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Annoncé il y a quelques mois, le 5ème recensement agricole se précise. Les opérations vont débuter le 30 novembre prochain, a annoncé le ministre en charge de l’agriculture, Antoine Lekpa Gbegbeni.

Dans ce sens, la formation des agents recenseurs aura lieu du 27 au 29 novembre dans leurs préfectures respectives. La liste des retenus peut être consultée sur le portail électronique de l’Inseed (Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques).

Ce 5ème recensement permettra d'établir un état des lieux du secteur agricole et d'identifier les défis rencontrés par les agriculteurs afin d'orienter les investissements futurs. La dernière opération du genre, réalisée il y a douze ans, avait révélé la place de l’agriculture dans l’économie nationale.

 

Après la CEET, la Société togolaise des eaux (TdE) s'apprête à mettre à jour ses compteurs d’eau prépayés, communément appelés Tsi’go. Le fournisseur public d’eau vient en effet d’annoncer la tenue de l’opération dans les prochains jours.

À ce titre, la société recommande aux abonnés de recharger suffisamment leurs compteurs avant le 24 novembre afin de garantir un bon déroulement de cette phase de maintenance. Cette précaution devrait permettre d’éviter tout désagrément pendant les travaux de mise à jour.

Pour rappel, le système de consommation d’eau prépayée, introduit depuis quelques années par la TdE, permet au client de payer sa consommation à l’avance et d’être à l’abri des coupures d’eau en raison des factures impayées.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu ce mercredi 20 novembre à Lomé, avec l’Administrateur du Togo au Fonds monétaire international (FMI), Ouattara Wautabouna. Au cœur des échanges, les projets et programmes déployés par l’institution de Bretton Woods, ainsi que les réformes et avancées du Togo. 

Le Togo est un bon élève au niveau du Fonds monétaire international, simplement parce que les indicateurs des performances économiques sont au vert. Le FMI est assez satisfait de ces performances réalisées notamment une croissance économique qui se situe au-dessus de 5% et un taux d’inflation maîtrisé autour de 3%”, a salué le responsable. S’il s’est dit convaincu de l’efficacité des réformes structurelles engagées, le nouvel administrateur a assuré de sa volonté de porter plus haut la voix du pays auprès du Fonds.

Nous sommes déterminés à amplifier la voix de la République togolaise au sein du Conseil d’administration du Fonds monétaire international. Le FMI reste résolument engagé auprès du Togo pour l’accompagner dans ses efforts de développement économique”, a-t-il poursuivi. 

Nommé le 1er novembre dernier par le conseil d’administration du Fonds, Ouattara Wautabouna succède à Abdou Salam Bello, dont le mandat s’est achevé il y a quelques semaines

La coopération entre le Togo et la France dans le domaine de l’éducation devrait se consolider. Le sujet a été évoqué mardi 19 novembre lors d’un entretien entre le ministre des enseignements primaire et secondaire, Dodzi Kokoroko, et une délégation du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse (MENJ) de la République française.

La rencontre a été l’occasion de poser les bases d'une collaboration plus étroite dans le cadre des réformes éducatives en cours. Ainsi, plusieurs priorités ont été définies, notamment la formation des directeurs d'écoles et des chefs d'établissements, ainsi que le renforcement de la gestion des établissements scolaires privés.

Les deux parties ont également abordé la question de l'accompagnement des enseignants et les possibilités de jumelage entre les établissements scolaires des deux pays. Pendant quatre jours, la délégation française tiendra des sessions d'échanges avec les acteurs nationaux pour approfondir les réflexions et mutualiser les expériences.

Ces dernières années, le gouvernement accorde une attention particulière à l’éducation tant sur les plans infrastructurels, que pédagogiques et sociaux. Depuis 2020, le budget alloué à ce secteur a ainsi connu une hausse de plus de 50%.

La capitale togolaise abrite depuis mardi 19 novembre, la 40ème assemblée générale de la Carte Brune de la Cedeao, un instrument destiné à faciliter la libre circulation des personnes et des biens. Les travaux réunissent les délégués des 14 pays membres de l’initiative autour du thème : « Examen du Système de la Carte Brune de la Cedeao : réalisations, défis et perspectives pour une intégration régionale efficace ».

Pendant trois jours, les discussions porteront sur l’avenir de l’assurance transfrontalière à l’ère de la digitalisation et sur le nouveau statut du personnel de la commission de l’organisation sous régionale. En outre, les participants se pencheront sur la situation politique dans la sous-région et son impact sur les activités de la Carte Brune.

« Le monde est en train de changer, et nous devons aussi adopter une approche de coopération régionale. L’adoption des solutions numériques, l’amélioration des structures de gouvernance et la promotion de la finance durable dans le contexte du schéma de la Carte Brune seront cruciales à l’avenir », a indiqué le président de la Commission de la Cedeao, Omar Alieu Touray.

Pour sa part, le ministre de l’économie et des finances, Georges Barcola, a réaffirmé l'engagement du Togo en faveur de la construction d’un espace communautaire plus intégré et plus solidaire. L’officiel a également rendu hommage aux pères fondateurs de la Cedeao pour leur vision d’une Afrique de l’Ouest unie et intégrée.

Mis en place il y a plus de quatre décennies, le système de la Carte Brune offre à l'automobiliste la garantie complète d'une indemnisation rapide, équitable et immédiate pour tout accident qu'il pourrait causer en dehors de son pays de résidence habituelle.

Le Togo poursuit ses efforts afin de tirer parti des avantages offerts par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) en matière de commerce numérique. Un atelier a été ouvert dans ce sens mardi 19 novembre à Lomé, réunissant les acteurs impliqués.

Les travaux, organisés par le ministère du Commerce, visent à examiner les annexes du protocole sur le commerce électronique, adopté début 2024 par l’Union africaine. Cette initiative a pour objectif d’éliminer les obstacles au commerce numérique et de poser les bases d’un cadre juridique harmonisé pour faciliter les transactions transfrontalières entre les États membres.

Concrètement, il s’agit d’explorer les approches et dispositions du projet d’annexes au protocole, de prendre connaissance des détails et de formuler des recommandations. Les discussions, qui regroupent des acteurs issus du public et du privé, doivent également permettre d’outiller les très petites et moyennes entreprises (TPME) en la matière.

« Le commerce numérique représente une réelle opportunité sans précédent, notamment pour les Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TPME), en leur offrant un accès direct aux marchés internationaux, de nouveaux débouchés et une valorisation grâce aux technologies de l’information et de la communication », a expliqué le directeur de cabinet du ministère, Koffi Vinyo Mensah.

Pour rappel, la ZLECAf est un vaste espace de commerce intra-africain adopté par l’UA. Elle vise à créer un marché unique de plus de 1,3 milliard de consommateurs pour les marchandises et les services.

 

Au Togo, les occupants illégaux des propriétés et domaines de l’Etat, communément appelés ‘réserves administratives’ disposent désormais d’un an pour les libérer. Le délai a été officiellement annoncé mardi 19 novembre par le gouvernement, à travers un communiqué conjoint des ministres chargés de l’administration territoriale, de l’économie, et de la réforme foncière. 

L’injonction intervient à la suite d’une opération pilote de recensement des domaines de l’Etat, effectuée du 24 septembre au 14 octobre dernier dans le District autonome du Grand Lomé (DAGL). La mission, qui a sillonné les 13 communes des préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé, a ainsi révélé que plus de 68% des réserves administratives sont illégalement occupées. 

Ce qui, déplore l’exécutif, entrave la mise en place des équipements socio-collectifs comme les marchés, écoles, hôpitaux, complexes sportifs et culturels, ou encore les places publiques, et des grands projets d’intérêt public. “Les domaines de l’Etat sont des parcelles ou immeubles réservés pour servir d'emprise aux services publics et aux installations d’intérêt général”, ont dans ce sens rappelé les ministres.  

Vigilance dans les acquisitions 

Par ailleurs, le gouvernement a invité à la vigilance les citoyens désireux d’acquérir des parcelles de terrain, qu’elles soient en milieu urbain, semi-urbain ou rural, « à redoubler de vigilance, en se renseignant préalablement auprès des services compétents de l’Urbanisme, du Cadastre, des Domaines, ou encore de l’Aménagement agricole, afin d’éviter de se faire vendre illégalement des réserves administratives ». 

Enfin, les populations, en particulier les collectivités familiales propriétaires de domaines fonciers ont été invitées au respect des dispositions légales et réglementaires sur les superficies à lotir à l’Etat. 

Pour rappel, le recensement des réserves administratives se poursuivra dans les autres régions du pays.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu le mardi 19 novembre à Lomé, avec la nouvelle coordonnatrice du Système des Nations Unies au Togo, Coumba Sow. Ce premier échange officiel intervient, quelques jours après la prise de fonctions de la responsable onusienne.

Au cours de la rencontre, les discussions ont porté sur les priorités de développement du pays, ainsi que le partenariat avec le SNU dans la mise en œuvre des différents projets. Coumba Sow a, à cet effet, réaffirmé la disponibilité de l’appareil onusien à accompagner le Togo, et à renforcer l’engagement. 

Le Togo est un pays très important pour le Système des Nations Unies. Nous y sommes présents à travers plusieurs agences. Nous allons renforcer les programmes mis en œuvre avec le gouvernement en vue d’augmenter nos performances et d’être plus efficaces et plus efficients dans notre appui”, a assuré la coordonnatrice.

Au Togo, les efforts s’intensifient pour améliorer la compétitivité des produits agroalimentaires à l'échelle internationale. Une formation a démarré dans ce sens ce mardi 19 novembre à Lomé, à l’endroit d’une vingtaine d’acteurs nationaux sur les normes de la CEDEAO.

La session, initiée par la Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE) en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), s’inscrit dans le cadre du « Projet d’appui à la croissance inclusive, résiliente et créatrice d’emplois ». Elle vise à outiller les participants sur les Méthodes d’analyse des dangers et maîtrise des risques (HACCP).

Pendant quatre jours, ils seront édifiés sur les référentiels de Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) et de Bonnes Pratiques d’Hygiène (BPH) alimentaire. L’objectif est de disposer d’une base d’experts qualifiés capables de soutenir les activités de la structure nationale de la qualité, notamment celles relatives à la certification des produits des entreprises agroalimentaires.

« Il est très indispensable que les acteurs de la qualité s’approprient ces exigences en vue d’accompagner les entreprises togolaises, notamment les Très Petites et Moyennes (TPME), dans leur démarche qualité », a indiqué le président de la HAUQE, Laré Botré.

Cette initiative intervient quelques jours après la validation d’un référentiel de certification des produits issus de la transformation agroalimentaire. L'ambition est de garantir la conformité des produits aux normes internationales.

Le Président de l'Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a pris part le samedi 16 novembre dernier à Bissau aux cérémonies marquant le 51ème anniversaire d’indépendance de la Guinée-Bissau ainsi que de la création des forces armées nationales du pays. Le chef du Parlement y représentait le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, invité au même titre que plusieurs dirigeants du continent. 

A l’issue des festivités, marquées notamment par une parade militaire et civile, Kodjo Adedze a transmis au leader bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, les félicitations du chef de l’Etat et du peuple togolais.

Membre de la Cedeao, la Guinée-Bissau a accédé à l’indépendance le 24 septembre 1973, après un siècle de colonisation portugaise. 

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