« L’initiative Novissi, réponse togolaise au Covid-19 via le canal direct de transferts de ressources, valide le fait qu’avoir travaillé en amont sur les circuits de micro-crédits et de transferts monétaires, a permis au Gouvernement de répondre rapidement à des besoins financiers immédiats ». C’est ce qu’a indiqué l’ancien ministre de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques, Kako Nubukpo, dans une récente interview accordée à l’Institute for New Economic Thinking.
L’actuel doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) de l’Université de Lomé intervenait sur la gestion de la crise du coronavirus par le Togo, particulièrement dans son volet économique.
Pour le responsable, l’initiative qui rappelle le programme social brésilien des « Bourses Familiales », est la résultante du travail entamé depuis des années par le gouvernement via notamment le FNFI, pour accéder aux couches les plus vulnérables de la population. Tout comme le Fonds, les transferts monétaires mis en œuvre par les pouvoirs publics ont balisé la voie, permettant à Novissi de rapidement voler au secours des populations impactées par les mesures restrictives dans le cadre de la riposte nationale. A ce jour, c’est plus de 11,6 milliards FCFA alloués à plus de 580 000 personnes.
C’est donc un satisfécit de plus pour le mécanisme, toujours opérationnel sur le territoire et de plus en plus reconnu à l’extérieur des frontières nationales.
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Le Gouvernement a invité les chefs traditionnels du Togo à rejoindre activement l’effort national de riposte contre la Covid-19 et jouer leur partition dans l’application des mesures prises par l’exécutif pour enrayer la propagation du virus. C’était au cours d’une rencontre tenue ce weekend à Lomé entre des officiels et les garants des us et coutumes.
En cause, le constat effectué par la CNGR selon lequel la flambée récente des cas de contamination est en partie liée à l’organisation des fêtes traditionnelles, pourtant interdites par les autorités.
« Les chefs traditionnels ont une très grande responsabilité et doivent apporter leur contribution », estime le ministre de l’administration territoriale. Pour son collègue de la culture, « il ne faudrait pas célébrer coûte que coûte » et en grande pompe les festivités traditionnelles, si cela doit contribuer à augmenter de façon significative les contaminations et ainsi saper le travail déjà abattu.
Si elles ne sont pas abrogées, les fêtes traditionnelles devront être désormais organisées de façon minimale, avec un nombre restreint de participants. Également, des mesures de bouclage et de dépistage sont déjà en vigueur dans les localités concernées.
La capitale nigérienne abrite ce lundi le 57ème sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao.
Cette rencontre qui sera la première en présentiel depuis de longs mois et le début de la crise du Covid-19, sera consacrée à la situation politique, économique et sécuritaire dans la région. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé et ses pairs se pencheront également une nouvelle fois sur la situation au Mali qui a déjà fait l’objet de deux sommets extraordinaires par visioconférence.
En prélude au sommet, le Conseil de sécurité et de médiation de l’organisation communautaire réuni depuis le 04 septembre, a félicité le Togo pour la bonne tenue de son élection présidentielle en février dernier. Les travaux auxquels a participé le ministre des affaires étrangères Robert Dussey, ont porté sur les prochaines échéances électorales attendues au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Guinée et au Niger.
L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a procédé jeudi à la nomination de 07 nouveaux représentants auprès de certaines de ses régions d’espaces francophones et organisations internationales.
Le Togolais, Fademba Madakome Waguena, ancien secrétaire général de l’Assemblée nationale, est ainsi nommé Représentant de l’OIF pour l’Afrique centrale à Libreville.
Par ailleurs, le bureau ouest-africain de l’institution basé à Lomé, connaitra également un nouveau responsable, en la personne de Tran Thi Hoang Mai, ancienne ambassadeur permanente du Vietnam auprès de l’Unesco.
Les nouveaux représentants devront renforcer l’action et l’influence de l’OIF dans le monde, a indiqué la SG de l’Organisation, Louise Mushikiwabo.
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Comme annoncé en début de semaine, les ministres en charge de la sécurité et des frontières des cinq pays membres du Conseil de l’Entente sont réunis ce vendredi à Lomé, dans le cadre de leur réunion annuelle.
Les travaux, auxquels sont associés les directeurs généraux des services de police et de gendarmerie de ces pays, portent sur le même thème autour duquel ont planché pendant 03 jours les experts sous-régionaux : « Investir dans les espaces frontaliers pour prévenir le risque sécuritaire grandissant dans les pays membres du Conseil de l’Entente ».
En dehors de la criminalité classique à laquelle sont confrontés depuis toujours les forces de l’ordre, s’ajoutent désormais la persistance des actes terroristes et la montée des groupes extrémistes violents, a relevé le ministre togolais de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame, également président du conseil des ministres de la sécurité de l’organisation.
Plusieurs facteurs expliquent entre autres ce fait : « la porosité des frontières, la circulation anarchique des armes légères et de petit calibre, ou encore l’absence de pouvoirs publics dans les zones frontalières ». Il urge donc, a affirmé le responsable, en plus des mesures essentielles de lutte, de s’engager sur des « mesures souples de prévention axées sur le développement ».
Les décisions de cette réunion seront proposées à la Conférence des Chefs de l’Etat du Conseil, actuellement présidé par le leader togolais Faure Essozimna Gnassingbé.
Avec 1,5 million de conteneurs traités au cours de l’année dernière, le Port de Lomé est devenu le 2e port de transbordement en Afrique subsaharienne et le 5e sur tout le continent. C’est ce qui ressort de la dernière publication de la Lloyd’s List, une des plus anciennes revues spécialisées sur les questions maritimes, qui s’associe chaque année à Container Management.
Ainsi dans ce classement qui répertorie les 120 premiers ports du monde sur 500 ayant une activité de conteneurs, Lomé se hisse derrière Tanger Med (Maroc), Port-Saïd (Egypte), Durban (Afrique du Sud) et Alexandrie (Egypte) sur le plan continental, et n’est devancé que par la plateforme sud-africaine dans la région sub-saharienne.
Un laurier de plus pour Lomé, cité déjà il y a quelques jours dans un autre rapport et sélectionné en avril dernier par le géant mondial du transport de conteneurs et de la logistique MSC (Mediterranean Shipping Company) comme l’un de ses « points stratégiques majeurs dans le monde », pour son nouveau service de fret.
Seule plateforme naturelle en eaux profondes de la sous-région, le Port de Lomé qui attire bon nombre d’armateurs mondiaux du fait de sa position stratégique, a multiplié par près de 50 ses activités de transbordements depuis 2012.
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L’Assemblée Nationale a officiellement adopté ce jeudi le projet de loi relatif à l’identification biométrique des personnes physiques au Togo (e-ID Togo).
Rendu indispensable par le processus de dématérialisation des services publics engagé par le gouvernement depuis quelques années, l’identification biométrique consistera à attribuer à toute personne physique de nationalité togolaise ou résidant au Togo, un numéro d’identification unique (NIU) sur la base de ses données démographiques et biométriques. Au total, environ 8 millions de personnes sont visées.
« Il garantit la protection des données à caractère personnel et contient, en outre, des dispositions pénales intégrées au nouveau code pénal », assure l’exécutif qui prévoit la création d’une Agence nationale de d’identification (ANID) qui sera placée sous l’autorité de la Présidence de la République avec la tutelle technique du ministère chargé de l’Economie numérique et celui de la Sécurité.
De façon concrète, ce projet qui bénéficie de l’appui de la Banque Mondiale, favorisera la mise en place d’un registre social unique, la couverture maladie universelle, la digitalisation de l’état civil, la mise à jour du fichier électoral, la réduction des fraudes dans le système financier, le ciblage des aides dans le secteur social, ou encore le suivi scolaire et administratif du citoyen.
Pour la Cheffe du Parlement qui a présidé les débats en présence de plusieurs membres du gouvernement, « cela permettra d’identifier chaque Togolais de façon unique ». « L’adoption de la présente Loi est historique, car elle pose les bases juridiques du système au Togo », a affirmé la ministre de l’économie numérique Cina Lawson.
La mise en œuvre de l’identification débutera en 2021.
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L’attractivité du Togo reste croissante auprès des investisseurs internationaux. Après s’être déjà illustré en 2019 comme étant le pays le plus performant d’Afrique en termes de promotion des investissements directs étrangers (IDE), le Togo se distingue cette fois comme étant la nation la plus performante au monde, par rapport à sa taille, pour les attirer. C’est ce que conclut fDi Intelligence dans son dernier rapport sur l’indice de performance fDi Greenfield 2020 qui vient d’être publié.
« Le Togo frappe au-dessus de sa taille », estime le magazine qui révèle que le pays a dépassé la lecture annuelle de l’indice de performance pour un nouvel entrant avec un score de 10,8, devant le Rwanda et le Costa-Rica.
Le Togo a attiré plus de 10 fois, le montant des IDE nouveaux que l’on pouvait attendre, compte tenu de la taille de son économie. 11 projets d’investissements ont été attirés en 2019 (meilleure performance du pays), parmi lesquels ceux de Dangote Group, Amea Power ou encore de Majorel.
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Le Gouvernement a officiellement transmis à l’Assemblée Nationale, l’ensemble des textes relatifs à la riposte nationale contre la pandémie du Covid-19.
Ces textes, regroupés dans un recueil, comprennent les ordonnances, décrets ou arrêtés pris par l’exécutif pendant la période de l’état d’urgence sanitaire (mi-mars à fin juillet 2020).
En dehors des mesures de police générale prises dès la survenue de l’épidémie sur le territoire national pour contenir la propagation du virus, d’autres décisions importantes ont été prises afin de faire face à la gravité de la situation et soulager les populations affectées.
Pour rappel, la Représentation nationale avait autorisé le gouvernement à légiférer par ordonnances pendant une durée de 06 mois.
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La Société des Postes du Togo vient de lancer officiellement Assiyéyémé, son site de vente en ligne de produits artisanaux.
La plateforme fait la promotion de l’artisanat Made in Togo, en commercialisant les produits d’artisans locaux, et en permettant aux citoyens ou aux étrangers d’acheter et de consommer des produits exclusivement togolais.
De l’art à la mode en passant par l’alimentation, les produits de beauté, les idées de cadeaux, de nombreuses catégories sont disponibles, tout comme les marques. Les produits sont livrés via les services postaux.
Cette nouvelle initiative, après le Marché International de l’Artisanat du Togo (MIATO), vient illustrer davantage la volonté des pouvoirs publics de mettre en lumière l’artisanat togolais, qui avec ses plus d’un million d’actifs et sa contribution de 18% au PIB, est l’un des maillons forts de l’économie nationale.
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