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Au Togo, les travaux préliminaires se poursuivent dans le cadre du projet de construction des 20.000 logements sociaux à Kpomé. Une rencontre consacrée à la validation des études techniques a démarré le jeudi 30 janvier, réunissant les acteurs impliqués.

Au cours des travaux qui s’achèvent ce vendredi 31 janvier, les participants évaluent la cohérence des propositions techniques avec les stratégies et politiques nationales en vigueur. Ceci, afin de s'assurer qu’elles respectent les normes en vigueur en matière d’aménagement, d’énergie, d’eau, d’assainissement et de télécommunications. En outre, ils analyseront les choix retenus afin d’apporter, si nécessaire, des ajustements permettant d’optimiser la mise en œuvre du projet.

Cette étude technique financée par la Banque africaine de développement (BAD), aborde plusieurs thématiques (géotechniques, hydrogéologiques, épidémiologiques, énergétiques, télécommunications) liées au site, ainsi que l’alimentation en eau potable.

 Notons que le projet couvre une superficie de 1177 hectares dans la préfecture du Zio, à environ quarante kilomètres au nord de Lomé. Sa réalisation s’inscrit dans une politique de promotion de logements décents et abordables et de réponse à la problématique de décongestionnement de la capitale.

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Manuella Santos, ministre de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, a officiellement lancé, le jeudi 30 janvier à Atakpamé, les ateliers de présentation de la stratégie de marketing territorial. Portée par le Ministère de l’Industrie et de la Promotion des Investissements (MIPI), avec l’appui de la GIZ, cette initiative vise à transformer Atakpamé, Kpalimé, Blitta, Kara et Aného en des pôles économiques et touristiques.

Cette stratégie s’inscrit dans la volonté de déconcentrer le développement du pays, actuellement dominé par Lomé, qui concentre 60 % des entreprises togolaises et 71 % des emplois, selon les données de l’IFC. 

Le plan, qui s’étend jusqu’en 2029, repose sur plusieurs piliers : la création de zones économiques spéciales (ZES), le développement d’infrastructures touristiques et la promotion de pôles agro-industriels. Kpalimé devrait ainsi bénéficier d’investissements pour développer l’écotourisme et la transformation du cacao et du café. Le plan voit Kara, avec son université et son agropole en développement, en un hub de formation et d’industrie agroalimentaire, notamment avec le projet de l’agropole. À Aného, le projet prévoit la restauration de sites historiques et la modernisation de l’offre hôtelière pour attirer les visiteurs.

Blitta, au centre du pays, cherche à positionner la ville comme une future plateforme logistique et agricole avec une ZES dédiée à la transformation des produits locaux. Atakpamé, ville-carrefour entre le nord et le sud du pays, ambitionne de devenir un centre régional de transformation agroalimentaire, capable d’attirer des industries en mesure d’exploiter localement les ressources agricoles.

Le gouvernement prévoit un investissement initial spécifiquement alloué aux actions de promotion et de branding territorial. Il s’agira de financer plusieurs initiatives, notamment la création de plateformes digitales pour promouvoir les cinq villes concernées, le développement de campagnes de communication sur les réseaux sociaux et les médias traditionnels, l’organisation d’événements culturels et touristiques ainsi que l’organisation de forums d’investissement. L’objectif est d’accroître la visibilité de ces territoires auprès des investisseurs, des acteurs économiques et des touristes potentiels.

Parallèlement, d’autres ressources seront nécessaires pour financer la modernisation des infrastructures et la mise en place des zones économiques spéciales (ZES). Ces investissements, qui concernent l’amélioration des routes, l’extension du réseau électrique et l’aménagement de pôles industriels et touristiques, devraient être mobilisés via des partenariats public-privé (PPP) et le soutien des bailleurs internationaux. Le gouvernement mise sur un cadre fiscal incitatif pour attirer les entreprises et sur l’implication des collectivités locales et des chambres de commerce pour assurer une gouvernance adaptée aux réalités du terrain.

La deuxième édition des Journées du secteur privé s’est achevée le jeudi 30 janvier, par un forum consacré à la sous-traitance et le partenariat, deux leviers importants pour l’essor des PME et entreprises locales. D’autant que les petites entreprises, représentent près de 90% du nombre total d'entreprises au Togo

L'événement, initié par le ministère du commerce, a permis de mettre en lumière les défis et opportunités du secteur.

Pendant deux jours, décideurs, chefs d’entreprises et investisseurs ont multiplié les échanges autour des défis du secteur : de la collaboration entre les grandes entreprises et les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) aux questions liées au financement et à la compétitivité. L’heure était aux opportunités et aux stratégies pour structurer un écosystème plus dynamique et inclusif. 

Au cours des échanges, des recommandations ont été formulées pour renforcer la compétitivité des entreprises et favoriser un environnement propice à la croissance des TPME. Gouvernance, accès au financement, gestion des ressources humaines… autant de leviers identifiés pour assurer un développement durable du secteur privé.

C’est le lieu pour moi de féliciter le secteur privé togolais pour son dynamisme et surtout pour sa résilience malgré les différents chocs exogènes qui provoquent des tensions sur les chaînes d’approvisionnement”, a indiqué la ministre du commerce, de l'artisanat et de la consommation locale, Kayi Mivedor-Sambiani.

Pour sa part, le Président du Groupement togolais des très petites, petites et moyennes entreprises (GTPME), Aboki Vignon, intervenant au nom du Président du Conseil National du Patronat (CNP), a mis l'accent sur la nécessité de nouer des partenariats stratégiques avec les grandes entreprises afin d'assurer un développement durable et effectif des TPME.

En rappel, cette deuxième édition du secteur privé avait démarré avec un webinaire sur des thématiques centrées notamment sur les enjeux et défis liés aux partenariats entre les grandes entreprises et les TPME.

Au Togo, les investissements privés ont progressé de 4,5% en moyenne au cours des dernières années pour atteindre plus de 20% du PIB en 2022, tandis que les flux d’investissements directs étrangers ont atteint près de 230 millions $ en 2022.

En mai 2024, le gouvernement, à travers le Comité de concertation État-secteur privé (CCESP), a lancé une enquête nationale de satisfaction afin d’évaluer les relations entre le secteur privé et l’administration publique. Menée par l'INSEED, cette étude porte sur un échantillon de 2500 entreprises. Les résultats, encore attendus, devraient fournir des indications clés pour améliorer le climat des affaires et renforcer la collaboration entre les acteurs économiques et les autorités publiques.

Au Togo, la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) continue d’attirer les opérateurs économiques. A ce jour, plusieurs entreprises nationales et internationales sont installées sur le site, dont quelques-unes déjà opérationnelles. 

Mardi 28 janvier, la ministre chargée de l’industrie et de la promotion des investissements, Manuella Santos a effectué une séance de travail avec ces sociétés. Objectif, constater les avancées en faveur de la compétitivité des entreprises, recueillir les préoccupations et évaluer les défis. 

60% d’entreprises d’origine locale ou régionale

Appelée à devenir le catalyseur de la création d’emplois et de la diversification de l’économie nationale, la Plateforme se caractérise d’ores et déjà par sa diversité. Plusieurs secteurs d’activités sont en effet représentés, allant du textile à l’agroalimentaire, en passant par l'industrie pharmaceutique, ou encore l’automobile. Surtout, de plus en plus de nationaux s’y installent. A ce jour, près de 60 % des entreprises installées sont d’origine locale ou régionale. 

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A la fin des travaux, la ministre a effectué une découverte de trois entreprises phares déjà actives : Brillante Industrie, Vivace Groupe et Star Garments, opérant respectivement dans les secteurs de l’habillement, de la construction et du textile.

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Le Togo commémorera le mercredi 05 février prochain le 20ème anniversaire du rappel à Dieu de l’ancien président, Gnassingbé Eyadéma. Comme chaque année, plusieurs cérémonies et activités sont prévues sur l’ensemble du territoire national. 

Le programme officiel des célébrations. 

A Lomé

Lundi 03 février 

08h30 : Colloque international à l’Hôtel 2 février portant sur les “Hommages au Général Gnassingbé Eyadéma, Père de la Nation Togolaise” 

15h30 : Danse ‘Kamou’ sur le terrain du Lycée d’Agoè-Nyivé Centre 

Dans la préfecture de la Kozah 

Pya : Mardi 04 février 

19h00 : Veillée de prière au domicile du Père de la Nation 

Mise en place terminée à 18h30

Kara : Mercredi 05 février 

10h00 : au Palais des Congrès, prière oecuménique pour le repos de l’âme du Père de la Nation en présence du Président de la République 

Mise en place terminée à 9h30

14h30 : Danse ‘Kamou’ sur l’esplanade du Palais des Congrès 

Dans les chefs-lieux de régions, les autres préfectures et communes 

Vendredi 31 janvier : Prière musulmane dans les mosquées pour le repos de l’âme du Père de la Nation 

Dimanche 02 février : Prière chrétienne dans les églises et temples pour le repos de l’âme du Père de la Nation

Mardi 04 février : Prière traditionnelle sur l’étendue du territoire national pour la même intention. 

jeudi, 30 janvier 2025 13:03

Les nouveaux préfets prennent fonction

Quelques jours après leur nomination, les nouveaux préfets s’installent progressivement. Des cérémonies de passation de charges, présidées par les gouverneurs de régions, se sont ainsi déroulées mardi et mercredi.  

Dans le Golfe et à Agoè-Nyivé, Kossivi Agbodan et Wediabalo Tinaka ont officiellement pris la tête de leurs préfectures respectives, à l’issue des passations conduites par Zouréhatou Kassa-Traoré. 

Dans la Kozah, le Colonel Faré Bonfo a succédé au Colonel Badibawou Bakali, sous le regard du Général Komlan Adjitowou. Enfin, à Tchaoudjo, le Colonel Matéindou Monpion a cédé ses charges à Tchimbiandja Yendoukoa. 

En rappel, les préfets sont dépositaires de l’autorité de l’État dans leurs préfectures respectives, et responsables de la mise en œuvre des politiques publiques. Ils sont également appelés à assurer le contrôle administratif de la préfecture, des communes et de tous les établissements publics implantés dans leurs ressorts territoriaux.

Le Togo s'apprête à réaliser sa 4ème enquête démographique et de santé (EDST-IV) au cours de cette année 2025. Le comité de pilotage du projet a tenu, le mardi 28 janvier, une réunion avec les partenaires techniques et financiers dans ce sens.

Cette enquête qui sera menée sous la supervision technique de l’INSEED, s’inscrit dans le cadre du programme international Demographic Health Surveys (DHS). Elle permettra de collecter des données essentielles sur la santé des populations, en particulier en matière de santé maternelle et infantile, de nutrition et de planification familiale. 

Ces informations actualisées serviront de base pour l’élaboration et l’amélioration des politiques publiques en matière de santé. En rappel, les enquêtes précédentes ont été réalisées en 1988, 1998 et 2013-2014.

Dernière ligne droite avant les élections sénatoriales du 15 février prochain au Togo. La campagne électorale a officiellement démarré ce jeudi 30 janvier à 0h sur toute l’étendue du territoire national. 

C’est parti pour deux semaines d’activités diverses durant lesquelles les candidats en lice s’adresseront au corps électoral, composé exclusivement pour ce scrutin des conseillers municipaux et régionaux, représentants des collectivités territoriales. Lundi 27 janvier, l’ordre de passage des messages des candidats sur les médias publics a été dévoilé par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), à l’issue d’un tirage au sort.

Pour rappel, 89 candidats issus de partis politiques et listes indépendantes sont en lice pour les 41 sièges à pourvoir dans le cadre de ces consultations.  

En 2024, le ministère de l’action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme a poursuivi ses efforts en faveur des populations à travers divers programmes et initiatives. Au total, 237.456 personnes, dont 58,62% femmes, ont été directement touchées par les actions menées. 

Ces chiffres, dévoilés ce mercredi 29 janvier à l’ouverture de la revue annuelle des activités du ministère à Kpalimé, révèlent un taux d’exécution physique des activités de 85,11 % et un taux de réalisation financière de 96,25 %. Les travaux qui s’achèveront en fin de semaine, permettront d’analyser les résultats obtenus au regard des objectifs fixés, et d’identifier les axes d’amélioration pour l’année 2025. Les assises porteront également sur l’impact des projets en cours, tels que le Projet d’Autonomisation des Femmes Rurales au Togo (PAFeRT) et le Projet d’Appui à l’Insertion Socio-Professionnelle des Personnes Handicapées au Togo (PAISPHT).

« C’est l’occasion d’évaluer nos stratégies d’intervention et de satisfaire avec efficacité les besoins multiformes et dynamiques des populations dont nous avons la charge de la protection et de l’assistance », a affirmé dans ce sens la ministre Akossiwa Zinsou-Klassou.

Pour 2025, le cap est fixé : renforcer l’impact des actions et continuer à offrir un soutien tangible aux groupes les plus vulnérables.

Les contrôles relatifs au paiement de la Taxe Professionnelle Unique (TPU) des transporteurs vont débuter le 1er février prochain sur toute l’étendue du territoire national. L'annonce, faite par l’Office togolais des recettes (OTR) via un communiqué, concerne le quatrième trimestre de l’année 2024.

Cette taxe, communément appelée “trimestre”, se calcule sur une base forfaitairement déterminée et sur le chiffre d'affaires estimé par l'administration fiscale. Sa perception « se poursuit au titre du quatrième trimestre 2024, conformément aux dispositions de l’article 57 du Livre des procédures fiscales », a précisé l’office, qui appelle les transporteurs à se conformer aux dispositions en vigueur.

Pour rappel, l’OTR a défini des grilles tarifaires selon le poids économique de chaque catégorie de véhicule, notamment le nombre de places et le tonnage, afin de préserver l’équité dans le paiement de la TPU.

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