Les populations de Kovié, localité située dans la préfecture de Zio (Commune Zio 2), ont célébré lundi 9 juin, la 24ème édition de leur fête traditionnelle “Kovié Dukɔ Kpedazã”. L’apothéose a enregistré la présence du président de l’Assemblée nationale, Sévon-Tépé Kodjo Adedze, de membres du gouvernement ainsi que d’une délégation venue d’Akoviépé, au Ghana.
Je salue l’engagement des organisateurs, la mobilisation des filles et fils de Kovié, la participation des autorités traditionnelles, religieuses, politiques, ainsi que celle de la délégation venue d’Akoviépé, au Ghana. pic.twitter.com/RnDDPx0flJ
— Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE (@kodjo_adedze) June 10, 2025
Cette nouvelle édition a été l’occasion pour les filles et fils de Kovié de rendre grâce à Dieu pour les progrès accomplis, tant au niveau local que national. L'événement a également permis de mettre en valeur les richesses culturelles et les produits du terroir, à travers des expositions, des prestations artistiques et des dégustations.
« Kovié Dukɔ Kpedazã nous rappelle que l’unité, la foi et l’action collective sont les piliers du développement durable », a souligné le président de l’Assemblée nationale.
Des distinctions honorifiques ont été décernées à certaines personnalités pour leur engagement en faveur du développement de la localité.
Au Togo, l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) a officiellement démarré ce mardi 10 juin sur tout le territoire. Au total, 155.944 candidats (80.898 garçons et 75.046 filles) se sont lancés à l’assaut de ce diplôme qui ouvre les portes du lycée.
Comme chaque année, les responsables éducatifs régionaux, entourés des autorités locales et administratives, effectuent des visites dans plusieurs établissements scolaires. Les objectifs sont doubles : s’assurer du bon déroulement de l’examen et transmettre des encouragements aux élèves.
Les épreuves s’achèveront le jeudi 12 juin 2025.
Au Togo, la campagne cotonnière 2024-2025 s’est soldée par une production de 60.403 tonnes de coton-graine, avec un rendement moyen de 797 kg par hectare. Les chiffres ont été dévoilés récemment par la Nouvelle Société Cotonnière (NSCT) à l’occasion d’une rencontre bilan organisée à Kara.
Si ce volume traduit une certaine résilience de la filière dans un contexte difficile lié surtout aux difficultés pluviométriques, il demeure en deçà des attentes, notamment la prévision initiale de 66.000 tonnes. Également, il s’agit d’une baisse de presque 10%, comparé aux 67.000 tonnes récoltées lors de la précédente campagne.
Face à cette situation, de nouvelles orientations, allant dans le sens du renforcement des actions de proximité avec les producteurs, ou encore l’amélioration des pratiques culturales, ont été approuvées par les acteurs. Objectif : inverser la tendance, et permettre à la filière de retrouver ses beaux-jours.
93.000 tonnes ambitionnés pour la nouvelle campagne
Pour la nouvelle campagne, le cap est déjà fixé : emblaver 110.000 hectares pour une production minimale de 93.000 tonnes de coton-graine.
Pour y arriver, les cotonculteurs pourront notamment compter sur les mesures d’accompagnement annoncées par les pouvoirs publics. En effet, pour la campagne 2025/2026, l’État a décidé de maintenir le prix d’achat du coton-graine à 300 FCFA/kg, ainsi que le prix des engrais NPKSB et Urée à 14.000 FCFA le sac, malgré le contexte économique difficile et la flambée du prix des intrants sur le marché international.
Le Grand Lomé sera bientôt renforcé en infrastructures hydrauliques. Le ministère de l’eau a récemment lancé un avis d’appel d’offres pour la réalisation de neuf (09) forages, dont six (06) en système autonome dans la capitale.
Les intéressés doivent soumettre leurs offres au plus tard le mercredi 09 juillet 2025. Les travaux seront exécutés en lot unique.
L'initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’amélioration de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT). Financé par la Banque mondiale, ce projet vise à renforcer l’accès au service de l’eau et de l’assainissement dans le Grand Lomé, ainsi que la performance opérationnelle des fournisseurs du système d’approvisionnement.
Au Togo, bonne nouvelle pour les usagers des compteurs électriques prépayés. La Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) a suspendu depuis le 28 mai dernier le prélèvement unique des frais fixes pour les achats de crédits Cash Power.
? COMMUNIQUÉ OFFICIEL – SUSPENSION DES FRAIS FIXES CASH POWER Conformément aux instructions du Gouvernement, la CEET informe ses abonnés qu’elle a suspendu, depuis le 28 mai 2025, le prélèvement unique des frais fixes sur les achats de crédits Cash Power. 1/ pic.twitter.com/GexCzRos2P
— CEET TOGO OFFICIEL (@CeetTogOfficiel) June 6, 2025
La mesure, décidée conformément aux instructions gouvernementales, vise à soulager les ménages, quelques semaines après le réajustement des tarifs de l’électricité sur toute l’étendue du territoire national. Un nouveau mécanisme de perception, plus avantageux pour les abonnés, est d’ores et déjà à l’étude pour répondre aux préoccupations soulevées par les usagers, a d’ailleurs annoncé le distributeur public.
Pour rappel, l’ajustement tarifaire en vigueur depuis le 15 mai ne s’applique pas aux 230.000 foyers qui ont bénéficié de la baisse du coût du kilowattheure en décembre 2024, à la faveur d’une mesure sociale prise par l’exécutif. Toujours dans la même optique, les abonnés Cash Power relevant de la tranche sociale conservent les tarifs précédemment en vigueur.
Le Togo a enregistré le jeudi 5 juin, un nouveau succès pour sa première sortie au titre du mois de juin sur le marché des titres publics de l’Umoa. En quête de 20 milliards FCFA via des Bons assimilables du Trésor (BAT), le pays a finalement levé 22 milliards FCFA.
Au total, les investisseurs ont proposé une enveloppe de 53,09 milliards FCFA, soit 265,47 % de taux de couverture. Selon le compte rendu de l’opération, les fonds ont été mobilisés à travers des titres publics d’une maturité de 182 jours, émis à taux d’intérêt multiple.
Ce nouveau succès porte à 231,5 milliards FCFA, le total des fonds levés par le Togo, soit 69,7 % de son objectif annuel, fixé à 332 milliards FCFA.
Le ministère des enseignements primaire et secondaire a ouvert le mercredi 4 juin, la 10ème revue sectorielle conjointe du Plan sectoriel de l’éducation (PSE). Organisée en collaboration avec le Secrétariat technique permanent du PSE, la rencontre constitue un cadre d’évaluation, d’analyse et d’orientation des politiques éducatives en lien avec les priorités du PSE 2020–2030.
Jusqu’au vendredi 6 juin, les participants (des représentants des ministères en charge de l’éducation et de l’action sociale, ainsi que les partenaires techniques et financiers tels que l’Unicef) se pencheront sur l’exécution physique et financière des activités menées en 2023 et 2024. Ils examineront également les indicateurs de performance des différents sous-secteurs : éducation de base, enseignement technique et formation professionnelle, enseignement supérieur et alphabétisation.
« Le PSE est plus qu’un plan. Il est un engagement collectif pour faire de l’éducation, un pilier de notre développement. Cette revue nous offre l’opportunité d’ajuster notre trajectoire et d’unir nos forces autour d’objectifs communs », a indiqué Dodzi Kokoroko, ministre des Enseignements primaire et secondaire.
À l’issue des travaux, un aide-mémoire sera élaboré et validé conjointement par le gouvernement et les partenaires techniques et financiers. Ce document formalisera les engagements pris pour renforcer la mise en œuvre du PSE 2020–2030.
Pour rappel, le Plan sectoriel de l’éducation constitue un instrument de référence qui donne les grandes orientations du système éducatif. Il est subdivisé en cinq chapitres : la stratégie sectorielle, le financement et la mobilisation des ressources, le coût de la mise en œuvre du plan ainsi que les prévisions de financement des partenaires.
L’Office togolais des recettes (OTR) procédera, le jeudi 12 juin et les jours suivants, à des ventes aux enchères publiques. Les opérations se dérouleront sur les sites de l’Unité spéciale d’intervention douanière (USID) de Ségbé et de Tsévié.
Elles portent sur 201 engins, dont 35 voitures, 3 tricycles et 163 motos, tous usagés et de diverses marques. La participation est soumise au paiement d’une quittance non remboursable de 5.000 FCFA.
Le paiement se fera au comptant et sur place, majoré de 12 %, avec enlèvement immédiat des biens adjugés. « Les adjudicataires qui n’auront pas acquitté le montant des effets qui leur sont adjugés avant 17 h 30, le jour de leur achat, verront leur adjudication annulée », a précisé l'Office.
Les ventes aux enchères, régulièrement organisées par l’OTR à travers le pays, portent généralement sur des marchandises saisies ou restées en instance sous douane.
Au Togo, les efforts se poursuivent pour renforcer la sécurité alimentaire. L’Université de Lomé et le Laboratoire national de sécurité sanitaire et phytosanitaire des aliments (LaNSA) ont posé, le lundi 2 juin, les bases d’une collaboration visant à conjuguer l’expertise académique et les infrastructures techniques de pointe pour répondre aux défis liés à la qualité et à la traçabilité des produits agricoles.
Concrètement, un comité de pilotage mixte sera mis en place pour définir une feuille de route. Ce cadre de travail réunira des représentants des deux institutions et aura pour mission d’identifier des axes de recherche prioritaires, d’initier des projets conjoints et de faciliter l’accueil des étudiants de l’Université de Lomé au sein du LaNSA pour des stages pratiques. L’objectif affiché est de professionnaliser la formation, tout en contribuant à l’amélioration des standards sanitaires dans le secteur agroalimentaire.
Cette dynamique s’est enclenchée quelques jours plus tôt, à l’occasion d’une visite technique effectuée par des enseignants-chercheurs de l’Université dans les locaux du LaNSA. « Avec le LaNSA, nous passons de la théorie à l’impact économique et social. C’est cela, la mission d’une université engagée », a indiqué Adama Kpodar, président de l’Université de Lomé.
La collaboration prévoit également l’organisation régulière d’ateliers scientifiques, la conception de projets de recherche appliquée et la recherche conjointe de financements. Les thématiques envisagées vont de la qualité des sols à la valorisation des déchets agricoles, en passant par la traçabilité des filières alimentaires.
Au Togo, le gouvernement veut disposer d’un cadre plus sécurisé, transparent et attractif pour développer l’énergie solaire à grande échelle. Le ministère des mines et des ressources énergétiques vient de lancer une enquête à l’intention des acteurs du secteur privé dans ce sens.
?Appel aux acteurs du secteur privé, prêteurs, investisseurs et promoteurs du solaire. Participez à l'Enquête d'évaluation des risques pour les marchés publics concurrentiels de l'énergie solaire photovoltaïque. Dans le cadre de son engagement en faveur de l’accès universel à… pic.twitter.com/9xRJ85vcSO
— Ministère des Mines et des Ressources Énergétiques (@mineenergie_tg) June 3, 2025
L’opération qui s’adresse aux prêteurs, investisseurs, développeurs, promoteurs et partenaires techniques opérant dans le domaine de l’énergie solaire, vise à recueillir leurs retours d’expérience sur les principaux risques qui freinent les investissements dans le secteur. Les résultats permettront d’orienter la conception des futurs appels d’offres concurrentiels pour la mise en place de 400 MW de capacités solaires photovoltaïques, dans le cadre du Pacte national de l’énergie.
Ce projet de 400 MW s’inscrit dans la dynamique portée par le pays pour garantir l’accès universel à l’électricité d’ici à 2030. Il sera développé en partenariat avec RELP, une organisation engagée dans la promotion et la mise en œuvre de projets d’énergies renouvelables.
Pour rappel, un accord a été signé à cet effet avec RELP l’an dernier. L'objectif est de renforcer le système de stockage d’énergie grâce à des dispositifs modernes, comme les systèmes de batteries (Battery Energy Storage System, BESS).