La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao s’est réunie par visioconférence jeudi en un sommet extraordinaire.
Les travaux auxquels a pris part le Président de la République, Faure Gnassingbé, étaient essentiellement axés sur la situation en cours au Mali et les derniers développements de la crise sociopolitique.
Le Chef de l’Etat et ses pairs ont planché sur les réponses les plus appropriées à apporter collectivement à la situation que traverse le Mali, conformément aux dispositions de l’instance sous-régionale relatifs aux mécanismes de prévention, de gestion et de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité, ainsi qu’à celles du Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance.
Entre autres fortes annonces effectuées, l’envoi d’une délégation de haut niveau, destinée à « assurer le retour immédiat de l’ordre constitutionnel ».
Le 27 juillet dernier, un sommet extraordinaire s’était également tenu, dans le but de trouver une sortie de crise.
La Nation Togolaise a rendu ce jeudi un dernier hommage à l’un de ses dignes fils, l’ancien Premier ministre Edem Kodjo, décédé le 11 avril dernier à 81 ans à Paris. C’était au cours d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée à la Cathédrale du Sacré-Cœur de Lomé, en présence du Chef du Gouvernement Komi Selom Klassou, de la Présidente de l’Assemblée Nationale et de nombreux officiels et personnalités nationales et étrangères.
Le Premier ministre a au cours des obsèques, déposé au nom du Chef de l’Etat, une gerbe de fleurs en la mémoire de l’illustre disparu.
Les derniers jours ont été marqués par des hommages et cérémonies, dans la préfecture de l’Avé, localité d’origine de l’ancien SG de l’OUA, en présence de la dépouille rapatriée il y a une semaine.
Edem Kodjo sera inhumé ce jeudi à Lomé.
Lire aussi
La Cedeao exprime ses condoléances au Togo après le décès de Edem Kodjo, son ambassadeur itinérant
Le Togo et la République du Congo ont conclu mercredi plusieurs accords bilatéraux, destinés à renforcer la coopération politique et économique entre les deux pays. Ceci, à la faveur de la visite officielle du chef de la diplomatie congolaise dans le pays.
Le premier accord signé porte sur l’exemption réciproque de visa diplomatique et de service entre les deux pays, à l’instar de ceux signés avec le Gabon, le Maroc, le Brésil ou encore la Turquie.
Le second accord paraphé par Robert Dussey et Jean-Claude Gakosso, concerne l’établissement d’un partenariat entre les deux chambres de commerce de Lomé et de Brazzaville. L’objectif étant d’établir davantage de relations entre les secteurs privés des deux pays.
Enfin, les ports de Lomé et de Pointe-Noire seront désormais liés par un accord de partenariat, selon les termes de la dernière entente signée par les deux ministres.
Le Chef de la diplomatie de la République du Congo, Jean-Claude Gakosso est arrivé ce mercredi à Lomé pour une visite officielle de 48h au Togo. Le responsable a été accueilli à l’aéroport International Gnassingbé Eyadema, par son homologue Robert Dussey.
Durant son séjour, le ministre aura des entretiens avec des officiels et prendra part à l’hommage national qui sera rendu jeudi à l’ancien Premier ministre Edem Kodjo.
Le Togo et le Congo-Brazzaville entretiennent de bonnes relations de coopération.
Après les épreuves techniques il y a deux semaines, la session écrite de l’examen de fin d’année du Baccalauréat Première Partie (BAC 1) a officiellement démarré mardi.
Ils sont un peu plus de 59 000 candidats des classes de 1ère (dont 12 000 dans l’enseignement technique) à composer, dans les différentes matières qui ont été programmées jusqu’au 21 août.
Les ministres Affoh Atcha-Dédji et Taïrou Bagbiègue ont visité quelques centres d’écrit, afin de s’assurer du bon déroulement des examens et du respect des consignes sanitaires.
Le BAC 2 s’ouvrira à son tour la semaine prochaine avec les épreuves techniques.
Déployé depuis le 03 août dernier dans le canton de Soudou (Assoli, 398km de Lomé) à la suite d’une augmentation des cas, le programme Novissi couvre désormais plus de 85% de la population adulte de la localité.
A la date du 17 août, 5680 personnes ont bénéficié de l’aide financière, pour un coût global de 32,5 millions FCFA.
Pour rappel, le canton fait l’objet de mesures de restrictions (bouclage du canton, instauration du couvre-feu de 17h à 7h du matin) décidées par les autorités sanitaires, afin de maîtriser la progression du virus.
Pour la ministre de l’économie numérique, « le succès de NOVISSI à Soudou marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre des programmes de filets sociaux au Togo car il démontre la capacité des populations rurales à adopter les outils digitaux ».
Sur le plan national, le programme de revenu de solidarité universel comptabilise 579 858 bénéficiaires et a permis de débourser plus de 11,5 milliards FCFA aux populations.
Lire aussi
La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) aura un nouveau Président à sa tête à partir du 28 août prochain.
Le béninois Serge Ekue, expert en banque et finances a été officiellement nommé nouveau président de l’institution bancaire par le Conseil des ministres de l’Uemoa, après avis favorable de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union, sur proposition des hautes autorités béninoises. L’annonce a été faite ce mardi par le ministre de l’économie et des finances togolais et Président du Conseil des ministres de l’Uemoa, Sani Yaya.
Le nouveau président succède à son compatriote Christian Adovelande en poste depuis 2011. Avant sa nomination, Serge Ekue a été Directeur Général de la Banque internationale Natixis, pour le Royaume-Uni, Responsable des solutions de marchés de la Zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), et Directeur du Département Afrique et de la Russie pour la Banque de Grande Clientèle.
Il était par ailleurs depuis mai le conseiller spécial du président sortant.
Le Premier ministre, Komi Selom Klassou a échangé lundi avec le Conseil scientifique national et plusieurs membres du gouvernement impliqués dans la riposte contre le Covid-19. La rencontre tenue à la Primature, intervenait dans un contexte de forte augmentation des cas de contamination et de décès sur les dernières semaines. Pour le Chef du gouvernement, il urge d’examiner les raisons de cette hausse et les premières mesures urgentes à prendre afin de limiter la propagation du virus.
De l’avis du Conseil scientifique, plusieurs facteurs expliquent cette soudaine hausse : « le relâchement, la baisse de la vigilance et le non-respect des mesures barrières qui ont été proposées par le Gouvernement et l’organisation de fêtes traditionnelles clandestines qui ont entrainé quelques foyers épidémiques ».
« Il faut respecter les mesures qui sont déjà prises », a insisté le ministre de l’administration territoriale qui a évoqué le cas des bars et autres lieux de loisirs qui ne respectent toujours pas les mesures barrières.
Les Chefs traditionnels ont également été appelés par l’exécutif, à laisser tomber les célébrations clandestines des fêtes traditionnelles cette année pour préserver la santé de tous. Des décisions pourraient être annoncées dans les prochains jours.
Au 17 août, le Togo reste le pays avec le moins de cas et de décès dans la sous-région, avec 1154 cas confirmés au total, parmi lesquels 858 guéris et 27 décès.
Les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire pour faire face à l’épidémie de Covid-19 restent toujours en vigueur.
A la faveur d’une nouvelle ordonnance signée le 14 août, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a ordonné la prorogation jusqu’au 15 septembre 2020 inclus, de toutes les mesures relatives à la gestion du Coronavirus.
Sont notamment concernées, les toutes dernières mesures économiques prises en faveur des acteurs économiques et des ménages, ainsi que celles d’ordre sociales existant déjà.
L’ordonnance autorise en outre le Premier ministre à prendre par décret, sur rapport du ministre de la santé et aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie, les mesures nécessaires pour faire face à la maladie.
La campagne de commercialisation de soja d’octobre 2019 à juillet 2020 a permis d’engranger des recettes d’exportations de près de 50 milliards FCFA. C’est ce qu’a révélé le Conseil interprofessionnel de la filière de soja, réuni en fin de semaine dernière en assemblée générale.
Au total, 176 100 tonnes de graines de soja (conventionnel et bio) ont été produites sur la période, 160 000 exportées, 6000 tonnes consommées au niveau local et environ un millier de tonnes toujours en possession des producteurs.
Un peu plus de 39,5 milliards FCFA ont été mobilisés afin de financer les achats auprès des producteurs, et 700 000 emplois permanents et temporaires ont pu être créés au cours de cette saison, a par ailleurs dévoilé l’interprofession. Si les résultats sont encourageants, les acteurs ont souligné des défis à relever afin d’assurer un succès davantage éloquent pour la prochaine campagne.
Pour rappel, le Togo est actuellement le numéro 1 mondial en termes d’exportations de soja bio vers l’UE, devant la Chine et l’Inde.
Lire aussi
Le Togo maintient son leadership en exportation de produits bio vers l’UE