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Le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies comportera pour la première fois un expert togolais. La Directrice du Sceau, de la Nationalité et de l’Identité Civile, Kobauyah Tchamdja-Kpatcha a été élue jeudi à New York, pour siéger au sein de ce comité pour la période 2021-2024.

L’élection, qui s’est déroulée à l’occasion la 38ème Réunion des Etats parties au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (auquel a adhéré le Togo en 1984), devait élire pour un mandat de 04 ans, 09 experts, tous des « personnalités de haute moralité et possédant une compétence reconnue dans le domaine des droits de l’homme ».

La fonctionnaire togolaise a obtenu 108 voix sur 171. Tous les membres siègeront à titre individuel.

Soulignons par ailleurs que le Togo occupe depuis décembre dernier la vice-présidence du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.

La préfecture de la Kozah (Région de la Kara) et le département français des Yvelines ont jeté cette semaine les bases d’une relation de coopération et de partenariat gagnant-gagnant. Ceci, à la faveur d’une visite de travail au Togo d’une délégation du conseil dudit département, emmenée par son président Pierre Bédier.

Les deux parties (les 4 communes de la Kozah et l’Université de Kara du côté togolais), ont abordé les différents aspects de ce futur partenariat qui pourrait se traduire dans plusieurs domaines.

L’agropole gingembre de Kara a notamment suscité l’intérêt des Yvelinois qui ont évoqué une possibilité de soutien à la transformation locale, et aux communes.

Le département des Yvelines est situé en Ile de France. Son chef-lieu est Versailles.

A un peu plus d’un mois du retour des élèves en classes, le ministre des enseignements primaires et secondaires, Affoh Atcha Dédji rassure l’opinion publique sur la tenue effective de cette rentrée scolaire et toute la volonté des pouvoirs publics dans ce sens.

« Des dispositions sont en train d’être prises, afin que cette rentrée qui ne sera pas normale, soit effective, dans le strict respect des mesures de riposte contre le virus », annonce le ministre. Une commission a d’ores et déjà été mise en place à cet effet et est à pied d’œuvre. Les premières propositions sont d’ailleurs formulées au gouvernement.

Une vaste campagne nationale de sensibilisation sera lancée une semaine avant la rentrée à travers tous les canaux de communication disponibles, afin « de préparer les apprenants » au retour en classes, indique-t-il.

Autre point majeur, la distanciation sociale en milieu scolaire. Il est envisagé une réduction des effectifs dans les classes : « nous avons en temps normal 60 voire 80 élèves ou plus dans les salles, ce qui n’est plus possible avec le Covid-19 ». Des discussions sont en cours avec chaque circonscription scolaire dans le but d’« alléger et avoir au maximum 30 élèves par classe ».

Des flux seront instaurés pour assurer les cours les matin et après-midi, des bâtiments améliorés seront construits, de nouveaux table-bancs et des dispositifs de lavage fabriqués.

Les semaines de cours seront par ailleurs étendues jusqu’au samedi, en prenant en compte les mercredi après-midi, traditionnellement libres dans le système éducatif national.

« Nous tenons à ce que l’école reprenne à la prochaine rentrée », insiste Affoh Atcha Dédji, qui invite les autorités locales à se joindre à l’exécutif.  

En rappel, la rentrée académique 2020-2021 est prévue pour le 26 octobre prochain.

Le Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (Hcrrun) a entamé depuis lundi dans la Région des Savanes, la session d’indemnisation des victimes individuelles des violences politiques au Togo.

Cette phase consacrée essentiellement aux personnes ayant subi des préjudices au cours des années 1990 dans le cadre de la faune, et l’incident de Barkoissi entre Anoufo et Moba, s’inscrit comme les précédentes, dans le cadre des réparations recommandées par la CVJR afin de parvenir à un meilleur vivre ensemble entre les communautés.

Situation liée au Covid-19 oblige, elle s’étale sur plusieurs jours dans différentes localités (Tône, Cinkassé, Mandouri, Kpendjal...). L’occasion pour les équipes d’indemnisation de procéder à des sensibilisations sur le coronavirus et la distribution de matériels de protection et de prévention.

Pour rappel, près de 35 000 personnes au total, victimes des violences sociopolitiques de 1958 à 2005 ont été recensées sur tout le périmètre national.

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vendredi, 18 septembre 2020 08:57

Nouvelle saisie de drogue

Les services douaniers et de l’Office central de répression du trafic illicite de drogue et du blanchiment (OCRTIDB) ont procédé cette semaine à une nouvelle opération de saisie de drogue.

1784 pains de cannabis, soit un peu plus d’une tonne ont été saisis mercredi à Segbe, localité proche de la frontière avec le Ghana. Les trafiquants, de nationalité togolaise, ghanéenne et béninoise avaient dissimulé la cargaison dans un bus.

Mi-juin, les forces de l’ordre avaient saisi 1,5 tonne de cannabis dans la Région des Plateaux.

Le Togo mène une lutte active contre le trafic et la consommation de drogue, stupéfiants et autres substances psychotropes.

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Belle performance pour l’or blanc togolais l’année dernière. En 2019, le Togo a exporté près de 61 000 tonnes de coton, pour environ 63 milliards FCFA de recettes engrangées.

C’est nettement mieux que l’année précédente, au cours de laquelle 44 000 tonnes ont été vendues à l’extérieur pour 49 milliards de recettes.

30976 hausse des recet

Première culture de rente au Togo, le coton contribue à 4% de la richesse nationale. Le secteur bénéficie d’ailleurs d’une attention particulière du gouvernement, qui ambitionne de le faire passer à l’étape supérieure.

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Au Togo, 78% des citoyens âgés de 15 ans au moins, disposent d’un compte dans une institution financière (microfinance, banques, poste, caisse d’épargne, trésor public…).

C’est l’un des principaux points mis en lumière dans la dernière synthèse sur l’inclusion financière dans le pays, réalisée par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Cette proportion, en hausse constante sur la décennie, est également visible au niveau du taux d’utilisation des services de monnaie électronique : 84% de Togolais étaient titulaires d’un compte électronique en 2019 (même si 34% ne sont que véritablement actifs), contre seulement 2,16% en 2013.

Le Togo est depuis quelques années dans une phase de croissance rapide en ce qui concerne l’inclusion financière, une dynamique stimulée davantage par le Mobile Money. Sur le terrain, cela s’observe par une augmentation significative de points de services financiers sur le territoire.

Le Togo va tenter de mobiliser le 25 septembre prochain 25 milliards FCFA, sur le marché financier de l’Uemoa.

Le Trésor public vient de lancer dans ce sens un appel d’offres pour une émission obligataire. L’OAT, d’une valeur nominale unitaire de 10 000 FCFA a une maturité de 05 ans. Elle prendra de la valeur à partir du 28 septembre prochain au taux d’intérêt annuel de 6,4%.

Les fonds mobilisés devront permettre d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat. Il y a une semaine, le Togo avait réussi à mobiliser 27,5 milliards FCFA sur le marché, alors qu’il en recherchait initialement 25.

Mardi, devant le Parlement, alors qu’il a fait le point des mesures prises lors de la période de légifération par ordonnances, le Premier ministre a sollicité et obtenu la prorogation de la loi d’habilitation et de l’état d’urgence sanitaire, pour une durée de 06 mois.

Dans son adresse, Komi Selom Klassou a notamment insisté sur l’urgence d’un inversement de la tendance au niveau de la situation épidémiologique, qui est devenue « préoccupante et alarmante ». « De 36 cas en mars 2020, on est passé à 1578, le 13 septembre 2020, avec malheureusement 37 décès » (1 595 cas et 40 décès à la dernière mise à jour), a relevé le Chef du Gouvernement.

Ce nouveau feu vert de la Représentation Nationale permettra donc de « prendre de nouvelles mesures nécessaires ou de réajuster celles existantes contre la pandémie ».

« Par cette prorogation, nous, le Gouvernement avec tous les acteurs y compris les honorables députés, disposons de 180 jours pour protéger davantage nos compatriotes, protéger leurs emplois, leur pouvoir d’achat, pour sauvegarder le parcours scolaire de nos enfants apprenants. 180 jours pour réinventer nos façons de vivre en poursuivant notre développement économique et social », a déclaré le Premier Ministre, avant d’inviter chaque citoyen à redoubler de vigilance et éviter le relâchement.

La nouvelle loi d’habilitation prend effet à compter de ce 16 septembre 2020.

Arrivant à terme ce mardi, l’état d’urgence sanitaire pourra encore rester en vigueur jusqu’en mars prochain.

Le Parlement réuni en plénière ce jour a adopté une loi autorisant l’exécutif à proroger l’état d’urgence sanitaire sur 06 mois. La durée de chaque période réelle sera fixée par décret présidentiel, en fonction de l’évolution de la pandémie.

Dans le même sens, la Représentation Nationale a adopté dans la foulée la loi habilitant le gouvernement à légiférer par ordonnances, pour une nouvelle période de 06 mois. Ceci, afin d’assurer une certaine flexibilité par rapport aux mesures à prendre dans le cadre de la riposte nationale contre le Covid-19.

Pour rappel, les ordonnances sont prises en Conseil des ministres après avis de la Cour constitutionnelle.