Le Togo s'apprête à participer du 11 au 22 novembre prochains à la 29ème Conférence des parties sur le climat (COP29). Ce rendez-vous annuel est prévu dans la ville de Baku en Azerbaïdjan.
Le PNUD accompagne le Togo pour sa participation à la #COP29 à Baku
— Pnud Togo (@PnudTogo) October 25, 2024
Face aux défis climatiques croissants, le PNUD réitère son soutien à l'ambition climatique du Togo pour :
Atteindre la trajectoire 1.5°C
Favoriser des solutions positives pour la nature
Accélérer les #ODD#Climat pic.twitter.com/4LAv6PC37e
En fin de semaine écoulée, tous les acteurs nationaux impliqués dans la lutte contre le changement climatique se sont retrouvés en atelier. La rencontre, initiée par le ministère de l'environnement et des ressources forestières, visait à discuter des priorités du pays.
« Le présent atelier va permettre aux délégués de notre pays d’échanger sur les enjeux de la COP29, de faire l’état des lieux de la participation du Togo à la COP28 passée, et d'explorer d’autres sources de financements », avait indiqué le ministre Katari Foli-Bazi.
Pour le Togo, nation à faible émission de gaz à effet de serre mais engagée sur la question, les priorités se résument aux énergies, à l’eau, à l’agriculture, à la foresterie et à la mobilité électrique. Ainsi, un ensemble de 35 projets sera soumis à la COP29.
L'occasion pour le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) de réitérer sa disponibilité à continuer d’appuyer le Togo dans ses efforts. Comme lors des éditions précédentes, le pays disposera d’un pavillon pour sa visibilité.
En rappel, l’an dernier, le Togo avait pris part aux travaux de la COP 28 à Dubaï et mobilisé des investisseurs.
La commercialisation du Café-cacao devrait privilégier une approche plus équitable, en tenant compte à la fois des besoins des producteurs que des exigences du marché mondial. Ce principe fondamental a été souligné en fin de semaine écoulée par le ministre délégué auprès du ministre en charge du commerce, Kossivi Hounaké, lors du lancement de la campagne 2024-2025 de commercialisation du café-cacao.
Concrètement, l’officiel a mis l’accent sur la nécessité de fixer des prix de vente justes et adaptés aux fluctuations des marchés internationaux. Cette stratégie vise à garantir des revenus décents aux acteurs, tout en préservant l'équilibre de la chaîne de valeur. Bien que les prix actuels « surdimensionnés » profitent aux producteurs, ils peuvent également poser des problèmes d’écoulement de leurs stocks. « L'idéal serait d'instaurer un mécanisme qui privilégie les caféiculteurs et cacaoculteurs tout en assurant la viabilité des autres acteurs. Pour y parvenir, un recensement et un enregistrement formel seraient nécessaires », a indiqué le ministre délégué.
Pour sa part, le Secrétaire général du Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC), Enselme Gouthon, a déploré la contrebande qui fragilise l’ensemble du système de production des deux filières et reste dommageable à l’amélioration durable des revenus.
Le lancement de la campagne, qui a été couplé à la remise de récompenses aux lauréats des Prix Cacao d’Excellence 2023, intervient quelques jours après l’adoption des plans de développement des deux filières. L'objectif est de renforcer la productivité et d'encourager la transformation locale du café et du cacao, deux cultures clés pour l'économie agricole du pays.
Le marché du Soja est officiellement ouvert. La campagne 2024-2025 de commercialisation a été lancée le vendredi 25 octobre par le ministre délégué auprès du ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Kossivi Hounake.
Ce lancement fait suite à une consultation entre les principaux acteurs de la filière, visant à définir le prix du kilogramme pour cette nouvelle saison dont la production est estimée à 200.000 tonnes. De manière consensuelle, la Fédération nationale des coopératives productrices de soja (FNCPS), l'Association togolaise des transformateurs de soja (ATTS) et l'Association nationale des commerçants-exportateurs de soja (ANCES) ont fixé le prix à 250 FCFA le kilogramme contre 200 FCFA, l’an dernier.
« Nous nous sommes engagés à assurer une meilleure commercialisation qui prend en compte les intérêts de chaque groupe professionnel de la filière. Ainsi, nous avons organisé une concertation en amont afin de définir un prix plancher pour la vente bord champs de la graine de soja, en se basant sur les coûts d'exploitation de chaque acteur », a expliqué le président du Conseil interprofessionnel de la filière soja (CIFS-Togo), Koriko Mounirou.
Premier pays exportateur du Soja bio vers l’UE dans le monde, le Togo s’est doté il y a un an d’un nouveau plan stratégique quinquennal axé autour du développement de la transformation locale, la valorisation de l’exportation et le renforcement des ressources humaines.
Engagé dans un vaste programme de réformes économiques, le Togo pourrait bénéficier bientôt d’un décaissement du Fonds monétaire international (FMI). L’institution de Bretton Woods a en effet annoncé le 24 octobre dernier, un accord dans ce sens avec le gouvernement.
La perspective de de ce nouvel appui, qui devrait s’élever à 58,7 millions $, intervient quelques jours après la fin de la première revue de la facilité élargie de crédit (FEC) dans le pays. La mission, menée par une délégation d’experts du fonds, avait permis aux autorités togolaises de présenter les réformes initiées, les performances obtenues en termes de croissance et de maîtrise de l’inflation, et surtout, de réaffirmer l'engagement du Togo à poursuivre la mise en œuvre de politiques publiques saines. “Le programme de politique économique du gouvernement soutenu par le FMI est sur la bonne voie, tous les objectifs quantitatifs et deux des trois repères structurels ayant été atteints à fin juin, avec de bonnes perspectives pour que les mesures relatives au repère qui n’ont pas été prises soient achevées avant la fin de l’année”, a notamment salué l’équipe du FMI à l’issue de sa revue.
Approuvé en mars dernier, le nouveau programme de facilité élargie de crédit couvrira 42 mois pour un montant de 390 millions $ en plusieurs décaissements. Il y a quelques jours à Washington, le ministre de l’économie et des finances, Essowè Barcola, s'est entretenu avec la directrice du Fonds, Kristalina Georgieva.
Représenté à la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth organisé à Apia (îles Samoa), le Togo a pris part le jeudi 24 octobre à un business forum. L’événement, partie intégrante du sommet, a rassemblé comme de coutume chaque deux ans, les plus grands dirigeants d’entreprises du Commonwealth aux côtés des leaders politiques, pour discuter des opportunités de commerce et d’investissement.
En marge des travaux du Sommet des chefs de gouvernement du @commonwealthsec, un business forum s'est tenu ce jeudi 24 octobre 2024 à Apia capitale des Îles #Samoa. La ministre Mivédor chargée du commerce a présenté les opportunités d'affaires au #Togo.https://t.co/KLyRM45M6r pic.twitter.com/i8ZCspLh10
— Primature Togo (@PrimatureTogo) October 25, 2024
A la tribune du business forum, la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor a partagé la vision du Togo pour une croissance inclusive, et présenté les opportunités d’affaires dans le pays. L’officielle a notamment détaillé les principales initiatives de développement, dans divers secteurs.
“Pour nous, être membre de cette grande famille, c’est de pouvoir profiter et partager des expériences réussies et voir ce que nous pouvons tirer du Commonwealth. Par rapport au positionnement du Togo, nous avons aussi beaucoup à apporter”, a déclaré la ministre.
En début de semaine, le Premier ministre, Victoire Dogbé avait échangé avec les représentants du Conseil d’entreprise et d’investissement du Commonwealth, afin d’exposer les atouts du pays et d’explorer des pistes de partenariat. Les discussions devraient s’amplifier d’ici la fin de l’année, avec l’organisation annoncée d’une table ronde des investisseurs sur le Togo.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu le vendredi 25 octobre à Lomé, la directrice générale de l’ONG ‘Santé Intégrée (Integrate Health)’, Jennifer Schechter. Au centre des échanges, l’amélioration du système sanitaire national, en particulier au niveau communautaire, ainsi que le partenariat entre le Togo et l’organisation.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu, ce vendredi 25 octobre 2024 à Lomé, avec la Directrice générale de l’ONG Santé Intégrée, Madame Jennifer Schechter. Au cœur des échanges, l’amélioration du système sanitaire national à travers des… pic.twitter.com/9yWwJpbXn4
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) October 26, 2024
La responsable a notamment présenté au leader togolais le point sur les activités et réalisations de l’ONG depuis sa création ainsi que les perspectives. “Nous avons échangé sur les stratégies pour renforcer les agents de santé communautaires pour avoir un système qui réponde aux besoins de la population”, a-t-elle à l’issue de l’audience.
Fondée en 2004, ‘Santé Intégrée’ est une ONG internationale dirigée par des femmes. L’organisation œuvre aux côtés des pays de la sous-région ouest africaine, dans une approche intégrée, pour renforcer les prestations de soins de santé primaires dans les communautés à la base, dans la perspective de la couverture maladie universelle.
Au Togo, le secteur de la santé communautaire fait l’objet d’une attention particulière du gouvernement. En 2022, l’exécutif s’est notamment penché sur un projet destiné à optimiser les pratiques des agents (ASC) qui viennent en appui aux professionnels de santé, et à renforcer leur maillage territorial. L’ambition affichée est notamment d’atteindre un taux de 90% de villages disposant d’agents de santé communautaire formés sur les soins intégrés, avec une proportion d’au moins 40% de femmes mobilisées.
Les contrôles obligatoires du marquage des produits vont démarrer le 4 novembre prochain sur tout le territoire. Ce rappel a été effectué en début de semaine à l'issue d'une réunion entre le ministère du commerce et les importateurs concernés.
La mesure, en vigueur depuis septembre 2020, concerne particulièrement certains produits (eau, bières, jus de fruits, vins, boissons alcoolisées ou non, tabacs) qui font généralement l’objet de pratiques commerciales illicites ou de contrebande. « Le marquage des produits vise non seulement à protéger la santé des consommateurs, mais également à garantir une concurrence loyale entre les entreprises. Grâce à une traçabilité améliorée, ce système permettra une meilleure collecte des taxes, contribuant ainsi à l’augmentation des ressources publiques pour financer des projets de développement », a expliqué Esso-Wavana Adoyi, président du comité en charge de la Solution Automatisée de Marquage (SAM).
En ce qui concerne les sanctions, une période de grâce de 15 jours sera accordée avant leur application stricte aux contrevenants. Des campagnes de sensibilisation sont également prévues pour informer les opérateurs de l’importance du marquage sécurisé.
Pour rappel, l’Office togolais des recettes (OTR) a récemment lancé une application permettant aux consommateurs de vérifier l’authenticité des produits.
Le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Sevon-Tépé Adédzé, a reçu ce vendredi 25 octobre le nouvel ambassadeur d’Égypte, Ahmed Mohamed Eid Moustapha. Les discussions entre les deux personnalités ont porté sur les relations qu’entretiennent les parlements togolais et égyptien.
« Nous suivons les étapes de la diplomatie croissante entre les deux pays. Les bonnes relations de coopération entre les deux assemblées n’ont pas cessé de se renforcer depuis l’indépendance du Togo », a indiqué le diplomate, qui a annoncé la finalisation de la formation d'un groupe d'amitié Togo-Égypte. Les échanges ont également mis l’accent sur des projets de collaboration dans des domaines tels que l’éducation et l’économie.
Pour rappel, Lomé et Le Caire ont récemment décidé de consolider leur coopération en signant plusieurs accords de partenariat dans les secteurs de l’énergie, de l’urbanisme, de l’habitat, de l’assainissement et de la culture.
Les contrôles relatifs au paiement de la Taxe Professionnelle Unique (TPU) des transporteurs routiers vont débuter le vendredi 1er novembre prochain sur tout le territoire. L’annonce a été faite par l’Office Togolais des Recettes (OTR), via un communiqué.
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— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) October 25, 2024
La perception de cette taxe « se poursuit au titre du troisième trimestre 2024, conformément aux dispositions de l’article 57 du livre des procédures fiscales », a précisé le fisc. Communément appelée “trimestre”, elle se calcule sur une base forfaitairement déterminée et sur le chiffre d'affaires estimé par l'administration fiscale.
Pour rappel, l’OTR a défini des grilles tarifaires selon le poids économique de chaque catégorie de véhicule, notamment le nombre de places et le tonnage. L’objectif est de préserver l’équité dans le paiement de la TPU.
Le Togo s'apprête à franchir une étape importante vers une urbanisation plus responsable. Le ministère de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière a en effet validé provisoirement, le mercredi 23 octobre, un manuel d’élaboration et d’implantation des documents d’urbanisme, destiné à harmoniser les pratiques.
Cet outil, mis en place avec le soutien du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), définit le cadre juridique dans lequel s'inscrivent les documents dans la planification urbaine. Il précise les fonctions, décrit le contenu requis pour chacun d’eux, ainsi que les étapes de conception. En outre, le référentiel met en exergue la procédure de mise en œuvre des projets.
L’objectif est de garantir une urbanisation équilibrée et renforcer la collaboration entre les différents acteurs. « Le gouvernement s’est engagé, dans sa feuille de route 2020-2025, à faire de cette réforme un des outils de développement durable du pays pour mieux orienter l’occupation spatiale, donc mieux contenir les villes et stimuler leur développement harmonieux », a indiqué le Secrétaire général du ministère, Ouadja Kossi Gbati.
Depuis plusieurs années, le Togo connaît une croissance urbaine rapide. Selon les projections, le taux d’urbanisation, actuellement à 42%, devrait passer à 50% sur les cinq prochaines années. Un nouveau code de l’urbanisme est d’ailleurs en cours de finalisation.