Les premiers pèlerins togolais ont quitté Lomé pour la Mecque le vendredi 23 mai, dans le cadre du traditionnel pèlerinage annuel en Terre sainte. Il s’agissait de la première vague de fidèles devant rejoindre l’Arabie saoudite, via des vols spéciaux affrétés par le gouvernement.
Comme les années précédentes, l’État a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer un déroulement optimal du Hadj. Des efforts ont été consentis pour faciliter les formalités administratives, renforcer l’encadrement logistique et garantir un accompagnement médical adapté. Ils sont en tout, 2425 fidèles attendus en Arabie Saoudite pour un séjour d’un mois.
« Respectez les consignes des encadreurs, restez unis et faites honneur à notre pays par votre comportement exemplaire tout au long du pèlerinage », a recommandé le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté, s’adressant aux pèlerins au moment de leur départ.
Le Hadj, cinquième pilier de la religion islamique, est le pèlerinage qu’effectuent les musulmans aux lieux saints de la ville de La Mecque, en Arabie saoudite.
Le Togo a levé 22 milliards FCFA sur le marché financier de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) ce vendredi 23 mai 2025, à l’issue d’une émission simultanée de Bons assimilables du Trésor (BAT) et d’Obligations assimilables du Trésor (OAT). Son objectif initial au moyen de cette nouvelle sortie était 20 milliards FCFA.
Selon les données publiées par l’agence Umoa-Titres, 34 investisseurs ont répondu à l’appel du Trésor public, avec des offres qui culminent à 79,9 milliards FCFA. Le taux de couverture de l’opération s’établit ainsi à 399,56 %, preuve que les titres publics togolais continuent de stimuler l’appétit des investisseurs sur le marché régional.
Dans le détail, le pays a levé 6 milliards FCFA sur les BAT à 182 jours, émis à taux d’intérêt multiple. Parallèlement, le Trésor public a mobilisé 16 milliards FCFA via les OAT de maturité 3 ans et assorties d’un taux d’intérêt annuel de 6,25 %.
Avec cette opération, Lomé porte à 209,5 milliards FCFA le total de ses ressources levées sur le marché régional depuis janvier 2025. Ce montant représente un peu plus de 60 % de son objectif annuel, fixé à 332 milliards FCFA.
Esaïe Edoh
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Le Togo, représenté par une délégation parlementaire conduite par le 1er Questeur de l’Assemblée nationale, l’honorable Sourou Kpatcha, a activement pris part, les mercredi 21 et jeudi 22 mai à Rabat (Maroc), à la 83ème session du Comité exécutif de l’Union parlementaire africaine (UPA). La rencontre a réuni plusieurs délégations issues de parlements nationaux du continent autour des enjeux de la coopération interparlementaire, de la paix, de la sécurité et du développement durable en Afrique.
L’Assemblée nationale a pris part activement à la 83ᵉ session du Comité exécutif de l’Union Parlementaire Africaine, tenue à Rabat du 21 au 22 mai 2025, avec une délégation conduite par l’honorable Sourou Kpatcha, Premier Questeur de l’Assemblée nationale, accompagnée de… pic.twitter.com/Aq9woo7Tl6
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) May 23, 2025
La session a permis d’évaluer les activités menées depuis la dernière rencontre, d’adopter les rapports financiers de l’exercice 2024 et de débattre des préparatifs de la 47ème session de la Conférence de l’Union. L’occasion pour la délégation de saluer les efforts visant à renforcer l’efficacité et la gouvernance de l’Union. Elle a, à travers ses interventions, réaffirmé la volonté du Togo de continuer à œuvrer pour une Afrique parlementaire unie, souveraine et résolument tournée vers le progrès.
Créée en 1976, l’Union parlementaire africaine regroupe aujourd’hui 41 parlements membres. Elle a pour mission de promouvoir la concertation entre les législations nationales, de renforcer l’action parlementaire collective et de soutenir les principes démocratiques sur le continent africain. La prochaine session du Comité exécutif est prévue en novembre 2025 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Le ministère en charge de l’action sociale a lancé récemment une vaste opération d’assistance en faveur des populations touchées par les récentes catastrophes naturelles. Le coup d’envoi a été donné à Atakpamé, dans la région des Plateaux.
L’initiative, en cours, vise à soutenir les ménages ayant subi d’importants dommages à la suite d’inondations, de tornades, d’incendies ou d’autres aléas climatiques. Des vivres et non-vivres seront distribués aux sinistrés, afin de leur permettre de subvenir à leurs besoins essentiels et de reconstruire progressivement leur quotidien.
L’opération prend en compte l’ensemble des victimes de catastrophes naturelles recensées à travers le pays pour le compte de l’année 2025. Elle s’inscrit dans une dynamique de solidarité nationale portée par le gouvernement, en réponse aux impacts de plus en plus visibles des changements climatiques.
« L’État ne vous abandonnera pas, la solidarité continuera de se manifester ici et partout dans le pays », a indiqué le préfet de l’Ogou, Noël Ekpe, à l’étape d’Atakpamé.
Ces dernières années, le gouvernement a multiplié les initiatives pour renforcer la résilience des populations face aux aléas climatiques, à travers des actions de prévention, de sensibilisation et de réponse rapide aux urgences. Des mécanismes d’alerte précoce ainsi que des programmes d'accompagnement des communautés vulnérables ont été mis en place.
Les soutiens à la médiation togolaise dans la crise de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) se multiplient. Après les Nations Unies ou encore le Qatar il y a quelques jours, l’Union Européenne (UE) a, à son tour, apporté son soutien au Togo, lors d’un échange jeudi à Abidjan entre le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé et António Luís Santos da Costa, le Président du Conseil européen.
En marge de la cérémonie solennelle de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO pour la Recherche de la Paix 2024 qui s’est déroulée ce 22 mai 2025 à Abidjan en Côte d’Ivoire, le Président du Conseil, @FEGnassingbe s’est entretenu avec le Président du Conseil européen,… pic.twitter.com/zO2jxahQnv
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) May 23, 2025
L’entretien, organisé en marge de la cérémonie solennelle de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO pour la Recherche de la Paix 2024, a été l’occasion pour les deux personnalités d’évoquer des sujets bilatéraux, mais surtout d’examiner les questions de paix et de sécurité sur le continent, particulièrement en RDC, et d’échanger sur l’état d’avancement des efforts de médiation engagés par Lomé. A l’issue des discussions, les deux leaders ont notamment convenu de renforcer la coordination des initiatives diplomatiques et d’unir les efforts pour parvenir à une solution durable dans cette région.
Pour rappel, l’harmonisation des différentes initiatives a également été au cœur d’une rencontre le weekend écoulé à Lomé, entre le Médiateur de l’Union africaine et le Panel des facilitateurs du continent.
Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a assisté jeudi 22 avril 2025 à Abidjan, à la cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO pour la Recherche de la Paix 2024. Le leader togolais y était en qualité d'invité d’honneur du président ivoirien Alassane Ouattara, aux côtés de personnalités de premier plan.
Je remercie chaleureusement mon frère et ami, SEM @AOuattara_PRCI, pour son aimable invitation à la cérémonie du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la Recherche de la Paix 2024. pic.twitter.com/CFo21bv7eA
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) May 22, 2025
A cette 35è édition, la distinction a été décernée au Président du Conseil européen et ancien Premier ministre du Portugal, António Luís Santos da Costa, pour son engagement en faveur de la paix, du multilatéralisme, du dialogue et du développement durable. En outre, un Prix spécial a été attribué à la fondation équatorienne AZUCAR, pour son action en faveur des droits des Afro-descendants et son engagement pour une société plus inclusive et équitable.
Au cours de son intervention, le n°1 ivoirien a salué la présence du Président du Conseil, qui œuvre inlassablement au rapprochement des peuples, à la recherche de la paix et la stabilité dans la sous-région et sur le continent, en témoigne son engagement pour la résolution de la crise dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
“Au nom du gouvernement et du peuple ivoiriens ainsi qu’à mon nom personnel, je voudrais exprimer mes sincères remerciements à mon frère et ami le Président Faure Gnassingbé qui a effectué spécialement le déplacement pour être avec nous et participer à cette cérémonie. Votre présence est le témoignage de la fidélité de votre amitié et de votre fraternité avec le peuple de Côte d’Ivoire”, a-t-il indiqué.
Créé en 1989, le Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO récompense des personnalités, institutions ou organisations ayant apporté une contribution significative à la promotion, à la recherche et au maintien de la paix, en accord avec les valeurs de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et les principes de la Charte des Nations unies.
Le Togo va bientôt disposer d’une plateforme internationale dédiée à la recherche en santé mondiale. Une rencontre d’échange a eu lieu dans ce sens le mercredi 21 mai à Lomé, entre le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et une délégation de l’Agence nationale de recherche sur le sida, les hépatites virales et les maladies infectieuses émergentes (ANRS | MIE), basée en France.
Échanges en vue de la mise en place d’une Plateforme de Recherche Internationale en Santé Mondiale (PRISME) au Togo Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a accueilli une délégation de l’Agence nationale de recherche sur le sida, les hépatites virales et les… pic.twitter.com/nkZCHSu7sX
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) May 22, 2025
Baptisée PRISME (Plateforme de Recherche Internationale en Santé Mondiale), cette initiative vise à renforcer la coopération scientifique entre le Togo et les institutions partenaires à l’international, tout en mobilisant les chercheurs nationaux autour des enjeux majeurs de santé publique. Il s’agit en outre d’un cadre structurant pour la recherche biomédicale, capable de soutenir la production de connaissances sur des pathologies telles que le VIH/sida, les hépatites virales et les maladies infectieuses.
L’occasion pour le ministre de l’Enseignement supérieur Kanka-Malik Natchaba de saluer l’engagement des chercheurs mobilisés pour ce projet, en particulier les chercheurs togolais, et d’exprimer la disponibilité du gouvernement à accompagner sa réalisation.
La démarche devrait contribuer à positionner durablement le pays dans le concert des réseaux scientifiques internationaux et à renforcer son rôle dans la lutte contre les grandes menaces sanitaires.
Un peu plus de cinq ans depuis son opérationnalisation, le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) poursuit sa mission de soutien au développement local. De 2020 à 2025, un total de 41,8 milliards FCFA a été alloué aux collectivités territoriales à travers ce mécanisme mise en place par le gouvernement.
Ces chiffres, dévoilés le mercredi 21 mai par la commission de gestion du fonds à la faveur d’une rencontre avec la presse, révèlent une progression constante des dotations annuelles. De 2,63 milliards FCFA en 2020, l’enveloppe est passée à 9,5 milliards en 2025, soit une augmentation globale de plus de 260 % en cinq ans.
Cette augmentation s’inscrit dans la stratégie du gouvernement pour la mise en œuvre progressive de la décentralisation, notamment avec l’installation des premiers conseils régionaux. Elle vise à doter les collectivités territoriales de moyens nécessaires pour exercer pleinement leurs compétences et assurer les investissements de base au profit des populations.
Ces ressources servent à financer des projets prioritaires dans les domaines de l’eau, de l’assainissement, de l’éducation ou encore de l’aménagement urbain, en réponse aux besoins des communautés.
« Le FACT est un outil de développement mis en place par l’État pour rendre visibles les actions réalisées dans les collectivités territoriales. Il continuera à accompagner les communes et les régions afin de consolider les acquis et répondre aux besoins des populations à la base », a indiqué Siangou Koumtchane, secrétaire technique de la commission de gestion du FACT.
Initialement fixé à 50.000 FCFA par personne (la moitié pour les femmes), le cautionnement à verser par les candidats aux élections locales du 10 juillet prochain est revu à la baisse. Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris mercredi 21 mai, un décret fixant le nouveau montant à 25.000 FCFA.
Pour les candidatures féminines, il est également réduit de moitié, et passe à 12.500 FCFA. La décision intervient, au lendemain d’une nouvelle concertation entre les acteurs politiques, qui ont effectué un plaidoyer dans ce sens.
Pour rappel, le financement public alloué aux partis politiques est de 500 millions FCFA, à répartir selon des critères spécifiques. La campagne électorale s’ouvre le 24 juin.
Les élèves titulaires d’un baccalauréat première partie (BAC I), actuellement en classe de terminale (toutes séries confondues) et désirant poursuivre leurs études au Maroc, sont invités à postuler pour des bourses au titre de l'année universitaire 2025–2026. L’annonce a été faite le mercredi 21 mai par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, via un communiqué.
? Bourse d’études au Maroc pour les élèves togolais – Année 2025-2026 ??
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) May 22, 2025
Les élèves togolais régulièrement inscrits en classe de Terminale (toutes séries confondues) pour l’année académique 2024-2025 ont l’opportunité de poursuivre leurs études universitaires au Maroc grâce aux… pic.twitter.com/1c0l3JV1Yk
Les bourses, mises à disposition par l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), sont destinées aux élèves âgés de 23 ans au plus (nés en 2002). Ils doivent “avoir obtenu la mention Bien et plus au BAC I”, a précisé le communiqué.
Le dossier de candidature doit être soumis au plus tard le vendredi 30 mai 2025 à 17h à la Direction des bourses et stages (DBS) à Lomé. Les informations complémentaires peuvent être consultées sur le portail dédié.
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