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L’Office togolais des recettes (OTR) a lancé le lundi 1er septembre une campagne de dépréciation de 20 % sur les valeurs des véhicules de plus de cinq ans d’âge, en souffrance sous douane.

Cette mesure temporaire s’inscrit dans une logique d’allègement fiscal. Elle vise à désengorger les parcs automobiles afin d’inciter aux nouvelles commandes de fin d’année.

Concrètement, la dépréciation sera effective jusqu’au 15 novembre 2025. Toutefois, les opérateurs disposent d’un délai supplémentaire, jusqu’au 30 novembre 2025, pour finaliser la liquidation et le paiement des droits et taxes afférents. Passé ce délai, “la dépréciation accordée sera automatiquement annulée”, a souligné le commissaire général de l’Office, Philippe Kokou Tchodie, avant de préciser que “la mesure ne s’applique pas aux véhicules bénéficiant des avantages prévus par d’autres dispositions”.

Pour rappel, cette initiative est régulièrement mise en œuvre presque chaque année. L’an dernier, la dépréciation avait même https://www.republiquetogolaise.com/gouvernance-economique/0803-9014-lotr-baisse-les-tarifs-de-douane-pour-les-vehicules-usages">atteint 30 %.

Le processus de recrutement des enseignants fonctionnaires va bientôt aborder sa phase finale. Une formation d’imprégnation et de préparation à la fonction d’enseignant à l’endroit des candidats déclarés admis provisoirement a démarré le lundi 1er septembre.

Ils sont au total 475 candidats issus de l’enseignement technique à prendre part à cette session prévue jusqu’au 16 septembre. La formation vise non seulement à renforcer les compétences pédagogiques, mais aussi à familiariser les participants avec les valeurs citoyennes et les principes de fonctionnement de l’État. Les candidats aborderont notamment des modules relatifs à l’éthique et à la déontologie, aux pratiques pédagogiques innovantes, aux bases du budget de l’État.

« Cette formation est une étape essentielle pour préparer des enseignants compétents et engagés, capables de répondre aux défis d’un enseignement technique moderne et de contribuer au développement de notre pays », a indiqué le ministre en charge de l’enseignement technique, Isaac Tchiakpe.

Le recrutement et la formation de ces nouveaux enseignants sont en ligne avec l’ambition du gouvernement de renforcer la qualité de l’enseignement et d’accroître les capacités d’accueil dans le secteur de l’éducation. Ils constituent une étape concrète dans la professionnalisation du corps enseignant et dans l’accompagnement des jeunes vers des compétences adaptées aux exigences du marché et aux défis du développement national.

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L’Instance de Protection des Données à Caractère Personnel (IPDCP) a entamé cette semaine une tournée nationale de sensibilisation visant à vulgariser les textes relatifs à la protection des données personnelles. Le coup d'envoi a été donné le lundi 1er septembre à Tsévié à la faveur d’une rencontre qui a réuni les secrétaires généraux des préfectures de la Région Maritime et le secrétaire général du gouvernorat.

L’objectif est non seulement de renforcer la compréhension et l’appropriation du cadre juridique en matière de protection des données, mais aussi d’amener les acteurs locaux à jouer leur rôle de relais auprès des populations. Les participants ont été sensibilisés aux risques liés aux usages numériques, aux traitements illicites des données et aux obligations légales dans la gestion des informations sensibles, en particulier les actes d’état civil.

« La protection des données personnelles repose sur un cadre juridique clair, mais elle nécessite aussi l’engagement de chaque acteur. Notre rôle est d’accompagner et de sensibiliser afin que les citoyens, les institutions et les collectivités adoptent de bonnes pratiques pour garantir le respect de la vie privée », a indiqué le président de l’Instance, Bédiani Béléi.

Après Tsévié, d’autres étapes sont prévues à Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong.

Il y a quelques jours, l’IPDCP avait également rencontré les membres de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) pour échanger sur la protection des données dans le secteur des médias et renforcer la sensibilisation des professionnels de la communication.

Le Togo maintient ses efforts dans l’expansion et la dynamisation de l’inclusion financière. D’août 2024 à août 2025, 4,066 milliards FCFA de crédits ont été octroyés par les services du ministère en charge du secteur. 

Dans les détails, 39.142 crédits ont été accordés aux populations, dont la majeure partie (38.524) dédiée aux activités génératrices de revenus (AGR), et le reste, aux très petites et moyennes entreprises (TPME). Également, la dématérialisation des procédures et l’essor de la finance digitale dans le pays ont permis d’accorder 8435 crédits digitaux au cours des douze derniers mois, pour un total de 422,6 millions FCFA. 

Principal motif de satisfaction depuis plusieurs années, le taux de remboursement reste élevé, et s’est situé à 94,94% à l’issue de la période sous-revue. 

Les Savanes, principale région bénéficiaire

En retrait il y a quelques années des retombées et de l’impact des politiques nationales d’inclusion financière, la région des Savanes a fait l’objet d’une attention particulière du gouvernement, avec une intensification des actions. 

Ainsi, sur la dernière année, la région est désormais la mieux pourvue, avec 16.012 crédits alloués au cours des douze derniers mois, pour un montant global de 1,6 milliards FCFA. Le Top 3 des régions les plus créditées est complété par la Maritime (9785 crédits pour 934 millions) et les Plateaux (3472 crédits pour 281 millions).   

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Pour le ministère, l’ambition est d’achever la couverture des localités non touchées, d’étendre davantage les services financiers durables aux personnes exclues, et d’améliorer la qualité et l’accroissement de l’utilisation des services de paiement numérique. 

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La Fédération togolaise de Football (FTF) dispose d’un nouveau Secrétaire général. Mana Palanga, nommé il y a quelques jours, a officiellement pris fonction le lundi 1er septembre.

Le nouveau responsable remplace à ce poste Hervé Tété Agbodan, qui a passé le témoin au cours d’une cérémonie tenue au siège de la fédération à Lomé. L’occasion pour le secrétaire sortant d'exprimer sa gratitude pour la confiance placée en lui durant son mandat.

Pour sa part, le nouveau Secrétaire général a affiché sa détermination à poursuivre la mission. « Le chantier est grand, soyez rassurés, j’essaierai de donner le meilleur de moi-même et nous allons travailler ensemble pour le meilleur du football togolais », a indiqué l’officiel.

En rappel, Mana Palanga avait servi à ce même poste au sein de l’instance faîtière du football togolais, de 1986 à 1988.

 

Le Sénégal dispose d’un nouvel ambassadeur au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a reçu le lundi 1er septembre la copie des lettres de créance du diplomate désigné, Mamadou Moustapha Loum.

Précédemment consul général à Madrid en Espagne, le nouvel ambassadeur a été nommé en juillet dernier. À Lomé, Moustapha Loum aura pour mission de renforcer davantage la coopération entre les deux pays.

Pour rappel, le Togo et le Sénégal sont liés depuis des décennies par des relations étroites et cordiales. En témoigne la récente visite de travail à Lomé du président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye.

Le nouveau diplomate sera formellement accrédité par le président de la République.

 

Le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) démarre ce lundi 1er septembre une mission de suivi-évaluation dans 102 communes. L’opération, qui sera menée par le Secrétariat technique de la commission de gestion du fonds, vise à vérifier la régularité des investissements réalisés sur les dotations du FACT 2024.

De fait, il s’agira d’apprécier la conformité des ouvrages aux normes établies, de contrôler l’existence des documents de passation de marchés et d’évaluer la qualité ainsi que la performance des réalisations. La mission se déroulera en deux phases : la première du 1er au 28 septembre 2025 dans les régions des Savanes, de la Kara et Centrale, et la seconde du 5 au 25 octobre 2025 dans les régions Plateaux, Maritime et le Grand Lomé.

« Cette mission constitue un exercice annuel. Il ne s’agit pas d’un contrôle strict, mais d’une démarche visant à assurer, d’abord, que les investissements ont effectivement été réalisés. Notre finalité est claire : garantir que ces investissements bénéficient réellement aux populations à la base », a expliqué Koumtchane Siangou, Secrétaire technique de la Commission de gestion du FACT.

Cependant, les communes pilotes du projet gouvernemental d’élaboration et de mise en œuvre d’un plan de développement communal ne seront pas concernées par cette évaluation.

Pour rappel, en 2024, l’État a alloué 8,5 milliards FCFA aux communes pour leur développement et la mise en œuvre de projets et programmes. Depuis 2020, ce sont au total 41,8 milliards FCFA qui ont été mobilisés en faveur des collectivités territoriales.

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La commune de Zio 1 (Tsévié) dispose d’un nouveau marché à bétail. L’infrastructure a été inaugurée en fin de semaine écoulée par le ministre d’État, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame.

Fruit d’une collaboration entre le gouvernement et la Commission de l’UEMOA, l’ouvrage est implanté sur une superficie de trois hectares. Il comprend un bâtiment administratif, un hangar de négoce, un magasin de stockage, des latrines modernes, des abreuvoirs, un bâtiment de contrôle sanitaire et un forage pour l’approvisionnement en eau potable.

Sa réalisation répond à l’ambition de moderniser la filière animale et d’améliorer les conditions de commercialisation des produits carnés. Le nouveau marché offre aux éleveurs et commerçants un cadre fonctionnel et sécurisé pour leurs transactions, tout en garantissant aux consommateurs un accès à des produits de qualité dans des conditions sanitaires optimales.

Depuis quelques années, l’exécutif multiplie les initiatives de soutien aux éleveurs, modernise les infrastructures d’élevage et renforce la filière animale, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et au développement économique local.

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Au Togo, les pouvoirs publics poursuivent le déploiement des transferts monétaires à l’endroit des couches les plus défavorisées, dans le cadre de la mise en œuvre des programmes et projets de filets sociaux de base. Au cours des douze derniers mois (août 2024 à août 2025), un peu plus d’un milliard FCFA (1,1) ont ainsi été alloués, d’après les rapports d’activité de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB). 

Dans les détails, 18.716 personnes (dont 12.514 nouvelles cibles) ont bénéficié de ces allocations gouvernementales sur la période, portant le total des bénéficiaires à 142.722 personnes touchées par l’Agence depuis le début de ses opérations. Quant au montant de ces transferts monétaires, il passe désormais à 12,6 milliards FCFA distribués. 

Plus d’élèves bénéficiaires des cantines  

Parallèlement, le nombre d’élèves bénéficiant de repas chauds dans le cadre du programme national d’alimentation scolaire a également progressé au cours de la période sous-revue. A fin août 2025, 8191 nouveaux bénéficiaires supplémentaires ont été enregistrés par l’ANADEB, portant le total à 167.079.  

Notre ambition est de garder le cap, conformément aux orientations assignées à notre département, et de renforcer nos impacts au service de la population”, a assuré la ministre en charge du secteur, Mazamesso Assih. 

Au Togo, le 7ème rapport national sur la biodiversité sera bientôt disponible. Le ministère de l'environnement a en effet lancé la semaine dernière le processus de rédaction du nouvel outil à Lomé.

Concrètement, il s’agira de recenser et d’analyser l’ensemble des actions entreprises par le Togo entre 2021 et 2025 pour la conservation de la biodiversité. L’exercice permettra de dresser l’état des lieux des progrès réalisés, d’identifier les contraintes et écarts par rapport aux cibles nationales, et de proposer des mesures correctives ainsi que des ajustements pour atteindre les objectifs mondiaux de protection de la biodiversité à l’horizon 2030.

La démarche s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui invite les États parties à soumettre périodiquement des rapports nationaux sur leurs efforts en matière de conservation de la biodiversité. Elle mobilise les ministères sectoriels, les institutions spécialisées ainsi que les partenaires techniques et financiers, afin d’assurer une approche participative et complète.

« Ce 7ème rapport national sur la biodiversité permettra de mettre en lumière les efforts du Togo pour la conservation de ses écosystèmes et servira de guide pour renforcer nos actions », a souligné Moussa Samarou, chef de division des aires protégées et de la faune, représentant le secrétaire général du ministère de l'environnement.

D’ici à 2050, l’ambition du Togo est de restaurer, conserver et valoriser la diversité biologique de ses écosystèmes terrestres et aquatiques. L’an dernier, le pays avait d’ailleurs actualisé son Plan national pour la biodiversité (SPANB) afin de se conformer aux nouvelles normes.

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