

(Togo Officiel) - Après trois mois de travaux parlementaires, la Représentation nationale a clôturé lundi 30 juin sa première session ordinaire de l’année 2025. Une séance spéciale s’est déroulée à cet effet au siège de l’hémicycle à Lomé, en présence du ministre chargé des relations avec les institutions de la République.
Ce lundi 30 juin 2025, l’Assemblée nationale a clôturé sa première session ordinaire de l’année.
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) July 1, 2025
À cette occasion, le Président de l’Assemblée nationale, @kodjo_adedze, a lancé un appel fort et rassembleur, réaffirmant l’attachement de la représentation nationale aux valeurs de… pic.twitter.com/trkDLWXQuw
L’occasion pour le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, de revenir sur les travaux effectués, et d’aborder les perspectives. Ouverte le 1er avril à Lomé, cette première session ordinaire a été marquée par plusieurs temps forts : la désignation du Président du Conseil, l’élection du Président de la République à la faveur d’un congrès avec le Sénat, des séminaires en plénière, ou encore des activités de diplomatie parlementaire.
Condamnation des actes de violence et appel à l’union nationale
La Représentation nationale a par ailleurs au cours de cette séance, condamné les récentes scènes de violence survenues dans le pays : “Malgré des appels incessants du gouvernement, certains fauteurs de troubles et individus malintentionnés ont exploité la vulnérabilité de quelques jeunes en les incitant à commettre des actes de vandalisme”, a dénoncé Kodjo Adedze, qui a exprimé la compassion des élus envers les familles des victimes et annoncé que “dans les prochains jours, l’Assemblée nationale se penchera sur les réelles circonstances ayant conduit à la découverte et au repêchage de corps dans le 4e lac à Akodesséwa”.
Place à l’intersession
Place désormais à une période d’intersession de trois mois, au cours de laquelle l’activité parlementaire sera réduite, et les députés seront appelés à poursuivre un travail de proximité avec les populations. Toutefois, ces derniers pourront être mobilisés pour des sessions extraordinaires convoquées à la demande du président du Conseil ou d’un certain nombre de députés, notamment en cas d’urgence nationale.