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Plus de 200 000 personnes dans la partie septentrionale du Togo bénéficieront bientôt d’un vaste programme d’accès à l’eau potable. Le Gouvernement a conclu lundi avec la France un accord de financement d’un montant de 26,24 milliards FCFA dans cet objectif.

L’accord dénommé Convention PND-EAU/AFD, est un prêt de l’Agence Française de Développement (AFD) à des conditions concessionnelles, destiné à appuyer les actions engagées par le Togo dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Le principal projet visé se décline en plusieurs axes : l’alimentation en eau potable des villes de Cinkassé, Korbongou, Bombouaka, Mandouri, Tandjoaré, Gando, l’extension du réseau d’eau de la ville de Dapaong à partir du barrage de Dalwak, l’alimentation de six zones semi-urbaines (Gando, Soudou Tchalimdé, Kabou, Amou-Oblo, Wahala et Glei) et le renouvellement et l’extension des réseaux d’eau des villes du périmètre de la TdE.

Une seconde convention, portant quant à elle sur l’étude du Plan d’actualisation du Plan Directeur d’Assainissement du Grand Lomé, a également été signé pour un montant de 459,17 millions FCFA.

Le ministre de l’économie qui a paraphé les documents avec l’ambassadeur de France, en présence de son collègue en charge de l’eau et du Directeur pays de l’AFD, s’est félicité du partenariat fort qui unit le Togo et l’institution française, sur ce segment en particulier. En effet en l’espace d’une décennie, « l’AFD a investi plus de 108 millions d’euros, soit près de 71 milliards FCFA dans les projets d’alimentation en eau potable et assainissement », a rappelé Sani Yaya.

En rappel, le taux d’accès à l’eau potable est aujourd’hui estimé à 55% sur le plan national.

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A partir de ce mardi 09 juin, le port de masque est désormais obligatoire au Togo. Ainsi en a décidé le Gouvernement.

La mesure qui s’appliquait déjà au personnel de santé sur toute l’étendue du territoire, est donc désormais élargie à l’ensemble de la population sans exception.  

Autre décision importante prise dans la foulée, la levée totale du couvre-feu en vigueur depuis le 02 avril et du bouclage des villes concernées. Tous les citoyens sont invités au respect des mesures barrières pour éviter la propagation du virus.

Le Togo qui a observé au cours des dernières semaines une stabilisation de la courbe épidémique dénombre à ce jour 497 cas confirmés de Covid-19 au total, dont 251 guérisons et 13 décès.

Les produits bio nationaux continuent de s’exporter toujours aussi bien vers le Vieux Continent. Après avoir révélé dans son précédent rapport annuel les bonnes tendances du marché bio togolais, l’Union Européenne vient de confirmer une nouvelle fois le leadership du Togo en tant que fournisseur privilégié.

En effet, il ressort qu’entre 2018 et 2019, le volume d’exportation des produits bio togolais vers l’UE a plus que doublé, passant de 22 000 tonnes à 45 000 tonnes, une hausse de 102% sur la période. Le Togo qui était déjà depuis l’an dernier premier exportateur de l’espace Cedeao vers l’UE, garde sa place et devient deuxième au plan continental, juste derrière l’Egypte.

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Au niveau mondial, le pays passe du 31ème au 14ème rang, avec particulièrement une palme d’or en ce qui concerne les exportations de soja (42 300 t en 2019 contre 19 700 t en 2018), devant la Chine et l’Inde. Ces performances ont été réalisées, alors que les importations européennes de bio sont restées stables entre 2018 et 2019 (3,24 millions de tonnes).

Au Togo, le secteur de l’agriculture bio emploie un peu plus de 36 000 personnes au total, avec un fort accent sur le soja et l’ananas. Près de 40 000 hectares lui sont dédiés.

En dehors des gros chantiers relatifs à la santé, l’environnement des affaires, ou encore le secteur agricole, la poursuite de la politique de promotion de la jeunesse sera l’un des grands défis qu’entend relever le Chef de l’Etat, Faure E. Gnassingbé au cours de ce nouveau mandat.

Le Président de la République a en effet initié au cours des dernières années de nombreux programmes et projets dédiés à la jeunesse : le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ) pour accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle et promouvoir davantage l’entrepreneuriat, les programmes d’appui aux jeunes artisans et agriculteurs pour faciliter leur accès aux services financiers (AJSEF), et des programmes spécifiques dédiés au volontariat national, l’appui à l’embauche et l’engagement communautaire.

Pour ce nouveau quinquennat, le cap sera mis sur la consolidation de ces acquis, afin de faire des jeunes, des acteurs et des partenaires du développement du pays. Dans ce sens, l’initiative présidentielle d’octroi de 25% des marchés publics aux jeunes et femmes entrepreneurs sera optimisée, tout comme la promotion de l’actionnariat local dans tous les projets développés en partenariat public privé. Faure Gnassingbé envisage par ailleurs de doter chaque région d’un centre d’incubateur de créativités, afin d’engager résolument la jeunesse dans une révolution numérique.

Enfin, la création rapide d’un statut de zone franche pour les jeunes entrepreneurs et la promotion de la production locale figure en bonne place dans l’agenda présidentiel.

Rappelons que les ressources allouées par le gouvernement à l’emploi et à l’employabilité des jeunes ont été multipliées par trois de 2013 à 2018.

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Il n’y aura pas de reprise des cours ce lundi 08 juin 2020 au Togo, contrairement à ce qui a été abondamment relayé ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Le recadrage a été fait dimanche soir par le ministre des enseignements primaires et secondaires, Affoh Atcha-Dédji via un communiqué officiel.

La réouverture des établissements scolaires, universitaires ainsi que de tous les centres d’enseignement professionnels, fait l’objet depuis quelques semaines de concertations entre l’exécutif et les différents partenaires à l’éducation. L’objectif étant de parvenir à une reprise des classes dans le respect le plus strict des mesures barrières et des consignes sanitaires.

Pour l’heure, seuls les inspecteurs, chefs d’établissements et enseignants ont été invités par leurs ministères de tutelle à reprendre leurs postes afin de préparer cette réouverture. « Le Gouvernement communiquera officiellement et en temps opportun, la date de la réouverture des établissements scolaires », a précisé le ministre.

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Le Togo a bouclé vendredi une nouvelle opération réussie sur le marché financier régional.

Le pays qui a émis des Bons Assimilables du Trésor (BAT) d’une maturité de 12 mois pour solliciter 20 milliards FCFA, a récolté plus de 26 milliards FCFA de soumissions (132% de taux de couverture). Mais il ne retient que 21,8 milliards FCFA, destinés à couvrir des besoins de financement du budget.

Au cours des trois premiers mois de l’année, le Togo a réussi à lever 165 milliards FCFA sur le marché régional.

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L’Organisation mondiale de la santé, par la voix de sa Représentante-Résidente, Diallo Fatoumata Binta Tidiane, a salué cette semaine la « gestion remarquable de la riposte au Covid-19 » par le Togo et félicité le Gouvernement dans ce sens.

La responsable a surtout souligné l’anticipation dont ont fait preuve les autorités, ainsi que l’investissement dans l’acquisition de matériel et le renforcement du système de santé, pour la gestion des cas. En effet, depuis le 06 mars et la détection du tout premier cas sur le territoire, l’exécutif a multiplié les actions en amont afin d’éviter toute catastrophe sanitaire : fermeture des différentes frontières, des écoles, des lieux de culte, des bars et autres lieux de réjouissance, interdiction de regroupements de personnes, instauration d’un état d’urgence sanitaire et couvre-feu.

Le CHR-Lomé Commune a été réhabilité et dédié exclusivement à la prise en charge des malades du Covid-19 avec une capacité optimale d’accueil de plus de 300 personnes, une cinquantaine d’établissements hôteliers a été réquisitionnée par le gouvernement dans tout le pays, destinée à la mise en quarantaine des cas suspects, leurs contacts et des voyageurs.

Dans le même temps, des dizaines de tonnes de matériel médical (respirateurs, scanners, masques, équipements de protections…) ont été commandés et réceptionnés par l’Etat en plus de ceux fournis par les différents partenaires du Togo. La capacité de détection et d’analyses des cas sur tout le territoire a considérablement été accrue avec la mise en service d’une antenne de l’Institut national d’hygiène dans la partie septentrionale, et l’opérationnalisation de laboratoires mobiles dans les régions administratives.

D’autres mesures additionnelles ont été prises par le Chef de l’Etat (notamment dans les prisons), de concert avec la Coordination nationale de gestion de la riposte créée à cet effet, et des réflexions sont en cours, vers un assouplissement des mesures et une reprise progressive des activités.

Près de trois mois exactement après le début de l’épidémie au Togo, le pays dénombre 465 cas confirmés dont 239 guérisons et 13 décès.

Les députés ont adopté à l’unanimité jeudi en session plénière, le projet de loi sur l’utilisation sûre, sécurisée et pacifique du nucléaire. Le texte, composé de 99 articles, fixe les règles d’utilisation de l’énergie nucléaire en République Togolaise, tout en tenant compte des standards internationaux en matière de législation et de réglementation dans un but pacifique.

De façon concrète, le Togo dispose désormais d’une base légale lui permettant de prendre des mesures de prévention, de détection et d’intervention en cas d’actes mettant en jeu des matières nucléaires, d’autres substances radioactives ou des installations associées susceptibles de causer des dommages aux personnes, aux biens ou à l’environnement ou de mettre en danger d’une quelconque façon la sécurité nationale.

Les travaux, qui ont duré un peu plus de cinq heures d’horloge, ont enregistré la présence de plusieurs membres du gouvernement, notamment les ministres de la santé, de l’environnement, et des Droits de l’Homme, venus donner des éclairages et des précisions sur les différents axes du texte.

La nouvelle loi qui consacre par la même occasion l’entrée du Togo dans le cercle des Etats-Parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, est en effet l’aboutissement d’une collaboration de près de deux ans entre plusieurs départements ministériels et d’une coordination avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). « La Représentation Nationale est convaincue que les technologies nucléaires ont une contribution majeure à apporter à la satisfaction de certains besoins essentiels comme le développement durable, la nutrition, l’agriculture ou le traitement de maladies », a déclaré la Cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tségan. Et de conclure : « La présente adoption constitue pour nous une avancée majeure ».

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Les responsables des établissements de crédits ont été une nouvelle fois invités par le gouvernement à financer le secteur agricole, afin d’en faire pleinement un des fers de lance de la relance économique nationale. C’était mercredi lors d’une réunion entre le Secrétaire Général du ministère des finances et les Directeurs Généraux de ces établissements.

« Le secteur est sous-financé, malgré son importance dans le tissu économique, et les actions initiées par le gouvernement », a déclaré Badanam Patoki. Le Secrétaire Général a ensuite rappelé les derniers chiffres disponibles indiquant le faible apport de financement : « en 2019, seulement 0,2% du total des crédits bancaires a été accordé à ce secteur, pourtant il emploie 38% de la population active et contribue à 23% à la richesse totale créée dans le pays ».

Les acteurs de la finance évoquent de nombreux écueils qui empêchent le financement de l’agriculture. Entre autres, la méconnaissance du secteur et la non-maîtrise de nombreux paramètres, la rentabilité mal évaluée dans la plupart des cas et l’absence de professionnalisation des acteurs. Toutefois, ont-ils affirmé, des dispositions seront prises afin de pallier au plus tôt à ce problème.

Urgent, car « les besoins de financement du secteur agricole demeurent très importants », a conclu Badanam Patoki.

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L’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT) et l’Université de Lomé (UL) ont conclu mercredi un partenariat visant la promotion du volontariat au Togo et le développement des compétences, notamment celles liées aux besoins en ressources humaines qualifiées des communes du pays.

L’accord paraphé par les premiers responsables des deux institutions (Omar Agbangba pour l’ANVT et Dodzi Kokoroko pour l’UL) en présence de plusieurs maires, s’étalera sur une période de 05 ans renouvelable. A travers cette entente, l’Agence gouvernementale chargée de la valorisation des ressources humaines nationales à travers le volontariat, s’engage à mettre son expertise au profit de la communauté estudiantine, à renforcer les capacités des jeunes étudiants et à mobiliser ces derniers comme volontaires nationaux sur des projets, particulièrement ceux en lien avec la gouvernance locale.

Parallèlement l’UL apportera son concours à la reconnaissance du volontariat national, disposera de modules de formation sur le sujet et fera de la question, un objet de recherches dans les laboratoires universitaires. « Ce partenariat permettra à la jeunesse estudiantine de connaître tôt le volontariat et ses contours et de cultiver en eux, l’esprit de citoyenneté afin qu’ils s’y engagent et apportent leur part de contribution au développement du Togo », a déclaré le patron de l’ANVT à l’issue de la signature.