Près de 10 mois après avoir lancé la phase des réparations collectives et communautaires de son programme de réparations des torts, le Haut-Commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) équipe plusieurs localités de la préfecture de l’Ogou d’infrastructures.
Les localités de Djéréhouyé et Boko ont réceptionné ce mercredi des bâtiments scolaires et habitations financés par l’institution. La construction de ces ouvrages d’un coût total de 30 millions FCFA, a été préconisée dans les recommandations de la CVJR, afin d’aider les populations à surmonter leurs différends.
Leur réalisation est non seulement une action humanitaire, mais aussi une manière de restaurer l’harmonie entre les différentes communautés et renforcer le dialogue permanent, indique le Haut-Commissariat.
En rappel, les réparations communautaires et collectives concernent les groupes sociaux, villages et communautés qui ont été victimes des violences à caractère politiques entre 1958 et 2005.
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Projet phare du Plan National de Développement (PND 2018-2022) notamment dans son axe 2, la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) entre dans sa phase concrète de matérialisation. Le coup d’envoi des travaux de construction de cette infrastructure a été donné ce mardi 25 août.
Le démarrage effectif de ces travaux fait suite à la signature le 08 juillet dernier du partenariat entre l’Etat et Arise IIP, une joint-venture entre Africa Finance Corporation et Olam International Ltd, spécialisée dans le développement de parcs industriels à haute valeur ajoutée.
La plateforme située dans la préfecture d’Agoè-Nyivé au nord de la capitale, se veut la réponse du gouvernement face à l’important manque à gagner local dû à l’exportation de matières premières brutes, et la problématique de création de valeur ajoutée pour le Togo en matière d’emplois et de revenus. « Cette plateforme va permettre d’industrialiser de nombreux secteurs d’activité togolais, à l’instar du secteur agricole (coton, anacarde, soja, riz, sésame, notamment) en créant des rouages performants qui permettront la transformation locale des matières premières et ainsi l’exportation de produits manufacturés qui généreront d’importants revenus pour le pays », estime l’entreprise qui a déjà développé des projets similaires dans d’autres pays.
Implantée sur une superficie de 400 hectares, elle offrira un cadre propice à l’implantation d’usines en vue de la transformation des produits locaux, et comportera entre autres un parking d’une capacité de plusieurs centaines de camions, un parc pour le stockage de conteneurs, un entrepôt pour charger, décharger et transférer les conteneurs, une plateforme de stockage du coton et d’autres matières premières, une zone dédiée aux autres activités logistiques, ainsi que des routes et des emprises routières.
Autre aspect important, l’infrastructure comportera des infrastructures communes (poste de police, caserne de pompiers, centre médical, commerces, etc.) et un service à guichet regroupant tous les services et agences requis (enregistrement des sociétés, fisc, douanes, immigration, etc.) à disposition des investisseurs et opérateurs économiques.
Le coût global de l’investissement se chiffre à plus de 130 milliards FCFA (soit 200 millions d’euros). Pour le ministre de l’économie et des finances, la PIA qui vise la création d’au moins 35 000 emplois, « deviendra sans aucun doute l’un des vecteurs essentiels de la politique d’industrialisation entamée par le Togo ».
La première phase de la plateforme sera livrée à partir de janvier 2021.
La revue nationale de la performance des reformes pour le compte du second semestre 2019 s’est ouverte mardi à Lomé. Les travaux ouverts par le ministre de l’économie et des finances, doivent évaluer les différentes reformes réalisées dans les départements ministériels et institutions de l’Etat à la fin de l’année écoulée.
L’objectif final est de faire le point de l’état d’avancement des reformes et identifier les forces et les faiblesses. « Les réformes que nous menons permettent de maintenir le cadre macroéconomique stable et de motiver nos partenaires techniques et financiers à continuer à accompagner notre pays à travers des programmes et projets de développement, en raison de la bonne gouvernance conduite par le gouvernement », a affirmé Sani Yaya en donnant le ton des échanges.
Le ministre a par ailleurs rappelé le contexte dans lequel se tient cette revue, marqué par la crise du Covid-19 et l’impact qu’elle engendre sur l’économie nationale. Cette situation devra conduire nécessairement à une révision de la dynamique nationale de développement déclinée dans le PND : « La nouvelle politique s’articulera autour de la création des pôles de croissance, des unités de transformation industrielle de nos matières premières, particulièrement dans le secteur agricole et industriel pour développer des chaînes de valeur et créer plus d’emplois », a-t-il indiqué.
Selon le Secrétaire permanent chargé des réformes, Aharh-Mongo Kpessou, « les réformes ont avancé malgré la pandémie, au point que les partenaires ont aussi poursuivi leur appui envers le gouvernement ».
Le ministère de l’action sociale a officiellement remis lundi aux populations victimes de catastrophes naturelles de la Région des Savanes, un important don de vivres et non-vivres.
L’action s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale d’assistance aux victimes de catastrophes lancée en juin dernier, au cours de laquelle le gouvernement volera au secours de plus de 13 700 personnes de 2500 ménages sinistrés. Les activités de remises de dons s’accompagnent de séances de sensibilisation sur la protection de l’environnement et l’adoption des mesures barrières.
Depuis 2018, le gouvernement a pris en charge plus de 51 000 victimes.
Le Gouvernement a décidé ce lundi, du bouclage des villes de Sokodé, Tchamba et Adjengré à compter du mardi 25 août 2020.
Cette décision, prise dans le cadre de l’état d’urgence qui est toujours en vigueur jusqu’au 15 septembre, est assortie de l’instauration d’un couvre-feu de 21h à 05h dans les préfectures de Tchaoudjo, Tchamba et Sotouboua.
L’objectif pour l’exécutif, est de limiter la propagation du virus dans ces localités de la Région Centrale, qui connaissent depuis quelques semaines un rebond des cas.
En effet selon la Coordination nationale de la gestion de la riposte au Covid-19 (CNGR), parmi les 03 principaux foyers de contaminations à l’origine de cette hausse (près de 300 nouveaux cas en 03 semaines), celui de Tchaoudjo « demeure le plus inquiétant », avec plus de 100 cas confirmés en peu de temps.
Le Togo compte à ce jour 1277 cas confirmés pour 910 guérisons et 27 décès.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) honore le personnel togolais pour son travail en faveur de la paix dans le pays.
Les 850 casques bleus togolais déployés dans la région de Mopti ont reçu chacun la médaille des Nations Unies, décernée par l’Organisation aux membres de son personnel militaire ou de la police civile, pour leur service.
Ces derniers ont « fait preuve de flexibilité et de proactivité dans les missions confiées, malgré les difficultés liées au terrain et les menaces explosives comme les mines et les dispositifs explosifs de circonstance », a déclaré le Général de brigade Sadou Maiga, commandant du secteur centre de la Force dans la région, lors de la cérémonie solennelle organisée à cet effet.
Déployés dans le cercle de Douentza en novembre 2019, les soldats togolais parmi lesquelles une quarantaine de femmes, ont effectué plus de 1 000 patrouilles de sécurité dans les zones à risque et participé à plusieurs opérations militaires de protection des civils.
Notons qu’il y a quelques mois, les Nations Unies ont également rendu hommage à deux casques bleus togolais tombés en mission.
Le Togo est le troisième pays d'Afrique, en termes de préparation et d’engagement pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale (ZLECAf). C’est ce qui ressort d’une récente évaluation initiée par AfroChampions (une plateforme d’échanges portée par des chefs de grandes entreprises et des personnalités politiques du continent africain), en partenariat avec le cabinet Konfidant.
Le rapport classe les pays en fonctions de critères comme : l’engagement envers le Traité (marqué notamment par la signature et la ratification de la ZLECAf et la mise en place d’une stratégie nationale de mise en œuvre), l’engagement en faveur de la libre circulation (à travers la signature et la ratification du protocole sur la libre circulation des personnes et l’ouverture des visas du pays), ou encore la préparation à la facilitation des échanges (qui considère notamment la qualité de l'infrastructure commerciale et l’efficacité des douanes).
Selon ces critères, le Togo vient en 3ème position sur le continent avec un score de 63,31 %, derrière le Rwanda et le Kenya. Dans la sous-région, le pays devance respectivement la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Sénégal et le Niger.
Engagement
En termes de préparation stricte et d’engagement dans l’implémentation de l’Accord, le Togo qui avait déjà affirmé son optimisme quant à l’opérationnalisation du mécanisme, se classe 14è (juste derrière le Nigeria), Globalement sur le continent, le niveau d'engagement et de préparation se situe autour des 50%.
En rappel, l’accord relatif à la création de la ZLECAf a été ratifié en janvier dernier par 30 pays.
Le classement des 10 premiers
Rang |
Pays |
Score global (en %) |
01 |
Rwanda |
74,26 |
02 |
Kenya |
67,89 |
03 |
Togo |
63,31 |
04 |
Côte d’Ivoire |
63,17 |
05 |
Ouganda |
62,85 |
06 |
Ghana |
62,47 |
07 |
Sénégal |
61,73 |
08 |
Maurice |
61,45 |
09 |
Djibouti |
61,41 |
10 |
Niger |
60,02 |
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Le Togo pourra se doter bientôt de nouveaux textes réglementaires et législatifs, destinés à mieux régir son secteur touristique et l’adapter aux exigences et politiques communautaires.
Les différents acteurs impliqués sont réunis depuis plusieurs jours dans la Région des Plateaux, afin d’actualiser les textes jusque-là en vigueur et vieux d’une trentaine d’années.
L’objectif, aussi bien pour le gouvernement que pour les acteurs, est de rendre le tourisme togolais davantage compétitif, et d’en faire l’une des locomotives de la croissance nationale, tel que décliné dans le Plan national de développement.
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L’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) renforce ses effectifs.
09 nouveaux inspecteurs de sûreté et de sécurité ont officiellement rejoint le corps des agents ayant les qualifications et les compétences nécessaires pour superviser la navigation aérienne civile nationale. Ceci, à la faveur d’une prestation de serment devant le Tribunal de Première Instance de Lomé, conformément à la Loi.
Leur mission, a rappelé le Directeur de l’Agence, Dokissime Gnama Latta, sera entre autres de veiller à l’application des dispositions concernant la sécurité et la sureté civile aérienne, afin d’honorer le crédo « Zéro Accident » prôné par l’aviation civile togolaise.
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Après trois années passées au Togo, l’Ambassadeur de l’Union Européenne Cristina Martins Barreira est arrivée en fin de mission.
La diplomate a été reçue ce vendredi par le Premier ministre Komi Selom Klassou, à qui elle a fait ses adieux. Les échanges entre les deux personnalités ont été l’occasion de saluer l’excellence des relations entre le Togo et le Vieux Continent.
Officiellement portée à son poste en septembre 2017 en remplacement de Nicolas Berlanga-Martinez, Cristina Martins Barreira a œuvré au renforcement de la coopération entre l’UE et le Togo dans de nombreux domaines, avec l’octroi de nombreux financements et l’appui à la décentralisation qui a abouti à l’organisation des premières locales depuis 30 ans.
Son mandat aura particulièrement été marqué par l’organisation en juin 2019 du tout premier Forum économique Togo-UE (FETUE), qui a jeté les bases d’un renouveau dans les relations entre les deux parties. « Du Togo, je retiens l’accueil du peuple togolais, les bonnes relations avec toutes les autorités du pays. Je me suis toujours sentie comme chez moi et je pars avec un peu de regret », a-t-elle affirmé.
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