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Partenaire de longue date du Togo, le Système des Nations Unies (SNU) continuera d’appuyer le pays dans la poursuite de ses efforts, en particulier dans le secteur de l’environnement. Cet engagement a été réaffirmé au ministre, Katari Foli-Bazi, le 21 août dernier, par la coordonnatrice résidente, Coumba Sow, à l’occasion d’une discussion à Lomé.  

L’échange, tenu en présence de la représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Binta Sanneh, a été l’occasion pour les responsables d’aborder une large palette de sujets. Notamment, le cadre de coopération et les projets en préparation, la mobilité verte avec les voitures électriques, la problématique des sachets plastiques, les contributions déterminées au niveau national (CDN), les droits humains, le reboisement et les préparatifs de la COP 30 au Brésil.

Vous nous avez demandé de travailler sur les questions de changement climatique. Nous continuerons à mobiliser les ressources et à travailler sur les priorités que vous avez définies, surtout en termes d’adaptation dont les financements risquent de disparaître si rien n’est fait”, a affirmé Coumba Sow. 

15 millions $ débloqués en 2024 au profit du secteur 

Justement en ce qui concerne les financements, les efforts engagés devraient s’intensifier, afin de couvrir les besoins, jugés importants. En 2024, l’appareil onusien a ainsi mobilisé environ 15 millions $, soit près de 13,5 milliards FCFA, pour appuyer la politique environnementale du gouvernement. Au cours de la même année, les interventions du SNU ont permis de toucher près de deux millions de personnes sur l’ensemble du territoire. 

Dans la région des Savanes, où est déployé depuis plusieurs mois le Programme d’urgence pour la résilience des populations (PURS), plus de 500.000 habitants ont notamment bénéficié d’une assistance, incluant des réfugiés et des familles d’accueil. « Nous pensons que c’est un modèle de réussite qu’il nous faut continuer d’appuyer », a souligné la diplomate onusienne.

Il ne faut jamais négliger les propositions qui sont de nature à améliorer le bien-être des populations” a admis le ministre, qui a assuré de la volonté et de la disponibilité de l’exécutif à œuvrer de concert avec les partenaires pour l’atteinte de ses objectifs.

Au Togo, le gouvernement veut engager une nouvelle dynamique pour renforcer le sous-secteur de l’élevage, en misant sur des investissements durables. Une rencontre nationale de plaidoyer pour mobiliser davantage de ressources et soutenir le développement de la filière s’est tenue dans ce sens, le jeudi 21 août dernier à Lomé.

L’initiative, soutenue par plusieurs partenaires techniques et financiers (BAD, FAO, ILRI) visait à favoriser un dialogue direct entre les bailleurs de fonds et les acteurs clés du sous-secteur. Il s’agissait, également, d'identifier les priorités d’investissement et de présenter des projets structurants. Les travaux ont permis d’explorer des mécanismes innovants de financement et de renforcer les engagements politiques et financiers autour d’un agenda commun pour le développement durable de l’élevage.

« L’élevage incarne à la fois un héritage culturel et une activité économique essentielle. Le challenge est d’en faire un secteur moderne, résilient et moteur d’emploi durable pour la jeunesse et les femmes », a indiqué le ministre en charge de l’environnement, Katari Foli-Bazi, représentant le ministre d’État, en charge des ressources animales, Yark Damehame.

Au Togo, l’élevage représente une source essentielle d’emplois et de revenus pour près de 25 % des ménages ruraux. Il contribue à hauteur de 16 % à la valeur ajoutée du secteur agricole et à environ 6,7 % du PIB national. Entre 2015 et 2022, moins de 8 % des financements publics et privés destinés à l’agriculture ont été orientés vers l’élevage, contre près de 60 % pour les cultures végétales (maïs, riz, coton, soja).

« La réussite de notre stratégie pour l’élevage repose sur notre capacité à fédérer nos efforts. Les pouvoirs publics, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, les organisations professionnelles et les centres de recherche ont chacun un rôle essentiel à jouer», a exhorté le ministre. 

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Au Togo, les nouveaux maires seront élus les 2, 3 et 4 septembre prochains. Une rencontre technique avait réuni à cette fin plusieurs acteurs (gouverneurs de région, préfets et cadres du ministère de l’administration territoriale), la semaine dernière à Blitta.

Les travaux, organisés quelques semaines après la proclamation des résultats définitifs des dernières élections municipales, visaient à outiller et préparer les différents acteurs concernés. L’objectif était d’assurer la convocation et le bon déroulement des premières réunions des conseils municipaux, lesquelles devront aboutir à l’élection des maires et de leurs adjoints.

« Il est important qu’une rencontre de ce genre puisse se tenir pour que les concernés puissent s’approprier les dispositions légales et les outils pratiques nécessaires au bon déroulement de ces étapes », a souligné le directeur de la décentralisation et des collectivités locales, Pali Essossinam.

Pour sa part, le ministre en charge de la décentralisation, Hodabalo Awaté, a rappelé l’importance de ces réunions dans le renforcement de la décentralisation et de la gouvernance locale. « Notre pays a su poser et redynamiser les fondements d’une transformation profonde en matière de décentralisation, de démocratie locale et de gouvernance territoriale », a ajouté l’officiel.

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Au Togo, la zone portuaire de Lomé accueillera bientôt un nouvel acteur économique mondial de poids. L’entreprise japonaise Toyota Tsusho Corporation a officiellement annoncé en fin de semaine écoulée, sa décision de s’installer au Port de Lomé. 

L’installation, confirmée au Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé par le PDG du siège de Tokyo, Ichiro Kashitani lors d’une rencontre à Yokohama, démarrera dès le mois d’octobre sur la plateforme portuaire. 

Dans le détail, plusieurs secteurs stratégiques sont concernés dans le nouveau partenariat : l’automobile, les énergies renouvelables, ou encore la santé. “Nous allons accroître nos investissements et développer nos activités dans le pays”, a assuré le responsable, qui a salué le rôle clé de la plateforme portuaire de Lomé, l’une des plus performantes et dynamiques de la sous-région ouest-africaine.

Avec cette implantation, Toyota ambitionne ainsi de booster le développement des activités logistiques et commerciales de sa marque au Togo, à travers notamment une facilitation de l’importation, de la distribution et du service après-vente. Pour rappel, Toyota Tsusho Corporation est présente dans plusieurs pays et joue un rôle clé en Afrique, où elle développe des projets économiques et sociaux durables. Elle intervient dans d’autres secteurs comme les infrastructures et les ressources naturelles.

Après plusieurs pays du continent, le Togo s’apprête à son tour à introduire le vaccin contre le paludisme sur son territoire. Les modalités du lancement de ce vaccin ont fait l’objet d’un échange approfondi en milieu de semaine écoulée à Yokohama (Japon), entre le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé et le Dr Sania Nishtar, Directrice exécutive, de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI).

La rencontre, tenue en marge des activités de la TICAD 9, s’inscrivait dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Togo et les partenaires internationaux en matière de santé publique, avec un accent particulier sur l’accès équitable aux vaccins, le renforcement des systèmes de santé, ou encore la préparation aux urgences sanitaires.

Fruit de plusieurs décennies de recherches et d’essais cliniques, le vaccin antipaludique (il existe deux types, le RTS et le R21) a entamé son déploiement sur le continent à partir de fin 2023. Principalement destiné aux enfants pour le moment, il doit permettre aux différents États de franchir une étape cruciale dans la lutte contre la maladie. 

En devenant le 21ème pays africain à introduire officiellement le vaccin sur son territoire, le Togo entend notamment renforcer son engagement en faveur de la santé infantile et maintenir ses progrès. Selon une récente enquête indépendante, le pays enregistre une couverture de plus de 90 % pour les vaccins de base de l’enfance. 

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L’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT) a dévoilé la liste des candidats présélectionnés pour la 20ème vague de recrutement des volontaires nationaux de l’éducation (VNE). Au total, 2526 candidats sont présélectionnés sur l’ensemble du territoire. Leur liste peut être consultée sur le portail électronique de l’agence.

Prochaine étape, les entretiens, prévus du 26 au 28 août dans les différents Centres régionaux de volontariat (CRV).

Pour rappel, le recrutement concerne plusieurs spécialités de l’éducation, notamment les sciences, les lettres et les langues. L’objectif est de renforcer le système éducatif dans les zones rurales et semi-urbaines.

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Les Très petites et moyennes entreprises (TPME) disposent désormais de nouveaux outils pour renforcer leur compétitivité et accélérer leur mise à niveau. Ces initiatives, portées par le Bureau de restructuration et de mise à niveau des entreprises (BRMN) et la Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE), avec l’appui de la GIZ, ont été présentées en fin de semaine écoulée au cours d’une rencontre à Lomé.

Concrètement, le BRMN propose une nouvelle offre de diagnostic stratégique débouchant sur un plan de mise à niveau adapté aux besoins spécifiques de chaque entreprise. De son côté, la HAUQE met à disposition des guides pratiques de certification et de traçabilité pour faciliter la conformité des TPME aux normes et leur intégration aux marchés.

L’objectif est de permettre aux TPME d’améliorer leur productivité, de gagner en crédibilité auprès des partenaires financiers et de saisir de nouvelles opportunités commerciales, tant sur le plan national qu’international. Il s’agit, en outre, de consolider l’écosystème entrepreneurial et de soutenir durablement la croissance et la création d’emplois.

Pour rappel, au Togo, les TPME représentent plus de 90 % des entreprises formelles. Elles disposent, depuis quelques mois, d’un livre blanc qui recense leurs principaux défis et formule des recommandations concrètes pour orienter les actions en leur faveur.

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Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a eu, le jeudi 21 juin à Yokohama au Japon, une séance de travail avec le chef de l’Etat de l’Angola, João Lourenço, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA).

Cette rencontre diplomatique était essentiellement consacrée aux grandes questions relatives à la paix, à la sécurité et au développement sur le continent africain. Particulièrement évoquée, la situation dans la région des Grands Lacs avec la crise persistante dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), pour le compte de laquelle le leader togolais a été désigné médiateur par l’Union africaine.

Les deux dirigeants ont également passé en revue les relations d’amitié et de coopération entre le Togo et l’Angola, et exprimé leur volonté commune de renforcer ces liens bilatéraux à travers des partenariats stratégiques dans divers domaines d’intérêt mutuel.

Au lendemain de sa désignation par l’Organisation continentale, Faure Gnassingbé avait effectué sa première mission diplomatique à Luanda en Angola pour des échanges sur les efforts déployés dans la résolution de la crise dans l’Est de la RDC.

En séjour à Yokohama dans le cadre du TICAD 9, le Président du Conseil a reçu jeudi 21 août, le Président burundais, Evariste Ndayishimiye.

Au centre des échanges, plusieurs sujets d’intérêt commun, notamment les enjeux de paix et de sécurité en Afrique centrale et dans la région des Grands Lacs. Le leader burundais a, à cette occasion, salué l’engagement de Faure Gnassingbé dans les initiatives de médiation régionale, et souligné l’importance d’une synergie d’actions pour préserver la paix et la stabilité sur le continent.

Les deux personnalités ont également évoqué le renforcement de la coopération bilatérale entre Lomé et Bujumbura. Pour rappel, Faure Gnassingbé et Evariste Ndayishimiye se concertent régulièrement sur des questions d’intérêts communs. 

En marge de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9) ouverte depuis le 20 août à Yokohama, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé multiplie les échanges avec les acteurs économiques japonais. Ceci, dans le but de renforcer la coopération économique entre le Togo et le Japon.

Mercredi, le leader togolais s’est entretenu avec le Gouverneur de la Banque japonaise pour la coopération internationale (JBIC), Hayashi Nobumitsu. Au cœur des discussions, les perspectives de partenariat économique entre les deux pays, ainsi que les opportunités d’investissement qu’offre le Togo. Le Gouverneur a notamment présenté les facilités et méthodes d’action de la Banque, ainsi que les modalités d’accompagnement. 

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Le Président du Conseil a également eu des échanges avec le Directeur général Afrique du Keidanren, la fédération des entreprises japonaises, Ohashi Tesuji. Le responsable, par ailleurs PDG de Komatsu Ltd– Karube Jun, a salué la volonté du Togo de former davantage ses ressources humaines, et a évoqué des pistes de partenariat dans ce sens.

Les deux parties se sont d’ailleurs engagées à poursuivre des discussions approfondies en vue de définir le cadre de ce nouveau partenariat stratégique.

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