://t.co/SRjPnto4rd
— Ministère de la Communication, Médias & Culture (@CommunicationTg) February 10, 2025
Les œuvres retenues compétiront dans diverses catégories comme la critique, les séries, les animations, les perspectives, ou encore les films des écoles de cinéma. En outre, un jeune togolais, Dogossa Birregah a été sélectionné pour participer au Yennenga Academy, un espace d’échanges et de perfectionnement pour les talents émergents du continent.
Pour le Togo qui enregistre à cette cuvée 2025 son plus haut niveau de participation, il s’agit d’une fierté et d’une reconnaissance de la qualité des acteurs togolais dans le microcosme sélectif du 7ème art. Il y a quelques mois, en décembre 2024, le pays s’est doté d’une stratégie quinquennale pour structurer le secteur créatif et culturel en une puissante chaîne de valeur, pourvoyeuse d’emplois et créatrice de richesses.
Dans sa mise en œuvre courant jusqu’à 2030, l’accent sera notamment mis sur le renforcement des capacités des parties prenantes et la promotion des œuvres togolaises sur la scène internationale. Peu après l’annonce de la sélection, la ministre en charge de la culture, Yawa Kouigan, a félicité les différentes parties prenantes du secteur (acteurs, réalisateurs, producteurs et techniciens, notamment) dont les actions contribuent au rayonnement du pays.
Une délégation ivoirienne de haut niveau, conduite par le ministre de la transition et de la digitalisation, Kalil Konaté, a effectué la semaine écoulée une visite de travail au Togo. Objectif, s’inspirer du savoir-faire togolais dans le domaine de l’économie numérique, ou encore de la régulation des télécommunications.
Ravie d’accueillir, ce 6 février 2025, mon homologue ivoirien Kalil Konaté et sa délégation. Nous leur avons présenté le modèle togolais en mettant en lumière nos avancées en transformation digitale notamment en termes de cybersécurité, d’identification biométrique, de… pic.twitter.com/g30PenqcVP
— Cina Lawson (@cinalawson) February 7, 2025
Le séjour, marqué par plusieurs séances de travail, a été notamment l’occasion pour la ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson, de présenter le modèle togolais en mettant en lumière les avancées en transformation digitale. Plusieurs projets importants du gouvernement, dans les domaines de la cybersécurité, l’identification biométrique, la connectivité, la digitalisation des services publics, l’intelligence artificielle, ou encore la valorisation des données, ont été ainsi abordés.
Régulation : un partenariat bilatéral formalisé
Dans le secteur des télécoms, des échanges se sont tenus entre les autorités de régulation des deux pays, l’ARCEP et l’ARTCI. Les travaux ont particulièrement porté sur la vision de régulation par la donnée et l’ensemble des solutions mises en place par le gendarme national, et qui ont fortement impacté le marché togolais des communications électroniques au cours des quatre dernières années, notamment dans le renforcement du cadre juridique, la couverture, la qualité des services, ou encore la baisse progressive des prix.
Un accord bilatéral de partenariat a été scellé dans cette dynamique entre les deux institutions, afin de formaliser la mise en place d’un cadre permanent d’échanges et de partages d’expériences.
La République de Côte d’Ivoire dispose d’un nouvel ambassadeur au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a reçu lundi 10 février à Lomé, la copie figurée des lettres de créance du diplomate désigné, Félix Assielou Tanon.
J'ai reçu les copies figurées des lettres de créance de M.Félix Assiélou TANON, ambassadeur désigné de la République soeur de Côte d'Ivoire au Togo. Je voudrais réitérer la détermination du Président de la République @FEGnassingbe à œuvrer de concert avec le Président… pic.twitter.com/FFknf8nDFx
— Robert Dussey (@rdussey) February 10, 2025
Nommé depuis mai 2024, le nouveau responsable de la mission diplomatique ivoirienne est basé au Ghana. Il aura entre autres pour mission, de poursuivre le renforcement et la diversification des relations d’amitié et de coopération qui existent entre les deux pays.
Le Togo et la Côte d'Ivoire entretiennent en effet des liens étroits depuis des décennies, matérialisés par les fréquentes concertations entre les dirigeants.