Au Togo, la mise en œuvre de la politique de transformation digitale portée par le gouvernement se poursuit. Le ministère de l’économie numérique vient de lancer un recrutement pour soutenir la digitalisation des services publics et des paiements.
Au total, cinq postes sont ouverts jusqu’au mardi 14 octobre 2025. Les profils recherchés sont ceux d’un chef de projet paiements digitaux, d’un développeur Ops, d’un développeur Fullstack, d’une assistante de direction et d’un support paiements digitaux.
Les candidats sélectionnés auront l’opportunité de contribuer à la mise en place du switch national, une plateforme centrale qui permettra d’interconnecter tous les fournisseurs de services de paiement (FSP). L’initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de digitalisation des services.
Les détails des postes sont disponibles sur le portail électronique du ministère.
L’Office Togolais des Recettes (OTR) poursuit sa mission de mobilisation de ressources. À fin août de l’année en cours, 737,2 milliards FCFA ont été collectés sur une prévision de 797,3 milliards pour la période considérée, soit un taux de réalisation de 92,5%.
Ces résultats, dévoilés lors du second séminaire de l’office, représentent 61% de l’objectif budgétaire annuel fixé à 1208,3 milliards FCFA. Ils traduisent une progression de 4,8% par rapport à la même période en 2024.
Cette performance s’explique par plusieurs facteurs. Les efforts constants de modernisation de l’administration fiscale et douanière, l’intensification de la lutte contre la fraude, ainsi que la mise en place d’outils numériques qui facilitent les procédures déclaratives et de paiement.
Les travaux du séminaire ont été également l’occasion d’aborder l’élaboration du plan stratégique 2026-2030, qui doit définir les grandes orientations de l’OTR pour les prochaines années. Ce document vise à consolider les acquis, renforcer la mobilisation des recettes et améliorer davantage la qualité du service aux usagers.
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Le Togo poursuit la digitalisation de ses services publics. Le portail national des services publics de l’administration vient d’enregistrer six nouvelles démarches administratives.
6 nouvelles démarches administratives du Ministère du Commerce, de l'Artisanat et de la Consommation Locale (MCACL) sont désormais accessibles en ligne via la plateforme nationale Service Public. ? Consultez les services via ce lien : https://t.co/N2V0R0g7j7#MCACL #MENTD pic.twitter.com/FStPkuFu7Q
— service-public.gouv.tg (@ServicepublicTG) September 2, 2025
Portées par le ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, les nouveaux services concernent la demande du certificat de moyen d’exercice, la demande du certificat de qualité des produits agricoles et leurs dérivés à l’exportation, la demande d’agrément pour le tabac et leurs dérivés, la demande d’autorisation de demande de mise sur le marché du tabac et ses dérivés, la demande d’autorisation de promotion commerciale, et la demande de certificat de conformité commerciale.
Ces nouvelles démarches portent ainsi à 12, le nombre total de procédures simplifiées et accessibles en ligne à ce jour sur la page dédiée au ministère.
Pour rappel, l’ambition du gouvernement, déclinée dans la feuille de route quinquennale, est de digitaliser à terme, au moins 75% des services publics.
Au Togo, l’acte 6 du Mois du Consommer Local aura lieu du 1er au 31 octobre prochain, a annoncé le ministère en charge de la consommation locale. Cette nouvelle édition, placée sous le thème : « Compétences et innovations au service de la compétitivité des produits locaux », vise à renforcer la dynamique de consommation locale à travers tout le pays.
Elle offrira aux acteurs économiques, l’occasion de faire le point sur les éditions précédentes, de proposer de nouvelles stratégies et de soutenir la compétitivité des entreprises sur les marchés nationaux et régionaux. À l’agenda de cette 6ᵉ édition, une cérémonie de lancement à Lomé, des communications thématiques, des expositions-ventes de produits « Made in Togo », des visites d’entreprises, ainsi que des campagnes médiatiques visant à sensibiliser le grand public à l’importance de consommer local.
Pour rappel, le mois du « Consommer local » est une initiative de la Commission de l’Uemoa, pour encourager la transformation des produits primaires et redresser la balance commerciale des États membres de l’Union par la réduction des importations. Il a été initié en 2020.
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La capitale togolaise a abrité, le jeudi 4 septembre, une rencontre sous-régionale consacrée au renforcement de la protection des jeunes filles et à l’abandon des mariages d’enfants. L’événement, organisé en collaboration avec le réseau Women in Law and Développent in Africa-Afrique de l’Ouest (WiLDAF-AO), a réuni plusieurs acteurs des pays d’Afrique de l’Ouest.
Les travaux ont permis d’échanger des expériences et de bonnes pratiques, et de réfléchir à l’harmonisation des cadres juridiques nationaux avec les instruments internationaux et régionaux sur les droits de l’enfant. Les participants ont également discuté des stratégies de plaidoyer à renforcer au niveau national et sous-régional pour assurer la protection effective des jeunes filles et favoriser l’abandon des mariages précoces.
« Le mariage des enfants constitue une violation grave des droits humains. La lutte contre ce phénomène « nécessite une action concertée et une écoute attentive des communautés, notamment des filles elles-mêmes », a indiqué la représentante de la ministre en charge de la promotion de la femme, Zouwè Passim Tchangaï.
Pour sa part, la coordinatrice de WiLDAF-AO, Antoinette Yawavi Mbrou, a souligné l’importance de la rencontre pour renforcer la protection des jeunes filles et lutter contre le mariage des enfants.
Pour rappel, au Togo, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures pour protéger les enfants et les jeunes filles. Parmi elles, l’adoption et la modification du Code de l’enfant et du Code des personnes et de la famille, qui interdisent toute forme de mariage précoce ou forcé. Des initiatives comme la ligne verte « Allo 1011 » et les structures communautaires de protection des enfants viennent compléter ces dispositifs, témoignant de l’engagement de l’État à garantir l’égalité des chances et le respect des droits des mineures.
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Au lendemain de sa nomination par le Président du Conseil, le nouveau ministre Secrétaire général du gouvernement (SGG), Stanislas Bamouni Baba a officiellement pris ses fonctions jeudi 04 septembre. Ceci, à l’issue d’une cérémonie de passation de charges à Lomé, avec son prédécesseur, Christian Eninam Trimua, en présence du personnel de l’institution.
“J’ai répondu à un appel au service de l’Etat, à l'engagement pour notre République et au devoir de construire notre pays. Je fonderai mon travail au quotidien sur l’écoute, la rigueur, le travail collectif, la recherche de l’excellence et des résultats”, a indiqué le tout premier SGG de la cinquième République, à l’endroit de ses nouveaux collaborateurs.
Plusieurs fois membre de l’exécutif, et proche collaborateur du Président du Conseil, Stanislas Baba aura désormais pour mission d’assurer la coordination et veiller à la régularité du travail gouvernemental. En prélude à la transmission officielle du flambeau, un échange en tête-à-tête s’est déroulé entre Stanislas Baba et Christian Trimua.
La distribution du courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers et périphéries de la capitale jusqu’au dimanche 7 septembre, a annoncé la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET). En cause, des travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.
Les coupures interviendront en journée entre 9 h et 15 h au plus tard selon les zones ciblées. À ce titre, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient »
Programme des interruptions
Mercredi 3 septembre 2025
9h à 15h : Kotokolo Zongo, Frikpui, Boukari SARL, Togble et leurs environs
9h à 13h : Marché Agbéhonou, Kpogan Djavedji, Kpogan et leurs environs
Jeudi 4 septembre 2025
9h30 à 14h : Dévégo, Tamani, Aynanssan et leurs environs
Dimanche 7 septembre 2025
9h à 14h : Zones Champ de tir, Dikamé, Agence CEET Kégué, Bernard Kopé et leurs environs
Au Togo, le gouvernement intensifie ses efforts pour renforcer la sensibilisation aux dangers du saturnisme infantile, une intoxication au plomb qui affecte particulièrement les enfants. Une rencontre visant à élaborer des outils et stratégies de communication efficaces a démarré à cet effet le mardi 2 septembre à Lomé, réunissant des acteurs issus de plusieurs ministères.
Le Togo développe une boite à outils de communication pour lutter contre le #saturnisme@TogoOfficiel @presidencecstg @FEGnassingbe @GouvTg @CommunicationTg @MSPS_Togo @Unicef_Togo @OMSTogo @erinna_dia @remapsentg @AtopTG #saturnisme#unfutursansplomb https://t.co/NDf0NZ17gM
— Ministère en charge de l'Environnement Togo (@MerfGouvtg) September 4, 2025
Jusqu’au 5 septembre, les participants travaillent à la conception d’une boîte à outils de communication destinée à sensibiliser les populations et à renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la prévention du saturnisme infantile. Cette initiative, soutenue par l’Unicef, vise à réduire les risques d’exposition au plomb et à protéger la santé des enfants dans le pays.
"Nous comptons sur l’expertise et l’engagement de chacun pour faire de cette initiative un succès, et ainsi protéger la santé de nos enfants tout en préservant notre environnement", a indiqué la directrice de l’environnement, Yaou Mery.
Pour rappel, le saturnisme infantile est une intoxication causée par l’exposition au plomb, qui peut se produire à travers les peintures au plomb, les déchets d’équipements électriques et électroniques ou encore certaines activités minières. Chez les enfants, cette intoxication peut provoquer des troubles du développement cérébral.
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Au Togo, des écoles pilotes vont démarrer dès la rentrée 2025-2026 des cours sur la lutte contre la corruption. Cette expérimentation concerne des établissements à Lomé (le lycée technique d’Adidogomé, le lycée technique de Légbassito, l’École nationale d’administration et l’Université de Lomé) ainsi que d’autres dans la région de Kara (lycée de Kara Sud, le CRETFP et l’Université de Kara).
L’initiative, prévue pour s’étendre progressivement à d’autres établissements, s’inscrit dans le cadre d’un projet porté par la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA), en partenariat avec les ministères chargés de l’éducation et de la formation. Elle vise à inculquer aux élèves et étudiants des valeurs d’intégrité, de transparence et de responsabilité citoyenne.
Au secondaire, les cours seront intégrés dans des disciplines comme l’histoire-géographie et l’éducation civique et morale, tandis qu’à l’université, ils prendront la forme de modules autonomes. Une formation à l’endroit des inspecteurs de l'enseignement secondaire général et technique se tient dans ce sens depuis le 3 septembre à Kpalimé. Pendant trois jours, ils se familiarisent avec les outils pédagogiques et les méthodes d’enseignement spécifiques à la lutte contre la corruption, afin de mieux accompagner les enseignants dans la transmission de ces notions aux élèves.
« La lutte contre la corruption ne saurait se limiter aux seules sanctions. Elle doit aussi passer par l’éducation et la prévention. C’est dès le bas âge qu’on redresse le rameau de l’arbre », a indiqué le président de la HAPLUCIA, Kimelabalou Aba.
L'ambition de l'exécutif à terme est de poser les fondements d’une société plus juste, plus responsable et résolument tournée vers l’intérêt général.
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Le Togo veut renforcer l’engagement et la participation des jeunes filles dans le développement social et l’égalité des genres. Un Forum national des jeunes filles a démarré dans ce sens le mardi 2 septembre pour trois jours à Lomé.
« Les filles sont des actrices du changement, pas de simples bénéficiaires. Le futur commence aujourd’hui et il est porté par elles ! » #LeadershipFéminin #FNJF2025 #ForumJeunesFilles #FillesAuxCommandes pic.twitter.com/q0RX0Rk6YO
— Plan International Togo (@PlanIntTogo) September 2, 2025
L’événement, organisé par le ministère en charge de la promotion de la Femme en collaboration avec l’ONG Plan International Togo, se tient également en ligne autour du thème : « Amplifier la voix des filles pour influencer le changement ». Cette première édition vise à promouvoir le leadership féminin, encourager l’expression des idées et contribuer à transformer les normes sociales.
Au total, 150 participantes issues de toutes les régions, d’institutions publiques, d’organisations de la société civile et de médias, prennent part à des ateliers pratiques, panels multipartites et expositions de produits locaux réalisés par les jeunes filles. Les discussions portent sur l’égalité des genres, la lutte contre le mariage précoce et le renforcement des capacités.
« Chères jeunes filles, vous êtes les actrices et moteurs du changement. L’avenir du Togo ne se construira pas sans votre voix, vos idées et votre engagement. Osez rêver, osez proposer, osez participer pleinement à la transformation de notre société », a exhorté la ministre en charge de la promotion de la Femme, Akossiwa Zinsou-Klassou, à l’ouverture des travaux.
Au Togo, le gouvernement multiplie les initiatives pour soutenir la jeune fille et promouvoir l’égalité des genres. Des politiques inclusives, des lois de protection, des programmes d’éducation et des projets économiques ciblés sont mis en œuvre pour permettre aux filles d’accéder pleinement à leurs droits et de s’épanouir dans tous les domaines. Ces efforts visent à créer un environnement favorable à leur développement et à garantir leur participation active à la vie sociale, économique et politique du pays.
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