La Trypanosomiase humaine africaine (THA) ou « maladie du sommeil » n’est plus un problème de santé publique au Togo. Le pays a satisfait à tous les critères d’élimination de cette pathologie endémique sur le continent, a certifié l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’Organisation dont les experts ont examiné le dossier du Togo, a adressé une note de félicitations aux autorités sanitaires pour « cette réussite éclatante » et recommandé aux pouvoirs publics de « poursuivre la surveillance » et « continuer à garantir une prise en charge de qualité des patients dans tout le pays ».
Depuis plus de 10 ans maintenant, le Togo n’a plus notifié de cas de THA sur son sol, la transmission ayant été interrompue grâce aux efforts conjugués de surveillance et de sensibilisation déployés par le gouvernement.
Présente dans près de 36 pays, la THA est transmise par la piqûre de la mouche tsé-tsé, qui affecte les humains comme les animaux. Il y a un an, le Togo a également été distingué à l’international pour avoir complètement éradiqué la filariose lymphatique, une autre maladie parasitaire sur son sol.
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Crédité de scores positifs sur les deux dernières années (2017 et 2018), le Togo confirme une nouvelle fois sa progression dans les questions de politiques socio-économiques et d’amélioration du cadre institutionnel. C’est ce qui ressort des résultats du dernier rapport de la Banque mondiale sur l’évaluation des politiques et institutions nationales en Afrique (CPIA 2020) qui vient d’être publié.
Le Togo, avec un score de 3,3 points (+0,1) s’élève bien au-dessus de la moyenne régionale, et est d’ailleurs le seul pays dont la note a augmenté, alors qu’elle a diminué dans 06 pays.
Cette performance qui, selon le rapport, « reflète des avancées dans un ensemble de domaines », est attribuable aux réformes opérées à tour de bras par le gouvernement.
« Grand réformateur »
On citera entre autres la politique fiscale au niveau de laquelle l’institution de Bretton Woods qualifie le Togo de « grand réformateur ». Au rang des avancées phares, l’élargissement de l’assiette fiscale, le nouveau code des impôts, la création d’un compte unique dédié au paiement de la TVA, la généralisation du taux légal de TVA à 18 %, le système unique d’identification des contribuables, l’instauration des téléprocédures, la modernisation de services cadastraux, l’harmonisation des bases de données douanières et fiscales nationales, etc…). « Ces mesures ont permis de réduire de 57 heures le temps nécessaire pour se conformer aux obligations fiscales, de diminuer les exonérations fiscales de 3,5 à 1,8 % du produit intérieur brut (PIB) et d’augmenter le nombre de contribuables de 23,6 % », note le rapport.
Autres réformes notables qui justifient la note globale du pays, la qualité budgétaire et financière, ou encore l’égalité des sexes, où seul le Togo a enregistré en 2019 une augmentation de la note (grâce notamment aux nouvelles dispositions du code foncier qui garantit l’égalité des droits de propriété entre hommes et femmes).
Enfin, le rapport revient également sur le dernier classement du Doing Business, dans lequel le Togo a effectué une spectaculaire progression de 40 places. Et à l’instar de ce dernier, ce nouveau succès s’explique surtout par la mise en place du dispositif institutionnel porté par le Chef de l’Etat et placé sous la coordination de la Cellule Climat des Affaires.
En rappel, les notes de la CPIA servent à déterminer depuis 1980, l’allocation des ressources de l’IDA aux pays les plus pauvres. Elles permettent également de suivre les progrès des économies africaines et de les comparer à ceux des autres pays IDA.
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Comme annoncé le Togo était jeudi sur le marché financier régional dans le cadre d’une nouvelle opération d’émission de bons sociaux Covid-19.
A l’instar de la première, l’opération s’est soldée par un succès, avec plus de 160 milliards FCFA de soumissions (taux de couverture de 229%), mais le pays ne retient que les 70 milliards initialement recherchés. Les titres émis ont une maturité de 03 ans.
Ces nouveaux fonds mobilisés permettront au gouvernement de faire face aux dépenses immédiates liées à la lutte contre la maladie, qui semble connaître une nouvelle courbe ascendante depuis quelques jours.
Le Togo a mobilisé au total 178 milliards FCFA de bons Covid-19.
Une semaine après la double explosion destructrice causée par un dépôt de nitrate d'ammonium, qui a ravagé le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise, les autorités togolaises veulent doter les installations portuaires nationales de dispositifs idoines de sécurité afin de prévenir ce genre de catastrophe.
Une réunion interministérielle axée sur les mesures relatives à la manutention et l'entreposage des marchandises dangereuses dans les ports du Togo s'est ainsi tenue. Il s'est notamment agi au cours des travaux d'évaluer les mesures sécuritaires dont disposent ces infrastructures et d'envisager des solutions pour y encadrer surtout la gestion des produits chimiques dangereux. « Il faut se concentrer sur la sûreté et la sécurité des installations portuaires, par la veille et la surveillance », a déclaré le ministre en charge de la protection civile Yark Damehame.
Plusieurs décisions ont été prises, entre autres la création d'une commission d'inspection des magasins portuaires, l'enlèvement des marchandises dangereuses au plus tôt après leur déchargement, ou encore une conformité du pays aux normes IMDG sur les marchandises à haut risque.
En rappel, la catastrophe de Beyrouth a fait plus de 200 morts et 6000 blessés, et causé des milliards de dollars de dégâts matériels.
La Direction générale des mines et de l'énergie a officiellement lancé mercredi le Portail du cadastre minier de la République Togolaise.
La plateforme, développée dans le cadre du projet de développement et de gouvernance minière, veut davantage promouvoir la transparence et accroître l'investissement dans le secteur minier au Togo.
Le portail dont l'actualisation sera faite chaque jour ouvrable, regroupe toutes les informations disponibles sur les demandes, titres miniers en vigueur, les permis d'exploitation, les substances exploitées ou encore les sociétés agréées.
L'institut de formation en alternance pour le développement (IFAD) d'Elavagnon, spécialisé dans la formation diplômante en aquaculture recrute.
L'établissement vient en effet de lancer le processus de recrutement de ses apprenants pour la classe de "Seconde Aquaculture". Cette formation qui durera trois ans et sera sanctionnée par un Baccalauréat professionnel en aquaculture, s'adresse à tout titulaire d'un BEPC (au minimum), physiquement apte et motivé, et âgé au moins de 18 ans et au plus de 30 ans.
Le dossier de candidature dont les pièces sont à retirer à l'IFAD ou téléchargeable au www.admissions.aed-ifad.tg devra être déposé du 12 août au 26 août 2020.
Pour rappel, l'IFAD Aquaculture d'Elavagnon opérationnel depuis juin 2019, est le premier des 10 instituts de formation alternés prévus par le Gouvernement, et dont le rôle est de former des professionnels compétents, capable de s'intégrer immédiatement dans la vie active et s'adapter aux évolutions de leur secteur d'activité.
L’Agence Nationale du Volontariat (ANVT) a donné mardi le coup d’envoi de l’édition 2020 du concours du « Meilleur Volontaire de l’Année ».
La compétition qui en est à sa 5e édition, est ouverte à tout volontaire résidant au Togo ou en mission de volontariat national à l’extérieur, ayant au moins une expérience d’au moins 06 mois dans le volontariat ou dont le dernier mandat s’est achevé 06 mois avant le lancement de l’actuelle édition.
Le concours, primé de 300 000 à 1 million FCFA (avec en bonus cette année une catégorie spéciale récompensée par l’Union Européenne), vise à « valoriser l'engagement citoyen, récompenser les volontaires qui se sont le mieux illustrés, et célébrer leur contribution au service des communautés », ainsi que l’a rappelé le DG de l’Agence Omar Agbangba.
06 thématiques sont retenues cette année (Santé, Education, Animation sociale et Développement communautaire, Environnement-agriculture, Justice-droit-équité et genre, et Administration-économie et finance), et le thème choisi est « 10 ans au service du développement social ».
Les formulaires de candidatures sont à retirer dans les Centres Régionaux de Volontariat (CRV) et au siège de l’ANVT. La date limite des candidatures, fixée au 11 septembre 2020.
En rappel, plus de 30 000 citoyens ont été mobilisés depuis 2011 dans le cadre des divers programmes de volontariat.
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L’ANVT et l’Université de Lomé s’allient pour une meilleure promotion du volontariat
04 mois après son décès à Paris, la dépouille mortelle de l’ancien Premier Ministre Edem Kodjo est arrivée mardi à Lomé.
Le corps a été accueilli à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema par des officiels, des membres de la famille ainsi que des amis. Les obsèques sont prévues pour la semaine prochaine.
Plusieurs fois membre du Gouvernement, Edem Kodjo avait également été Gouverneur du FMI, Secrétaire Général de l’OUA et Président de la Fondation Pax Africana.
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Comme chaque année, le Togo célèbre ce 12 août la Journée Internationale de la Jeunesse (JIJ). L’évènement institué par les Nations unies depuis 1999, est l’occasion pour les Etats de reconnaître le plein potentiel de la jeunesse dans le monde, célébrer son rôle majeur dans la construction et le développement des sociétés, et enfin promouvoir la participation effective des jeunes dans les processus décisionnels.
Cette année, la commémoration est axée sur le thème de « l’engagement des jeunes pour une action mondiale ». Contexte oblige, il ne se tiendra pas de manifestations ou d’activités publiques comme il est de coutume, mais un webinaire live animé par la ministre en charge de la Jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé sur sa page officielle Facebook.
Ce dialogue avec les jeunes enregistrera la participation d’éminentes personnalités, à l’instar de Malick Natchaba, conseiller du Président de la République, en charge du CPES, Damien Mama, coordonnateur du Système des Nations Unies au Togo et Josiane Yaguibou, représentante-résidente de l’UNFPA.
Il est lancé jusqu’au 18 août prochain une procédure destinée à recruter des entreprises spécialisées pour aménager par dessouchage 8109 hectares de terres agricoles réparties dans les 05 régions économiques.
L’appel d’offres consultable au ministère de l’agriculture comprend 05 lots : 750 ha dans les Savanes, 2759 ha dans la Kara, 2000 dans la Centrale, 1900 dans les Plateaux et 700 dans la Maritime.
L’aménagement de ces terres vise à valoriser davantage le foncier et en particulier les terres agricoles jusque-là toujours faiblement exploitées. En effet, sur 3,4 millions d’hectares de terres agricoles disponibles, seulement 1,53 millions soit environ 45% sont valorisés, selon des études réalisées par le ministère.
Une situation qui a conduit l’exécutif à prendre en février 2019 des mesures : tout détenteur privé de terres agricoles est dorénavant contraint de l’exploiter, au risque de se les voir retirer au profit d’autres personnes ayant fait la demande, avec l’obligation d’engager sa mise en valeur.