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Alors qu’elle s’achève dans quelques semaines, la 2ème phase du Projet Education et Renforcement Institutionnel (PERI II) a rempli tous les objectifs qui lui ont été assignés. Le constat a été fait mardi par la Représentante résidente de la Banque Mondiale, Hawa Cissé à la faveur d’une tournée effectuée dans les Régions Maritime et Plateaux pour s’assurer de l’impact du projet.

Le Projet, financé à hauteur de 13 milliards FCFA par le Partenariat mondial pour l’éducation, sous la supervision de l’institution de Bretton Woods, concerne 350 établissements préscolaires et 1650 écoles primaires dans le pays sur une période de 4 ans.

L’objectif est d’améliorer la qualité de l’enseignement préscolaire et primaire, à travers la construction d’infrastructures, la fourniture de manuels scolaires et la formation de personnels.

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La responsable s’est réjouie des excellents résultats obtenus dans la mise en œuvre du projet, dans les divers domaines. « Le PERI II a même facilité un accès plus équitable des filles à l’école dans les cantons les plus pauvres du pays dans lesquels il a été implémenté », a-t-elle déclaré.

Pour le compte de la nouvelle année, plus d’un million de manuels, 720 000 albums, 26 000 guides et 1400 kits de jeux seront distribués dans les préscolaires publics et privés sur toute l’étendue du territoire afin de s’adapter à la révision pédagogique opérée par les autorités.

Un PERI III pourrait être lancé à la fin de celui-ci, les différents acteurs ayant exprimé leur volonté de « poursuivre le dialogue avec le gouvernement dans ce sens ».  

Le Togo vient de franchir une nouvelle étape dans sa démarche de promotion de l’emploi et de protection sociale. Un protocole d’accord a été signé dans ce sens mardi à Lomé entre le gouvernement, le Bureau International du Travail (BIT) représenté par son Directeur-Bureau pour le Togo, Dramane Haidara, et les représentants du Patronat et de l’Intersyndicale.

Cette convention ouvre la voie à la mise en œuvre d’un nouveau programme-pays dont l’objectif est de promouvoir un travail décent pour tous (jeunes, femmes, handicapés, migrants, etc…).

Autre point saillant de ce programme, le renforcement de la protection sociale, de la couverture santé, des normes du travail et du dialogue social.

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative, Gilbert Bawara qui représentait le gouvernement, a indiqué que la signature de cet accord était « un signal fort » de la volonté de l’exécutif de promouvoir un travail décent pour tous.

A noter que le Togo a entrepris depuis plusieurs années de nombreuses initiatives allant dans ce sens, avec le renforcement et l’extension de la couverture sanitaire via l’INAM ainsi que l’adoption en 2014 d’une politique nationale de l’emploi. Le Togo est par ailleurs actuellement à la tête de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (Cipres).

570 candidats titulaires du BAC 2 ou encore du BEPC composent depuis ce mardi pour le compte du concours national d’entrée à l’Institut national de formation agricole (Infa) de Tové.

A l’issue des épreuves qui vont durer deux jours, 65 candidats seront retenus pour une formation de 03 ans sanctionnée par une licence professionnelle. Agriculture, élevage, foresterie, transformation agroalimentaire, animale et halieutique, génie rural sont entre autres les options proposées dans ce centre qui forme depuis 1980 les techniciens agricoles du pays.

Une délégation gouvernementale, comprenant les ministres de l’agriculture et de l’enseignement technique, a constaté le déroulement des épreuves dans le centre de Lomé.nL’occasion pour Noel Koutéra Bataka de faire le point sur les nouveaux formats introduits dans les curricula, ainsi que les nouvelles orientations de l’Infa.

Le patron de l’agriculture togolaise a également précisé que, pour cette année exceptionnellement, afin de répondre à la volonté du gouvernement de voir l’institut tourner à son plus grand régime, et de répondre aux besoins exprimés dans l’axe 2 du PND, « l’entrée à l’Infa est ouverte à toutes les personnes désireuses de s’inscrire sans passer par le concours, mais là, par contre, elles devront prendre en charge directement leurs frais de formation ».

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L’Infa de Tové sera réorganisé et orienté sur la nouvelle politique agricole du Togo

Annoncés dans un premier temps pour cet été, les vols d’Ethiopian Airlines à destination de Houston via Lomé, seront finalement lancés le 16 décembre prochain. C’est ce qu’a indiqué la compagnie dans un communiqué publié en fin de semaine dernière.

Selon le transporteur africain, cette nouvelle liaison via son hub ouest-africain que représente Lomé, va permettre de faciliter les déplacements de l’importante communauté africaine vivant dans la région, et aussi des personnes opérant dans le secteur de l’industrie pétrolière et gazière. Les vols seront opérationnels 3 fois par semaine.

« Ces nouveaux vols constitueront les seules liaisons directes et efficaces entre Houston et l'Afrique de l'Ouest », a certifié le PDG de la compagnie partenaire d’Asky, Tewolde Gebre Mariam.

Pour rappel, ce nouveau service à destination de Houston, 4ème ville la plus peuplée des Etats-Unis, fait partie d’une restructuration des liaisons de la compagnie aérienne, qui incluait l’élimination de sa liaison de Los Angeles.

La JICA a le plaisir d’informer le grand public qu’elle offre aux jeunes Togolais une occasion d’obtenir le Diplôme de Master et de bénéficier d’un stage en entreprise au Japon à travers le Programme de l’Initiative ABE (African Business Education for youth) dans le secteur des affaires en faveur des jeunes Africains.

Objectifs de la Bourse :

  • Soutenir les jeunes générations désireuses de contribuer au développement des industries en Afrique
  • Offrir aux personnes l’opportunité d’être un pont entre le Togo et le Japon grâce à une compréhension profonde de la société japonaise et de la culture des affaires japonaise.

Programme de la Bourse :

  • 1 ou 2 ans de l’étude de Master / Plus de 200 cours dans plus de 60 universités
  • Stage dans des entreprises Japonaises (internship) pendant le séjour au Japon (au cours des vacances d’été ou après les études )

Secteur visé : Secteur Privé

Qualifications essentielles :

  • Etre nationalité Togolaise
  • Etre âgé de 39 ans au plus (Au 1er avril 2020)
  • Etre en bonne santé
  • Avoir de l’expérience professionnelle
  • Ne pas être employé dans une entreprise japonaise au moment de participer au programme
  • Avoir au moins le niveau licence (BAC+3)
  • Avoir des compétences écrites et orales en Anglais supérieures ou égales au niveau 80 du TOEFL iBT ou B2 du CECRL

Dates clés : (Toutes les procédures de candidature se ferons en anglais)

  • Date limite de soumission des dossiers de candidature : le 11 Octobre 2019 avant 17h
  • 1ère sélection : Examens des dossiers de candidature par la JICA CI
  • 2ème sélection : Interview par la JICA CI (lieu d’interview sera au TOGO)
  • 3ème sélection : Examens des dossiers de candidature par les universités japonaises
  • 4ème sélection : Interview des candidats retenus par les universités japonaises (via le système de vidéo-conférence)

Démarches à effectuer : télécharger ce document

Initié par le gouvernement afin d’offrir des opportunités de revenus à 14 000 jeunes pauvres et vulnérables de milieux ruraux, à travers un parcours incluant le volontariat communautaire, des formations et autres facilités, le projet EJV (Opportunités d’emploi pour les jeunes vulnérables) a déjà employé plus de 5000 jeunes.

Ils sont au total 5101 jeunes, issus de 73 villages à en avoir bénéficié, notamment via les THIMO (Le projet des Travaux à haute intensité de main d’œuvre), selon l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb), bras opérationnel du ministère en charge du développement à la base.

Près de 9000 jeunes vulnérables seront encore à sélectionner, dans plus de 120 villages.

En rappel, le projet EJV est financé conjointement par la Banque Mondiale et le gouvernement à hauteur de 9 milliards FCFA.

Six mois après le Gabon, c’est au tour du Burundi de s’inspirer de l’expertise togolaise dans le domaine de la finance inclusive.

Une délégation du Fonds du Microcrédit Rural (FMCR) du Burundi effectue ainsi, depuis ce 17 septembre à Lomé, une mission d'échanges d'expériences auprès du Fonds national de la finance inclusive (FNFI).

fnfi

 

La visite, qui s'inscrit dans le cadre de la mise en place d'autres gammes de produits financiers au Burundi afin de répondre aux besoins exprimés par les acteurs économiques locaux, confirme la bonne notoriété dont jouit le modèle togolais sur le continent.

Les travaux permettront à la délégation burundaise en séjour pour une deuxième fois au Togo, de s’imprégner davantage des diverses pratiques et instruments dont dispose le Fonds lancé en 2014 par le gouvernement afin de repousser de manière significative les frontières de l’exclusion financière au Togo.

5 ans après, l’institution dirigée depuis lundi par Tchitchabalo Songaï N'dassim, a octroyé aux populations plus d’un million et demi de crédits pour un montant total de 80 milliards FCFA. La mission du nouveau patron du Fonds sera de poursuivre et d’élargir davantage les programmes de bénéficiaires, afin de contribuer à la mise en œuvre de l’axe 3 du PND.

Les responsables des équipes-pays du Système des Nations Unies au Togo et au Bénin effectuent ce lundi une retraite conjointe à Lomé. L’objectif pour les agences des deux pays, est d’examiner les défis en lien avec les priorités nationales de développement dans les deux Etats, afin de mieux les appuyer dans leurs efforts.

Il sera ainsi entre autres question, pour les 40 responsables, d’explorer les opportunités de collaboration inter-agences, d’identifier les projets et actions conjointes à mener et de partager les bonnes pratiques pour renforcer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 de l’ONU.

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Si le Coordonnateur Résident du SNU-Bénin, Siaka Coulibaly se réjouit de la tenue de cette première initiative du genre qui permettra de « mutualiser les actions des Nations Unies dans les deux pays », son homologue du Togo, Damien Mama, précise : « Cette rencontre illustre notre nouveau mode opératoire pour mieux répondre aux défis transfrontaliers qui sont d’ordre sécuritaire, économique, social et écologique ».

A titre d’illustration, le Pnud-Togo a élaboré en janvier son programme-pays quinquennal 2019-2023, en prenant en compte les priorités du PND 2018-2022.

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a pris part à l’ouverture des travaux.

Le gouvernement entame dans le courant de ce mois une vaste opération de réhabilitation des forages équipés de pompes à motricité humaine en panne, sur toute l’étendue du territoire national.

L’opération, conduite par le ministère de l’eau, de l’équipement rural et de l’hydraulique villageoise, va concerner 1639 ouvrages répartis dans les cinq régions économiques, et fait suite au recensement initié à cet effet en mars.

Elle s’inscrit dans la mise en œuvre du volet ‘Eau et Assainissement’ du Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV). L’objectif de cette démarche est d’améliorer davantage les conditions de vie et d’accès à l’eau potable des populations en milieu rural.

Une première opération menée en 2017 avait permis de réhabiliter 1559 forages en panne.

Ainsi qu’annoncé le mois dernier, le Boulevard des Armées est de nouveau opérationnel et est officiellement rouvert au trafic. La cérémonie d’inauguration s’est tenue vendredi en présence du ministre des transports et des infrastructures, Zouréhatou Tchakondo-Kassa Traoré et de nombreux officiels.

L’axe, long de près de 3 km et situé en plein cœur de la capitale, avait été fermé pendant de nombreux mois pour des travaux de réhabilitation et d’aménagement. Ces travaux ont concerné entre autres la chaussée, l’éclairage public, l’assainissement ainsi que les conduites pour la fibre optique. Ils ont duré un peu plus de 06 mois et coûté près de 3,65 milliards FCFA, financés par la Boad et le gouvernement.

« La réhabilitation de cette avenue stratégique pour le trafic dans la capitale permettra d’améliorer la fluidité de la circulation », a relevé le ministre, qui a également invité les riverains au civisme et à un bon usage.