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Comme annoncé, les résultats du vote électronique pour l’élection des 77 délégués-pays du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) ont été proclamés ce mercredi à Lomé.

Ces représentants de la diaspora, répartis sur 4 zones géographiques (45 en Afrique, 19 en Europe, 7 en Asie et Océanie et 6 dans les Amériques), ont été choisis parmi 314 candidats en lice.

151 181 électeurs ont pris part au scrutin, pour un taux de participation de 91,87%. La publication de ces résultats acte ainsi la fin du processus électoral entamé début juillet, et qui a successivement porté sur l’enrôlement, le traitement des dossiers, la publication des listes, la campagne électorale et le vote électronique proprement dit.  

Le ministre en charge des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey s’est réjoui de la forte mobilisation observée et de l’implication effective des membres de la diaspora, surtout celle située sur le continent. Le Chef de la diplomatie togolaise a également invité ces derniers à ne pas relâcher les efforts afin de contribuer à faire de la diaspora, une diaspora « forte et unie », qui contribuera davantage au développement du Togo.

La prochaine étape devrait être l’installation officielle du bureau du HCTE, prévue à Lomé dans deux mois.

Une dizaine de jours après la proclamation des résultats définitifs des élections locales par la Cour suprême, la constitution des conseils municipaux a démarré.

Les conseillers municipaux élus à l’issue du scrutin ont entamé la désignation de leurs maires. Les premiers maires ont été élus mardi dans plusieurs communes de la région maritime. Le processus qui se déroule selon un vote interne va permettre de dégager les 117 maires qui seront à la tête des 117 communes que compte le Togo.

Ces derniers devront remplacer les Présidents des délégations spéciales, précédemment en charge des communes, conformément au processus de décentralisation promu par le gouvernement.

Le vote pour l’élection des délégués pays du Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE) s’est achevé ce mardi 10 septembre à minuit.

Ce scrutin électronique, pour lequel 316 candidats étaient en lice pour 77 postes de délégués, a mobilisé plus de 150 000 électeurs de la diaspora.

Dans un communiqué publié peu avant la clôture des votes, la Commission électorale indépendante en charge de l’organisation de ces consultations a annoncé que les résultats seront publiés ce mercredi à 16h GMT.

L’installation du Bureau officiel du HCTE est prévue pour novembre, à l’occasion du forum de la Diaspora.

Le Premier Ministre, Komi Selom Klassou a tenu mardi une rencontre de travail avec plusieurs acteurs de l’éducation nationale, parmi lesquels des syndicats d’enseignants, des représentants de l’enseignement confessionnel, la coalition pour l’éducation et l’association des parents d’élèves.

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L’objectif de cette rencontre était de préparer de façon sereine et participative la prochaine année scolaire 2019-2020 qui démarre dans une semaine. Au menu des discussions, ont été abordés le bilan de l’année écoulée, le protocole de 2018 sur le secteur éducatif, la reforme des programmes, les revendications des syndicats d’enseignants et les concours visant à renforcer le corps enseignant.

Le Chef du gouvernement, entouré des ministres de la fonction publique et de l’enseignement technique, Gilbert Bawara et Tairou Bagbiègue, a rassuré les acteurs éducatifs et répondu à leurs attentes. « L’amélioration envisagée est en branle », a-t-il déclaré, et d’annoncer également que les résultats du dernier concours de recrutement sont « imminents ».

Du côté des syndicats, l’on s’estime rassuré par les échanges et le maintien du fil du dialogue.

En 2017 et 2018, le gouvernement a décaissé au total 3 milliards FCFA de primes pour les enseignants.

Annoncées à 5,1% début juillet par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, les prévisions pour la croissance économique du Togo en 2019 ont été confirmées voire légèrement revues à la hausse par le FMI à l’issue de sa 5ème revue de Facilité élargie de crédit (FEC).

Mardi, à la faveur de la publication de ses conclusions, l’équipe du Fonds a annoncé que « les projections situent le taux de croissance du PIB à 5,3 % en 2019 », soit +0,2% que celle indiquée par le patron de l’échiquier national. S’il se confirmait, ce taux interviendrait surtout une année plus tôt, en comparaison aux perspectives de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui annonçaient le même taux pour le Togo mais en 2020.

L’activité économique, qui a subi le contrecoup des tensions sociopolitiques en 2017, a repris en 2018, passant de 4,4% à 4,9% et s’apprête à franchir la barre des 5% cette année. Une performance saluée par le Chef de mission Ivohasina Razafimahefa qui s’est réjoui des politiques actuelles et des réformes structurelles mises en œuvre par le gouvernement.

Pour rappel, le Togo envisage de porter sa croissance économique à 7,6% en 2022, grâce au Plan National de développement.

Lire aussi : Le Togo a enregistré en 2018 une croissance économique plus forte que prévu selon la BCEAO

Lomé abrite depuis ce mardi une session régionale de formation sur la qualité et les normes internationales de qualité. La formation, organisée conjointement par l’Union Européenne et l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), est destinée aux enseignants des universités et des grandes écoles d’enseignement supérieur de la sous-région.

Il s’agira spécifiquement d’outiller ces derniers sur les normes internationales ISO 9001, 45001 et 14001 portant sur les systèmes de management de la qualité, santé et sécurité du travail et environnement. L’objectif pour les initiateurs est de renforcer la culture de la qualité, facteur nécessaire à la survie, la crédibilité et la compétitivité d’une entreprise

Le Togo a pris en compte ce paramètre à travers sa loi sur une stratégie nationale de normalisation, d’agrément, de certification et de promotion de la qualité, a rappelé le représentant du ministre du commerce à l’ouverture de la session.

Les travaux s’achèvent vendredi.

Plusieurs représentants de pays africains sont réunis depuis lundi dans la capitale togolaise dans le cadre d’un forum économique régional sur les télécommunications en Afrique. La rencontre, organisée par l’Autorité de réglementation des secteurs de postes et télécommunications (ART&P) à l’initiative de l’Union internationale des télécommunications, va durer toute la semaine.

Au menu, la transformation numérique et la promotion de technologies futures pour la mise en place d’économies numériques et l’éclosion d’un environnement socio-économique favorable à la réalisation des objectifs de développement durable.

Et aussi, la préparation et la transition vers la technologie 5G qui améliorera davantage l’utilisation de l’internet. Le Togo ne restera pas en marge de cette technologie, a assuré le directeur de l’ART&P, Abayeh Boyodi.

Pour l’heure, les principaux opérateurs de téléphonie mobile poursuivent le déploiement de la 4G sur toute l’étendue du territoire.

L’annonce a été faite lundi par le Directeur Général de l’agence nationale de l’aviation civile (ANAC), lors d’une rencontre internationale sur la sécurité des pistes et des plateformes portuaires à Lomé.

La rencontre, initiée par l’agence américaine chargée de la réglementation et des contrôles dans l’aviation civile (FAA), visait à plancher sur les risques sécuritaires liés aux incursions de pistes dans les activités aéroportuaires. Également, il était question pour les représentants des organismes d’aviation civile, venus du continent et de l'Océan indien, de s’évaluer sur les normes en matière de sécurité et de conformité des aérogares de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Sur les 144 pays contrôlés par l’institution, seuls 30 pays, dont le Togo, respectent les normes.

Le patron de l’aviation civile nationale a indiqué que des dispositions étaient en cours afin de permettre à l’aéroport de Lomé d’améliorer davantage la fiabilité de sa piste et de son complexe, afin d’offrir davantage de garanties aux compagnies et aux passagers.

En séjour depuis le 28 août dernier à Lomé dans le cadre de la 5ème revue de la Facilité élargie de Crédit (FEC), l’équipe du FMI emmenée par son chef de mission au Togo Ivohasina Fizara Razafimahefa, a exprimé ce mardi son satisfécit quant aux performances économiques réalisées par le Togo. C’était à la faveur d’un point de presse de fin de mission présidé par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, destiné à partager les conclusions de cette revue.

Au terme de sa mission, l’équipe a relevé une bonne poursuite de la reprise économique ainsi que de l’assainissement budgétaire : « Tous les critères de performances ont été satisfaits », a relevé Ivohasina Razafimahefa. Et d’ajouter : « C'est une performance satisfaisante et les réformes avancent aussi bien au niveau de l'administration fiscale, douanière que de l'amélioration du climat des affaires ».

La mission s’est par ailleurs réjouie des politiques actuelles du gouvernement qui, comme lors de la fin de la dernière revue, « s’alignent sur celles de l’Uemoa, notamment à travers le respect des critères de convergence ». Aussi, annonce-t-elle, la croissance du PIB devrait se situer autour de 5,3% en 2019, l’inflation entre 0 et 2% et le déficit budgétaire évalué à 2,9% du PIB d’ici la fin de l’année.

Quant au programme de la privatisation des deux banques étatiques UTB et BTCI, la mission s’est, en dépit des quelques retards observés, félicitée de l’engagement du gouvernement à mener à bien le processus.

L’équipe du FMI, qui a ce même jour présenté les conclusions de cette revue au Premier Ministre, a annoncé que les discussions se poursuivront, avant l’examen des conclusions par le Conseil d’administration du Fonds, préalable à un nouveau décaissement.

Ce mardi, seront lancées à Lomé des audiences foraines d’établissement des certificats de nationalité sur toute l’étendue du territoire national.

Organisées par la Direction du Service des nationalités et la Délégation à l'Organisation du Secteur Informel (DOSI), elles visent à accompagner la mesure du gouvernement qui rendra bientôt obligatoire la détention du permis de conduire catégorie A aux conducteurs de moto.

Sont ainsi concernés, tous les conducteurs de motos et particulièrement les conducteurs de taxi-motos ne disposant pas de certificat de nationalité et d’autres pièces pouvant leur permettre de s’inscrire pour la formation en vue de passer l’examen de permis de cette catégorie.

Les opérations se tiendront dans les chefs-lieux des régions jusqu’au 02 octobre, selon un calendrier précis. Tour à tour, Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong, recevront lors de ces audiences foraines, les agents des deux services. Ces derniers, indique le secrétariat d’Etat à l’inclusion, procèderont à la collecte des pièces exigées (original de la nationalité d'un parent avec lequel la filiation est établie, une photocopie légalisée de l'acte de naissance et la somme de 5000 FCFA), pour l’établissement de la nationalité.

En rappel, le ministère de la sécurité avait annoncé mi-août, l’entrée en vigueur à partir du 20 septembre prochain d’une mesure devant permettre de réduire au mieux le bilan macabre observé sur les routes nationales ces dernières années : tous les motocyclistes devront désormais disposer d’un permis de conduire.