Le ministère en charge de l’emploi des jeunes vient de lancer une formation gratuite destinée aux jeunes de 18 à 35 ans, dans le domaine du recyclage. L’initiative qui sera mise en œuvre en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat vert.
[Appel à candidatures] Formation en entrepreneuriat vert et recyclage des déchets !
— Ministère inclusion financière et secteur informel (@IFSIPRtg) May 15, 2025
⁰Tu es passionné(e) par l’environnement, le recyclage et l’entrepreneuriat ? Candidate jusqu’au 25 mai 2025 ici - https://t.co/UQiFG6TmvN#TransformationQuotidienne#EmploiJeunes #DevBase pic.twitter.com/yYYtoO3I3U
Au total, 15 jeunes bénéficieront de cet accompagnement. L’objectif est de leur transmettre les compétences nécessaires pour créer ou développer des projets à impact environnemental et social.
Les participants seront formés aux métiers du recyclage des déchets, à la création et à la gestion d’entreprise, aux opportunités de financement pour les initiatives écologiques, ainsi qu’au développement de projets durables au service des communautés. En plus des modules théoriques, la formation prévoit un coaching personnalisé, une mise en réseau avec les acteurs du secteur et un suivi post-formation pour faciliter la concrétisation des projets.
Les intéressés peuvent consulter les informations complémentaires et détaillées en ligne. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 25 mai 2025.
Au Togo, les préparatifs se poursuivent en vue des élections municipales du 10 juillet. Après l’ouverture des candidatures, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officialisé cette semaine les modalités d’accréditation pour les observateurs du scrutin.
Ouverts jusqu’au 20 juin, les dossiers d’enregistrements devront remplir plusieurs critères sur les plans technique, administratif et éthique. Dans le détail, les organisations nationales souhaitant couvrir ces élections devront entre autres, justifier d’une expérience avérée dans les domaines électoraux, des droits de l’homme ou de la démocratie, fournir des statuts, un récépissé de reconnaissance, ainsi qu’une demande précisant les zones couvertes, les étapes visées et le nombre d’observateurs mobilisés. Également, elles devront garantir la neutralité de leurs membres, l’absence de conflits d’intérêts, ainsi que leur totale autonomie financière, surtout au-delà d’un nombre fixé (200 observateurs).
Parallèlement, les observateurs devront, pour leur part, prouver leur impartialité, ne pas être affiliés à un parti politique ni à une structure électorale, s’engager à respecter le code électoral et s’abstenir de toute déclaration publique avant la fin du scrutin. En cas de manquement, l’accréditation pourrait être retirée, avec effet rétroactif, a précisé la Commission.
Pour rappel, ces prochaines élections locales permettront au pays de consolider son processus de décentralisation, et de renforcement de la gouvernance locale.
Les travaux de la première conférence de l’Union africaine sur la dette publique se sont achevés mercredi 14 mai à dans la capitale togolaise. Durant trois jours, les participants, issus de divers pays du continent, ont mené des réflexions sur cette problématique majeure des économies africaines, et adopté une série de résolutions, à travers la Déclaration de Lomé.
A l’issue des assises, la Conférence a demandé au Président du Conseil de la République Togolaise, de porter au nom de l’UA, la question de la dette africaine à l’international. Concrètement, Faure Essozimna Gnassingbé, aura pour mission de mener des plaidoyers des partenaires financiers internationaux afin d’obtenir une révision des conditionnalités applicables à la dette africaine. Dans ce sens, il devra engager notamment des discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, en vue d’une réduction des coûts des crédits consentis aux pays africains.
“Le président du conseil se chargera de négocier une dette saine pour le continent, c’est-à-dire une dette qui ne soit pas accordée à des coûts prohibitifs. Nous avons besoin de ressources, mais de ressources concessionnelles. Pour cela, il est nécessaire de revoir le mécanisme international de la dette”, a expliqué le ministre de l’économie et des finances, Georges Essowè Barcola, face à la presse à la clôture du sommet.
Pour le Togo, dont l’engagement a été salué en début de semaine par l’Organisation continentale, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance. “L’Afrique a besoin d’une nouvelle doctrine sur la dette”, avait martelé Faure Gnassingbé lundi lors de l’ouverture des travaux.
Au Togo, les efforts se poursuivent en vue d’améliorer la qualité de l’enseignement et garantir une éducation accessible à tous. Le ministère des enseignements primaire et secondaire a lancé en début de mois (5 mai), la collecte des données dans les écoles et établissements scolaires échantillonnés des sept Régions éducatives du pays.
L’opération qui s’inscrit dans le cadre du PASEC 2024 (Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN, Conférence des ministres de l’Éducation des pays ayant le français en partage), s’étendra jusqu’au 23 mai. Concrètement, il s'agit d’évaluer le niveau de maîtrise des apprentissages fondamentaux des élèves, notamment en lecture et en mathématiques, tout en collectant des informations sur les pratiques pédagogiques et les conditions d’enseignement.
L’objectif est de disposer de données probantes et comparables pour identifier les forces et les faiblesses du système éducatif, et ainsi, mieux orienter les politiques publiques en matière d’éducation. La démarche vise également à renforcer les mécanismes de suivi et d’évaluation, en vue d’améliorer l’efficacité des apprentissages tout en réduisant les inégalités entre les élèves, en particulier ceux issus des milieux les plus défavorisés.
Ces dernières années, le gouvernement accorde une attention particulière à l’éducation. Le budget alloué à ce secteur a connu une hausse de plus de 50 % depuis 2020.
L’Organisation africaine des comités des comptes publics (AFROPAC) a exprimé mercredi 14 mai à Lomé, son souhait de voir le Togo formaliser son adhésion à l’organisation. La demande a été portée par une délégation conduite par la vice-présidente de l’AFROPAC, Abena Osei-Asare, reçue en audience par le président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adedze. Ceci, en marge de la conférence de l’Union africaine sur la dette publique.
En marge de la 1ʳᵉ Conférence de l’Union africaine sur la dette, le Président de l’Assemblée nationale @kodjo_adedze, a reçu ce 14 mai 2025 une délégation du bureau de l’AFROPAC conduite par sa Vice-présidente Mme Abena Osei-Asare. pic.twitter.com/U0lJy5hTUT
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) May 14, 2025
Les échanges ont permis à la cheffe de la délégation de présenter les missions de l’organisation et de saluer l’engagement du Togo en faveur des instances de contrôle parlementaire des finances publiques sur le continent. Elle a notamment rappelé le rôle joué par la commission des finances de l’Assemblée nationale, qui a déjà assuré l’intérim de la présidence de l’AFROPAC.
« Nous avons profité pour aborder une question importante, celle de la formalisation de l’adhésion du Parlement du Togo à l’AFROPAC », a indiqué Abena Osei-Asare.
En réponse, le président de l’Assemblée a réaffirmé l’attachement du Togo aux principes de transparence budgétaire et exprimé sa disponibilité à étudier la demande d’adhésion.
Créée en 2013, l’AFROPAC regroupe les comités des comptes publics des parlements du continent. Elle œuvre à promouvoir la redevabilité et la transparence dans la gestion des ressources publiques. L’organisation fédère trois associations sous-régionales : celles de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique centrale et de l’Afrique australe. À travers ces structures, elle favorise les échanges de bonnes pratiques et soutient le rôle des parlements dans la gestion efficiente des finances publiques.
Des précipitations allant de normales à excédentaires sont attendues dans les régions du Nord du pays. Selon les prévisions partagées le mercredi 14 mai par l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET), la saison des pluies va démarrer plus tôt dans l’ensemble de la zone climatique nord, à l’exception de l’extrême nord où un léger retard est prévu.
Concrètement, entre juin et août, des cumuls pluviométriques normaux à tendance excédentaire sont attendus dans les Savanes, tandis que des précipitations excédentaires sont prévues dans les régions de la Kara et de la Centrale. Pour les mois de juillet à septembre, l’ensemble de la zone nord connaîtra une situation excédentaire à normale.
Sur le plan hydrologique, les experts annoncent des débordements possibles du fleuve Oti, alors que le bassin supérieur du fleuve Mono devrait connaître un écoulement allant de normal à déficitaire. Des séquences sèches longues mais de durée normale sont également prévues en début et en fin de saison.
Face à ces perspectives, l’ANAMET recommande l’utilisation de variétés de cultures améliorées, adaptées et de cycle court, ainsi que le choix de sites à l’abri des risques d’inondation pour les activités agricoles et d’élevage. Une gestion rationnelle des ressources en eau est également conseillée pour garantir les besoins en irrigation et en électricité.
« Nous invitons chacun à suivre régulièrement les mises à jour des bulletins météorologiques, notamment les prévisions quotidiennes et intra-saisonnières, afin de mieux s’adapter aux évolutions du climat », a indiqué le directeur général de l’ANAMET, Latifou Issaou.
Lire aussi :
Météo : des pluies déficitaires attendues au sud
Les épreuves anticipées de l’examen du baccalauréat première partie (Bac I) ont officiellement démarré le lundi 12 mai sur le territoire national. Cette phase concerne essentiellement les disciplines professionnelles, ainsi que les spécialités propres à chaque filière de l’enseignement technique.
? BAC 1 – Mai 2025 : 13 513 candidats à l’épreuve.
— Ministère de l'Enseignement Technique & Formation (@EdutechGouvTg) May 14, 2025
Le ministre TCHIAKPE en visite à Lomé pour encourager les élèves et s’assurer du bon déroulement des examens.
?Filières : F1, F2, F3, F4, E, G1, G2, G3 ,Ti.
? Épreuves du 12 au 23 mai.#BAC1 #FormationTechnique #Togo #ETFP pic.twitter.com/zZJZH2oRLR
En tout, 13.513 candidats dont 7687 filles, composent cette année dans 36 centres d’examen répartis sur tout le territoire. Les épreuves prévues jusqu'au 23 mai, portent sur les compétences techniques acquises durant la formation. Ils précèdent les examens des matières générales, programmés du 26 au 30 mai 2025.
Pour s'assurer du bon déroulement des épreuves, le ministre en charge de l’enseignement technique, Isaac Tchiakpe, a effectué une visite dans plusieurs centres d’examen à Lomé. L’occasion pour l’officiel de rappeler les consignes de rigueur en période d’examen, notamment l’interdiction d’usage du téléphone portable dans les salles.
Il y a quelques jours, une rencontre avait réuni les acteurs du dispositif pour affiner l’organisation des examens. Plusieurs mesures avaient été renforcées afin de garantir un déroulement transparent et sécurisé des épreuves.
Le Togo, représenté par son directeur des Loisirs, Kodjo Klou Etse, prend part depuis le mardi 13 mai à la 40ème Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie à Rabat (Maroc). Le pays y a été salué pour ses efforts en matière de promotion des loisirs, à travers des initiatives concrètes qui répondent aux recommandations de la 39ème conférence à Brazzaville (République du Congo).
Parmi les actions présentées, figure le projet « un canton, un kit de loisirs » qui a permis d’équiper en matériel de jeux traditionnels, les 394 cantons que compte le pays. Cette initiative favorise le dialogue intergénérationnel et renforce les liens sociaux au sein des communautés.
Le directeur des Loisirs a également mis en avant l’organisation des festivals internationaux des loisirs, tenus à Lomé en 2022 et 2024 avec le soutien de la CONFEJES. Ces événements ont rassemblé des participants de plusieurs pays ouest-africains autour de la valorisation des loisirs comme vecteur d’intégration régionale.
Autre action phare : l’élaboration d’un recueil de jeux traditionnels du Togo actuellement en édition, destiné à préserver et transmettre ce patrimoine culturel. À ceci, s’ajoutent l’adoption d’une politique nationale des loisirs prévoyant la création d’un fonds dédié, et d’autres projets en préparation tels que : « Honneur aux seniors » et « Train des loisirs ».
Les travaux prennent fin le vendredi 16 mai prochain avec la conférence ministérielle.
La fourniture de courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers et périphéries de la capitale jusqu’au dimanche 18 mai, a annoncé la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.
Concrètement, les coupures interviendront entre 08h30 et 14h00 au plus tard, selon les zones ciblées. À ce titre, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».
Programme des interruptions
Mercredi 14 mai 2025
09h à 13h : Zone Agoè Réserve Gendarmerie et ses environs.
09h à 14h : Zone Lossossimé Carrefour Bodjona et ses environs.
Jeudi 15 mai 2025
08h30 à 13h30 : Zone Agoè Nossito et ses environs.
09h à 14h : Zones Agoè Sogbossito, École Privée Laïque Armendier et leurs environs.
Vendredi 16 mai 2025
09h à 14h : Zones GTA, Agbalépédogan, Agence CEET Agoè, Formatec et leurs environs.
Dimanche 18 mai 2025
09h à 13h : Zones Agoè Jeunesse en Mouvement, Sogbossito et leurs environs.
Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu lundi 12 mai à Lomé, le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Claver Gatete. Le responsable séjournait dans la capitale togolaise, dans le cadre de la conférence de l’Union Africaine sur la dette publique.
Le Président du Conseil, @FEGnassingbe s’est entretenu ce 12 mai 2025 avec le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA). Monsieur Claver Gatete a abordé avec le Président du Conseil la problématique de la dette en Afrique ainsi que le… pic.twitter.com/DhfrAhzAfb
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) May 14, 2025
Les échanges, auxquels a également pris part la nouvelle coordonnatrice résidente du système onusien, Coumba Sow, ont porté sur la problématique de la dette en Afrique ainsi que le partenariat entre le Togo et la Commission. “Nous avons identifié quatre domaines clés à savoir la zone de libre-échange du continent africain, les statistiques où nous travaillons sur le recalibrage du PIB, la technologie pour accroître le système fiscal et le ratio fiscal/PIB ainsi que l’efficacité du gouvernement”, a indiqué Claver Gatete à l’issue de l’entretien.
Les deux personnalités ont en outre abordé le sujet de la possibilité pour l’Afrique d’avoir des sièges permanents au Conseil de sécurité des Nations unies.