L’Institut national d’assurance maladie (INAM) renforce sa politique de proximité avec les assurés. L’institut a en effet rendu gratuit son numéro 8220.
De fait, les usagers pourront désormais contacter l’INAM sans aucun frais, quel que soit leur opérateur téléphonique. La mesure vise à faciliter la communication entre l’institut et ses bénéficiaires, en rendant l’accès à l’information et à l’assistance plus simple et plus équitable.

Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU) et traduit la volonté de l’institut d’améliorer en permanence la qualité de ses services.
Pour rappel, dans le cadre de l’AMU, l’INAM gère les agents publics et assimilés, les titulaires de pensions civiles et militaires ainsi que les personnes vulnérables.
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Quelques jours après la formation du nouveau gouvernement, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a procédé ce lundi 13 octobre à de nouvelles nominations via décret.
Le général Damehame Yark est nommé Ministre, Directeur de Cabinet du Président du Conseil. Précédemment ministres à la Présidence de la République, Pascal Akoussoulèlou Bodjona et Edem Kokou Tengue sont respectivement nommés Ministres Conseillers du Président du Conseil.
La Police nationale va renforcer un peu plus sa mobilité. Le gouvernement togolais et le gouvernement japonais ont signé en fin de semaine écoulée à Lomé, un échange de notes officialisant un don de véhicules destinés à équiper les forces de police.
Le vendredi, 10 octobre 2025, le gouvernement togolais et le gouvernement japonais ont procédé à la signature d’un échange de notes officialisant un don important de véhicules destinés à la police nationale togolaise. Lire plus ??https://t.co/gm553747mv pic.twitter.com/R18DjrctOT
— Ministère des Affaires Etrangères ?? (@Maeiacte_Togo) October 10, 2025
En tout, 25 véhicules de type 4×4 tactiques, d’une valeur globale de 402 millions de yens, soit environ 1,6 milliard FCFA, composent ce geste inscrit au titre de la coopération bilatérale entre Lomé et Tokyo. Dans les détails, le matériel sera déployé dans six préfectures régionales de police et au siège de la police nationale dans la capitale, pour renforcer la mobilité.
“Ce don contribuera à moderniser et à renforcer les capacités opérationnelles de la police togolaise, participant ainsi à la paix et à la stabilité intérieure du pays. Nous espérons que les résultats de ce projet contribueront à renforcer encore davantage les relations amicales qui existent depuis longtemps entre le Japon et le Togo”, a souligné l’ambassadeur nippon au Togo (avec résidence à Abidjan), Junji Gomakubo à l’issue de la cérémonie avec plusieurs représentants du gouvernement togolais.
Pour rappel, la coopération entre le Togo et le pays du Soleil levant s’est diversifiée au fil des années, couvrant désormais plusieurs secteurs clés : économie, commerce et investissements, infrastructures, santé, paix et sécurité, ou encore sécurité alimentaire. En août dernier, en marge des travaux du TICAD9 à Yokohama, les deux pays, représentés au plus haut niveau par le Président du Conseil et le Premier ministre japonais, ont exploré de nouvelles pistes de partenariat dans des domaines stratégiques.
Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a ouvert samedi 11 octobre à Lomé, les travaux de la deuxième édition du Lomé Peace and Security Forum (LPSF II). Dans son allocution inaugurale, le leader togolais a partagé ses convictions pour une paix durable sur le continent, et réaffirmé l’engagement du Togo à œuvrer dans ce sens.
#LPSF2025 "Renforcer et rendre durable la paix et la stabilité" S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé. Discours d'ouverture du LPSF 2025https://t.co/8ey27JgchS@FEGnassingbe@rdussey#Togo #Lome
— Lome Peace and Security Forum (@LomePSF) October 11, 2025
L’intégralité du discours.
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Excellence Monsieur Joseph Boakai, Président de la République du Libéria, Cher frère, cher ami,
Excellence Monsieur le Président Olusegun Obasanjo, Dear Baba,
Monsieur le Président du Sénat,
Mesdames et Messieurs les Présidents des institutions de la République Togolaise,
Monsieur le Ministre des relations extérieures de la République d’Angola, Président du Conseil Exécutif de l’UA,
Monsieur le Président de la commission de la CEDEAO
Monsieur le Représentant du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel,
Monsieur le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs,
Mme Aminata Touré, ancienne première ministre du Sénégal et autre représentant du Président de la République du Sénégal
Monsieur le Secrétaire Général de la ZLECAF
Monsieur le Secrétaire Exécutif de Lomé Peace and Security Forum
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique et des organisations internationales,
Mesdames et Messieurs les membres de la société civile,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs.
Je voudrais d’abord vous souhaiter la bienvenue à Lomé, ville d’ouverture, de dialogue et de paix, pour cette deuxième édition du Lomé Peace and Security Forum.
Je me réjouis de voir que cet espace est devenu en deux ans à peine un lieu de réflexion respecté sur les grands enjeux de sécurité du continent.
Le thème qui nous réunit cette année ne pourrait pas être davantage d’actualité : « comment renforcer et rendre durable la paix et la stabilité dans un monde en mutation ? ».
Car partout autour de nous, c’est une époque de grands bouleversements. Les rivalités géopolitiques se ravivent. Les conflits se multiplient. Les menaces se transforment. Et partout, les mécanismes multilatéraux sur lesquels reposait une grande partie de la sécurité internationale s’essoufflent.
Dans ce contexte, notre continent n’est pas à la marge : il est au centre. C’est pourquoi notre responsabilité collective est immense. Nous devons repenser la paix en Afrique non pas comme une aspiration abstraite et idéaliste, mais comme un véritable projet politique et stratégique que nous porterons nous-mêmes.
Je voudrais donc partager avec vous quatre convictions à ce sujet. Elles guident déjà l’action du Togo et j’estime qu’elles sont essentielles pour refonder durablement notre sécurité collective.
D’abord, nous devons être les acteurs principaux de notre propre sécurité. Car trop souvent, notre continent a été considéré comme un théâtre pour des rivalités extérieures. Nos problèmes ont été analysées depuis d’autres capitales, et des solutions ont été décidées et imposées depuis d’autres enceintes. Mais le monde change, et ce modèle est révolu. L’avenir de la sécurité africaine se jouera d’abord ici, sur notre continent.
Cette volonté d’autonomie stratégique n’est pas une volonté d’isolement. C’est une volonté de maîtrise. Nous devons exercer fermement notre capacité à définir nous-mêmes nos priorités, nos instruments et nos alliances. Cela suppose des institutions régionales fortes : Union africaine, CEDEAO, CEEAC, SADC.
Cela suppose aussi des capacités nationales robustes : armées professionnelles, diplomaties actives, mécanismes régionaux efficaces. C’est précisément ce que nous nous efforçons à réfléchir et à construire ici : un espace africain de dialogue et d’action, capable de formuler un agenda sécuritaire africain, cohérent, légitime et résilient.
Puisque nous n’avons pas vocation à subir la vision sécuritaire des autres, alors nous devons inventer et imposer la nôtre.
Cela m’amène à Ma deuxième conviction c’est que la paix durable se construit par la cohésion locale. La paix ne se décrète pas, elle se construit. Et elle se construit par l’inclusion et par la justice sociale. Les conflits auxquels nous sommes confrontés trouvent souvent leur origine dans des inégalités territoriales, des frustrations sociales, ou des exclusions politiques. Quand une communauté se sent oubliée, marginalisée ou méprisée, l’instabilité n’est jamais très loin.
La réponse durable, c’est de retisser des liens de proximité. C’est la participation des citoyens, le dialogue communautaire, la réconciliation nationale.
C’est aussi de comprendre que les femmes, les jeunes, les autorités locales, la société civile sont des acteurs de paix à part entière.
La paix, on l’a souvent dit, n’est pas seulement l’absence de guerre ; c’est la présence de la justice, de la dignité et de l’espoir. C’est donc dans la représentativité des institutions et dans l’accès équitable aux services publics que se forge la stabilité. Je le redis clairement : la sécurité n’est pas qu’une affaire d’armes et de budgets. C’est aussi une affaire d’éducation, de santé, d’emploi et de gouvernance.
C’est pour cela que le Togo a choisi de placer l’inclusion sociale et territoriale au cœur de sa politique de sécurité.
Ma troisième conviction c’est que la prévention, l’anticipation et le renforcement des capacités sont les clés de notre vision régionale de la sécurité. La sécurité du continent doit être collective, coordonnée et prospective. Car nous faisons face à des menaces mouvantes : terrorisme, criminalité transnationale, désinformation, cyberattaques, insécurité climatique. Aucune armée, aucune frontière, aucun État ne peut les affronter seul. Il faut passer de la réaction à la prévention. Cela signifie investir davantage dans la veille stratégique, le renseignement partagé, les systèmes d’alerte précoce, et les mécanismes d’intervention rapide.
Mais anticiper, c’est aussi agir sur les causes profondes. Chaque crise évitée est une victoire certes silencieuse, mais décisive. Nous devons renforcer les politiques publiques qui réduisent les inégalités, atténuent les effets du changement climatique, et empêchent que la misère n’alimente la violence.
Une partie de la bataille va se jouer dans le champ numérique. Il y a des technologies qui pourraient être des atouts majeurs pour la prévention et la médiation. Mais elles comportent aussi des risques : je pense à la désinformation dans l’espace numérique ou à l’usage hostile des drones dans l’espace physique, mais aussi à l’émergence de nouvelles inégalités liées à la fracture numérique.
Nos États doivent être utilisateurs et promoteurs, mais aussi gardiens de ces technologies, en veillant à ce qu’elles servent la paix plutôt que la déstabilisation.
Ma quatrième conviction, c’est que nous ne pouvons pas réfléchir à une paix durable sans aborder la question des financements et des partenariats. Soyons clairs, la sécurité a un coût, et ce coût doit être assumé. Il n’est pas question de dépendre des financements extérieurs instables et souvent conditionnels. Il faut donc sans doute inventer nos propres instruments. Cela passe sans doute par une mobilisation plus forte des budgets nationaux et un recours plus stratégique au secteur privé, notamment dans la prévention et la reconstruction post-conflit.
Et pour cela, il faut d’abord, en parallèle, redéfinir les règles du jeu avec nos partenaires internationaux. Aujourd’hui, nous avons besoin à la fois de pouvoir défendre nos frontières, protéger nos populations, investir dans notre jeunesse et faire face aux effets du changement climatique. Pourtant chaque crise sécuritaire nous contraint à des arbitrages impossibles entre la défense, la santé, l’éducation ou l’investissement productif.
L’architecture financière mondiale place nos États face à un dilemme impossible : nous ne pouvons financer notre sécurité qu’en creusant notre dette. Pourtant investir dans la paix africaine, c’est prévenir des crises dont le coût global serait infiniment plus lourd.
On ne peut pas continuer à pénaliser ainsi la paix au nom d’une orthodoxie financière court termiste. Il faut donc nous donner les moyens de financer nous-mêmes notre sécurité sans compromettre notre stabilité macroéconomique ou alourdir davantage des conditions de dette déjà insoutenables.
Ce sont toutes ces règles de jeu de l’architecture financière mondiale qu’il faut repenser. C’est pourquoi je plaide systématiquement auprès de nos partenaires pour que les dépenses de sécurité et de stabilisation dans les États de première ligne soient reconnues comme des biens publics mondiaux.
Nos partenaires doivent comprendre que ce sont des investissements, au même titre qu’un barrage ou une école. Cela passe par une réforme du système de notation dans les cadres de financement et de soutenabilité de la dette.
Notre monde traverse une période d’incertitude, mais je veux que Lomé reste un lieu de clarté.
Un lieu où l’on ose dire que la paix n’est pas un rêve naïf, mais une stratégie exigeante.
Un lieu où nous parlons d’une seule voix et de manière constructive.
Un lieu enfin où nous proposons une autre manière de penser la sécurité : par l’autonomie, par l’inclusion, par la prévention et par la responsabilité partagée.
C’est cela, je crois, l’esprit de ce Forum : un esprit d’action, de lucidité et de solidarité. Puissent nos débats des deux prochains jours nourrir des solutions africaines et inspirer le reste du monde. Et que de Lomé puisse rayonner cette vision simple : celle d’une Afrique en paix, souveraine et forte.
Je vous remercie.
La capitale togolaise abrite depuis samedi 11 octobre, le deuxième Forum sur la Paix et la Sécurité (Lomé Peace and Security Forum (LPSF II). Les travaux, qui mobilisent des personnalités étrangères de haut niveau comme le Président du Libéria, Joseph Boakai, l’ancien Président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Leonardo Santos Simão, l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, et le ministre angolais des Relations extérieures, Président du Conseil exécutif de l’Union africaine, Tete Antonio, ont été officiellement ouverts par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé.
J’ai présidé ce jour, en présence de SEM. Joseph BOAKAI, Président du Libéria, et de M. Olusegun OBASANDJO, ancien Président de la République fédérale du Nigeria, les travaux de la deuxième édition du Forum de Lomé sur la Paix et la Sécurité, un espace de dialogue stratégique… pic.twitter.com/5HNXTxggIT
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) October 11, 2025
Pendant deux jours, Lomé offrira à nouveau (après 2023), un espace de dialogue stratégique pour promouvoir des solutions adaptées aux défis de la stabilité et du développement durable sur notre continent. L’évènement, organisé avec l’appui du PNUD sous le thème “L’Afrique face aux défis sécuritaires complexes”, est notamment décliné en panels thématiques et en discussions multi acteurs. Dans les détails, un focus particulier est mis sur les opportunités pour une stabilisation durable dans la région des Grands Lacs, l’autonomie stratégique de l’Afrique dans un paysage géopolitique en évolution, ou encore la place des leaders, des jeunes et de l’intelligence artificielle dans la construction d’une paix durable en Afrique.
?️?? #LPSF2025
— Pnud Togo (@PnudTogo) October 12, 2025
Les travaux de la 2ᵉ édition du Forum Paix et Sécurité en Afrique ont démarré ce 11 octobre à Lomé.
Sous le thème "L’Afrique face aux défis sécuritaires complexes", dirigeants, experts & partenaires int. sont réunis pour co-construire des solutions durables. pic.twitter.com/PBEnVjHXYe
“Nous devons être les acteurs principaux de notre propre sécurité. Car trop souvent, notre continent a été considéré comme un théâtre pour des rivalités extérieures. Nos problèmes ont été analysés depuis d’autres capitales, et des solutions ont été décidées et imposées depuis d’autres enceintes. Mais le monde change, et ce modèle est révolu. L’avenir de la sécurité africaine se jouera d’abord ici, sur notre continent”, a affirmé Faure Gnassingbé dans son allocution inaugurale.
“La paix durable se construit par la cohésion locale. La paix ne se décrète pas, elle se construit. Elle se construit par l’inclusion et par la justice sociale. Les conflits auxquels nous sommes confrontés trouvent souvent leur origine dans des inégalités territoriales, des frustrations sociales, ou des exclusions politiques”, a-t-il poursuivi, avant d’insister sur la nécessité d'adopter une politique de proximité favorisant la participation des citoyens (femmes, les jeunes, les autorités locales et la société civile), le dialogue communautaire et la réconciliation nationale.
“Notre monde traverse une période d’incertitude, mais je veux que Lomé reste un lieu de clarté. Un lieu où l’on ose dire que la paix n’est pas un rêve naïf, mais une stratégie exigeante. Un lieu où nous parlons d’une seule voix et de manière constructive. Un lieu enfin où nous proposons une autre manière de penser la sécurité : par l’autonomie, par l’inclusion, par la prévention et par la responsabilité partagée”, a conclu le Président du Conseil.
Au lendemain de la formation de la nouvelle équipe gouvernementale, les membres ont entamé leur installation. Des cérémonies de passation de charge se sont ainsi déroulées jeudi et vendredi à Lomé, sous la conduite du Secrétaire général du gouvernement, Stanislas Baba, et de son adjoint, Makre Skpane.
Ce vendredi 10.10.25, Mme @YawaKouigan, ministre de la communication, a procédé à la transmission du portefeuille de la culture à M. Isaac Tchiakpe @IsaacTchia49846, ministre du tourisme, de la culture et des arts. 1/2 pic.twitter.com/KqopIccUDp
— Ministère de la Communication (@CommunicationTg) October 11, 2025
Au département de la communication, Yawa Kouigan a transmis le portefeuille de la culture à Isaac Tchiakpe, désormais ministre du tourisme, de la culture et des arts.
Passation de charge ce 10/10/2025 entre le ministre Tchin DARRE et le ministre entrant Monsieur Jean-Marie Koffi TESSI, nouveau ministre de la Santé, de l'Hygiène Publique, de la Couverture Sanitaire Universelle et des Assurances, nommé par décret le 08 octobre 2025.#Santetg pic.twitter.com/9x7gKXhQqM
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) October 10, 2025
A la Santé, Jean-Marie Tessi a pris les commandes, après une cérémonie de transmission avec Tchin Darré, désormais ministre délégué.
Passation de service entre les Ministres sortants FOLI BAZI Katari @BaziKatari, KANGBENI Gbalgueboa et le Ministre entrant KOKOROKO Komlan Dodzi @dodzikokoroko.
— Ministère en charge de l'Environnement Togo (@MerfGouvtg) October 10, 2025
Le Prof. KOKOROKO a insisté sur le travail excellent afin de garder le Togo vert, bleu et viable.@FEGnassingbe @GouvTg pic.twitter.com/GJuBnowQKX
Au ministère de l’environnement et des ressources forestières, désormais élargi aux départements de la protection côtière et du changement climatique, Dodzi Kokoroko a pris la relève, après une cérémonie de passation avec Katari Foli-Bazi et Gbalgueboa Kangbeni.
Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits Humains, Me Pacôme ADJOUROUVI a présidé une réunion de prise de contact ce vendredi 10 octobre 2025 au cabinet de son ministère après la prise des reines du Ministère de la Justice https://t.co/s2NMtJUKoK pic.twitter.com/a9gCYl5ZQo
— MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS-TOGO (@MJDH_TG) October 10, 2025
A la Justice et aux droits humains, le nouveau Garde des sceaux, Pacôme Adjourouvi a officiellement succédé à Guy Mipamb Nahm-Tchougli, avant d’initier une réunion de prise de contact avec les cadres du ministère.
Enfin, à l’éducation nationale, aux sports, et aux solidarités, Mama Omorou, Gado Tchangbedji, Abdul Fofana, et Moni Sankaredja ont respectivement pris leurs fonctions, après des passations avec leurs prédécesseurs.
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Le Togo poursuit la diversification de sa coopération internationale. Le Président de la République, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové, a reçu vendredi 10 octobre à Lomé, les lettres de créance de trois nouveaux ambassadeurs : Jesús Alberto García du Venezuela, Mersole Mellejor du Royaume de Norvège, et Simoon-Clément Seroussi d’Israël.
Le Togo poursuit sa dynamique de diversification de ses partenariats internationaux. Ce 10 octobre 2025, le Président de la République, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové, a reçu les lettres de créance des ambassadeurs Jesús Alberto García du Venezuela, Mersole Mellejor du… pic.twitter.com/YMSCtmxlYP
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) October 10, 2025
Comme leurs homologues du Royaume-Uni, des Philippines et d’Italie deux jours plus tôt, les nouveaux diplomates se sont pliés au cérémonial d’accréditation, et à un moment d’entretien avec le chef de l’Etat.
Tour à tour, les ambassadeurs ont fait un tour d’horizon de la coopération bilatérale, et annoncé la volonté de Caracas, Oslo et Tel-Aviv de poursuivre le renforcement et la dynamisation des relations, dans des domaines divers et variés comme la politique, le commerce, la paix et la sécurité, l’agriculture, la santé et les technologies.
Le Togo franchit une nouvelle étape dans la mise en œuvre de ses ambitions nationales d’industrialisation. Le pays a validé jeudi 09 octobre à Lomé son Programme de partenariat Pays (PCP) avec l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI).
Fruit d’un dialogue soutenu et d’un long processus entamé en 2024, le document élaboré pour la période 2025-2029, se veut un cadre de référence sur les axes prioritaires d’industrialisation du pays. Dans les détails, il s’articule autour de plusieurs composantes stratégiques comme le renforcement de la gouvernance industrielle et des capacités institutionnelles, le développement du capital humain, la promotion des chaînes de valeur agro-industrielles, le déploiement de solutions énergétiques et environnementales adéquates et durables, et la mobilisation des ressources pour permettre la concrétisation des projets industriels d’envergure.
Le Président du Conseil, @FEGnassingbe s’est entretenu ce 08 octobre 2025 avec une délégation de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) conduite par Monsieur Tidiane Boyé, Représentant de cette institution pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le… pic.twitter.com/YzWXuBlFTI
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) October 8, 2025
“Ce programme de partenariat pays incarne notre ambition commune : bâtir un Togo résilient, inclusif et prospère, à travers une industrialisation accélérée et durable, à l’image d’autres partenaires qui ont bénéficié de l’approche PCP avec succès. En validant ce document stratégique, nous posons ensemble les bases d’un partenariat renouvelé, axé sur l’action et les résultats concrets”, a déclaré le Représentant résident de l’ONUDI, à l’issue de l’atelier de validation ayant réuni les diverses parties prenantes au processus.

La veille, mercredi 08 octobre, le responsable de l’institution onusienne avait, au cours d’une audience avec le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, assuré de la volonté de l’ONUDI d’accompagner le Togo avec un programme de développement industriel Partenariat pays aligné sur les priorités gouvernementales.
L’objectif, avait insisté le Président du Conseil, est d’assurer la création des parcs industriels, le développement des solutions énergétiques innovantes et la promotion des financements innovants en faveur des PME.
Au Togo, le coup d’envoi est officiellement donné pour la 6ème édition du “Mois du Consommer local”, entamée depuis le 1er octobre. Le gouvernement a procédé, le jeudi 9 octobre, au lancement des activités lors d’une cérémonie organisée à Lomé.
C’est donc parti pour une nouvelle campagne de promotion des produits et services locaux autour du thème : « Compétences et innovations au service de la compétitivité des produits locaux ». L’objectif est d’impliquer l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur, de la production à la transformation, jusqu’à la commercialisation, dans la dynamique de développement socio-économique du pays à travers la consommation des biens et services « Made in Togo ».
« Il s’agit pour nous de valoriser davantage nos potentiels productifs agroalimentaires, artistiques, artisanaux, textiles, cosmétiques ainsi que ceux relevant des services d’innovation », a expliqué le directeur de cabinet du ministère en charge du commerce, Mensah Koffi Vinyo.
Le représentant résident de l’Uemoa, Abdoulaye Diop, a pour sa part souligné l’importance de ce rendez-vous annuel qui constitue un cadre de réflexion et d’action sur le développement économique et la transformation structurelle des économies des États membres.
Institué depuis 2019 par l’Uemoa, le “Mois du Consommer local” vise à encourager la transformation des produits primaires et à redresser la balance commerciale des États membres de l’Union par la réduction des importations.
Au Togo, le secteur agricole enregistre un nouvel appui. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a approuvé, le jeudi 9 octobre, une enveloppe de 20 milliards FCFA destinée à soutenir la mécanisation agricole et l’irrigation.
? 148ème Conseil d'Administration de la BOAD
— Banque Ouest Africaine de Développement (@BOAD_official) October 9, 2025
Réuni ce 09 oct. 2025 sous la présidence du @PresidentBOAD, le Conseil a approuvé 8 nouvelles opérations pour un montant global de 148,15 Mds FCFA.
Plus d'infos ici ➡️ https://t.co/pAmoehPnxT pic.twitter.com/ppM8NJb9Jk
Le financement, autorisé à l’issue du 148ème Conseil d’administration de l’institution bancaire, permettra de renforcer les capacités des Centres régionaux de mécanisation agricole (CRMA) à travers l’acquisition et le déploiement de matériels modernes. L’objectif est d’accroître la productivité des exploitations, d’améliorer la sécurité alimentaire et d’augmenter les revenus des producteurs sur le territoire national.
Priorité nationale, le secteur agricole a enregistré plusieurs réformes, notamment pour faciliter l’accès des producteurs aux équipements, promouvoir l’irrigation et encourager les jeunes à s’investir dans les métiers agricoles.
Au total, la BOAD a accordé huit nouveaux financements d’un montant global de 148,15 milliards FCFA lors de son 148ème conseil d’administration. Avec cette enveloppe, le volume cumulé des interventions de l’institution depuis le démarrage de ses activités en 1976 s’élève désormais à 9939,6 milliards FCFA.
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