Instituées en 2018 par le gouvernement pour servir de relais aux juridictions traditionnelles et mieux assister les citoyens dans la résolution des litiges de la vie quotidienne, les maisons de justice continuent de susciter l’adhésion des populations. En 2024, le nombre de saisines a de nouveau progressé, après une évolution significative déjà observée en 2023.
Dans le détail, 5518 saisines ont été enregistrées en tout, dans les 16 maisons opérationnelles sur le territoire national. Il s’agit d’une hausse de 22% par rapport à l’année précédente (4513 recours recensés) et de 43% par rapport à 2022 (3853 saisines).
Parallèlement, le taux de réussite des médiations-conciliations a également évolué, passant de 85,80% en 2023 à plus de 90% en 2024.
Ces performances ont été saluées en fin de semaine dernière par la Vice-présidente de la Banque Mondiale en charge des questions d’éthique, Lisa Rosen, à la faveur d’une visite à la maison de justice d’Agoè Nyivé (Grand Lomé). Pour l’exécutif, soutenu depuis le début du projet par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), l’ambition est d’améliorer le maillage du territoire avec ces infrastructures, afin de rapprocher davantage la justice des citoyens.
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Au Togo, il sera observé un début de saison des pluies marqué par un déficit pluviométrique dans la partie sud du pays. Selon les prévisions partagées le vendredi 14 mars par l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET), cette situation évoluera progressivement vers la normale au fil des mois.
Concrètement, les précipitations seront déficitaires entre mars et mai dans le sud de la région Maritime et le nord de la région Centrale, avant de revenir à des niveaux habituels. En revanche, pour le reste du pays, notamment dans les Plateaux et la région des Savanes, la pluviométrie devrait être normale à tendance excédentaire. Sur le plan hydrologique, une situation excédentaire est attendue dans le bassin du Mono inférieur, tandis que le bassin du Lac connaîtra une tendance normale à excédentaire.
Face à ces prévisions, l’Agence recommande aux agriculteurs d’opter pour des cultures à cycles courts, résilientes aux déficits hydriques et à haut rendement. Quant aux populations, elles sont encouragées à éviter d’occuper les zones inondables, pour les habitations et les cultures.
« Au-delà de cette prévision globale, nous assurerons un suivi régulier avec des mises à jour pour affiner les prévisions quotidiennes et intra-saisonnières », a précisé le directeur général de l’ANAMET, Issaou Latifou.
Au Togo, le maillage du territoire en infrastructures sanitaires se poursuit. Un nouveau Centre médico-social (CMS) a été inauguré le jeudi 13 mars à Namon, dans la commune de Dankpen 2, par le ministre de la Santé, Tchin Darré.
Prof Tchin DARRE, ministre de la santé et de l'hygiène publique a inauguré ce 13/03/2025, au nom du Chef de l'État, le CMS de Namon dans la commune Dankpen 2. Dénommée CMS Anna Maria de Namon, ce joyau vient ainsi renforcer le dispositif sanitaire du district de Dankpen. pic.twitter.com/5o4oL4Osxv
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) March 13, 2025
Baptisé CMS Anna Maria de Namon, l’établissement vient renforcer l’offre de soins dans la préfecture, en particulier pour les populations rurales. Il est financé à hauteur de 300 millions FCFA par le gouvernement avec le soutien de ses partenaires.
Le nouveau CMS est équipé d’une unité de consultation et offre plusieurs services. Il dispose également d’un personnel médical qualifié pour assurer une prise en charge efficace des patients. L’occasion pour le ministre d’exhorter les acteurs à en faire bon usage, à travers une bonne hygiène des lieux, un bon accueil des patients et surtout l'assiduité au travail.
En rappel, au Togo, l'accessibilité géographique aux soins de santé est en nette amélioration ces dernières années. De 2020 à 2023, elle est passée de 71 % à 90,7 %, selon les dernières statistiques.
La phase pilote de l’interconnexion des systèmes douaniers entre le Togo et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) est opérationnelle depuis le 10 mars, a annoncé l’Office togolais des recettes (OTR). Cette première étape concerne le Togo et le Mali, via le Burkina Faso sur le corridor Lomé-Bamako.
De fait, toutes les opérations de transit entre ces deux pays devront désormais être effectuées selon les itinéraires définis dans le système Sydonia World. L’initiative vise à moderniser les procédures douanières, réduire les délais de traitement et renforcer la transparence dans les transactions transfrontalières.
Ce projet, appelé à s’étendre au corridor Lomé-Ouagadougou-Niamey, marque une étape importante dans la facilitation du commerce régional. Il contribue également à la lutte contre la fraude douanière et les trafics illicites, tout en garantissant une meilleure sécurisation des recettes fiscales des États concernés.
« Les statistiques de fin août 2024 montrent que les échanges du Togo avec les pays de l’AES représentent 74 % de l’ensemble de ses échanges, contre 64 % il y a cinq ans, soit une progression de 10 points », avait indiqué le Commissaire général de OTR, Philippe Tchodie, lors d’une réunion à Lomé.
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La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a lancé, le jeudi 13 mars, la formation des formateurs dans le cadre des prochaines élections municipales. Au total, 324 formateurs sont concernés par cette session qui se tient sur le site du CETEF (Centre Togolais des Expositions et Foires).
Ces formateurs auront pour mission de former les 6000 opérateurs de saisie (OPS) qui seront déployés sur l’ensemble du territoire pour la révision des listes électorales. Cette phase préparatoire est essentielle pour garantir une mise à jour fiable du fichier électoral et assurer le bon déroulement du processus électoral.
« C’est une révision, ce n’est pas un recensement, et ça ne va pas durer beaucoup de jours », a précisé le président de la CENI, Dago Yabré.
Pour rappel, la formation des OPS est prévue du 20 au 31 mars.
Le Togo, représenté par la ministre de l’action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme, Kossiwa Zinsou-Klassou, prend part jusqu’au 21 mars à New York à la 69ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies (CSW69). L'événement réunit des délégations de plusieurs pays et des partenaires en développement
Les discussions, axées sur l’évaluation de la mise en œuvre de la déclaration et du programme d’action de Beijing trois décennies après, permettent aux États membres de partager leurs progrès et d’identifier les défis persistants pour accélérer l’égalité des sexes. L’occasion pour la ministre de mettre en lumière les progrès accomplis et de réaffirmer l'engagement du Togo en faveur de l’équité genre et de l’autonomisation des femmes et des jeunes filles.
« Le rapport du Togo met en évidence l’amélioration du cadre juridique à travers la révision et l’adoption de nouveaux textes visant à renforcer la position économique des femmes et des jeunes filles, ainsi qu’à lutter contre les violences sexistes à tous les niveaux”, a indiqué la ministre. Ceci, avant d’ajouter “qu’il souligne également le renforcement du cadre institutionnel, avec l’extension des centres d’écoute pour les victimes de violences basées sur le genre, la mise en place de points focaux genre, l’élaboration de documents budgétaires sensibles au genre et la mise en œuvre de projets dédiés à l’autonomisation des femmes en milieu rural ».
Pour rappel, depuis quelques années, la promotion de la femme est au cœur des priorités gouvernementales, comme en témoignent les nombreux postes décisionnels occupés par des femmes.
L’Office togolais des recettes (OTR) procèdera, le mercredi 19 mars et les jours suivants, à une nouvelle vente aux enchères publiques. L’opération se déroulera sur les sites de l’Unité spéciale d’intervention douanière (USID) de Ségbé et de Tsévié.
Au total, 375 colis de diverses marchandises, dont 36 voitures, 24 tricycles ainsi que 55 motos, tous usagés et de diverses marques, seront mis en vente. La participation est soumise au paiement d’une quittance non remboursable de 5000 FCFA.
Le paiement se fera au comptant et sur place, majoré de 12 %, avec enlèvement immédiat des biens adjugés. « Les adjudicataires qui n’auront pas acquitté le montant des effets qui leur sont adjugés avant 17 h 30, le jour de leur achat, verront leur adjudication annulée », a précisé l'Office.
Les ventes aux enchères, régulièrement organisées par l’OTR sur tout le territoire, concernent généralement des marchandises issues de saisies ou en souffrance sous douane.
Le ministère de l’agriculture a réceptionné, le mercredi 12 mars, une nouvelle cargaison de riz blanc dans le cadre du Programme d’assistance alimentaire dénommé « Kennedy Round (KR) » au titre de l’année 2023. Au total, 2275 tonnes de riz ont été débarquées au port de Lomé.
Comme les précédentes, cette nouvelle cargaison sera mise à la disposition des populations les plus vulnérables à des prix abordables. Les recettes issues de la vente permettront de financer des projets de développement sur tout le territoire. Les fonds vont également servir à renforcer la sécurité alimentaire et à réduire le déficit en riz.
« Depuis 2008, les fonds de contrepartie ont permis la réhabilitation des pistes rurales, le désenclavement des régions et la création des ZAAP. Sur ces zones, l’intensification de la production rizicole contribue à réduire le déficit chaque année », a indiqué le directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture, Diendongue Konlani.
Pour rappel, Kennedy Round (KR) est un programme japonais d’assistance dont l’objectif est de fournir des aides alimentaires à plusieurs pays partenaires, en particulier ceux confrontés à des défis alimentaires.
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Le ministre de l'eau et de l’assainissement a échangé la semaine dernière avec les acteurs de l’assainissement membres de l’Association des acteurs de l’assainissement (3AT). La rencontre visait à renforcer la collaboration et à explorer des solutions aux défis rencontrés sur le terrain.
Togo : Échange entre le Ministre de l'Eau et de l’Assainissement et les Acteurs de l'Assainissement du Togo (3AT)https://t.co/4QLJ5jDotn pic.twitter.com/o4fGrr9bW3
— Ministère de l'eau et de l'assainissement (@eau_tg) March 12, 2025
Au cours des discussions, les représentants de 3AT ont souligné plusieurs difficultés qui entravent leurs activités quotidiennes. Entre autres, le manque de stations de traitement des boues de vidange, l’insuffisance des sites de dépotage, la vétusté des véhicules utilisés pour la vidange ainsi qu’un besoin de formation et de renforcement des capacités.
La ministre a d'abord salué l’engagement des acteurs de l’assainissement et rappelé que leur rôle était essentiel pour l’amélioration des conditions de vie des populations et la préservation de l’environnement.
« Votre contribution est cruciale. Le gouvernement reste à l’écoute et accompagnera vos initiatives pour intensifier les actions sur le terrain », a indiqué la ministre Mila Aziable.
L’officielle a également présenté les initiatives en cours avec le soutien des partenaires comme la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Mondiale, qui accompagnent le pays dans la mise en place d’infrastructures adaptées et dans l’organisation d’un modèle structuré de gestion des boues de vidange.
Le projet de Promotion de l’Assainissement Inclusif des Centres Urbains au Togo (PAICUT) et le projet d’Amélioration de la Sécurité Hydrique en Milieu Urbain (PASH-MUT) prévoient notamment la création d’une station de traitement des boues et l’amélioration de la chaîne de collecte.
Créée en 2019, l’Association des acteurs de l’assainissement du Togo regroupe les opérateurs de vidange de latrines et de fosses septiques et vise à professionnaliser la filière tout en plaidant pour de meilleures conditions de travail.
Le Togo dispose d’un nouveau cadre stratégique pour transformer durablement son secteur agricole. Il s’agit du Programme de modernisation de l’agriculture (ProMAT), dont le document a été validé la semaine dernière au cours d’une rencontre organisée par le ministère en charge de l’agriculture.
Conçu pour la période 2025-2034, le ProMAT vise à accroître la productivité agricole, à renforcer la compétitivité des produits locaux et à mieux intégrer les enjeux liés aux changements climatiques. Le programme ambitionne également de stimuler la croissance économique, de créer des emplois et d’améliorer les conditions de vie des agriculteurs.
Le nouvel outil s’articule autour de quatre axes stratégiques : le soutien à la production agricole et la résilience des systèmes de culture face aux aléas climatiques, la valorisation des produits et leur accès aux marchés, le renforcement du financement des initiatives privées, ainsi que l’amélioration de la gouvernance du secteur.
Pour rappel, l’ambition du Togo est d'améliorer la productivité et les rendements agricoles par la mécanisation. Le pays a d’ailleurs démarré la construction de centres régionaux de mécanisation agricole.