Un grave accident de la circulation a été enregistré le vendredi 22 novembre dernier en début d’après-midi à Klobatémè, sur la route Lomé-Vogan (N34). Le drame est survenu lorsque, selon les constatations des services de police, deux véhicules, un camion de sable et un tricycle transportant des passagers, sont entrés en collision.
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— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) November 23, 2024
Le dernier bilan provisoire fait état de trois décès sur les lieux de l’accident, et un blessé grave évacué pour des soins d’urgence. Dans un communiqué publié quelques heures après, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba a exprimé la compassion et la solidarité du gouvernement.
Prudence et respect du code
“Les excès de vitesse, les surcharges et les dépassements défectueux” sont à proscrire, a en outre rappelé l’officiel, qui a invité les usagers de la route à plus de prudence et à “observer scrupuleusement les prescriptions du code de la route”.
Éligible depuis 2022 au Programme Compact du Millenium Challenge Corporation (MCC), le Togo garde le cap en matière d’amélioration des politiques publiques. Les efforts du pays ont été confirmés il y a quelques jours, à la faveur de la publication de la carte des scores annuelle de l’institution américaine.
Selon l’édition 2025, le Togo obtient une note de 16/20, soit deux indicateurs de plus validés par rapport aux deux dernières années (2023 et 2022). Dans le détail, le pays reconduit ses acquis, notamment dans les domaines de la ‘Liberté économique’ et de la ‘Bonne gouvernance’.
Surtout, il rectifie le coche au niveau de la catégorie ‘Investissement dans le capital humain’, où les efforts restaient moins visibles. Au tableau, le Togo fait ainsi passer dans le vert les indicateurs de ‘Protection des ressources naturelles’ et de ‘Taux de vaccination’.
Avec cette nouvelle performance, le Togo conforte son statut d’éligibilité au programme Threshold, tout en poursuivant les manœuvres pour la finalisation du Compact. En septembre dernier, les avancées du pays sur la question ont été saluées par la directrice générale du MCC, Alice Albright, lors d’une rencontre avec le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.
La fourniture de l’électricité connaîtra des interruptions dans certains quartiers et zones périphériques de la capitale et de Tsévié le dimanche 24 novembre, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison des travaux de maintenance programmés sur les ouvrages électriques afin d’assurer la continuité de la distribution du courant électrique durant les fêtes de fin d’année.
Les coupures interviendront principalement en journée, de 7 h à 17 h au plus tard. À ce titre, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».
Les zones ciblées
Ville de Lomé : quartier administratif, zone Grand Marché, Bè, Bè Marché, Adidogomé, Agoè, Agbalépédo, Gakli, Forever, Hounkpati, Wuiti, Nukafu, Houtigomé, zone aéroportuaire, Attiégou et leurs environs.
Ville de Tsévié et ses environs.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu le jeudi 21 novembre à Lomé, l’ancien Premier ministre du Kenya, Raila Odinga. L’ex-chef de gouvernement était de passage au Togo, dans le cadre d’une tournée sous-régionale.
Le Président de la République, @FEGnassingbe a accordé ce jeudi 21 novembre 2024, une audience à l’ancien Premier ministre du Kenya, @RailaOdinga . Au centre des échanges, la situation politique et sécuritaire en Afrique ainsi que les défis de développement économique et social… pic.twitter.com/pNiO0sCu0Z
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) November 22, 2024
Au centre des échanges, la situation politique et sécuritaire en Afrique, ainsi que les défis de développement économique et social sur le continent. Les deux personnalités ont notamment abordé plusieurs questions relatives aux infrastructures, au commerce intra-africain, à la facilitation des visas, au changement climatique, à la culture, ou encore aux transports. D’ailleurs, sur ce point, l’officiel kényan a félicité le chef de l’Etat pour son leadership dans l’opérationnalisation du Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA).
“Nous pensons aussi qu’il est possible d’offrir des opportunités aux jeunes en particulier dans des domaines de l’intelligence artificielle et des TICs”, a souligné l’ancien premier ministre à l’issue de l’audience.
Enfin, Raila Odinga a officiellement sollicité l’appui du Togo pour sa candidature à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), l’un des principaux organes de l’instance continentale.
Le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Kara disposera bientôt d’un service de néphrologie et d'hémodialyse. Le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, Kokou Wotobe, a en effet procédé ce vendredi 22 novembre, à la pose de la première pierre pour la construction du nouveau centre.
?️Pose de la 1ère pierre du ?service de néphrologie et hémodialyse du CHU #Kara. La construction de ce joyaux d'environ 850 M$ est financé par @PnudTogo & @EcobankGroupe en partenariat avec le @MSPS_Togo. Une avancée majeure vers l'amélioration de l'accès aux soins pour tous.1/2 pic.twitter.com/ZI3w5yyTjh
— Pnud Togo (@PnudTogo) November 22, 2024
Financé à hauteur de 850 millions de dollars par le Pnud (Programme des Nations Unies pour le Développement) et le Groupe Ecobank, ce projet permettra d’améliorer la prise en charge des patients et de sauver des vies. Il contribuera en outre à réduire les inégalités territoriales en matière d’accès à la santé.
Notons que l’hémodialyse consiste à épurer le sang d’un patient à l'aide d'un rein artificiel. Elle s’adresse particulièrement aux personnes souffrant d'insuffisance rénale. La néphrologie, quant à elle, est la spécialité médicale qui se consacre au diagnostic et au traitement des maladies rénales.
Pour le gouvernement, très engagé dans le renforcement du système de santé, il s’agit d’un pas de plus vers l’amélioration de l’accès aux soins pour les populations, en particulier celles du Septentrion.
L’édition 2024 de la Foire internationale de Lomé (FIL) a ouvert ses portes. Le coup d’envoi officiel a été donné ce vendredi 22 novembre par le Premier ministre, Victoire Dogbé, lors d’une cérémonie à laquelle ont pris part plusieurs membres du gouvernement.
C’est donc parti pour 17 jours d’activités au Centre togolais des expositions et foires (CETEF) avec des innovations telles que le village de l'investissement et des espaces dédiés aux jeunes entrepreneurs. Au total, plus de 500.000 visiteurs sont attendus, avec le Mali comme pays invité d’honneur. Le tout, autour du thème : « Normes et qualité des produits et services ».
« La Foire internationale de Lomé, au fil des ans, non seulement sert de cadre de consolidation des acquis, mais aussi permet de favoriser le réseautage, les opportunités d’affaires et la redynamisation de nos économies nationales », a indiqué le ministre en charge du commerce, Kayi Mivedor-Sambiani.
En rappel, la 18ème édition avait enregistré une affluence record de 588.000 visiteurs.
En pleine augmentation depuis 2021, le partenariat économique entre le Togo et la Turquie devrait davantage s’élargir. De nouvelles pistes d’investissements dans des secteurs stratégiques ont été présentées il y a quelques jours à des opérateurs économiques turcs, à l’occasion d’un forum économique.
Merci au Maire de la @CommuneLacs1 pour son accueil, à S.E.Mme l'Ambassadrice de Türkiye @TC_LomeBE ainsi qu’à @deikiletisim d'avoir mobilisé le secteur privé de la Türkiye pour cet évènement, et surtout à nos opérateurs économiques d'avoir répondu présent en grand nombre.… pic.twitter.com/3maNsDpVsx
— Manuella M. Santos (@Manu_EllaSantos) November 20, 2024
L’événement, organisé par le ministère de l’industrie et de la promotion des investissements en marge du 3ème Festival International d’Histoire d’Aného (FIHA) dans la préfecture des Lacs, a réuni pour l’occasion plusieurs acteurs des secteurs privés togolais et turcs. Entre autres secteurs à potentiel envisagés, l’agro-industrie, avec environ 1,2 million d’hectares de terres arables disponibles au Togo, le secteur du textile, soutenu par une politique nationale incitative dédiée, ou encore les industries légères, telles que la production d’emballages et autres activités connexes.
Également, les secteurs liés à la gestion des déchets, à l’eau, à l’assainissement et à la santé ont également été mis en avant. D’ailleurs, des rencontres B2B organisés entre les entreprises des deux pays ont permis de poser quelques bases de collaboration.
Pour le gouvernement, il s’agit particulièrement de “bâtir des ponts pour une croissance mutuellement bénéfique”, a rappelé la ministre en charge du secteur de l’investissement, Manuella Santos.
La Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) lancera, à partir du 1er décembre prochain, une enquête de satisfaction auprès de sa clientèle. L’opération, prévue sur deux mois, couvrira le Grand- Lomé et les localités des cinq régions du pays.
De façon concrète, l’activité consistera à recueillir les avis des abonnés et à mesurer leur taux de satisfaction ou d'insatisfaction sur la qualité des produits et services fournis. Elle sera menée par la société Afriksurvey, un acteur sénégalais mandaté par le fournisseur public d’électricité, qui déploiera les équipes sur le terrain.
« Ces équipes sont identifiables par des gilets et des badges personnalisés », a précisé la CEET.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la CEET d’améliorer continuellement ses services et de mieux répondre aux attentes de ses abonnés. Les données collectées permettront à la compagnie d’identifier les points à renforcer et d’élaborer des solutions adaptées pour optimiser l’expérience client.
La Chambre de commerce et d’industrie du Togo et la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) s’activent à concrétiser un partenariat en faveur du secteur privé. Les bases de cette future collaboration ont été jetées le mardi 19 novembre à l’issue d’une rencontre entre le président de la CCI-Togo, José Syménouh, et Olagunjou Ashimolowo, vice-Président chargé des opérations à la BIDC.
Les deux parties ont axé leurs échanges sur les objectifs et les stratégies de développement économique que cette alliance pourrait renforcer, en particulier en ce qui concerne le financement des entreprises et la création de nouvelles perspectives pour les acteurs privés. L’occasion pour le responsable de la CCI-Togo de présenter les projets de son institution pour stimuler l’économie locale.
Pour sa part, Olagunjou Ashimolowo a exprimé l'engagement de la BIDC à soutenir ces initiatives. Il a également souligné l’importance de ce partenariat qui permettra de renforcer les capacités des acteurs.
Pour rappel, la CCI-Togo assure la représentation des opérateurs économiques dans les domaines du commerce, de l'industrie et des services auprès des partenaires publics, privés, nationaux et internationaux. Outre la BIDC, des discussions ont été entamées avec des ambassades pour favoriser de nouvelles opportunités d'affaires pour les entreprises togolaises.
Au Togo, la gestion des catastrophes naturelles vient d’enregistrer un appui significatif. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a en effet annoncé ce jeudi 21 novembre le premier déclenchement de son produit de « Prêts adaptés aux catastrophes naturelles » (PACAN). Ceci, en raison des fortes pluies et des inondations enregistrées le mois dernier dans plusieurs régions du pays.
Concrètement, ce mécanisme d’assurance, mis en place pour fournir une assistance rapide et souple en cas de catastrophe naturelle, permettra au Togo d’obtenir la couverture des deux prochaines échéances de ses prêts auprès de la BOAD, inclus dans le portefeuille PACAN. En effet, African Risk Capacity Limited (Arc Ltd) va allouer un montant de 6,6 millions d’euros à la BOAD, pour ce faire. Ces fonds serviront à financer l’aide d'urgence, les opérations de secours et les projets de reconstruction dans les zones sinistrées.
Lancé en août dernier, le PACAN offre des prêts à des conditions avantageuses pour financer des projets d’adaptation au changement climatique. La phase pilote couvre le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo.
Ces dernières années, le Togo ne ménage aucun effort pour renforcer sa résilience face aux catastrophes et aux aléas naturels. Si un schéma national d’analyse et de couverture des risques a été mis en place, le pays s'apprête à se doter d’un Centre national d’opérations d’urgences.