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La capitale togolaise abrite depuis le mardi 13 mai, une rencontre régionale consacrée à la formation sur les avis de commerce non préjudiciables (NDF) de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Les travaux, organisés en collaboration avec l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), réunissent les experts de plusieurs pays.

L’occasion pour le ministre en charge de l’environnement, Katari Foli-Bazi, de réaffirmer l’engagement du Togo en faveur de la protection des bois tropicaux et de la gestion durable des ressources forestières. “La protection de nos forêts et de la biodiversité est une priorité pour notre pays, car elle conditionne l’équilibre de nos écosystèmes et le bien-être des générations futures”, a souligné l’officiel.

Jusqu’au 16 mai, il s’agira pour les participants d’approfondir leurs connaissances sur l’élaboration des avis de commerce non préjudiciables (NDF), indispensables à la régulation du commerce international des espèces de bois. En outre, cette session permettra de partager des expériences et d’examiner les mécanismes qui favorisent la conciliation entre le commerce international du bois et la préservation durable des forêts tropicales.

Pour rappel, le Togo est membre de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) depuis 1990. Le pays a d’ailleurs accueilli en 2019, la 55ème session du Conseil international des bois tropicaux (CIBT).

Dans la région des Savanes, le renforcement de la résilience des populations se poursuit. Le projet Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) a officiellement été lancé dans ce sens le lundi 12 mai à Lomé.

L’initiative, qui sera mise en œuvre avec l’appui de l’Organisation internationale du travail (OIT), vise à promouvoir l’emploi pour les personnes vulnérables à travers la réalisation de travaux communautaires. Sur une période de 12 mois, elle prévoit des travaux d’entretien de pistes rurales, de reboisement et de renforcement des capacités pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes, y compris des personnes déplacées.

Le projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS), porté par le gouvernement et ses partenaires. À terme, il entend améliorer les conditions de vie des communautés ciblées, en particulier les jeunes et les femmes.

« Le projet HIMO se veut une réponse concrète, adaptée aux réalités locales, pour restaurer l’espoir dans les communautés, créer un tissu économique de proximité et renforcer la résilience face aux difficultés du quotidien », a indiqué le directeur de cabinet du ministère en charge du travail, Jacques Alandja, lors du lancement.

Pour rappel, confrontée à des défis sécuritaires, la région des Savanes est en état d’urgence sécuritaire depuis trois ans.

Le Togo accueille depuis lundi 12 mai, la première conférence de l’Union africaine sur la dette publique. En marge des assises, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu le Commissaire à l’agriculture, au développement rural, à l’économie bleue et à l’environnement durable de l’institution panafricaine, Moses Vilakazi. 

Au cours des échanges, le responsable s’est réjoui du choix du Togo pour abriter l’évènement et a exprimé au Président du Conseil, la gratitude de l’Union africaine pour les facilités offertes en vue d’une organisation réussie de cette conférence. “C’est un sujet très important dans nos pays africains car chaque pays est affecté par la dette. Les états de nos fonds sont utilisés pour l’éducation, la santé et les infrastructures. Cette rencontre était l’occasion de remercier le Président du Conseil et le peuple togolais d’avoir accepté que nous organisions cette importante conférence dans le pays”, a-t-il indiqué. 

Prévue de longue date par l’organisation continentale, la conférence sur la dette africaine représente une plateforme de discussions de haut niveau entre les responsables politiques des États membres de l’Union africaine, les partenaires de développement et les principales parties prenantes en vue de renforcer la transparence et la responsabilité de la gestion de la dette publique à l’échelle du continent.

Pour le Togo, le choix porté sur Lomé est une nouvelle reconnaissance du leadership affirmé du pays sur les questions d’intégration africaine, ainsi que son engagement historique pour la paix et la stabilité en Afrique. 

Les travaux s’achèvent jeudi. 

Le concours d’entrée à l’École africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU) a officiellement débuté ce mardi 13 mai. Les épreuves se déroulent simultanément dans tous les pays membres dont le Togo, où 351 candidats sont en lice cette année.

L’occasion pour le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, de se rendre sur le site du centre d’examen pour constater le bon déroulement des épreuves, échanger avec les responsables et encourager les candidats. Le concours, prévu sur deux jours, permettra de recruter des étudiants en architecture, en urbanisme et en gestion urbaine.

Basée à Lomé, l’EAMAU est une institution régionale de formation qui accueille des étudiants issus de plusieurs pays africains. Elle a pour mission de former des professionnels qualifiés dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, de la gestion urbaine, du transport et de la mobilité, afin de répondre aux défis de développement des villes africaines.

Les élus régionaux des conseils de la Kara et des Savanes consolident leurs acquis en matière de commande publique. Une formation se tient à leur endroit à Dapaong jusqu’au mardi 13 mai. Assurée par l’Agence nationale de formation des collectivités territoriales (ANFICT), cette session s’inscrit dans le cadre du plan national de formation de l’agence, mis en œuvre avec l’appui de la Banque mondiale. Ce, à travers le Programme de modernisation de l’administration publique pour la délivrance des services (PMADS).

L’objectif est de renforcer les compétences juridiques et techniques des élus et des personnels régionaux en matière de passation et d’exécution des marchés publics. La session de renforcement des capacités vise à prévenir les irrégularités, garantir la conformité des procédures et veiller à ce que les ressources publiques profitent pleinement aux populations.

Les participants sont outillés sur plusieurs modules essentiels, notamment le cadre réglementaire de la commande publique au Togo, les procédures de gestion des marchés, l’élaboration d’un plan de passation, ou encore la construction d’un budget d’appel à la concurrence.

« Cette initiative vient renforcer les capacités institutionnelles et améliorer l’efficacité de l’action publique en vue d’offrir aux citoyens des services publics », a souligné le président du bureau exécutif du conseil régional des Savanes, Banlepo Nabaguedjoa.

En rappel, les conseils régionaux, récemment installés, ont pour mission de contribuer au développement économique, social et culturel de leur territoire. Ils assurent une gestion efficace des ressources et des projets structurants, au service des populations.

La passation des marchés publics s’effectuera bientôt en ligne. Le ministère en charge de la réforme du service public vient en effet de lancer un appel à manifestation d’intérêt pour recruter un chef de projet chargé de piloter la mise en œuvre du système de passation électronique des marchés publics (e-GP).

L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de modernisation de l’administration publique pour la délivrance des services (PMADS), financé par l’Association internationale de développement (IDA). Elle vise à rendre les procédures plus transparentes, plus efficaces et accessibles à tous les acteurs concernés, notamment les prestataires et les structures de régulation.

Le futur responsable aura pour mission de diriger techniquement et opérationnellement le projet, en étroite collaboration avec l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) et les autres parties prenantes. Il devra notamment élaborer une feuille de route, coordonner les différents acteurs impliqués, superviser les prestataires techniques et assurer le déploiement progressif du système sur l’ensemble du territoire.

La date butoir de dépôt des candidatures est fixée au 22 mai 2025 à 10h. Les intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires en ligne.

À terme, cette transformation numérique devrait contribuer à améliorer la gouvernance des marchés publics, à réduire les risques de corruption et à favoriser une meilleure utilisation des ressources de l’État.

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a ouvert lundi 12 mai à Lomé, les travaux de la première Conférence de l’Union Africaine sur la dette. Dans son allocution de circonstance, effectuée devant les dirigeants du Ghana et de la Zambie, ainsi que de plusieurs hautes personnalités du continent, le Président du Conseil a lancé un appel fort en faveur d’un changement de paradigme sur la gestion de la dette publique en Afrique. 

Retrouvez l’intégralité de son discours

C’est un honneur pour le Togo d’accueillir à Lomé cette conférence de l’Union Africaine consacrée à la dette publique sur notre continent. Cette conférence est très importante. C’est une conférence sur la dette, bien sûr – l’un des défis les plus pressants pour nos pays. Mais c’est surtout une conférence sur notre avenir.

En effet, derrière le mot « dette », il y a aussi beaucoup de questions politiques :

Comment les nations africaines peuvent-elles financer leur développement, défendre leur souveraineté et préparer leur avenir dans un monde qui change vite, et souvent sans elles ?

Comment restaurer et préserver la viabilité de la dette, sans renoncer à notre ambition collective ?

Comment parler de discipline budgétaire sans parler de justice mondiale ?

Ou encore comment construire un futur durable sans remettre en cause les règles déséquilibrées du système financier international ?

Nous nous réunissons ici dans un contexte où les règles du jeu international se transforment à grande vitesse, mais rarement au bénéfice de l’Afrique. C’est pourquoi nous devons aujourd’hui poser des questions fondamentales :

Sur ce qu’est véritablement une dette soutenable,

Sur ce que signifie la souveraineté financière,

Et sur les responsabilités partagées – en Afrique et au-delà.

À toutes ces questions, nous devrons répondre avec lucidité, avec courage, et avec unité. C’est dans cet esprit que je voudrais partager cinq remarques.

D’abord, la dette en Afrique est une crise silencieuse, mais structurelle. En effet, le surendettement africain n’est plus un risque : il est une réalité quotidienne. Plus de vingt pays africains sont aujourd’hui en situation de détresse ou à haut risque. Alors même que nos besoins de financement sont immenses, urgents et légitimes : qu’il s’agisse des infrastructures, de la santé, de l’éducation, de la sécurité, ou encore du climat.

Pourtant, depuis 20 ans, nos États ont fait des efforts considérables. Nous avons engagé des réformes de bonne gouvernance, renforcé nos systèmes de gestion publique, amélioré la transparence budgétaire. Et malgré cela, en 2024, l’Afrique a déboursé plus de 160 milliards de dollars pour le service de sa dette. Soit bien plus que ce qu’elle consacre à ses systèmes de santé ou d’éducation.

Pourtant, il ne s’agit pourtant pas d’une fatalité économique. C’est le résultat d’un système. D’un système dans lequel les règles sont pensées ailleurs, pour d’autres priorités. Il est temps de passer d’une logique de surveillance à une logique de confiance. Un partenariat sincère doit reposer sur la confiance mutuelle, pas sur la défiance structurelle.

Nous devons donc – et c’est mon deuxième point - reposer les termes du débat : la viabilité de la dette ne peut être une camisole budgétaire imposée de l’extérieur. Je pense que les cadres d’analyse de la dette aujourd’hui en vigueur sont largement obsolètes, voire contre-productifs. En effet, les indicateurs sont inadaptés, les modèles trop conservateurs, et les critères de soutenabilité tiennent plus de l’automatisme technique que du bon sens politique. Les méthodologies actuelles sont conçues pour contraindre, pas pour accompagner.

Souvent elles sous-estiment les recettes, surestiment les risques, et créent un effet auto-réalisateur de resserrement budgétaire. Elles produisent presque systématiquement des prévisions pessimistes, générant une spirale d’ajustements permanents et d’austérité préventive, qui bride notre capacité à investir dans l’avenir.

Pire : elles pénalisent les pays qui innovent, qui investissent, qui prennent des risques pour le développement. Elles deviennent même parfois des prophéties autoréalisatrices : à force de demander des coupes budgétaires, on détruit les conditions mêmes de la croissance.

On constate aujourd’hui l’assèchement progressif de l’aide extérieure, la hausse des taux d’intérêt, les incertitudes géopolitiques mondiales, et la réduction des financements climatiques. On ne peut plus continuer à appliquer une telle grille conservatrice quand nos pays sont, en réalité, confrontés à des obligations de transformation urgente. Il faut donc discuter avec les institutions financières internationales des critères qu’elles utilisent.

Pour cela, l’Afrique a besoin d’une nouvelle doctrine sur la dette. Une doctrine où l’endettement n’est pas considéré comme un mal en soi, mais comme un outil de transformation, à condition d’être bien utilisé et bien encadré. Nous ne pouvons plus accepter que nos États soient évalués uniquement à travers la taille de leur déficit, et sans tenir compte des efforts réalisés pour préparer l’avenir.

Il faut intégrer dans les raisonnements la qualité de nos investissements et leur rentabilité sociale, leur contribution à la résilience climatique comme à la diversification économique. Une approche plus dynamique de la viabilité de la dette est possible. C’est une approche qui prend en compte le cycle des investissements, la stabilisation régionale, et les effets de levier à long terme. Ceci me conduit à mon troisième point.

Repenser la gestion de la dette c’est aussi refuser l’hypocrisie sécuritaire : on ne peut pas exiger la paix sans autoriser de la financer. Le lien entre dette et sécurité est trop souvent ignoré. Or il est fondamental. Une dette est-elle soutenable si elle empêche un État d’investir dans la sécurité de ses citoyens ? Une dette est-elle soutenable si elle interdit à une Nation d’adapter son agriculture au changement climatique ? Une dette est-elle soutenable si elle prive sa jeunesse d’avenir ?

On ne peut pas demander aux pays africains de jouer un rôle actif dans la stabilisation du Sahel, dans la lutte contre le terrorisme, ou dans la prévention des migrations, sans leur donner les moyens nécessaires.

En d’autres termes, il faut avoir le courage de financer la paix. Nombre de pays africains, et le Togo en particulier, sont engagés en première ligne dans la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent, le trafic transfrontalier. En conséquence, nous consacrons une part croissante de nos ressources à la sécurité. Cette situation est légitime : sans paix, aucun développement n’est possible.

Pourtant, ces dépenses sont rarement reconnues comme prioritaires dans les évaluations de dette. Elles sont même parfois considérées comme improductives – alors qu’elles sont le socle de toute viabilité future. 

Pour repenser la gestion de la dette, il faut reconnaître que certaines dépenses, notamment en matière de sécurité, sont des biens publics globaux. Si la communauté internationale souhaite que l’Afrique joue un rôle stabilisateur dans le monde, alors elle doit accepter que nous trouvions des sources de financement pour investir dans notre sécurité. Et si les ressources manquent, il faut au moins nous laisser la possibilité d’emprunter. De la dette, oui. Mais une dette utile, stratégique, protectrice. Une dette pour le bien commun.

Ma quatrième remarque c’est de souligner que financer l’Afrique, c’est investir dans la stabilité globale. Il est dans l’intérêt de l’Europe et du monde entier d’aider l’Afrique à se financer. Il ne s’agit pas de charité, mais de responsabilité partagée. Financer aujourd’hui l’adaptation en Afrique, c’est éviter demain l’explosion des migrations, des crises alimentaires et des conflits climatiques. Bien sûr, le monde entier sait que l’Afrique est la victime des dérèglements provoqués ailleurs. C’est donc un devoir de solidarité, mais c’est surtout un impératif de lucidité.

Pourtant, les moyens mis à disposition de l’Afrique pour répondre à ces défis restent dérisoires. La transition énergétique, l’adaptation climatique, la résilience des systèmes agricoles ou sanitaires nécessitent des investissements massifs. Mais les promesses faites à l’Afrique ne sont ni tenues, ni prioritaires dans les agendas occidentaux.

La décision récente de l’administration Trump de supprimer la contribution américaine au Fonds africain de développement illustre bien ce désengagement. Les Européens, eux-mêmes en difficulté budgétaire, ne pourront pas tout compenser. Pourtant, s’ils ne bougent pas, ils devront affronter dans les années qui viennent une pression migratoire et géopolitique venue du sud qui sera sans précédent : non pas par hostilité, mais par nécessité.

Il est temps de dire à nos partenaires que leur propre avenir dépend de notre stabilité. Et que cette stabilité exige des ressources, pas des injonctions. Il ne s’agit pas d’aide humanitaire, mais d’investissement stratégique. Nous ne demandons pas un droit à l’irresponsabilité, mais le droit à un développement responsable.

Il faut porter ce message auprès de tous nos partenaires. Toutefois, ici à Lomé, je ne veux pas m’adresser seulement à nos partenaires extérieurs. Au contraire. Je veux m’adresser d’abord et avant tout à tous les membres de l’Union Africaine. Et cela m’amène à mon cinquième et dernier point.

Nous devons développer sur la question de la dette une ambition africaine collective qui mette la priorité sur notre souveraineté, notre solidarité, et notre stabilité régionale. Notre continent n’est pas le problème aujourd’hui, il est une part de la solution de demain. Nous avons les ressources, la jeunesse, les talents pour être un moteur de stabilité et d’innovation. Mais cette solution, on ne peut l’incarner que si nous disposons des outils pour le faire.

Ma conviction est que l’Afrique a certainement un problème de dette, mais elle a un problème de coordination. Une dette isolée, gérée pays par pays, sans vision continentale, conduit à l’impasse. En revanche, une dette organisée, appuyée par des institutions régionales solides, et orientée vers des projets structurants communs, peut devenir un moteur d’intégration et de croissance. C’est pourquoi la question de la dette n’est pas uniquement une question de chiffres. C’est d’abord une question de choix collectifs.

La vraie solution est politique : c’est la définition d’une stratégie collective. C’est à nous, Africains, de définir ensemble une doctrine partagée sur la dette, qui nous permette de parler d’une seule voix dans les enceintes internationales. C’est cette voix commune qui pourra contribuer à la réforme de l’architecture financière mondiale. En somme, l’Afrique n’est pas en quête d’assistance. Elle est en quête de marges de manœuvre. Cela passe par :

Des institutions panafricaines renforcées, capitalisées et protégées ;

Une meilleure coordination macroéconomique au niveau régional ;

Des règles de stabilité monétaire et budgétaire adaptées à nos priorités de développement ;

Et une expression commune aussi souvent que possible.

Je conclus en vous invitant à faire de la conférence de Lomé un tournant pour tracer notre chemin collectif. Un moment où l’Afrique affirme que sa priorité est, certes de rembourser, mais surtout d’avancer. Je souhaite que la Conférence de Lomé soit un moment de clarté. Clarté sur la gravité de la situation. Clarté sur nos responsabilités. Et clarté sur nos leviers d’action.

Nous avons la jeunesse, les ressources, la vision. Je forme le vœu que Lomé soit le point de départ d’un sursaut. D’un agenda africain pour la souveraineté budgétaire, la transformation économique, et la justice internationale.

Je vous remercie.

La capitale togolaise accueille depuis lundi 12 mai, la première Conférence de l’Union Africaine sur la dette. Les travaux, qui mobilisent des acteurs de premier plan du continent et des leaders de la finance africaine, ont été officiellement lancés par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, en présence des dirigeants du Ghana, John Dramani Mahama, et de la Zambie, Hakainde Hichilema (par visioconférence).

C’est parti pour trois jours d’assises, au cours desquels les représentants des différents pays africains (ministres de l’économie et des finances, experts, universitaires) échangeront sur diverses thématiques, et partageront leurs expériences nationales sur la gestion de la dette. “L’Afrique a besoin d’une nouvelle doctrine sur la dette”, a d'ailleurs insisté Faure Essozimna Gnassingbé dans son allocution d’ouverture, structurée autour de cinq observations principales, avant de “former le vœu que Lomé soit le point de départ d’un sursaut, et d’un nouvel agenda africain”.

Une Déclaration, dite de Lomé est attendue à la fin de la Conférence, matérialisant l’adoption d’une position commune africaine.

Les communes Golfe 1, 2, 4 et 6 vont améliorer la gestion des déchets et les conditions d’hygiène. Un nouveau projet a été lancé dans ce sens en fin de semaine écoulée à Lomé.

L’initiative, portée par l’Agence Nationale d’Assainissement et de Salubrité Publique (ANASAP) avec l’appui financier du Projet d’investissement de la résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP), vise à offrir un cadre de vie plus sain aux populations. D’un coût global de 309,75 millions de FCFA, le projet s’étend sur une durée de deux ans.

Il prévoit la construction de latrines publiques dans les marchés, les écoles primaires et sur les plages, ainsi que des séances de sensibilisation à l’hygiène et à la salubrité. L’objectif est de lutter contre la défécation à l’air libre, réduire les risques sanitaires et préserver l’environnement.

« Nous appuyons des actions liées à l’assainissement et à la gestion des déchets solides et liquides. À travers cette initiative, nous contribuons à améliorer concrètement les conditions de vie dans ces communes », a indiqué le coordonnateur national du WACA ResIP, Adou Alimi Assimiou.

Pour rappel, le programme WACA ResIP, financé par la Banque mondiale et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), est déployé dans six pays d’Afrique de l’Ouest. Il intervient dans plusieurs domaines, notamment la lutte contre les inondations, la protection côtière, la gestion de la pollution, la préservation des écosystèmes et la restauration des sols dégradés.

Les Forces armées togolaises (FAT) réaffirment leur solidarité à l’égard des victimes survivantes et les ayants droit des militaires décédés, dans le cadre de l’opération Koundjoaré. Une nouvelle phase d’indemnisation des militaires blessés et des familles endeuillées a été lancée en début de mois (2 mai) lors d’une cérémonie organisée à l’État-major général des FAT.

Concrètement, les bénéficiaires ont reçu des kits d’indemnisation, en complément des mesures déjà mises en place. Cette phase prévoit également une assurance maladie universelle, une bourse scolaire mensuelle pour les enfants de militaires décédés, et un accompagnement social renforcé pour les familles.

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Parallèlement, un enregistrement biométrique a été réalisé au profit des ayants droit. L'objectif est de leur attribuer un identifiant unique afin de garantir une gestion plus rigoureuse et transparente des indemnisations.

L’occasion pour le chef d’état-major des FAT, le Général Allaharé Dimini, de saluer la mémoire des soldats tombés et d’adresser ses vœux de rétablissement aux blessés.

Par ailleurs, un projet de décret est en cours pour consacrer le statut de blessé de guerre, ouvrant la voie à une reconnaissance officielle et à une prise en charge plus adaptée des militaires concernés.

Pour rappel, l’opération militaire Koundjoaré, mise en place depuis septembre 2018, vise à lutter contre l’insécurité et les menaces terroristes au Togo, en particulier dans la région des Savanes.

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